Les fabricants automobiles Nissan et Kia ont été mis en cause dans une étude alarmante menée par une organisation de protection de la vie privée en ligne. Selon cette enquête, ces entreprises sont en mesure de recueillir des données sur l'"activité sexuelle" et la "vie sexuelle" de leurs conducteurs, et il est même possible qu'elles envisagent de vendre ces informations à des annonceurs tiers.
Cette collecte inquiétante d’informations personnelles par ces deux constructeurs automobiles leur a valu des notes médiocres de la part de la Fondation Mozilla, l’éditeur du navigateur web Firefox, qui a effectué des vérifications de confidentialité sur 25 marques de voitures. La fondation a déclaré que la plupart des constructeurs automobiles peuvent extraire des informations personnelles sur les conducteurs à partir de diverses sources après que ces derniers aient connecté leurs smartphones aux services connectés du véhicule.
« Cette collecte d’informations est réalisée au moyen d’un réseau de capteurs, de microphones, de caméras et des téléphones, applications et services connectés que vous utilisez dans votre véhicule »
Si vous voulez un ticket (de caisse ou carte bancaire), il vous faut désormais le demander expressément. Douze milliards de tickets sont imprimés chaque année en France, ce qui représente 150 000 tonnes de papier, argumente le gouvernement.
Bien souvent, ces petits papiers finissent à la poubelle sans même un regard. Il y a donc du bon dans cette mesure. Notons que tous les bouts de papier ne se valent pas : le ticket de caisse et le ticket de carte bancaire sont de ceux qui comptent, puisqu’ils font office de preuve en cas de litige avec les commerçants. Cette trace écrite permet également à certains d’entre nous de comparer les prix, de gérer leur pécule… Rassurons-nous : le commerçant reste obligé de fournir un ticket si on le lui demande.
Autre précision tout aussi importante : ledit commerçant ne peut pas se retrancher derrière la solution du ticket de caisse numérique (par e-mail, QR code, etc.) pour refuser l’impression du ticket papier. « Le ticket ? Bien sûr ! Vous avez une adresse e-mail, que je vous l’envoie ? » Et bien non : on peut exiger le bon vieux papier, quitte à voir la caissière contrariée parce qu’on va casser ses objectifs, scrutés par son patron, du nombre d’adresses e-mails recueillies.
Tout en prétendant qu’il permettrait d‘être « soigné plus efficacement » et que « La confidentialité des informations du dossier médical serait totalement garantie ».
Deux affirmations fausses.
Les précédentes tentatives de « dossier médical partagé » (DMP) ont déjà couté très cher aux Français.