L’Autriche a été projetée au premier plan des médias cette semaine, alors qu’elle se transforme en ce qui est devenu un État policier enveloppé dans une crise humanitaire. La société autrichienne est divisée en deux : les citoyens sont séparés et discriminés selon qu’ils ont subi ou non un traitement médical.
Les vaccinés sont autorisés à jouir de leurs droits tandis que les non-vaccinés sont confinés chez eux, ne pouvant sortir qu’avec la permission de la classe dirigeante. À partir de lundi, l’Autriche a placé en confinement des millions de citoyens non entièrement vaccinés. Un tiers de la population entière est désormais confiné chez lui et ne peut sortir que dans des cas particuliers.
Comme on pouvait s’y attendre, le confinement des personnes vaccinées n’a pas permis de freiner l’augmentation du nombre de cas et le chancelier autrichien Alexander Schallenberg envisage maintenant un confinement de tout le pays – de tout le monde.
Naturellement, ce n’est pas Schallenberg et le reste de ses ministres du cabinet exécutif qui feront appliquer ces mesures de confinement et ces mandats. Ce sera la classe des exécutants – la police et l’armée – autrement connue sous le nom de « suiveurs d’ordre ».
Pendant ce temps, en Angleterre, en Espagne, aux États-Unis, en Israël, au Québec, au Danemark ainsi qu'en Suisse, les mesures sanitaires tendent vers l'assouplissement. Tout comme la République tchèque qui revient sur sa loi de vaccination obligatoire.
Nous n’avons pas été consultés lors de l’élaboration du projet d’expertise, explique-t-on au gouvernement. C’est pourquoi “des modifications s’imposent en ce qui concerne la mise en œuvre technique de la saisie des exceptions dans le registre national des vaccinations et les délais de mise en œuvre nécessaires”.
Tout se passe comme si, désormais, il fallait proclamer son attachement à la vaccination obligatoire pour pouvoir exercer des responsabilités en Autriche. Nous assistons probablement à une bascule de l'Union Européenne vers un ensemble multilatéral oppressif où le poids du suffrage universel est désormais mis en minorité au profit d'une conduite autoritaire des affaires par la caste mondialisée qui parie sur la Commission Européenne et sa bureaucratie.