Les investissements de Vanguard dans des sociétés militaires chinoises passent mal aux États-Unis. Selon le rapport d’une organisation américaine bipartite, le numéro 2 mondial de la gestion des actifs, après le tout-puissant BlackRock, a investi dans plus de 2 000 entreprises chinoises, dont une soixantaine de filiales du complexe militaro-industriel. Vanguard dit maintenir “les plus hauts niveaux de conformité avec toutes les lois applicables” mais la Coalition pour une Amérique prospère (CPA) estime que “la sécurité nationale” et “le bien-être économique des États-Unis devraient être la priorité”, dans un contexte marqué par de fortes tensions entre Washington et Pékin.
Tout comme son concurrent direct, BlackRock, Vanguard est un fonds d’investissements qui gère 7 200 milliards de dollars d’actifs pour un portefeuille de 30 millions de clients. Ces deux léviathans de la finance détiennent des parts dans les plus grandes sociétés du monde, comme les laboratoires pharmaceutiques (Pfizer dont il est le premier actionnaire, Jonhson & Jonhson, Moderna, AstraZeneca et Sanofi) ou les compagnies tech ou autres (Microsoft, Meta, Alphabet, Netflix, ExxonMobil...). Avec State Street, ces trois géants forment le “Big Three”, en détenant 80 % des encours d’ETF (Exchange Traded Funds - fonds négocié en bourse ou fonds coté en bourse) américains.
L’omniprésence de BlackRock et de Vanguard dans la majorité des plus grandes compagnies mondiales est telle que certains y voient un danger économique. Et le complexe militaro-industriel chinois, l’un des plus gros employeurs mondiaux du secteur, n’y échappe pas.
Neuf mois après le début de la guerre en Ukraine, l’Europe se révolte contre les Etats-Unis (jusqu’ici son principal allié) accusant Washington de s’être enrichi de la guerre en vendant son gaz à l’Europe à un prix plus cher (que celui de la Russie) et en inondant le continent d’armes américaines. Un scénario que les Russes avaient pourtant prédit dès le début du conflit
L’Europe s’est-elle réveillée trop tard? La question a toute sa pertinence. Car, plus de 9 mois après la guerre en Ukraine, tout laisse à croire que les Etats-Unis d’Amérique sont les plus grands gagnants de ce conflit qui a complètement bouleversé l’ordre (géopolitique) mondial.
En tout cas, du côté de l’Europe, la colère gronde et à Bruxelles, certains ne se font pas de doute que Washington est le seul à avoir tiré les marrons du feu. C’est du moins la révélation faite par le média Politico.com ce 24 novembre. En effet, d’après cette source, de hautes personnalités au sein de l’Union Européenne accusent, en coulisse, Joe Biden, président des Etats-Unis, de s’enrichir de la guerre pendant que l’Europe est au bord de l’implosion.
D’après la source, l’une des premières causes de cette colère européenne est due aux subventions massives que les Etats-Unis ont récemment accordées aux entreprises présentes sur leur sol. Une décision américaine qui fait trembler l’Europe qui a peur de voir des centaines d’entreprises quitter le Vieux Continent pour s’installer au Pays de l’Oncle Sam.
Ce n’est pas une guerre entre nations mais celle de la caste – puissante et arrogante – contre le peuple qu’il veut soumettre et dominer. Une résurgence de l’Egypte ancienne contre le peuple hébreu soumis à l’esclavage ou, plus récemment, le mythe de la race aryenne supérieure aux autres, illustrent le retour d’une idéologie du mal finalement assez banale sur le fond mais innovante sur la forme.
« La mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique. Essentiellement, il s’agit d’instaurer un gouvernement mondial. »