Le nombre de démissions dans la police et la gendarmerie française a connu une croissance alarmante ces derniers mois. Face à cette situation, le ministère de l’Intérieur cherche des solutions pour remédier à cette crise qui est devenue un véritable casse-tête.
À Nice, les départs des policiers et de gendarmes vers la police municipale s’intensifient. Selon Anthony Borré, adjoint à la sécurité de la ville, les conditions de travail et les locaux avantageux sont les principales raisons qui poussent ces policiers à quitter leur poste. Cette situation met en péril la police nationale et la gendarmerie, qui voient ainsi leur effectif diminuer.
Malgré les primes de fidélisation, d’un montant de 730 millions d’euros depuis 2016, les démissions se multiplient. Les raisons principales évoquées sont la difficulté de la profession, des salaires jugés trop faibles et une mauvaise image globale des forces de l’ordre qui décourageraient les vocations.
En 2022, le nombre de départs imprévus dans la police et la gendarmerie a presque doublé par rapport à l’année précédente, avec près de 6 000 démissions enregistrées.
Même la police judiciaire est touchée par cette crise. Près d’un enquêteur sur cinq menace de démissionner si une réforme impopulaire est maintenue. Cette situation est préoccupante et nécessite une réflexion approfondie pour trouver des solutions durables à cette crise de recrutement.
Elon Musk a déclaré mardi 20 décembre qu’il quitterait ses fonctions de directeur général de Twitter après avoir trouvé un remplaçant.
Moins de huit semaines après sa prise de contrôle du réseau social pour 44 milliards de dollars, Twitter ne voit pas la tempête s’apaiser. L’entreprise est au bord du gouffre financier, ayant perdu un certain nombre d’annonceurs face au risque que représente pour les marques la volonté du milliardaire de réduire la modération des contenus.
Un peu plus tôt dans la journée, Elon Musk avait retweeté le résultat d’une enquête d’opinion réalisée par l’institut HarrisX, auprès de son propre échantillon d’utilisateurs de la plateforme, et qui donnait 61% des personnes interrogées en faveur de son maintien au poste de directeur général. « Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter ».
Les confinements successifs, les mesures gouvernementales paradoxales et le contexte socio-économique sont d'autant de facteurs qui ont sonné le ras-le-bol du travail.
C’est aux États-Unis que ce phénomène a d'abord pris de l’ampleur. Le "Big Quit", ou grande démission, qui affecte les entreprises américaines, en est l’incarnation. Près de 48 millions d’Américains ont décidé de prendre le large en 2021. Cette année, les départs continuent de s’accélérer. Selon le département américain du Travail, 4,4 millions de personnes ont déjà donné leur démission en 2022.