En Angleterre, des appareils de haute technologie seront installés dans des aires de stationnement du sud-est de l’Angleterre dans les semaines à venir dans le cadre d’un essai sur les autoroutes nationales.
Les nouveaux systèmes de vidéosurveillance seront en mesure de détecter les infractions et de les envoyer directement aux salles de contrôle de la police, permettant aux agents d’éviter d’avoir à parcourir des heures de séquences pour poursuivre un automobiliste. Les images transmises de la caméra à la salle de contrôle peuvent être examinées immédiatement et une amende de 100 £ envoyée à la personne à qui la plaque d’immatriculation de la voiture est enregistrée.
« Voilà comment installer la surveillance généralisée du crédit social. Laisser un problème dégénérer, puis dire qu’il n’y a que la technologie pour le résoudre, installer une solution de contrôle automatisé et les gens seront heureux. »
Quelques points saillants :
• Le document de cadrage publié par le gouvernement en 2014 fixait des orientations très générales et invitait les autorités locales à prendre des initiatives en vue de l’application généralisée du dispositif d’ici 2020.
• Pourtant, il n’y a actuellement aucun dispositif de crédit social au niveau national, et l’auteure de la conférence estime que la généralisation du système est impossible.
• En Occident, on confond souvent ce dispositif avec le système des points de fidélité mis en place par des entreprises privées.
• L’application du crédit social est complètement décentralisée au niveau provincial, régional ou municipal.
Voilà le quotidien de Lulu et de ses compatriotes, confrontés à cette technologie qui juge leurs vies chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Lulu est la femme de Sébastien Le Belzic. Journaliste installé à Pékin depuis 2007, il a décidé de filmer son quotidien pour comprendre en quoi cette révolution technologique et sociale impacte la vie de son épouse.