Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Pax Sinica

Le Grand SoirPax Sinica

Le Grand Soir - 05 mai 2023

Les siècles de paix qu’a connus l’Est asiatique sous domination culturelle, économique et militaire chinoise, notamment lors des dynasties Han (de 206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), Tang (618-907) et Ming (1368-1644) sont désignés par la formule Pax Sinica.

   

Totalement absente des médias français, éclipsée par l'actualité d'une métropole en ébullition face aux coups de matraques d'un pouvoir contre son peuple, reléguée derrière une propagande d'une échelle inédite jusqu'alors visant à maintenir l'illusion d'une victoire à venir de l'Ukraine et de l'OTAN, la révolution diplomatique conduite par la Chine au Moyen-Orient marque l'aurore d'une nouvelle ère qui verra probablement le refoulement de l'influence nuisible de Washington hors d'une région et loin des peuples dont le martyre infligé par l'occident colonial depuis trois-quarts de siècle a suffisamment duré.

Si ce terme renvoie à la Pax Romana et à la Pax Americana, toute ressemblance s’arrête là, ces deux derniers termes impliquant des contextes radicalement différents de la situation chinoise : des empires étendus bien au-delà de leurs frontières directes et l’imposition de la paix par la soldatesque. Dans l’histoire de la Chine, les dynasties Han, Tang et Ming sont des empires qui sont globalement limités à l’intérieur des frontières actuelles du territoire chinois. Elles représentent des ères historiques et des aires géographiques de développement humain sans précédent, que ce soit en terme de progrès techniques, d’échanges commerciaux et culturels et d’explorations maritimes.

En 1949, au sortir de la guerre et de l’occupation japonaise, d’un siècle et demie de conflits internes, de pillages coloniaux et de déclin politique qui l’auront maintenu hors de portée de la révolution industrielle, la Chine est parmi les pays les plus pauvres du monde. En soixante-quinze ans, elle se hissera pourtant au rang des trois premières puissances mondiales tout en demeurant jusque là, aussi insolite que ce soit pour des observateurs habitués à une arrogance toute occidentale, dans une relative discrétion sur le plan diplomatique, peut-être par l’entremise d’un cocktail d’humilité et de patience. De cette patience nécessaire face à un fauve mourant, toujours capable de coups mortels dans son agonie.

C’est le 7 septembre 2013 que pour la première fois, Xi Jinping fait mention de ce projet, baptisé 一带一路 (yī dài yī lù, une ceinture, une route en français), renommé plus tard Belt And Road Initiative (BRI) ou la Nouvelle Route de la Soie, en référence à l’ancienne route commerciale sous la dynastie Han. Lors de ce discours prononcé à l’université Nazarbaïev d’Astana au Kazakhstan, Xi en trace les contours et surtout énumère ses principes : « partager la paix et le développement tant qu’ils persistent dans l’unité et la confiance mutuelle, l’égalité et les avantages mutuels, la tolérance et l’apprentissage les uns des autres, ainsi que la coopération et les résultats gagnant-gagnant », « faire avancer le développement et la prospérité communs, et travailler pour le bonheur et le bien-être des peuples des pays de la région ». La BRI vise à mettre toute l’Eurasie, mais aussi l’Afrique, le Moyen-Orient et le sud-est asiatique à portée de la Chine et vice-versa, par voie ferrée et maritime. Près de mille milliards de dollars ont été investis par la Chine le long des Nouvelles routes de la soie à des fins de modernisation des infrastructures dans le cadre de la stratégie gagnant-gagnant qui a fait la marque de fabrique d’une diplomatie chinoise du progrès et du développement, notamment sur le continent africain. Non seulement, on ne compte plus la myriade de projets coopératifs entre la Chine et ses partenaires mis en place depuis le démarrage de ce chantier pharaonique, mais il a également favorisé la coopération entre nations voisines, faisant ainsi pendant à la conflictualité, à l’accaparement et à l’esprit de division propre à l’impérialisme américano-occidental dominant le monde depuis l’après-guerre.

UE et EU : les deux faces d’une même pièce

S’excluant de facto de ce projet, les États-Unis le perçoivent comme une volonté hégémonique chinoise (l’hôpital et la charité) et chez leurs alliés ouest-européens, on le considère soit avec indifférence soit avec une circonspection teintée de la crainte de déplaire à la Maison Blanche, à l’instar de la France ou plus récemment de l’Italie qui s’est fait taper sur les doigts après avoir montré un enthousiasme trop poussé pour la BRI et qui depuis l’élection de Meloni envisage son retrait, malgré des accords signés.

Dissimulant mal les caprices infantiles d’une institution plus zélée à se soumettre aux desiderata de Washington qu’à agir dans l’intérêt de ses peuples, l’UE crée un contre-projet et l’illusion qu’elle maîtrise encore quelque chose. En réalité, elle a un mal fou à ne pas sombrer : la déstabilisation de l’Europe centrale et la rupture de ses liens commerciaux avec la Russie orchestrés outre-Atlantique sont autant de manoeuvres qui cherchent à l’affaiblir tout en mettant des obstacles le long de la BRI.

Des obstacles que la Chine, patiemment, écarte du passage.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Russie et Chine

VoltairenetÀ quoi la Russie et la Chine utilisent-elles leur domination militaire ?

Voltairenet - 05 mai 2023

Contrairement à ce que pensent les Occidentaux, ils n’ont pas à craindre de domination militaire de la Russie et de la Chine, mais l’usage par elles de leur puissance militaire pour les contraindre à respecter leur signature.

   

La Russie et la Chine disposent d’armements bien supérieurs à ceux des Occidentaux. La première a gagné la guerre en Syrie et s’apprête à vaincre en Ukraine. Malgré tous ses efforts, l’Otan, qui a déjà échoué au Moyen-Orient par jihadistes interposés, ne parvient pas à renverser la réalité sur le champ de bataille.

La manière de penser des anciennes puissances coloniales les poussent à imaginer que la Russie et la Chine vont utiliser leur supériorité militaire pour imposer leur mode de vie au reste du monde. Or, ce n’est pas du tout leur intention et ce n’est pas ce qu’elles font.

Moscou et Beijing ne cessent de réclamer l’application du Droit international. Rien de plus. Les Russes aspirent à être tranquilles chez eux, tandis que les Chinois espèrent pouvoir commercer partout.

Les évènements en Ukraine nous ont fait oublier les demandes maintes fois réitérées depuis 2007 de la Russie : elle exige des garanties de sécurité qui lui sont propres, notamment l’absence d’arsenaux appartenant à des pays tiers stockés chez ses voisins. La Russie n’a pas les moyens de défendre ses frontières, les plus grandes du monde. Elle ne peut donc assurer sa sécurité si des armées ennemies se massent sur plusieurs fronts à ses frontières, sauf à pratiquer la « stratégie de la terre brulée » du maréchal Fédor Rostopchine. C’est le sens de toutes les négociations pour la réunification de l’Allemagne. L’URSS y était opposée, sauf à ce que la Nouvelle Allemagne s’engage à ne pas entreposer d’armes de l’Otan à l’Est. C’est le sens de toutes les négociations avec les anciens États du Pacte de Varsovie. Et ce fut encore le sens des négociations avec tous les États de l’ex-URSS. Jamais Moscou ne s’est opposé à ce qu’un État choisisse ses alliés et, éventuellement, adhère à l’Otan. Toujours, il s’y est opposé si l’adhésion à l’Otan impliquait l’installation de stocks d’armement de l’Otan sur son territoire.

Moscou ne s’est montré satisfait qu’en 1999, lorsque 30 États membres de l’OSCE ont signé la Déclaration d’Istanbul, dite « Charte de la Sécurité en Europe », qui pose deux principes majeurs :
le droit de chaque État de choisir les alliés de son choix et
le devoir de chaque État de ne pas menacer la sécurité des autres en assurant la sienne.

C’est la violation de ces principes, et elle seule, qui a conduit au conflit ukrainien. C’était le sens du discours du président Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich, en 2007 : il y a dénoncé le non-respect des engagements de l’OSCE et l’établissement d’une gouvernance « monopolaire » du monde.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°131

StratpolBulletin N°131. Diplomatie chinoise, ukro-terrorisme, offensive ukrainienne

Stratpol - 30 avr 2023

STRATPOL : Bulletin n°131 de Xavier Moreau

   

02:11 Questions économiques :
- Aéronautique russe
- Semi-conducteurs chinois
- Michoustine et la transformation de l'économie russe
- Accord céréalier dans l'impasse
- Confiscation des actifs "hostiles"
09:09 Dédollarisation
11:38 Croissance mondial 2023-2028
12:19 Pas de poudre noire pour le Pentagone
14:00 Relation russo-turque
16:30 Diplomatie chinois
21:02 Dmitri Medvedev et l'avenir de l'Ukraine
22:07 Ukro-terrorisme
25:40 Nouveaux armements
- Armata
- Lantset
- Bradley + T55
30:08 Unité d'assaut "Storm" et Wagner.
33:36 L'offensive ukrainienne selon Yakov Kedmi
33:53 Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°129

StratpolBulletin N°129. Macron perd la face, rouble faible, offensive ukrainienne

Stratpol - 15 avr 2023

STRATPOL : Bulletin n° 129 de Xavier Moreau

   

01:47 Baisse du rouble
04:44 Akhmetov porte plainte contre la Russie
08:22 Macron perd la face en Chine
15:20 Hollange et les farceurs
19:18 Le bon coin polonais
20:04 Briquettes réactives pour Léopard 2
21:07 Rada vs cimetières
22:00 Médias US vs armée ukrainienne
23:30 Gamelin café du commerce : Olivier de Bavinchove
25:45 Russie vs logistique otanienne
27:25 Offensive otano-kievienne
30:02 Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°126

StratpolBulletin N°126. Xi Jinping à Moscou, Uranium appauvri vs terre russe, Avdeevka

Stratpol - 27 mars 2023

STRATPOL : Bulletin n°126 de Xavier Moreau

   

00:35 Augmentation des importations de gaz chinoises
03:04 Xi Jinping et Poutine vers un nouveau monde
05:50 Michoustine vs sanctions
07:09 Pierre Conesa vs armée russe
16:09 Des MIG 29 pour Kiev
18:19 Uranium appauvrie pour la terre russe
20:55 Petr Pavel : offensive de la dernière chance ?
24:14 Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Président Xi Ping

Réseau InternationalDes développements géopolitiques étonnants

Réseau International - 22 mars 2023

Au cours du mois dernier, nous avons assisté à des développements géopolitiques étonnants écrit « b » de MoA.

   

En février, la Chine a publiquement fustigé l’hégémonie américaine, lancé une initiative de sécurité mondiale et proposé un plan de paix pour l’Ukraine.

Le 10 mars, la Chine a négocié un accord qui a rétabli les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

Le 15 mars, Moscou a déroulé le tapis rouge au président syrien Bachar al-Assad.

Hier, al-Assad et sa femme Asma sont arrivés aux Émirats arabes unis pour des entretiens avec le cheikh Mohammed.

Hier également, l’Iran et l’Irak ont ​​signé un accord de coopération en matière de sécurité qui mettra fin aux activités kurdes parrainées par la CIA contre l’Iran.

Hier également, le roi Salmane d’Arabie saoudite a invité le président iranien à une visite à Riyad.

Au cours des 30 dernières années, les États-Unis ont considéré le Moyen-Orient comme leur arrière-cour. Il y a vingt ans, il a illégalement envahi l’Irak et causé des centaines de milliers de morts et des décennies de chaos. Maintenant, la Chine, par des moyens pacifiques, a changé l’équilibre au Moyen-Orient en un mois seulement.

Aujourd’hui, le président chinois Xi est arrivé à Moscou pour trois jours de pourparlers avec le président russe Poutine. Un article du président Poutine a été publié dans le Quotidien du Peuple tandis que les médias russes ont publié un article signé du président Xi.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
JFK - son discours sur la paix

Aube DigitaleLe remarquable discours de paix de JFK qui a scellé son destin

Aube Digitale - 04 mars 2023

La profonde animosité à l’égard de la Russie et de la Chine que l’establishment américain de la sécurité nationale a inculquée au peuple américain nous rappelle le discours remarquable que le président Kennedy a prononcé le 10 juin 1963 à l’American University et qui a scellé son destin.

   

Imaginez ce qui arriverait à tout Américain qui oserait aujourd’hui dire du bien de la Russie et de la Chine. Les détracteurs de la Russie et de la Chine les accableront de condamnations et de calomnies. Les détracteurs les accuseront d’être des « amoureux de Poutine » qui soutiennent l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Dans le cas de la Chine, ils les accuseront d’être des sympathisants communistes qui soutiennent l’expansionnisme militaire de la Chine.

Non, il n’y a pas de place en Amérique pour des sentiments positifs envers la Russie et la Chine. Grâce au pouvoir de l’endoctrinement, le Pentagone et la CIA ont réussi à inculquer un état d’esprit de profonde hostilité à travers toute l’Amérique envers la Russie et la Chine.

Bien sûr, ils ont fait la même chose à l’époque de la guerre froide, peut-être même davantage étant donné qu’à cette époque, la Russie et la Chine étaient des régimes communistes. Tout au long des décennies de la guerre froide, les Américains ont été endoctrinés de la même manière que les Américains d’aujourd’hui. On leur a appris à haïr et à craindre les rouges russes et les rouges chinois, ainsi que les rouges nord-coréens, les rouges cubains, les rouges vietnamiens, les rouges chiliens, les rouges guatémaltèques et tous les rouges du monde, y compris ceux qui se trouvaient aux États-Unis.

Parmi les personnes que les Américains étaient censés haïr figurait Martin Luther King, non seulement parce qu’il était considéré comme un rouge, mais aussi parce qu’il avait l’audace de souligner que le gouvernement américain était devenu le plus grand pourvoyeur de violence au monde. Ils l’ont détesté pour cela, tout comme ils ont détesté Mohammad Ali, qui a osé remettre en question leur guerre contre les Rouges au Vietnam. C’est pourquoi ils ont ciblé les deux hommes pour les détruire.

Au milieu de toute cette hostilité anti-Russie et anti-Chine est intervenu le président John F. Kennedy. Il en avait assez de toute cette hostilité.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
chine-starlink

Anguille sous rocheChine : 13 000 satellites en orbite basse pour le contrer Starlink

Anguille sous roche - 01 mars 2023

La Chine considère Starlink comme une menace militaire et prévoit de lancer un réseau rival de 13 000 satellites en orbite basse pour le contrer

   

Des chercheurs chinois envisagent de lancer leur propre flotte de satellites. L’objectif : contrer le projet Starlink d’Elon Musk. La méga constellation proposée n’a pas de date de lancement fixée. Néanmoins, elle devrait être composée de 12 992 satellites équipés de technologies permettant de surveiller Starlink, entre autres. L’initiative intervient dans un contexte où l’UE est lancée sur un projet similaire dans le même but : mettre à mal l’offre US via Starlink.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Skynet

Le Media en 4-4-2Le Projet Skynet : La vaste surveillance chinoise qui inquiète le monde

Le Media en 4-4-2 - 27 fév 2023

Megvii Technology est une entreprise chinoise qui est l'un des leaders mondiaux en reconnaissance faciale et technologie d'intelligence artificielle.

   

L'un de leurs systèmes les plus connus est Face++, qui est utilisé par la police pour retrouver des criminels. Cependant, cette technologie peut également être utilisée de manière beaucoup plus intrusive, à des fins de surveillance de masse, de violation de la vie privée et de discrimination. De plus, les systèmes de reconnaissance faciale ne sont pas infaillibles et peuvent parfois donner des résultats erronés, ce qui peut entraîner des conséquences graves pour les individus concernés.

Le projet Skynet est un système de surveillance et de sécurité national de la Chine qui utilise des technologies avancées telles que la reconnaissance faciale, l’analyse des comportements et des données de masse pour surveiller la population du pays. Le système comprend un vaste réseau de caméras de sécurité, des bases de données de surveillance, des centres de surveillance et de contrôle et des logiciels d’analyse avancés. Sous couvert d’être utilisé pour lutter contre le crime, il a été critiqué pour ses violations de la vie privée et pour le potentiel de surveillance et de contrôle de masse qu’il représente.

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
ballon chinois

Réseau InternationalLe cafouillage du « ballon » : Des mensonges à la pelle

Réseau International - 09 fév 2023

Si le gouvernement américain, y compris le président et le Pentagone, ont dit la vérité, l’incursion de ballons chinois sur le territoire américain pendant une semaine s’est avérée être l’une des missions d’espionnage les plus efficaces jamais tentées contre les défenses aériennes et antimissiles américaines de mémoire récente.

   

Si le gouvernement chinois a dit la vérité et que le ballon n’était rien de plus qu’un « dirigeable civil sans pilote » hors de contrôle en raison d’un cas de force majeure, le résultat est exactement le même. C’est également le même résultat si les Chinois ont menti et que le ballon était une opération de renseignement militaire.

Et si les responsables américains ont menti, caché ce qu’ils savaient sur la mission du ballon, la conclusion reste la même : le ballon a révélé aux ennemis des USA les faiblesses fondamentales de la guerre des États-Unis contre la Russie et la Chine. ; et également aux alliés américains sur le champ de bataille ukrainien, au Japon, en Corée, au Canada et en Australie pour voir par eux-mêmes.

Le dossier public tarde à être publié sur ce qui s’est exactement passé lorsque le ballon géant est entré dans l’espace aérien entre les îles Kouriles russes et les îles Aléoutiennes américaines ; puis est entré dans les eaux territoriales américaines et a touché terre au-dessus de l’Alaska, puis du Canada, puis à nouveau des États-Unis.

Les cartes publiées disponibles dans les médias américains ont toutes été déformées par des projections et des estimations basées sur des données météorologiques et des observations rapportées à la presse par des personnes sur le terrain.

Les données précises sur la trajectoire de vol, la vitesse, les signaux électroniques vers et depuis le dirigeable et les preuves de contrôle (ou d’absence de contrôle) sur ses opérations sont des secrets militaires – américains, chinois, russes.

Il n’est cependant pas nécessaire de les ouvrir pour tirer plusieurs conclusions. Pour le moment, et à défaut de plus de preuves ce qui suit est une poignée de certitudes validées par les probabilités.

C’est le test que les jurys américains font pour condamner en cas de fraude.

La première certitude est que le ballon a été détecté par des pisteurs militaires et civils américains bien avant qu’il n’atteigne les eaux territoriales américaines au large des îles Aléoutiennes (Alaska).

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
le ballon chinois

InsolentiaeLa Chine rentre en guerre avec la Russie à coup de Ballons espions !

Insolentiae - 07 fév 2023

Ce qui s’est passé ces derniers jours n’est pas anodin. Si les Chinois sont aussi drôles qu’ironiques dans leur commentaires, il ne faut être pas être naïf.

   

Nous sommes à la veille, très certainement, d’une nouvelle offensive russe d’envergure, et nous ne savons pas quelle forme cette dernière prendra.

Nous avons déclaré la guerre économique à la Russie et une guerre, est toujours, toujours économique ! Les guerres ont toutes des mobiles économiques au sens large, le sens large incluant par exemple les ressources naturelles nécessaires à pays.

Il ne faut pas s’imaginer un seul instant que la Russie de Poutine le vive bien ou le prenne de la même manière. Nous sommes bien en guerre contre la Russie et la Chine sait très bien qu’elle est la prochaine cible des Etats-Unis.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Robert S. Spalding - memo 5G

Guy BoulianneSpalding quitte le NSC après la fuite d’un mémo privé sur les télécommunications 5G

Guy Boulianne - 05 fév 2023

Lorsque le général Robert S. Spalding quittait le Conseil de sécurité nationale (NSC) après la fuite d’un mémo privé sur les télécommunications 5G.

   

Robert S. Spalding III (né en 1966) est un général de brigade à la retraite de l’US Air Force. Il est reconnu pour sa connaissance de la concurrence économique chinoise, de la cyberguerre et de l’influence politique, ainsi que pour sa capacité à prévoir les tendances mondiales et à développer des solutions innovantes.

La relation du général Spalding avec les chefs d’entreprise, entretenue pendant son mandat de militaire au Council on Foreign Relations, lui a permis de recommander des solutions pragmatiques à des problèmes complexes de politique étrangère et de sécurité nationale. Le travail révolutionnaire du général Spalding sur la concurrence dans la 5G sécurisée a réinitialisé l’environnement mondial pour la prochaine phase de la cybersécurité à l’ère de l’information.

Alors qu’il était en poste au Conseil de sécurité nationale, le général Robert S. Spalding a rédigé une note appelant à nationaliser le développement du réseau sans fil 5G. Le plaidoyer de Spalding aurait été jugé en dehors de son autorité et il a ensuite été invité à quitter le NSC.

accéder à l'article