Tout retardataire s’expose à voir son compte bancaire gelé et sa carte d’identité suspendue. En d’autres termes, à être socialement désactivé.
Le gouvernement koweïtien a une façon très spéciale d’inciter les individus présents sur son sol à se conformer à certaines de ses décisions. S’il en est une avec laquelle il ne rigole visiblement pas, c’est la procédure d’enregistrement des empreintes digitales biométriques. Tous les Koweïtiens devaient s’y soumettre avant le 1er octobre dernier et tous les expatriés devront le faire avant le 31 décembre 2024. À défaut, les uns et les autres s’exposent à des sanctions bancaires et administratives.
Le système d’enregistrement biométrique a commencé à être mis en place au Koweït en mai 2023. Dans un premier temps, comme en témoigne un article d’Arab Times Kuwait de cette époque, il n’a concerné que les personnes arrivant dans le pays (citoyens et résidents de retour de voyage ou visiteurs étrangers). Puis il s’est étendu à toute la population adulte à partir du 1er mars 2024, avec une date butoir d’abord fixée au 1er juin, et finalement repoussée aux deux dates distinctes citées plus haut.
◆ Lutte contre la fraude et renforcement des contrôles d’identité
Biometric Update explique que « l’État a entrepris de recueillir des données biométriques pour s’attaquer aux problèmes liés à la double nationalité et renforcer les mesures de sécurité. En outre, cela permettra de détecter automatiquement les personnes utilisant des passeports frauduleux pour entrer dans le pays. »
D’après Gulf News, le gouvernement koweïtien aurait l’intention de collaborer avec d’autres pays, y compris Interpol et les pays du Conseil de coopération du Golfe (dont le Koweït fait partie avec l’Arabie saoudite, Oman, le Qatar, les Émirats arabes unis et Bahreïn), pour établir un réseau de sécurité solide.
◆ Augmentation des menaces envers les récalcitrants
Dès le mois de mars, des sanctions étaient prévues pour ceux qui manqueraient à cette obligation : « Le non-respect de cette mesure de sûreté entraînera des restrictions sur certains services ministériels, y compris le renouvellement des permis de séjour et le renouvellement du permis de conduire », indiquait Biometric Update dans son article du 25 mars 2024.
Mais début septembre, encore 175 000 citoyens et 800 000 expatriés n’avaient toujours pas procédé à l’enregistrement de leurs empreintes digitales biométriques, toujours selon Biometric Update. La date limite fixée pour les citoyens approchant, le gouvernement a décidé de brandir des menaces supplémentaires pour accélérer le processus et inciter les retardataires (ou les récalcitrants) à s’y conformer.
« Ceux qui ne respectent pas les délais d’enregistrement biométrique seront suspendus des services publics. La Banque centrale du pays prévoit également de mettre en place des restrictions échelonnées sur les comptes bancaires des personnes qui ne se conforment pas aux prescriptions en matière d’enregistrement des données biométriques »
Le Jackson Hole Forum n’invite pas de dirigeants politiques, et c’est en cela que l’on peut déduire que le monde est régulé par les banquiers centraux et la succursale principale, la Banque des Règlements Internationaux.
Le monde économique a subi une révolution qui s’est tenue au Jackson Hole Forum au début des années 2010, les banquiers centraux ont créé le Quantitative Easing, qui permet de laisser filer les déficits des états pour augmenter leur taux d’endettement par l’intervention de la banque centrale qui achète la dette et émet de la monnaie. Cette technique a accéléré l’endettement des pays tout en donnant plus de pouvoir aux banques centrales qui fixent les taux d’emprunt et l’inflation.
Le fameux quantitative easing est né au Jackson Hole Forum
Le Jackson Hole Forum est peu à peu devenu, depuis sa création, une sorte de congrès international de la politique monétaire. C’est ici, en 1990, que les argentiers occidentaux firent le point avec leurs collègues banquiers centraux de l’ex-URSS sur la façon de gérer la désintégration du communisme. Président de la Réserve Fédérale de 2006 à 2014, Ben Bernanke, en fut bien sûr un habitué. Doté d’un solide bagage académique, ancien de Harvard et du MIT, ce quinquagénaire à la barbe bien soignée se sentait ici chez lui. Et c’est au pied des Monts Tétons, en août 2010, qu’il pérennisa sa politique de quantitative easing qui consiste à intervenir de façon massive et accommodante sur les marchés « si la situation l’exige » -voilà le bout de phrase retenu par les salles de marchés- afin d’accompagner et favoriser la relance économique.
Il est vrai que cet été-là, la conjoncture n’était pas bonne. La croissance américaine avait été révisée à la baisse à 1,6% et le taux de chômage pointait à 9,5%. Les marchés mettront quelques séances à bien comprendre le sens du discours. Mais le message finira par passer : la Banque centrale est prête a faire fonctionner à fond la planche à billets pour sortir l’économie américaine de l’impasse. Les spécialistes parlent de quantitative easing, de « QE2 » (prononcer « kiouitou »), de politique monétaire non orthodoxe, ou plus simplement d’épandage de dollars. Aux commandes de son hélicoptère, le pilote de la Réserve fédérale, cet été-là à Jackson Hole, est venu expliquer qu’il était prêt à vider ses soutes pour éteindre l’incendie. (source Challenge.fr)
Le Jackson Hole Global Forum, s’est réuni le 21 juin 2021, le thème du symposium s’appelait, « Economic Policy in an Uneven Economy », il supposait que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. La réserve fédérale Américaine ne se voyait pas réduire ses achats d’actifs, c’est à dire limiter la planche à billet, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs avec la finance verte et la norme des ESG appelée maintenant par Berçy ISR (investissements solidaires et responsables).
La Banque des règlements internationaux BRI a créé un fond « green bonds » destiné aux banques centrales pour répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat. Un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.
Cette nouvelle bulle économique pour contrer la fin du dollar et la montée des BRICS se retourne finalement contre ses créateurs. Ces énergies renouvelables ont du mal à atteindre la rentabilité attendue et sont devenues peu fiables en termes d’approvisionnement.
C’est un fiasco et la BRI comme la Réserve Fédérale ne peuvent endiguer la fin du dollar avec l’idéologie climatique. Les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies des banques centrales fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.
Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».
A force de développer ces politiques qui parasitent nos dépenses publiques, les pays qui ont recours à la dette pour maintenir une croissance artificielle, ne peuvent plus financer leur budget, comme la France qui a besoin d’économiser 20 milliards pour le budget 2025. La coupe budgétaire va concerner la transition climatique, à moins que les banquiers centraux du Jackson Hole Forum, actent de piller nos placements pour les investir dans les fonds durables comme le Livret Vert.
Le futur projet de loi sur l’industrie verte va acter le « Livret vert » pour remplacer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ce nouveau Livret vert permettrait d’orienter « une partie de l’épargne vers des investissements en faveur de l’industrie verte et, de manière plus large, de la décarbonation de l’économie. L’autre produit d’épargne est un « Livret climat » réservé aux mineurs. Plafonné à 12 000 €, ce nouveau produit d’épargne pourrait être ouvert par les parents dès la naissance de leur enfant.
La FED en faillite
Un événement historique vient de se produire à la Réserve fédérale : ses pertes d’exploitation cumulées ont dépassé les 100 milliards de dollars. Ce chiffre surprenant, que l’on aurait cru impossible auparavant, a été publié le 14 septembre 2023.
Côté européen, la Banque centrale européenne a enregistré 1,3 milliard d’euros de pertes en 2023. C’est la première fois depuis 2004 que le résultat de la BCE est négatif. Pour équilibrer ses pertes, la BCE a puisé dans ses réserves à hauteur de 6,6 milliards d’euros.
La Fed a enregistré ses premières pertes d’exploitation en septembre 2022, soit cinq mois après le début du conflit ukrainien. La perte nette de la Fed pour l’année civile 2023 représente 117 milliards de dollars. Les pertes cumulées de la Fed s’élèvent à 134 milliards de dollars. Cela signifie que les pertes auront épuisé la totalité du capital de la Fed, soit 43 milliards de dollars, plus 91 milliards de dollars supplémentaires, soit des pertes de plus de trois fois son capital.
Pour maintenir la puissance du dollar, la FED prête à 2 % et emprunte à 5 %. Et que dire de tous ces dollars qui ne vont plus être utilisés dans la vente du pétrole de l’Arabie Saoudite.
Les investissements négatifs de la FED ne vont pas se résorber en quelques mois, il va falloir attendre des années pour revenir à l’équilibre. Dans ce contexte de faillite, qui peut encore vouloir acheter la dette des USA et qui veut encore utiliser le dollar pour les paiements à l’international ?
La spirale de la dette de la FED ne s’arrête pas là, en 2023, la banque centrale des Etats Unis, a reconnu, dans un rapport concernant la faillite de la banque américaine SVB, d’avoir mal estimé le niveau de stabilité des banques américaines. Pour remédier à la panique d’un écroulement du système, la FED à investi 25 milliards de dollars.
« La Fed mettra à disposition des fonds supplémentaires pour permettre aux banques de répondre aux besoins de tous leurs déposants. Cette action renforcera la capacité du système bancaire à protéger les dépôts et à assurer la fourniture continue d’argent et de crédits à l’économie. »
Devant une future défaite en Ukraine, une possible élection de Trump en novembre et une inflation importante, la FED vit peut être ses derniers instants en tant qu’institution.
Tous les pays qui soutiennent Biden, la FED et le dollar vont tomber. Nous sommes à la veille du nouveau Reset mondial qui nous libèrera.
Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, met en lumière une alternative souvent négligée dans les débats financiers : la différence entre la monnaie banque centrale et la monnaie commerciale. Selon lui, l'argent liquide est le seul véritable représentant de la monnaie fiat.
La monnaie banque centrale, contrairement à la monnaie commerciale, ne circule pas dans l’économie, sauf sous forme d’argent liquide. Les pièces et les billets sont donc de la monnaie centrale, ce qui explique pourquoi les gouvernements et les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, cherchent à réduire au maximum la circulation de l’argent liquide.
Cette réduction de l’argent liquide permettrait aux banques de ponctionner plus facilement l’épargne des particuliers et d’imposer des mesures telles que l’union des marchés de capitaux. Cependant, l’argent liquide, en tant que monnaie banque centrale, ne peut pas être effacé sans affecter la valeur de toute la monnaie. Ainsi, selon Tom Benoit, détenir de l’argent liquide est une forme de sécurité pour les particuliers.
L’économiste souligne que l’argent liquide ne peut pas faire faillite, sauf si la banque centrale fait faillite. Ainsi, dans un contexte où la monnaie numérique de banque centrale est de plus en plus discutée, il est important de se rappeler que l’argent liquide a une valeur et une sécurité particulières.
Yoann - Le Media en 4-4-2
Ce qui est appelé banques centrales : la Banque Centrale Européenne ( BCE ) , la Bundesbank , la Banque de France, la Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis ( FED ) etc… sont en fait contrôlées par des BANQUES COMMERCIALES, elles-même propriétés de quelques familles d’actionnaires anonymes ( Mayer Bauer Rothschild , Rockfeller, Morgan, Warburg, Lazard etc... ). Elles sont gérées par des hommes de paille, des marionnettes, de « hauts » fonctionnaires d’état, payés grassement des deniers publics. Ces gens s’enferment tous les deux mois dans des réunions secrètes à Bâle donc pour y décider en privé du sort économique du monde, le tout pour le profit d’intérêts banquiers égoïstes, obscurs, secrets et PLOUTOCRATIQUES…
Ceux qui sont à la BRI et dans ses succursales dans le monde ne paient pas d’impôts, ont des salaires énormes et des avantages multiples. Ni la justice, ni la police suisse ne peuvent y pénétrer. Toute personne y entrant y est scannée, et pesée à l’entrée et à la sortie, pour des raisons de sécurité, sic...
A lire impérativement en complément de cet article : une traduction du livre de l’historien Antony Sutton : « Wall Street et la montée d’Hitler », qui parle dès le premier chapitre de la collusion de Wall Street, de Schacht et de la BRI/BIS comme étant le cœur même avec JP Morgan et Rockefeller du financement de l’Allemagne nazie sous couvert des plans Dawes et Young de l’après première guerre mondiale…
Voici la feuille officielle du 26 février 1930 avec la prorogation de la convention de la BRI...
Jovanovic, c’est du hard news bancaire avec un sourire jusque-là. Ce n’est pas un prophète de malheur, cependant, l’avenir lui donne souvent raison. Le tableau de la finance internationale brossé par le très populaire journaliste économique peut donner l’impression d’un effondrement permanent du Système, qui semble paradoxalement toujours tenir. Les données chiffrées donnent le vertige, et si le krach est toujours repoussé, en réalité, il est là. Mais le grand public ne le voit pas. Bienvenue dans un capitalisme devenu fou.
« Les fonds vautour sont en train de s’emparer de tout ce qui ne marche pas en France, c’est quand même incroyable ! »
"Cash Services, la nouvelle offre de services bancaires de proximité commune aux quatre enseignes bancaires BNP Paribas, Crédit Mutuel, CIC et SG, démarre le déploiement d'une soixantaine de sites à travers toute la France", annonce leur coentreprise 2SF dans un communiqué.
Le premier distributeur automatique de billets (DAB), habillé de noir et arborant le logo Cash Services, est en test depuis le 22 novembre dernier au parc des expositions à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Il a depuis été rejoint par six autres sites, tous hors agences bancaires.
Les clients concernés sont ceux de BNP Paribas, de SG, fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord, des 14 caisses régionales (sur 18) du Crédit Mutuel Alliance fédérale ainsi que deux caisses indépendantes du groupe Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Océan et Crédit Mutuel de Maine-Anjou et de Basse-Normandie.
Concrètement, un client Société Générale sera par exemple invité à retirer de l'argent dans un distributeur Cash Services attaché à une agence BNP Paribas, et vice-versa.
Après reconnaissance de la carte, chaque client de ces réseaux retrouvera l’interface propre de sa banque sur l'écran du DAB. Tout autre client, de Crédit Agricole par exemple, évoluera à travers une interface Cash Services.
Les automates seront en mesure de proposer un large panel de services, comme les dépôts de chèques ou de monnaie.
5.000 DAB en moins
"Les banques françaises évoluent pour répondre aux besoins de leurs clients. Aussi, si l’utilisation des espèces diminue, elles restent vigilantes à ce que tous les Français y aient accès sans difficulté", souligne la Fédération bancaire française (FBF).
Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu pour 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites actuels, environ 10.000.
Officiellement il s’agit d’un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte auparavant, la fraude apparaît au grand jour au moment où le système s’écroule, c’est-à-dire quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients. Son nom rappelle Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération fondée sur ce principe à Boston dans les années 1920.
Pour le dire plus simplement, je rémunère ou je rembourse les dépôts des premiers par les dépôts des suivants alors qu’il n’y a aucune création de valeur.
Vous allez me dire qu’il faut être sacrement couillons pour se faire avoir…
D’abord, ce n’est pas si simple, et les « arnaques » sont toujours brillamment exécutées. Il est souvent difficile de les détecter, surtout quand en plus nos capacités de jugement sont obscurcies par le lucre et l’appât du gain.
Ensuite, l’économie est un immense système de Ponzi.
Mullins plonge son analyse encore plus loin dans les racines de ce pouvoir profond qu’on appelle Réserve fédérale : elle est au centre de la politique monétaire américaine, de sa géopolitique agressive et des guerres qui ont embrasé le XXe siècle. Mullins démasque aussi le sionisme derrière la politique américaine.
Une vidéo, sous-titrée par E&R, riche et instructive pour comprendre le mécanisme qui a conduit à la situation actuelle.
« Elle n’est pas plus “fédérale” que la société Federal Express. Et elle n’a pas de “réserves”. Elle n’a pas besoin de réserves car elle imprime sa propre monnaie. Si vous imprimez votre propre monnaie, à quoi bon ? Il suffit de mettre en marche l’imprimante et de créer 10 milliards de dollars !
Enfin, ce n’est pas un “système”. On l’appelle le “système de la Réserve fédérale” mais il n’est pas fédéral, il n’a pas de réserves et ce n’est pas un système. Je suis le seul au monde à l’avoir défini, dans mes travaux, comme un syndicat du crime.
Et c’est ce qu’il est : un syndicat du crime ! Comme la mafia, qui est une de ses filiales. Ainsi que la CIA et tous les syndicats du crime qui dépendent du système de la Réserve fédérale. Une banque centrale est un groupe de banquiers qui exercent un contrôle total sur l’économie d’un pays. Ils impriment leur propre monnaie, autant qu’ils veulent, et elle finit par ne plus rien valoir... par la spéculation... Une banque centrale est conçue pour la spéculation.
Le système de la Fed a été mis en place uniquement pour la spéculation. Son créateur fut Paul Warburg, associé chez Kuhn, Loeb & Co. à New York, qui, soit dit en passant, a financé la révolution communiste, la révolution hitlérienne, et l’entrée du Japon dans la Seconde Guerre mondiale… »
Les banques françaises sont-elles menacées et pourquoi se montrent-elles si réticentes aux retraits de leurs clients ?
L’étude des comptes de la BNP et de la Société Générale montre qu'elles prêtent les dépôts de leurs clients bien au-delà de leurs fonds propres. En cas de crise, cela peut provoquer un retrait brutal et la faillite comme pour SVB. En plus de ce risque, les comptes font apparaître, dans le hors bilan, des masses de produits dérivés qui représentent des montants 20 à 30 fois le PIB dans des opérations financières opaques et risquées. Néanmoins ce comportement contraire à la prudence bancaire n’a pas conduit à l’apocalypse bancaire, les banques présentent une forte résilience. Quelles en sont les raisons : fausseté des comptes, désinformation, aide des pouvoirs publics ? Autre problème : les obligations souscrites à des taux très bas ne valent plus rien, les épargnants s’en défont. Allons-nous vers un krach obligataire ?
Avec la guerre Israël/Hamas, l’incertitude vient de monter fortement, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle pour les marchés. En réalité, les marchés obligataires de nos démocraties se sont écroulés dans les trois dernières années, perdant 40% de leur pouvoir d’achat depuis décembre 2020.
Pour conclure, retour sur la transaction Nestlé/Pfizer conduite par Emmanuel Macron. On se demande où est passé le montant (30 millions de $ ?) de la transaction.
Jean-Pierre Chevallier (https://chevallier.biz/), business économiste et analyste financier indépendant.
Il y a un an, j’écrivais à mes amis un billet pour leur expliquer l’état de la dette US.
En une année, la situation de cette dette US s’est considérablement détériorée avec la guerre en Ukraine et le rythme de cette détérioration s’est même accéléré.
Souvent surpris des propos très approximatifs de mes interlocuteurs lorsqu’on évoque la dette états-unienne et les principaux créanciers des USA, je vais donc tenter de refaire un point actualisé sur la question dans les lignes qui suivent.
La dette US totale comprend : les dettes des ménages, des entreprises, des 50 États de l’union, des institutions locales, des institutions financières et enfin la dette fédérale.
Au 29 août 2022 cette dette totale US se monte à 102 015 milliards de dollars soit 372% du PIB US, 97% du PIB mondial, 35 fois le PIB français…1
Elle a donc augmenté de près de 10 000 milliards de dollars en 1 an (depuis mon dernier point de situation du 17 août 2022), beaucoup plus rapidement que les trois années précédentes ou l’augmentation annuelle n’était que de 6000 milliards de dollars par an…)
Sur ce montant considérable, la dette fédérale, celle de l’État US, dont on parle le plus souvent en géopolitique, n’est que de 32 817 milliards de $, en augmentation de 2163 milliards en 1 an, soit 121,8% du PIB US, le 29 août 2023. Elle n’était que de 22 356 milliards de $ (105,5% du PIB) en juin 2019.
Elle continue de croître au rythme de 5,6 milliards de dollars par jour (moyenne sur les 12 derniers mois). On réalise sur ce seul chiffre que les soutiens militaires et financiers US à l’Ukraine ne peuvent se faire que par un accroissement continu et significatif de la dette, ce qui a conduit l’agence de notation Fitch à dégrader la note de l’économie US, après l’agence Standard and Poors qui l’avait déjà fait en 2011 et l’agence chinoise Dagong qui l’avait fait en 2018.2
Cette dette fédérale est, pour 76,9%, détenue par les Américains eux-mêmes (fonds de pensions, épargne des citoyens, compagnies d’assurance, institutions financières privées ou étatiques). La question n’est plus de savoir si ce système de fonctionnement de l’économie US fondé sur un océan de dettes va s’effondrer, mais quand
Les États étrangers créditeurs ne détiennent que 7563 milliards de dollars de dettes fédérales états-uniennes au 30 juin 2023 (dernier chiffre connu) soit 23,1% de la dette fédérale US. Cette proportion de la dette US détenue par l’étranger est désormais en baisse, probablement en raison d’un manque de confiance dans la solvabilité du pays débiteur (les USA) et par crainte de nombreux pays de se faire geler leurs avoirs en cas de sanctions unilatérales US. C’est à la fois peu et beaucoup, notamment en cas de crise économique mondiale résultant d’une faillite US.
Pour un client fiché, dans le meilleur cas, sa banque, celle à l’origine de la sanction peut seulement se contenter de restreindre ses services bancaires. De cette manière, il aura toujours son compte bancaire actif, mais il n’aura accès qu’aux services basiques. Toujours est-il que pour certaines raisons ou dans certains cas précis, il arrive que la banque préfère clôturer le compte du client en faute. Heureusement, le fichage n’implique pas que vous êtes exclu bancaire. Vous pouvez très bien ouvrir un nouveau compte auprès d’une autre structure. Voici justement des conseils à ce propos.
Faire valoir son droit au compte pour se doter d’un nouveau compte bancaire...
Dans de nombreuses succursales à travers l’Australie, la Commonwealth Bank a décidé de supprimer les retraits et les dépôts en espèces. Ces succursales de CommBank sont donc devenues «sans numéraire». Plus tôt cette année, ANZ (Australia and New Zealand Banking Group) a déclaré avoir également supprimé l’argent liquide.
Retirer son argent devient de plus ne plus difficile en Australie
La Commonwealth Bank a ouvert un certain nombre de succursales «sans numéraire» avec des clients qui ne peuvent plus accéder à leur argent en espèces. Les transactions en espèces au guichet ne sont pas disponibles dans ces succursales, y compris la Commonwealth Bank Place qui se situe dans le centre de Sydney. Même situation à Brisbane et Melbourne. Ces agences sans numéraires se nomment «centres spécialisés».
Les dépôts et les retraits peuvent toujours être effectués via des guichets automatiques sur place, mais pour ceux qui n’ont pas leur carte bancaire à portée de main, les choses deviennent beaucoup plus difficiles. Des retraits «en espèces sans carte» jusqu’à 500 $ par jour à l’aide de l’application CommBank sont disponibles, mais pour ceux qui ont besoin de plus de fonds ou qui n’ont pas leur téléphone avec eux, leur argent n’est pas accessible.
En mars, un autre groupe bancaire avait agi de même : l’Australia and New Zealand Banking Group avait annoncé qu’il supprimait certains de ses services et que certaines succursales n’auraient plus d’argent liquide. Il n’avait, à l’époque, pas révélé quelles succursales seraient touchées, mais avait insisté sur le fait que ce serait seulement un «petit nombre».
Cette prédominance de la banque numérique fait craindre que la société ne soit devenue trop dépendante de systèmes potentiellement vulnérables