[Boris Karpov] Erwan Castel bonjour, beaucoup de nos lecteurs vous connaissent de nom et de réputation. D’abord une petite précision, nous avons des divergences sur certains points géopolitiques, mais nous retrouvons sans aucun doute sur le patriotisme Russe, nous parlerons donc de la situation en Russie et de ce qui concerne la Russie.
Vous avez été l’un des premiers français à venir au Donbass en 2014. Non pas pour brasser de l’air comme beaucoup d’autres français cherchant à se faire connaitre mais, humblement, pour défendre vos convictions de la manière la plus courageuse qui soit, en vous engageant dans les forces armées du Donbass. D’autres français ont fait de même, la plupart sont repartis parfois dans des conditions disons “honteuses”, vous avez combattu de 2014 à 2022 quand vous avez été grièvement blessé et avez été amputé d’un bras. Vous êtes maintenant citoyen russe.
Alors d’abord cette question que beaucoup vont se poser, vous avez payé très cher votre engagement, vous n’avez pas de regret ? Si c’était à refaire, le referiez-vous ?
Merci tout d’abord de m’inviter à ce dialogue. Je suis arrivé dans le Donbass fin janvier 2015 après m’être initialement engagé sur le front de l’information dès le mois de novembre 2013 pour dénoncer la révolution colorée du Maïdan dont le coup d’Etat néo-nazi final nous a conduit de la guerre du Donbass à la guerre russo-ukrainienne et je crains que cela ne s’arrête pas là. À l’issue des massacres d’Odessa (2 mai 2014) de Marioupol (9 mai 2014) et de Lougansk (2 juin 2014), j’ai décidé de clôturer mon activité de guide expédition en Guyane et de rejoindre physiquement la rébellion Donbass.
Non je ne regrette rien malgré les blessures, les déceptions et les déboires inevitables subis dans mon engagement radical. Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter en trouvant le moyen de venir plus tôt et surtout en évitant les français venus s’échouer en Russie.
Lorsque vous êtes arrivé en 2014, la Russie aidait les forces du Donbass en matériel, et ce n’est qu’en 2022 qu’elle est intervenue militairement avec l’Opération Militaire Spéciale (SVO). Pensez-vous que la Russie aurait dû intervenir plus tôt ? Que pensaient, en 2014 et jusqu’en 2022, les citoyens du Donbass à ce sujet ? Et que pensaient les militaires engagés comme vous, sur ce sujet ?
La Russie a effectivement soutenu les séparatistes du Donbass. Politiquement très fortement, Économiquement suffisamment pour permettre la création de deux États de droit à Donetsk et Lougansk, militairement juste pour permettre à leurs milices de tenir tête aux attaques terrestres menées sur la ligne de front.
Je ne suis pas en mesure de juger les choix de Moscou car je n’ai pas connaissance de tous les paramètres qui les ont motivé à cette époque mais on peut effectivement regretter que la Russie ait tardé à intervenir alors que dès 2015 il était évident que les accords de Minsk n’étaient qu’une mascarade pour permettre aux ukro-atlantistes de mieux preparer une nouvelle escalade à dimension régionale. Et lorsqu’on me rétorque que la Russie avait également besoin de temps pour se réarmer et se préparer à l’inévitable conflit qui fait rage, je réponds que le délai des rapports des forces entre 2015 et 2022 n’a pas vraiment changé compte tenu que pendant cette période les forces ukrainiennes se sont considérablement modernisées, normalisées et entraînées grâce aux aides et la présence exponentielle de l’OTAN.
Mais avec des “si” il est trop facile de refaire l’Histoire et de juger. La conduite politique, diplomatique et militaire d’une crise extrême comme la guerre du Donbass ne se fait pas sans sacrifice et erreurs qui parfois sont lourdes de conséquences comme par exemple l’abandon en septembre 2014 de l’offensive républicaine sur une ville Marioupol très faiblement défendue (pour des arrangements diplomatico – économiques), et qu’il a fallu finalement libérer au printemps 2022 au prix de 10 000 tués environ. On pourrait multiplier à l’infini ces “regrets” mais cela ne sert à rien de se lamenter, le plus important est d’aller de l’avant et essayer de ne pas répéter les erreurs du passé.
Pour résumer et répondre à votre question : oui la Russie aurait dû intervenir plus tôt dans le Donbass – comme elle l’a fait en Crimée à cause de l’enjeu géostratégique majeur et vital pour la défense russe de la base de Sébastopol –
Mais cela n’aurait probablement pas évité à moyen terme cette confrontation radicale entre la Russie et l’OTAN qui arrive à grands pas.
De 2015 à 2022, et même après, j’ai découvert avec admiration la capacité de résilience de cette population du Donbass victime de bombardements criminels quotidiens ainsi que sa fidélité infaillible envers la Russie et sa confiance inébranlable en ses choix politiques et diplomatiques parfois difficiles, comme la non reconnaissance du premier référendum de 2014.
Concernant les militaires beaucoup regrettaient le manque de moyens pour réaliser les missions sur le front comme par exemple des moyens d’observation thermique ou la formation moderne des cadres. Nous nous sentions parfois bridés tout en étant convaincus que nous ne serions jamais abandonnés par la Russie, tout en cultivent entre nous cet esprit du grognard qui n’entache pas la discipline et le culte de la mission.
Les améliorations et la normalisation lancées avec la création de la Garde Républicaine sont arrivées progressivement dès 2016 au sein du Corps de défense qui lui a succédé avec l’avantage moral de voir se conserver au sein des soldats du front cet esprit des milices initiales qui soudent bien plus fortement que la discipline formelle : l’esprit de famille et l’Union des Peuples, ce que j’ai personnellement vécu pendant 7 ans au sein de la brigade internationale “Piatnashka”.
Comment a été vue l’intervention de la Russie en 2022 par les citoyens du Donbass ?
L’intervention russe fin février 2022 a été perçue par la population comme un immense soulagement et une quasi libération de 10 années de souffrances, même si le déroulement des opérations ne les a pas encore totalement éradiqué et que le risque d’une guerre mondiale plane encore plus fortement au dessus des têtes.
A l’époque nous suivions avec attention les réunions autour de la proposition russe adressé à Washington d’un traité de sécurité collective en Europe fondé sur un bon sens qui devrait être commun. Puis dans un enchaînement rapide il y a eu le rejet sans surprise de cette proposition par les occidentaux et une escalade militaire violente de la part de forces ukro-atlantistes qui depuis 1 an s’accumulaient sur le front du Donbass.
Le réaction russe de la reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk (enfin!) accompagnées d’accords de défense mutuelle a galvanisé les esprits qui ont exprimé un enthousiasme unanime et l’intervention russe a été accueillie comme la fin d’un cauchemar que beaucoup (sauf moi et quelques réalistes froids) pensaient imminente.
A cette époque j’accompagne sur le terrain une équipe de TF1 emmenée par Liseron Boudoul (une des rares reporters occidentales méritant encore le qualificatif de journaliste) et qui devait par la suite voir son honnête intellectuelle et son éthique professionnelle être sanctionnées par sa direction aux ordres d’une doxa russophobe violant radicalement la charte de Munich. Lorsque qu’elle me demande au cours d’un entretien filmé le 2 mars combien de temps cette guerre allait durer je lui ai répondu sans hésiter “minimum 3 ans” alors que la majorité des courtisans et experts pro-russes de salon péroraient qu’entre 3 semaines et 3 mois l’Ukraine bandériste serait vaincue.
Aujourd’hui, lorsque je regarde les nécrologies militaires et civiles de chaque côté du front, j’eusse préféré m’être trompé…. Hélas !
Dans le Donbass, malgré les pertes terribles de 2022 subies par les corps d’armée de Donetsk et Lougansk et les massacres de civils provoqués par les bombardements ukro-atlantistes, le moral global des populations du Donbass reste inchangé. L’enthousiasme du printemps 2022 redonner sa place à la résilience héroïque des familles et des volontaires qui soutiennent à chaque instant les soldats libérant difficilement leurs libertés et leurs territoires russes. Cela dit le peuple du Donbass dans l’intimité de son engagement radical pour la Russie reste réaliste et critique amèrement ceux qui par overdose de propagande font et refont les mêmes erreurs que lorsqu’ils ont envoyé les opérations militaires russes “se prendre les pieds dans le paillasson” d’une Ukraine complètement formatée depuis des années par une propagande occidentale et préparée par l’OTAN à se sacrifier pour les intérêts de l’Oncle Sam.
Le plus dur est devant nous car l’ennemi aujourd’hui n’est plus le pouvoir de Kiev mais l’OTAN dans son ensemble.
La raison donnée par le Président Poutine au SVO a été “la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine”. Comment, en termes très concrets, voyez vous cet objectif ? Prendre la totalité de l’Ukraine ? Se contenter du Donbass russophone ? Avec une “zone tampon” jusqu’à la frontière polonaise ?
En terme de communication il est fort dommage que la Russie ne soit pas à la hauteur des valeurs, des principes et du bon sens commun qu’elle défend.
Concernant les objectifs déclarés, “dénazification” et “démilitarisation” ils sont à la fois réels et légitimes mais aussi trop simplistes et populistes. Lorsque le président Poutine explique depuis le discours de Munich en 2007 jusqu’aux conditions d’éventuelles négociations avec Kiev que l’Ukraine doit rester neutre entre l’Est et l’Ouest et en aucun cas intégrée l’OTAN, c’est selon moi l’objectif prioritaire des opérations militaires spéciales russes de 2022 ce qui non seulement peut être compris par le peuple et surtout ne le fait pas s’interroger comme le jour où des dizaines de prisonniers nazis du bataillon Azov capturés au prix de lourdes pertes lors de la “dénazification” de Marioupol sont échangé quelques semaines plus tard contre l’oligarque ukrainien pro-russe Medvedchouk.
Aujourd’hui il faut être honnête et cohérent avec ceux à qui ont demandé sueur et sang. Et si on prétend qu’aujourd’hui la Russie est en guerre contre l’OTAN, ce qui est une réalité de plus en plus directe, alors l’objectif doit être la défaite de l’OTAN ou au pire son retrait de tous les pays frontaliers de la Fédération de Russie, au même principe de bon sens que JFK avait demandé en 1962 le retrait du Pacte de Varsovie, représenté par des bases russes, de l’île de Cuba.
Sinon pour être réaliste, côté “démilitarisation” et malgré les pertes énormes subies, l’armée ukrainienne est plus puissante qu’en 2021 avec plus de moyens sophistiqués, autant de combattants formés et des réserves encore importantes (pour le moment), et côté “dénazification” si les héraut de l’idéologie bandériste de 2014 ont largement diminué, leur héritage russophobe est toujours actif, surtout depuis qu’ils ont été pour beaucoup dispersés au sein d’unités régulières. Dans le domaine politique je suis persuadé que les bandéristes l’ont simplement un peu plus mis en veilleuse pour ne pas froisser les donateurs occidentaux droitdelhommistes.
À cheval sur ces 2 objectifs militaires russes on voit arriver en Ukraine de plus en plus de combattants mercenaires issus des milieux néo-nazis étrangers.
La Russie qui mène depuis bientôt 2 ans une guerre d’attrition efficace doit maintenant “passer à la vitesse supérieure” avant que le facteur “temps” ne profite aussi à l’ennemi comme par exemple pour la formation opérationnelle de ses nouvelles brigades ou pilotes.
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Du 13 au 18 mai 2024 a eu lieu la sixième édition du festival « Étoiles au-dessus du Donbass ». Cette année, ce qui fut au départ un festival fantastique avec 20 participants, est devenu un festival international multiculturel avec plus de 500 participants venant de plusieurs pays, et issus de différentes branches artistiques, allant du dessin à la littérature, en passant par le théâtre et la musique.
L’occasion pour le fondateur du festival, Alexandre Kofman, de lancer un autre projet qu’il avait en tête depuis longtemps : créer une association réunissant les artistes de différentes branches à travers toute la Russie et au-delà afin de créer les conditions d’apparition d’une nouvelle génération d’artistes défendant les valeurs traditionnelles et la culture russe. Lors d’une réunion rassemblant près de la moitié des participants du festival, dont moi-même, nous avons voté pour la création de cette association, devenant ainsi ses fondateurs.
Lors du sixième festival « Étoiles au-dessus du Donbass », Alexandre Kofman a aussi dévoilé les quatre héros russes issus des contes rassemblés auprès des participants au festival pour le recueil « Donbass – Héros russe », d’un concours de dessin auprès des enfants, et de sessions de brainstorming entre artistes.
Le but étant de remplacer les héros américains par ces héros 100 % russes auprès des enfants. Pourquoi ? Parce que via l’exportation de leur culture et de leurs « héros », les États-Unis refaçonnent et finissent par effacer la culture des autres pays. Il est donc important de proposer aux enfants russes une alternative locale, afin de préserver la culture russe, tout en enseignant aux enfants des valeurs traditionnelles et patriotiques.
Ce festival a aussi été l’occasion pour moi de présenter la version russe de mon premier roman historique sur les Vikings, que j’avais publié en français en 2013 (« Úlfarsaga – Le temps des loups »).
01:00 – Mission dans le Donbass :
• Terrorisme kiévien
• Intégration russe
• Aide humanitaire
12:45 – Économie :
• Chine vs dette US
• Chine-Russie en chiffres
• Washington vs uranium russe
• Budget militaire russe
16:54 – Politico-diplomatique :
• Rencontre Poutine - Xi Jinping à Pékin
• Choïgou à Pékin
• Nouveau gouvernement de Vladimir Poutine
22:59 – Terrorisme :
• Belgorod
• Donetsk
25:12 – Armement :
• Skylink hors service ?
• Robot Scorpion vs THEMIS
27:21 – Considérations militaires générales
• Guerassimov aux commandes
• Échec de la défense ukrainienne
• Kharkov 2024 : Joukov ou Broussilov ?
• Offensive sur Kharkov ?
41:00 – Carte des opérations militaires
La première a reçu une réponse de son chef de cabinet avant le début de l’opération militaire spéciale, m’assurant que le président français ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous apporter la paix. La seconde a été écrite un an plus tard. J’ai dit tout de suite que M. Macron ne me répondrait pas cette fois-ci. Et c’est ce qu’il a fait. Il n’avait rien à dire.
Vous vous demandez peut-être pourquoi moi, une adolescente de 14 ans, j’ai le culot d’écrire au chef d’un grand État européen ? Je ne pense pas que j’en aurais le droit si je n’avais pas vécu la guerre dont M. Macron et la France, entre autres, sont responsables, car dans le Donbass, des enfants meurent à cause des armes que M. Macron fournit au régime ukrainien. Ces armes ne contribuent pas à protéger la vie de personnes innocentes, elles aident l’Ukraine à tuer des civils. J’ai donc décidé d’écrire une troisième lettre dans l’espoir d’atteindre le cœur du président français. Monsieur Macron, vous en avez un, n’est-ce pas ?
Chaque jour, de nouveaux noms apparaissent sur l’Allée des anges à Donetsk et à Lougansk, dans le Donbass. Ils sont tués avec vos armes, Monsieur Macron. Dites-moi, les enfants que nous avons sont-ils différents de ceux qui vivent en France ? Je ne le crois pas. Tous les enfants du monde ont le droit de vivre. Vous avez promis qu’en tant que président d’un grand pays – et je considère la France comme un pays avec une grande histoire – vous aideriez à établir la paix. Vous avez menti, Monsieur le Président. Vous et d’autres pays européens vous êtes préparés à cette guerre depuis longtemps. Mais quelle que soit votre volonté de vaincre la Russie, cela n’arrivera pas. Car la Russie ne commence pas les guerres, elle les termine.
Je regrette que vous poussiez votre peuple vers une grande guerre. Est-ce pour le bien de la France ? Est-ce que cela améliore la vie des gens ordinaires en France ? J’en doute. Les incendies de Lyon et de Paris et l’attitude de votre peuple à votre égard en sont la preuve. La France était autrefois un allié de la Russie, mais aujourd’hui, vous aidez ceux qui tentent de mener une nouvelle guerre mondiale par l’intermédiaire d’autres personnes.
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Parce que son récit ne colle pas aux narratifs atlantistes, seuls autorisés et encouragés dans l’espace médiatique otanien, cette journaliste a rapidement fait l’objet d’une ostracisation et d’une campagne de dénigrement clairement orchestrée par les cercles et les médias français et otaniens sous influence néoconservatrice et mondialiste. Elle a perdu une partie de ses emplois et de ses revenus. C’est la méthode employée par la mafia atlantiste pour dissuader et faire taire
En témoigne la censure par YouTube du reportage après un trop fort succès initial. You tube apparaît donc de plus en plus comme un outil contrôlé par les néocons …
Le 27 septembre 2022, après cinq jours de scrutin, les régions du Donbass (RPD et RPL – Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk), de Kherson et de Zaporojié, ont voté à une écrasante majorité pour leur intégration à la fédération de Russie.
Les personnes qui travaillaient pendant les quatre jours de vote à domicile, ou qui n’ont pas pu entendre passer les unités de vote mobile, se sont rendues aujourd’hui dans les bureaux de vote proches de chez eux, malgré les bombardements qui se faisaient entendre partout.
Quelles accréditations et laissez-passer faut-il avoir ? Quelles différences y a-t-il entre les correspondants de guerre russes et les correspondants indépendants comme ceux de Donbass Insider ? Comment Insider fait-il pour aller sur le front ? Pourquoi les journalistes sont-ils toujours encadrés ? Pourquoi ne peuvent-ils pas filmer les visages des soldats russes ? Peut-on perdre ses accréditations ? Qui assure la sécurité des journalistes sur le terrain ? Pourquoi toute l’armée russe n’est-elle pas en Ukraine ?
Mes amis, dans ce 4-4-2, je vais vous faire découvrir une facette du président Vladimir Poutine que les médias se gardent bien de divulguer. C’est l’histoire d’un enfant qui vient de parents très modestes, vivant au milieu du peuple dans un appartement communautaire de 20 m² au fin fond de Leningrad. Le garçon turbulent va connaître deux épisodes qui vont changer le cours de sa vie et, plus tard, celui de son pays et du monde. C’est avec un très grand plaisir que je vous livre cette vidéo, afin que vous puissiez entendre un autre son de cloche, loin du brouhaha médiatique de la propagande que les intérêts des Américains manient à merveille. Il est temps d’ouvrir les yeux et de penser par vous-même.