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Koweit - biométrie

NexusL’enregistrement des données biométriques à marche forcée

Nexus - 30 oct 2024

Officiellement pour des raisons de sécurité et de contrôle d’identité, le Koweït a mis en place une procédure d’enregistrement des empreintes digitales biométriques pour tous ses citoyens et les expatriés présents sur son sol.

   

Tout retardataire s’expose à voir son compte bancaire gelé et sa carte d’identité suspendue. En d’autres termes, à être socialement désactivé.

Le gouvernement koweïtien a une façon très spéciale d’inciter les individus présents sur son sol à se conformer à certaines de ses décisions. S’il en est une avec laquelle il ne rigole visiblement pas, c’est la procédure d’enregistrement des empreintes digitales biométriques. Tous les Koweïtiens devaient s’y soumettre avant le 1er octobre dernier et tous les expatriés devront le faire avant le 31 décembre 2024. À défaut, les uns et les autres s’exposent à des sanctions bancaires et administratives.

Le système d’enregistrement biométrique a commencé à être mis en place au Koweït en mai 2023. Dans un premier temps, comme en témoigne un article d’Arab Times Kuwait de cette époque, il n’a concerné que les personnes arrivant dans le pays (citoyens et résidents de retour de voyage ou visiteurs étrangers). Puis il s’est étendu à toute la population adulte à partir du 1er mars 2024, avec une date butoir d’abord fixée au 1er juin, et finalement repoussée aux deux dates distinctes citées plus haut.

◆ Lutte contre la fraude et renforcement des contrôles d’identité

Biometric Update explique que « l’État a entrepris de recueillir des données biométriques pour s’attaquer aux problèmes liés à la double nationalité et renforcer les mesures de sécurité. En outre, cela permettra de détecter automatiquement les personnes utilisant des passeports frauduleux pour entrer dans le pays. »

D’après Gulf News, le gouvernement koweïtien aurait l’intention de collaborer avec d’autres pays, y compris Interpol et les pays du Conseil de coopération du Golfe (dont le Koweït fait partie avec l’Arabie saoudite, Oman, le Qatar, les Émirats arabes unis et Bahreïn), pour établir un réseau de sécurité solide.

◆ Augmentation des menaces envers les récalcitrants

Dès le mois de mars, des sanctions étaient prévues pour ceux qui manqueraient à cette obligation : « Le non-respect de cette mesure de sûreté entraînera des restrictions sur certains services ministériels, y compris le renouvellement des permis de séjour et le renouvellement du permis de conduire », indiquait Biometric Update dans son article du 25 mars 2024.

Mais début septembre, encore 175 000 citoyens et 800 000 expatriés n’avaient toujours pas procédé à l’enregistrement de leurs empreintes digitales biométriques, toujours selon Biometric Update. La date limite fixée pour les citoyens approchant, le gouvernement a décidé de brandir des menaces supplémentaires pour accélérer le processus et inciter les retardataires (ou les récalcitrants) à s’y conformer.

« Ceux qui ne respectent pas les délais d’enregistrement biométrique seront suspendus des services publics. La Banque centrale du pays prévoit également de mettre en place des restrictions échelonnées sur les comptes bancaires des personnes qui ne se conforment pas aux prescriptions en matière d’enregistrement des données biométriques »

Biometric Update

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Five Eyes

Anguille sous rocheL’essor des « Five Eyes » dans la collecte de données biométriques

Anguille sous roche - 24 juin 2024

Big Brother vous surveille peut-être en permanence, mais cinq (paires) d’yeux valent mieux qu’une.

   

Surtout lorsqu’il s’agit d’un groupe de pays désireux d’exercer une surveillance de masse dans différentes juridictions et, accessoirement ou non, de se nommer en choisissant un nom dans la liste des « prénoms de bébés dystopiques ».

Mais il se peut aussi que ces « yeux » soient si nombreux et si ambitieux dans leur tentative de surveillance qu’ils finissent par s’entrecroiser, au détriment de leurs citoyens.

C’est ainsi que les Five Eyes Yeux (États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) – une alliance de services de renseignement réunie par des liens (anciennement) coloniaux et linguistiques – ont collecté pas moins de 100 fois plus de données biométriques – y compris des données démographiques et d’autres informations concernant les non-citoyens – au cours des trois dernières années, depuis 2011 environ.

D’après les rapports, si vous êtes un ressortissant de Five Eye ou si vous vous rendez dans l’un des 188 pays membres restants de l’ONU, attendez-vous à faire l’objet d’une surveillance approfondie, y compris biométrique.

Le programme est connu (peut-être à tort ?) sous le nom de « Migration 5 » (« Connu d’un seul, connu de tous » en serait le slogan). Ce slogan peut sembler embarrassant, mais, compte tenu de la promesse des « Five Eyes », il s’avère qu’en plus d’être embarrassant, il l’est tout à fait).

Et, du moins en ce qui concerne les nouvelles qui font surface aujourd’hui, c’est la Nouvelle-Zélande, « partenaire junior », qui a donné l’impulsion aux rapports sur la situation. L’idée générale est de garder un œil attentif, y compris biométrique, sur les mouvements transfrontaliers au sein des pays membres des Five Eye.

Personne ne sait encore comment cela fonctionnera pour les États-Unis, dont la politique d’immigration est libérale. Mais il semble que les voyageurs légitimes, ayant une citoyenneté légitime en dehors – et même à l’intérieur – des « Five Eyes », soient les plus susceptibles d’être pris dans ce filet particulier.

« Jour après jour, des gens font la queue au consulat des États-Unis, attendant anxieusement, serrant contre eux la myriade de documents dont ils ont besoin pour travailler ou étudier aux États-Unis », indique un rapport de Nouvelle-Zélande.

« Ils ont envoyé leurs demandes, donné leurs coordonnées personnelles, leurs pseudos sur les réseaux sociaux, leurs photos et des preuves de la raison de leur visite. Ils appuient leurs empreintes digitales sur une machine pour être enregistrés numériquement. »

La « faim de données » globale entre les cinq yeux de l’après-guerre – aujourd’hui « entrecroisés »- a été décrite comme s’élevant à 8 millions de contrôles biométriques au cours des dernières années.

« Le Royaume-Uni dit maintenant qu’il pourrait atteindre le point où il vérifie tout le monde qu’il peut avec ses cinq partenaires migratoires »

 

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surveillance - biométrie

La Quadrature du NetLa France, premier pays d’Europe à légaliser la surveillance biométrique

La Quadrature du Net - 25 mars 2023

L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté ce midi par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024.

   

À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d’habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse. Grâce à une majorité totalement désinvestie et au soutien total de l’extrême droite, la VSA a donc pu être légalisée sur la base de mensonges sapant toujours un peu plus le jeu démocratique.

  • Le mensonge de la biométrie : le gouvernement a répété et inscrit dans la loi que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique. C’est totalement faux. Cette technologie identifie, analyse, classe en permanence les corps, les attributs physiques, les gestes, les silhouettes, les démarches, qui sont incontestablement des données biométriques. Nous n’avons cessé de l’expliquer (voir notre note et notre video), de le rabâcher aux rapporteurs du Sénat et de l’Assemblée ainsi qu’aux députés, comme l’ont également fait 38 organisations internationales et une quarantaine d’eurodéputés qui ont récemment interpellé le gouvernement. Mais celui-ci a continué de s’enfoncer dans ce mensonge à la fois technique et juridique. Ainsi la France viole à nouveau le droit de l’Union européenne et consacre sa place de championne européenne de la surveillance.
  • Le mensonge de l’utilité : le gouvernement a utilisé les Jeux olympiques comme prétexte pour atteindre plus vite l’objectif, fixé depuis des années, de légaliser ces technologies, s’inscrivant par là dans la « tradition », observée partout ailleurs et consistant à instrumentaliser de façon très opportuniste les méga-évènements internationaux. Le gouvernement a réussi à faire croire à une nécessité, fabriquée de toute pièce, pour « repérer les colis suspects » ou « prévenir les mouvements de foule ». Ces évènements sont soudainement devenus la nouvelle priorité du ministère de l’Intérieur et des députés zélés, qui n’ont cessé de résumer la sécurité des JO à ces situations, rarement identifiées comme prioritaires en temps normal, et dont nous démontrions ici que la résolution dépend davantage de maîtrise humaine que de technologie. Ainsi, la VSA a été acceptée sur le seul fondement d’un mythe bien ancré selon lequel la technologie permettrait d’assurer magiquement la sécurité, sans qu’aucune évaluation ni démonstration de l’utilité ou de la proportionnalité de ces technologies très opaques n’ait jamais été honnêtement réalisée.
  • Le mensonge technique : l’application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ». Arbitraire et dangereux par essence, le fonctionnement de ces algorithmes n’a jamais été expliqué par le gouvernement : et pour cause, il n’est sans doute pas compris par la majorité des décideurs… Incompétence inexcusable ou volonté assumée de noyer le poisson, dans tous les cas, cela a ramené les débats parlementaires à un niveau extrêmement bas, qui n’est pas à la hauteur des enjeux gravissimes soulevés par ces technologies biométriques. Grâce à l’aide des rapporteurs Renaissance Guillaume Vuilletet et Sacha Houlié (le remplaçant) et de quelques députés, ce sont les rhétoriques de minimisation tirées des arguments de vente des entreprises de la VSA, les mensonges et les inepties techniques qui ont prédominé. Ce qui en ressort, c’est l’incapacité patente du Parlement à discuter de questions techniques, mais surtout la crainte légitime que la société doit avoir pour le futur, au vu de l’incompétence des représentants à appréhender les contours et les dangers des prochaines technologies qui émergeront.

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biométrie

Anguille sous rocheMot de passe : 74 % des consommateurs préfèrent se tourner vers la biométrie

Anguille sous roche - 22 mars 2023

74 % des consommateurs préfèrent se tourner vers la biométrie pour éviter de se souvenir des mots de passe

   

Les gens ont du mal à se souvenir d’un nombre sans cesse croissant de mots de passe. 51 % des personnes interrogées dans le cadre d’une nouvelle étude réalisée par Entrust déclarent réinitialiser un mot de passe au moins une fois par mois parce qu’elles ne s’en souviennent pas.

Plus alarmant encore, 15 % des utilisateurs interrogés réinitialisent leur mot de passe au moins une fois par semaine. Il n’est donc pas surprenant que si l’on donne le choix entre la biométrie et un mot de passe, 74 % des personnes interrogées choisissent la biométrie la moitié du temps ou plus et un tiers choisissent toujours la biométrie lorsqu’elle est disponible.

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identification médicale biométrique

Aube DigitaleLa France donne son feu vert à l’identification médicale biométrique

Aube Digitale - 06 mars 2023

La CNIL a donné son feu vert à l’utilisation de la biométrie faciale pour la vérification des utilisateurs de la future carte de santé numérique du pays, la carte Vitale.

   

Selon un rapport de l’agence de presse française The Connexion, la CNIL affirme que la reconnaissance faciale rendra l’application de la carte de santé plus “sûre”. Cependant, la reconnaissance faciale sur l’application Carte Vitale ne sera utilisée que jusqu’à ce que la future carte nationale d’identité numérique du pays, France Identité, soit disponible.

France Identité remplacera ou complétera les cartes d’identité physiques traditionnelles.

La carte Vitale vise à remplacer les cartes de santé physiques. L’automne dernier, l’application a été testée dans plusieurs régions. Au cours de cet essai, les utilisateurs ont vérifié leur identité à l’aide de selfies.

Pour accéder aux services de santé, ils ont scanné leur carte de santé numérique à l’aide d’un QR code ou de la technologie NFC (communication en champ proche).

En plus d’approuver l’utilisation de la reconnaissance faciale dans la carte Vitale, la CNIL a également approuvé son déploiement à grande échelle. Le gouvernement prévoit de mettre l’application de santé à la disposition de tous les assurés sociaux vivant en France d’ici à la fin de 2025.

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Kenya vaxx biométrie

Aube DigitaleKenya : terrain d’essai pour le suivi biométrique des vaccins destinés aux bébés

Aube Digitale - 15 fév 2023

Le Kenya sert de terrain d’essai pour le suivi biométrique des vaccins destinés aux bébés

   

Des tests controversés menés dans un hôpital d’une petite ville du Kenya permettent de progresser dans la mise au point d’un programme de gestion biométrique de la vaccination des nouveau-nés.

La nouvelle méthode vise à ce que, dès qu’un enfant naît et reçoit son premier vaccin, un balayage biométrique de quatre de ses doigts soit effectué. En plus des empreintes digitales des bébés, les données biométriques de la voix de leurs soignants sont également recueillies.

L’objectif est de contrôler les identités et de gérer les antécédents en matière de vaccination, ont indiqué les responsables du projet, précisant que le système est censé être utilisé pendant les 24 premiers mois de la vie des bébés et suivre l’administration de huit vaccins et d’un complément.

Les empreintes digitales et les données vocales seront ensuite prétendument supprimées, a promis le groupe qui développe le système biométrique.

La société d’authentification biométrique NEC, l’Institut de recherche médicale du Kenya (KEMRI) et l’université japonaise de Nagasaki se sont associés en 2019 pour développer le programme, qui fait actuellement l’objet d’essais cliniques à l’hôpital du sous-comté de Kinango, à Kwale, au Kenya.

Les essais, qui ont débuté en septembre et devraient durer jusqu’en mars, ont concerné un total de 1 000 nouveau-nés et leurs soignants. Même si les essais ne sont pas terminés, les premiers résultats arrivent maintenant, que les trois partenaires décrivent comme « très encourageants ».

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surveillance santé dans les voitures

Anguille sous rocheLa surveillance biométrique de la santé fait son entrée dans les voitures

Anguille sous roche - 10 juil 2022

Suivi massif des données. Les « voitures intelligentes », qu’elles soient ou non connectées à l’internet, collectent déjà des quantités massives de données non seulement sur la localisation et les déplacements des véhicules, mais aussi sur les conducteurs eux-mêmes.

   

Le coréen Hyundai est aujourd’hui un pionnier de la surveillance des soins de santé basée sur les données biométriques avec son prochain système de capteurs biométriques, commercialisé comme le premier contrôleur d’habitacle au monde axé sur les soins de santé, « capable d’intégrer et d’analyser de multiples signes biologiques ».

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Dernière modification par Kelib - 55 ans il y a
Utilisateurs désinstallent stop covid

Aube DigitaleUn demi-million d’utilisateurs désinstallent l’application française StopCovid

Aube Digitale - 24 juin 2020

Les responsables français de la santé publique n'arrivent pas à intéresser les français à l'application sensée ralentir la propagation de COVID-19.

   

Lancée le 2 juin, l'appli peine à convaincre. Seulement 68 personnes ont informé la plateforme qu’elles avaient été infectées et seuls 14 utilisateurs ont été avertis qu’ils étaient désormais en danger. En Norvège, les objections émises à l’égard d’un organisme de surveillance de la confidentialité des données, conjuguées à de faibles niveaux d’utilisation, ont conduit à l’abandon du projet. La Grande-Bretagne a abandonné son propre plan d’application de recherche de contacts il y a quelques mois, lorsque des failles majeures sont apparues dans les tests, provoquant un tollé général.

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