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Surveillance sur Youtube

Aube DigitaleSurveillance des personnes qui ont regardé certaines vidéos YouTube

Aube Digitale - 06 avr 2024

De nouveaux détails ont été révélés concernant la surveillance par les autorités fédérales de toutes les personnes qui ont regardé certaines vidéos sur YouTube

   

Récemment, on a appris que des tribunaux américains ordonnaient à YouTube (Google) de fournir des informations sur les utilisateurs – une forme d’enquête draconienne qui n’avait jamais été signalée auparavant. Des détails supplémentaires sur cette pratique apparaissent aujourd’hui.

Forbes a révélé l’affaire le mois dernier après avoir pris connaissance de documents montrant qu’une décision de justice concernait tous les utilisateurs de YouTube ayant regardé certaines vidéos au cours d’une période donnée. Les données personnelles requises par les services répressifs dans ces affaires étaient très détaillées.

En ce qui concerne les utilisateurs de Google, il s’agit d’informations provenant de leurs comptes Google (nom, adresse, numéro et relevé de téléphone, historique des paiements en ligne, adresse IP, etc…), tandis que toutes les autres personnes visitant les URL énumérées dans l’ordonnance ont vu leur adresse IP restituée.

Une ordonnance de non-publication d’une durée d’un an a permis à Google de s’assurer que rien de tout cela n’était rendu public, et nous en entendons maintenant parler parce que ce délai a expiré.

Toutefois, les documents sur lesquels se basait l’article original n’ont pas été publiés à l’époque ; aujourd’hui, des rapports indiquent qu’ils ont été mis à disposition sur la plateforme Bluesky.

L’ordonnance couvre les huit premiers jours de l’année 2023 et trois vidéos YouTube apparemment obscures et inoffensives en soi (la cible de l’enquête était une personne soupçonnée d’activité illégale, tandis que les URL des vidéos ont été « échangées » au cours d’une communication entre des enquêteurs infiltrés et leur cible).

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perspectives noires pour l'Ukraine et l'Europe

Insolentiae15 000 soldats français, 85 % de troupes perdues en 10 jours de combats !

Insolentiae - 06 avr 2024

Exercice « Warfighter » 15 000 soldats français engagés, 12 700 tués ou blessés, 85 % de troupes perdues en 10 jours de combats !

   

Vous savez tout le bien que je pense de la volonté de notre professeur Trouposol d’envoyer nos soldats se faire trouer la peau aux Dardanelles.

Vous savez aussi, que dans le monde qui est le nôtre, tout se simule. Tout se compte, tout se préparer et tout se modélise.

Nous savons avec une relative précision combien coûtera une pandémie en pourcentage de PIB et l’exercice « Event 201 » qui avait simulé une pandémie mondiale sur base de coronavirus, avait donné des résultats très proches de la réalité.

Alors, il faut fouiller un peu dans les exercices de haute intensité pour avoir une petite idée des dégâts, de nos moyens et de ce que cela pourrait être.

Exercice Warfighter avril 2021

« Une force d’intervention française composée de deux brigades interarmes, soit 15 000 soldats, est engagée. Au bout de 10 jours d’âpres combats, 1 700 ont été tués, 11 000 blessés, soit 1 100 par jour. C’est le bilan de l’exercice Warfighter conduit aux États-Unis en avril 2021. Outre le retour d’expérience sur l’interopérabilité avec l’allié américain et britannique, la séquence a permis de pointer le nombre conséquent de blessés à traiter en cas de conflit de haute intensité » (source Le Point ici).

Voilà donc à quoi pourrait ressembler un engagement massif français de troupes au sol en Ukraine. Nous aurions d’abord du mal à dépasser les 15 000 hommes et donc effectivement deux brigades modernes format OTAN.

Ces deux brigades tiendraient 10 jours et puis… plus rien. Tous morts (ou blessés).

Dans cette simulation on arrive à 1 700 morts et 11 000 blessés (et c’est pas juste un ongle retourné). Cela fait 12 700 soldats perdus ou hors de combat, soit 85 % des effectifs de départ en… 10 jours.

Vous comprenez pourquoi l’armée ukrainienne a du mal à tenir dans la durée sa guerre.

Comme vous le savez, il est impossible de parler des pertes ukrainiennes sans être accusé de faire de la propagande pro-russe…

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censure france

Égalité et RéconciliationCensure : 18 mois de prison ferme requis contre le directeur de Rivarol

Égalité et Réconciliation - 29 mar 2024

La répression atteint actuellement des niveaux inouïs. Il faut se pincer pour y croire tellement la situation devient ubuesque.

   

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Le même jour, on apprenait que l’école primaire hors contrat Saint-Pierre-Julien-Eymard, tout près de Grenoble, était menacée de fermeture par le préfet de l’Isère à la suite d’un rapport vipérin du rectorat qui a inspecté l’établissement catholique traditionaliste, proche de la Fraternité Saint-Pie X, en janvier dernier. Selon le Dauphiné libéré, les services de l’État ont donné trois mois à la direction de l’école pour se mettre en conformité avec la loi avant de prononcer une fermeture temporaire voire définitive de l’établissement. Mais qu’a donc fait de si abominable la direction de cette modeste école primaire pour qu’on la menace ainsi de disparition pure et simple, alors même que le maire, très hostile, l’avait déjà provisoirement fermée 24 heures en février en arguant de manière erronée d’une grave insuffisance en matière de sécurité des locaux ?

Le rapport du rectorat relève, manifestement effrayé, « des activités physiques et sportives non mixtes et genrées, avec du football pour les garçons et de la corde à sauter pour les filles » !

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Autrement dit, les écoles où des transsexuels viennent exhorter les enfants et adolescents à se grimer, à se travestir, à changer de sexe, à réaliser leur transition de genre, bref à se mutiler, souvent de manière irréversible et ô combien douloureuse et dangereuse pour leur santé physique et mentale, pour leur salut de leur âme et pour leur vie ici-bas sont parfaitement conformes aux valeurs de la République, à l’ordre républicain mais pas les rares établissements privés qui dispensent encore un enseignement et une morale traditionnels.

Voilà où l’on est dans un pays qui fut appelée la fille aînée de l’Église, qui compte tant de saints, de héros et de martyrs dans son histoire, où tant d’églises et de chapelles se dressent encore dans nos villes et nos villages, où les oratoires, les calvaires, les statues des saints et de la Vierge dominent les carrefours de nos rues, de nos chemins et de nos sentiers ou sont placés au sommet de nos collines et de nos montagnes.

Toujours ce 20 mars, mercredi de la Passion, votre serviteur comparaissait devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (chambre de la presse) pour trois dossiers distincts : un article mordant de Jean-Philippe Robiquet paru dans Rivarol du 6 septembre 2023 et évoquant l’homosexualité de Gabriel Attal qui venait alors d’être nommé ministre de l’Éducation nationale et qui nous vaut une accusation d’homophobie (un an de prison ferme encouru), un éditorial du 15 février 2023 consacré au discours d’Élisabeth Borne, alors Premier ministre de Macron, au dîner annuel du CRIF pour contestation publique de crimes contre l’humanité (un an également de prison ferme encouru) et enfin une vidéo rivarolienne postée sur notre chaîne YouTube le 19 février 2023 pour « provocation publique à la discrimination, à la haine et à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » et également pour contestation de l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité (encore deux ans de prison ferme encourus).

Au terme d’une audience se déroulant dans une ambiance très hostile et devant un tribunal totalement féminin (la greffière et le procureur étaient également ce qu’on appelait autrefois des personnes du sexe), Madame le procureur de la République a requis contre le directeur de Rivarol 18 mois de prison ferme (dont la révocation de neuf mois de prison avec sursis) et 15 000 euros d’amende. Elle a explicitement refusé tout aménagement de peine (bracelet électronique, travail d’intérêt général ou semi-liberté), malgré les six enfants mineurs (dont un bébé de quinze mois), expliquant que puisque votre serviteur ne comprenait toujours pas, il fallait frapper très fort, la haine envers les homosexuels et les juifs étant parfaitement intolérable.

Pourtant, la seule haine que l’on voyait dégouliner lors de cette audience, c’était la sienne pendant son réquisitoire totalement glaçant. En tout, l’on réclame bien plus de 50 000 euros au directeur de Rivarol puisque les deux parties civiles, l’Observatoire juif de France (OJF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) exigent à eux deux près de 30 000 euros de dommages et intérêts, plus trois publications judiciaires aux frais du condamné dans Le Figaro, Le Monde et Le Parisien, ce qui ajoute, au moins sur le papier, quelque 15 000 euros supplémentaires. Enfin, cerise sur le gâteau, Sébastien Chenu, vice-président du RN et de l’Assemblée nationale, a réclamé via son avocat, Me Alexandre Varaut, 15 000 euros de dommages et intérêts car Jean-Philippe Robiquet aurait moqué son homosexualité dans son article daté du 6 septembre 2023. Voilà où en est aujourd’hui le RN mariniste mais cela n’étonnera que les naïfs.

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éclipse solaire du 8 avril

Aube DigitaleLa Garde nationale déployée pendant la grande éclipse américaine du 8 avril ?

Aube Digitale - 27 mar 2024

La Garde nationale n’est censée être déployée que dans les situations d’urgence. Mais aujourd’hui, elle est utilisée pour toutes sortes de choses.

   

Par exemple, des centaines de soldats de la Garde nationale sont utilisés pour vérifier les sacs des passagers du métro de New York. C’est un précédent très inquiétant, et je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus de gens qui s’en émeuvent. Nous venons d’apprendre que des troupes de la Garde nationale seront déployées lors de la grande éclipse américaine du 8 avril. Qu’est-ce qu’ils espèrent qu’il se passera pendant cette éclipse ?

Il s’agira sans aucun doute d’un événement historique.

Comme je l’ai dit précédemment, on prévoit qu’il s’agira de l’événement astronomique le plus regardé de toute l’histoire de notre pays.

Le 8 avril, des millions d’Américains se rendront dans des endroits où ils se trouveront sur la trajectoire de l’éclipse solaire totale. L’Oklahoma est présenté comme l’un des meilleurs États pour cela, et il est rapporté que la Garde nationale de l’Oklahoma « fournira des premiers intervenants ainsi que des unités ayant des capacités d’intervention en cas de matières dangereuses »…

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Gaza - peuple soumis au génocide

VoltairenetNon-assistance à Peuple en danger de génocide

Voltairenet - 26 mar 2024

Hassan Hamade, personnalité intellectuelle du monde arabe, qui joua un rôle de premier plan dans le camp de la paix, hurle sa douleur face au nettoyage ethnique en cours à Gaza.

   

Pour les lecteurs du Réseau Voltaire, il appelle à sauver dans l’urgence le peuple palestinien et à résoudre enfin le problème israélo-arabe. À le résoudre sur le fond, en proclamant l’égalité de chaque homme, qu’il soit juif ou arabe.

Il est des vérités encore plus assassines que tous les complots qui visent la vérité , surtout dans cette terrible époque où règnent le mensonge , la terreur et l’injustice . Désormais tout un chacun parmi vous pourrait oser, s’il le voudrait, dire la vérité sans crainte aucune de subir la redoutable correction « guillotinaire » qui n’est autre que l’accusation d’antisémitisme et ses conséquences douloureuses que se soit sur sa vie professionnelle ou sur sa vie familiale et sociale ; accusation dont on use et on abuse.

Cette fois-ci la vérité est sortie d’où on ne l’attendait pas et d’une personne censée ne jamais l’avouer : le général israélien Yitztshak Barik. Fidèle aux pratiques inhérentes à ses fonctions à la tête du service de sécurité intérieure, le général Barik représentait, aux yeux des Palestiniens, la cruauté personnifiée. C’est la poignée de fer de l’entité étatique sioniste en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Et pourtant c’est bien lui, l’homme par qui la surprise arrive.

Barik ose justifier l’attaque palestinienne du 7 octobre 2023, ose reconnaître, implicitement et par ricochet, la vocation résistante du mouvement Hamas tout en attaquant le duo chef de file de l’extrémisme sioniste gouvernementale en la personne du ministre de la Sécurité, Itamar Ben-Gvir, et de son collègue des Finances, Bezalel Smotrich, dont l’influence sur les décisions officielles est prépondérante et décisive.

Ce sont bien ces deux ministres qui ont imposés comme principale priorité dans l’action de l’Exécutif israélien l’accélération de l’éradication de la présence palestinienne, sur la terre de Palestine — d’abord les zones occupées en 1967, suivies de celle occupées en 1948, c’est à dire la purification ethnique de l’ensemble du territoire de la Palestine historique, entre la rivière du Jourdain et le littoral de la Méditerranée ; « From the river to the sea », selon la fameuse chanson devenu mondialement célèbre grâce aux manifestations gigantesques contre le génocide perpétré au vu et au su de tous les habitants de la planète Terre —

Fort de ses performances guerrières de 1973, dont témoignent ses blessures au visage et au corps, lors des batailles du Sinaï, ce général connu pour son franc-parler se considère en plein droit de se porter donneur de leçons pour les jeunes générations de son peuple guidées tout droit vers l’abime par leurs dirigeants actuels qu’ils qualifié de ... « menteurs ».

Dans une récente interview accordée, il y a quelques jours, à la chaine AI-Jazira d’expression anglaise, le général Barik résume l’état des lieux de la population palestinienne en général et gazaouie en particulier en des termes on ne peut plus clairs :
— Barik : « Ils rêvent de la liberté, mais ils n’arrivent pas à la saisir. Qu’on le veuille ou non, nous contrôlons la vie de millions [d’entre eux ] ».
— Al-Jazeera :« Si vous étiez Palestinien et si vous viviez en Cisjordanie ou à Gaza comment jugeriez-vous Israël ? »
— Barik : « Je combattrais Israël pour obtenir ma liberté ».
— Al-Jazeera : « Jusqu’où vous iriez dans votre combat ? ».
— Barik :« Je ferais tout pour obtenir ma liberté ».

Voilà.

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atelier constituant

France SoirFace au danger du traité de pandémie de l’OMS, les citoyens s’organisent

France Soir - 23 mar 2024

Dimanche 10 mars, rencontre avec Corinne Lalo et Etienne Chouard, à l’occasion d’une conférence-débat dans la commune de Massy (Essonne).

   

Une journée pour évoquer le traité de l’Organisation mondiale de la Santé qui prévoit de nouvelles dispositions pour les prochaines crises pandémiques. A la fin de la conférence, et à l’initiative de Martin Loizillon, par petit groupes, les participants ont échangé sur les divers sujets de société liés au projet politique de l’OMS.

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surveillance des français

BastamagDe plus en plus de personnes sont surveillées en France

Bastamag - 21 mar 2024

Plus de 20 000 personnes font actuellement l’objet, en France, d’une surveillance de la part des services de renseignement. Les techniques sont de plus en plus élaborées et ne visent pas que le terrorisme ou la grande criminalité.

   

« En mars 2022, on a découvert par hasard qu’une caméra filmait l’entrée de chez mon père. Il s’agissait d’un dispositif, caché derrière un filet de camouflage, qui avait vocation à identifier des personnes et des véhicules », se souvient encore Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, qui lutte contre les projets de méga-bassines dans le Marais poitevin.

« Ça a vraiment été un événement marquant. Beaucoup de gens sur le territoire se sont dit “ah ouais, on en est là”. » En janvier 2023, le garagiste de Julien Le Guet avait également trouvé une balise GPS cachée sous l’essieu avant gauche du camion qu’il utilise à l’occasion des manifestations. Selon un communiqué de presse publié par le collectif, cet outil aurait permis à la police de le géolocaliser en temps réel.

Ces méthodes de surveillance ne sont pas nouvelles, mais leur usage s’est démultiplié, notamment depuis la loi Renseignement de 2015. Les rapports de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), publiés chaque année depuis 2016, rendent compte de cette hausse.

Le nombre de personnes géolocalisées en temps réel par les services de renseignement, comme Julien Le Guet, a été multiplié par dix en sept ans, passant de 1140 cas en 2015 à 10 901 en 2022. Les captations de paroles et d’images dans un lieu privé (de la pose de micros ou de caméras dans un domicile à la captation de l’environnement sonore via un smartphone espionné, par exemple) ont connu une hausse de 36 % entre 2016 et 2022, passant de 2427 à 3314 cas. « On comptait un peu moins de 23 000 personnes surveillées » en 2021, apprend-on dans le dernier rapport de la CNCTR. Et un peu moins de 21 000 en 2022.

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numérique militarisant

ReporterreComment les géants du numérique « militarisent » nos existences

Reporterre - 20 mar 2024

Dans « Technopolitique – Comment la technologie fait de nous des soldats », la chercheuse Asma Mhalla propose une réflexion passionnante sur l’influence politique et idéologique de plus en plus grande des géants technologiques.

   

« Entités hybrides, à la fois entreprises privées, militaires et géopolitiques », les géants technologiques, en particulier aux États-Unis, s’établissent désormais comme les « bras armés technologiques de leur pays » détaille Asma Mhalla dans son passionnant essai Technopolitique – Comment la technologie fait de nous des soldats (ed. Le Seuil). La chercheuse au Laboratoire d’anthropologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Ehess) développe une réflexion stimulante sur l’influence économique, militaire, politique et géopolitique grandissante de ces « BigTech » et de leurs liens de plus en plus étroits avec les États.

En témoigne le « rôle de premier plan » joué par Starlink, Microsoft ou Amazon dans la guerre en Ukraine [ces entreprises ont respectivement fourni des informations sur une cyberattaque russe, des serveurs portables et des satellites en orbite basse au gouvernement ukrainien]. De quoi « laisser entrevoir la naissance possible d’un complexe techno-militaire américain » et, plus généralement, témoigner d’une « redéfini[tion] en profondeur de la morphologie de cette construction collective qu’on appelle État ». Sous la plume d’Asma Mhalla, l’État devient le « BigState », acteur omnipotent qui peut « être autoritaire et libéral à la fois ».

Afin de naviguer dans ce sujet aux ramifications infinies, la professeure à l’université Columbia de New York et à Sciences Po propose aux lecteurs de découvrir le champ de la « technopolitique », une « multidiscipline au croisement de l’économie et du droit, de la philosophie et de la théorie politique, des relations internationales et de l’histoire, du cyber et de la tech ». L’idée : poursuivre et actualiser à l’aune des évolutions propres au XXIe siècle le travail technocritique – à ne pas confondre avec de la technophobie, précise-t-elle – de penseurs tels que Jacques Ellul, George Orwell ou Georges Bernanos, auteurs qu’elle cite à plusieurs reprises au fil des pages.
Des outils « loin d’être neutres idéologiquement »

TikTok accusé d’espionner ses utilisateurs, « industrialisation » des luttes informationnelles, réseaux sociaux utilisés comme espaces publics d’influence par les magnats, sortes de « techno-tycoons » qui en sont propriétaires, « nouvelles conflictualités cyber et néoguerres augmentées d’intelligence artificielle »... Pour l’autrice, il est urgent de se saisir radicalement de ces enjeux, bien au-delà des timides tentatives de modération et de « colmatage juridique » des « BigTech » mises en œuvre en Europe.

Loin d’être des outils neutres idéologiquement, les réseaux sociaux, l’intelligence artificielle et les algorithmes développés par Google, Meta ou encore Palantir (une entreprise spécialisée dans l’analyse et la science des données) refaçonnent — et privatisent — nos vies intimes et nos sociétés pour agir « comme des agents perturbateurs de la démocratie ». D’abord en ayant tendance à véhiculer, volontairement ou non, une idéologie d’extrême droite et conspirationniste – le cas d’Elon Musk, propriétaire de X (ex-Twitter), est paroxystique en la matière. Mais aussi, et le sujet n’en est pas moins inquiétant, en agissant « comme amplificateurs d’une forme de paranoïa d’État techno-sécuritaire » : dispositifs de technosurveillance de la population, logiciels biométriques, captation massive de données…

Prenant l’exemple de la France et de la multiplication des lois sécuritaires depuis les attentats de 2015 (loi « Sécurité globale » en 2021, surveillance et fichage massif de militants politiques et écologistes), Asma Mhalla note que dans ce « nouveau régime de vérité », « chaque individu est par défaut potentiellement coupable jusqu’à preuve du contraire, justifiant par là même une surveillance généralisée ». Le tout participe, par ricochet, à « l’intériorisation de la norme sécuritaire » par chaque individu, les citoyens se retrouvant à évoluer dans ce que le philosophe Gilles Deleuze « prophétisait comme les “sociétés de contrôle’’ ».
Ne pas « passer à côté de notre époque »

Une fois ce constat posé, que faire ? Selon Asma Mhalla, pour échapper au « technototalitarisme » qui pourrait émerger de ce chaos, il est grand temps que nous « produisions une nouvelle vision du monde ». « Charge au politique de se préparer et de préparer la société à ces mutations, d’éviter la prochaine grande crise structurelle pour cause d’impréparation et de manque d’anticipation », sans quoi « nous passerons à côté de notre époque ».

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Jeanne-d'Arc

Profession GendarmeA ceux qui attendent encore, mais qui n’en pensent pas moins

Profession Gendarme - 18 mar 2024

Ce texte donne à réfléchir et mérite d’être publié ici afin que tous, quelque soit le rang social, puisse le faire sien.

   

A ceux qui vont intervenir, peut-être mais qui attendent des ordres de leurs supérieurs;
– A ceux qui parmi ces supérieurs ont encore le sens de l’honneur et de la patrie, car il y en a.
– A ceux parmi les militaires qui savent encore ce qu’est un vrai Français, et la vraie France, nos vraies valeurs, notre culture avec une majuscule, car une noble culture;
– A ceux qui se tiennent droits dans leurs bottes au niveau de l’Esprit autant qu’au niveau des pieds;
– A ceux qui ne sont plus dupes du macronescu-circus et de sa cohorte maléfique de « mignons » dont Attal, de vampires organisateurs comme Attali-Rothschild et compagnie;
– A ceux qui aiment encore notre belle langue, notre culture, notre Histoire;
– A ceux dont le choix de la carrière militaire avait pour enseigne morale et spirituelle, l’amour de la France;
– A ceux qui refusent de gober un mensonge de plus, une tromperie de plus, un crime de plus de la part des gouvernants, qu’ils soient pantins ou encore doté de libre arbitre qu’ils dévoient;
– A ceux parmi les gradés qui disent : « Assez », mais qui le disent encore trop bas alors que le temps de l’action est là, dans l’urgence absolue;
– A ceux parmi les gradés qui veulent pouvoir se regarder dans la glace sans remords, ni culpabilité dans deux ou trois ans, l’échelle de temps étant rétrécie pour agir;
– A ceux qui ont encore le souvenir de nos grands militaires, dont Jeanne d’Arc (et oui), mais aussi le général (maréchal à titre posthume) Leclerc de Hautecloque, qui surent outrepasser les ordres et parfois s’affranchir du commandement pour le bien et le salut du pays;
– A ceux qui avancent dans la vie avec la conscience éclairée, une conscience chrétienne, celle qui a construit la France glorieuse durant de nombreux siècles.
– A ceux, rarissimes, cela va de soi, qui auraient l’étoffe dont on fait les héros;

– A ceux et celles qui n’ont pas du tout envie que la France et tous ses habitants, plus sans doute une bonne partie des européens soient atomisés en rien de temps, dans quelques semaines, jours ou heures, à cause du cinglé et de sa clique non humaine qui décident de notre MORT: Ils ont déjà commencé leur travail de fossoyeur, avec le confinement, le » vaccin » et l’apartheid, l’inclusif, les lois scélérates qu’on n’en finirait pas de citer et dont la vocation est le bûcher, des lois votés par des députés au très bas niveau intellectuel, cérébral et spirituel, mais au très haut niveau vénal;

– A ceux et celles qui ont encore ce petit truc que nous partageons avec les animaux : l’instinct de survie;
– A ceux qui ont encore une cervelle bien construite, selon les mots de Michel de Montaigne, selon l’instruction donnée jusqu’au début des années 80, qui aiment notre Histoire et qui se souviennent que la France doit porter le flambeau, pas le truc du cirque olympique, mais le flambeau de la conscience et de la mission hautement spirituelle de la France, depuis son baptême au cinquième siècle.

Cela fait peut-être peu de monde, mais ce sont parfois des hommes et des femmes seules qui surent entraîner assez de monde pour sauver la France, et parmi ces héros, citons nos héroïnes :

– Geneviève, alors jeune femme maire de Paris (et oui) qui avec seulement une garde de cent individus, sut se débarrasser des terribles HUNS, en invitant toute la population à la prière à Marie !
Elle devint Ste Geneviève.

– Jeanne (probablement demi-sœur du dauphin, surgie de nulle part, pas du tout bergère, mais élevée dans une famille de petite noblesse, adolescente qui conduisit l’armée à la victoire contre l’envahisseur anglais !

Leur esprit est toujours avec nous,et c’est une force en nous, si nous savons encore avoir la vraie foi, pas celle des grenouilles de bénitier, du béni-oui-ouisme qui fait entrer l’envahisseur et l’entretien dans son imposture, mais de la résistance.

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Brave sur iPhone

Anguille sous rocheLes utilisateurs d'iPhone se tourne vers le navigateur Brave

Anguille sous roche - 16 mar 2024

Les utilisateurs se tournent vers Brave lorsqu’Apple est contraint d’afficher les options par défaut du navigateur dans l’UE.

   

Une forte hausse suite à l’assouplissement du contrôle anticoncurrentiel d’Apple.

Suite aux récentes modifications induites par la loi sur les marchés numériques (DMA) de l’Union européenne, les utilisateurs d’iPhone ont considérablement augmenté l’installation de l’application de navigation Brave, respectueuse de la vie privée. Initié par Apple dans sa version iOS 17.4, le DMA a obligé le géant de la technologie à permettre aux utilisateurs européens de choisir leur navigateur par défaut. Safari, le navigateur propriétaire d’Apple, n’était qu’une option parmi d’autres.

Depuis le lancement d’iOS 14, les détenteurs d’un iPhone pouvaient théoriquement choisir leur navigateur web préféré, mais cette liberté n’était qu’une illusion.

Apple a imposé une norme obligeant tous les navigateurs web tiers à s’appuyer sur son API WebKit et limitant les fonctionnalités qu’ils étaient autorisés à mettre en œuvre. À la suite du mandat de la DMA, Apple a supprimé la condition préalable de WebKit dans l’UE et a commencé à proposer activement aux utilisateurs une configuration initiale de l’appareil avec une sélection de navigateur.

Les premières indications de la stratégie d’Apple visant à s’aligner sur la DMA se sont matérialisées en janvier. En modifiant la dynamique opérationnelle des navigateurs web sur les iPhones dans l’UE, iOS 17.4 permet aux clients d’indiquer leur préférence de navigateur internet par défaut au point d’activation initial de Safari. Surtout, les créateurs de navigateurs concurrents peuvent désormais utiliser différents moteurs de navigation.

Les utilisateurs d’iPhone ont le choix entre Chrome, DuckDuckGo, Edge, Firefox et Brave.

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keke rose

Xavier-Louis de IzarraUn Kéké Rose affronte seul(e) un Gros Ours noir

Xavier-Louis de Izarra - 14 mar 2024

Cette vidéo est la fidèle description de mon dernier rêve, particulièrement terrifiant !

   

Xavier-Louis de Izarra nous partage son rêve hallucinant dans un pays gouverné par un président pervers habillé de rose au comportement irresponsable, engagé dans une confrontation risquée avec une superpuissance nucléaire, ignorant les conséquences catastrophiques pour son propre peuple.

Le cauchemar se dévoile alors dans toute son horreur lorsque Xavier-Louis nous plonge au cœur de la population, une masse apathique et anesthésiée par un produit toxique qu’on avait dû leur injecter quelques mois auparavant. Dans cette vision dystopique, les citoyens semblent figés dans une inertie mortelle, indifférents à leur sort imminent, telles des marionnettes manipulées par une main invisible.

Dans un régime corrompu et décadent, entre tricheries électorales, relations extraconjugales et intrigues politiques, le portrait qui se dessine est celui d’un despote dénué de toute éthique, prêt à sacrifier son peuple pour assouvir ses propres désirs.

Yoann - Le Media en 4-4-2

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Suisse retour du pass sanitaire

Réseau InternationalSuisse : Instauration du régime de surveillance de « la santé mondiale »

Réseau International - 12 mar 2024

Suisse : La révision de la loi sur les épidémies instaure le régime de surveillance de «la santé mondiale». Des professionnels et des citoyens inquiets appellent à répondre à la consultation sur le projet avant le 22 mars.

   

Le 29 novembre 2023, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation relative à la révision partielle de la loi sur les épidémies. Peu débattu, le projet introduit pourtant des changements fondamentaux en faisant passer les mesures d’exception de la loi Covid dans le droit ordinaire. Avec les certificats de vaccination, le dépistage, le traçage et d’autres interventions controversées, la loi confirme le passage de la surveillance des maladies à la surveillance des personnes.

Elle opère aussi un transfert d’autorité à l’OMS dans le cadre du «traité» sur les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international, dont les textes ne seront communiqués qu’à la veille du vote lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, le 27 mai 2024. «La santé mondiale» évoquée dans la loi viendrait discrètement supplanter les politiques nationales et les droits constitutionnels, qui garantissent la liberté du choix des patients et la pluralité des approches thérapeutiques. C’est pourquoi de nombreux citoyens lancent l’alerte en invitant la population et les parties concernées à réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Nouvelles atteintes aux libertés

La nouvelle version de la loi sur les épidémies semble bétonner dans la loi les mesures prises lors de la crise du Covid, sans se soucier des droits et libertés inscrits dans la Constitution. Le texte énumère une série de menaces potentielles sur la santé publique auxquelles seul un lourd régime de centralisation, de numérisation, de surveillance, et d’obligations semble pouvoir répondre.

Plusieurs dispositions vont plus loin que les contraintes imposées lors de la période Covid. L’on voit par exemple se profiler discrètement les obligations vaccinales, alors qu’elles constituent une violation de l’intégrité physique, un droit fondamental pourtant considéré comme inviolable en Suisse.

Un autre renforcement des mesures concerne la liberté de se réunir (article 22 de la Constitution). L’article 40 de la nouvelle loi entend à présent réglementer de manière plus systématique et restreinte la collecte des coordonnées des personnes, les activités de travail à domicile ou les manifestations dans l’espace public.
Le retour du certificat sanitaire

Sans trop de surprise, le certificat sanitaire fait son retour, malgré l’opposition de près de la moitié des Suisses à son utilisation et le rejet par la population de l’identité numérique. La loi confère au Conseil fédéral la possibilité de définir un document pour entrer et sortir d’un autre pays, et il pourra bien entendu être relié à des systèmes étrangers correspondants. De plus, elle compte y ajouter d’autres données de santé que les médecins, hôpitaux et institutions sanitaires publiques et privées seraient obligées de déclarer.

L’on bascule ainsi de l’actuelle logique de déclaration des maladies à une obligation de déclarer des personnes. L’article 12 prévoit la déclaration «d’informations permettant d’identifier les personnes malades, présumées malades, infectées, présumées infectées ou qui excrètent des agents pathogènes» (lit. a), ainsi que «notamment les données sociodémographiques et relatives aux comportements, y compris les données sur la sphère intime» (lit. c).

Pour le Dr Philippe Vallat, expert indépendant en santé publique, il s’agit d’un véritable changement de paradigme :

«Nous ne serons plus considérés comme malades parce que nous le ressentons ainsi, ou parce qu’un médecin l’aura déterminé, mais administrativement par défaut. Cela établirait un nouveau paradigme médical basé sur une suspicion généralisée, tout un chacun étant a priori «présumé» malade ou infecté. Cela conduirait à la nécessité de devoir prouver qu’on n’est pas contagieux, et donc pas dangereux pour les autres. Comment ? Le projet n’en dit rien, mais l’expérience covidienne du certificat a montré comment un dispositif administratif se basant sur des mesures scientifiquement inadéquates ouvrait la porte à l’arbitraire et à la discrimination».

Dans sa proposition de motion sur le projet de loi, le journaliste Guy Mettan estime lui aussi qu’il s’agit plus d’une mesure de contrôle que d’une intervention de santé :

«L’article 49b prévoit le maintien du certificat sanitaire, établi à l’origine comme moyen d’éviter la propagation du virus, alors que la réalité de la crise Covid a montré qu’il s’agissait d’un document administratif inopérant en matière de santé publique, la vaccination ne prévenant pas la transmission.

L’identité numérique remise sur le métier par le CF, le certificat sanitaire intronisé dans le projet de révision de la loi sur les épidémies et le dossier électronique du patient concourent à l’abolition de la sphère privée et à l’instauration d’un contrôle mondialisé de nos vies».

L’exemple de la Belgique confirme ces hypothèses : les pouvoirs locaux et le fédéral y ont voté le retour du certificat sanitaire en date du 8 février. Ils ont autorisé la remise de ses clés de vérification à l’OMS et prolongé la validité des anciens documents avec effet rétroactif. Officiellement, le certificat sanitaire (Covid Safety Ticket) est à nouveau opérationnel depuis le 1er juillet 2023, date à laquelle l’Union européenne a cédé son système à l’OMS en vue de la constitution d’un certificat numérique mondial.

Le certificat s’inscrira bientôt dans le portefeuille numérique européen qui contiendra d’autres données de santé et sera lié à l’identité numérique européenne et aux données biométriques. D’autres documents administratifs devraient s’y ajouter, par exemples les assurances, le permis de conduire, et fort probablement les données bancaires.
Transferts de pouvoirs

Bien que les principes d’autonomie soient réaffirmés dans les textes, dans la pratique on assiste à une centralisation des pouvoirs autour de la santé. Ainsi, la loi sur les épidémies définit 32 «compétences déléguées» au fédéral, ce qui réduira le pouvoir des cantons à une coquille vide, tout en continuant à payer la moitié de la facture.

Mais c’est surtout, l’atteinte à la souveraineté nationale qui inquiète. On trouve dans la loi une clause de déclenchement par l’OMS de «la situation particulière en Suisse» (art. 6b). Et, selon l’article 12 modifié du RSI, le directeur général de l’OMS, après consultation d’un comité d’urgence, aurait le pouvoir d’annoncer seul et sans possibilité de contestation l’apparition potentielle ou actuelle d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), notamment une pandémie, et d’en déclarer la fin.

Par ailleurs, la loi semble reprendre des contenus du Traité pandémique CA+ de l’OMS et de la révision du règlement sanitaire international, alors que ceux-ci ne seront connus qu’à l’issue des négociations en cours.

Pour les détracteurs de la loi, la volonté de l’OMS est claire : avec la modification des articles 1, 13a, 42, 53a, 54bis du RSI, toutes les recommandations de l’OMS (par ex : les certificats obligatoires, la quarantaine, les attestations de vaccination ou la constitution de stocks de médicaments) deviendraient contraignantes pour les Etats signataires.

L’OMS étendrait aussi son champ de compétences, en particulier avec des concepts fourre-tout comme «One Health», la notion «une seule santé» grâce à laquelle elle pourrait s’occuper aussi du climat, des animaux, de l’agriculture, de l’éducation ou des transports pour ne citer que quelques domaines concernés.

C’est pareil avec la notion d’«infodémies» et de sa stratégie de «la lutte contre la désinformation». L’organisation semble vouloir se transformer en «ministère de la vérité scientifique», avec ses campagnes de censure et de propagande. Elle compte obliger les États à combattre les sources de «désinformation» et leurs auteurs dans les divers médias et sur les réseaux sociaux.

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