En s'attaquant de front à ce tabou idéologique, les auteurs de cet ouvrage à succès, Dora Moutot et Marguerite Stern, deux anciennes égéries du féminisme ostracisées après avoir refusé de nier les fondements scientifiques de l'existence des sexes, sont aujourd'hui la cible de menaces de mort. Cela leur a d'ailleurs valu un soutien de poids en la personne de J.K. Rowling, l'auteur d'Harry Potter. Quel est leur parcours et quels sont les dangers de ce « projet » dénoncés par ces deux féministes ? Elles répondent aux questions d'Epoch Times.
Epoch Times : Comment vous êtes-vous retrouvées nez à nez avec l'idéologie transgenre durant votre parcours de féministes et quelles ont été les motivations qui vous ont poussées à écrire cet ouvrage en collaboration ?
Dora Moutot : Marguerite et moi-même évoluions dans les milieux féministes sans nous connaitre mutuellement. Pour ma part, après avoir quitté le monde du journalisme, j'ai créé un compte Instagram à succès promouvant une sexualité épanouie des femmes hétérosexuelles, que j'avais appelé @tasjoui. En 2019, des militants queers et transgenristes sont venus me reprocher de ne pas être suffisamment « inclusive » et m'ont enjoint de parler de « pénis de femme ».
Ne connaissant pas véritablement l'idéologie transgenre, j'ai initialement trouvé cette demande farfelue, mais drôle. J'ai refusé, revendiquant un fait simple : il existe deux sexes et être une femme, c'est biologique. À partir de là, mon monde s'est écroulé. Accusée d'être transphobe, j'ai subi un harcèlement lunaire de la part des fous furieux du transgenrisme, qui ont exigé des marques pour lesquelles je produisais du contenu à travers ce compte Instagram de résilier leur contrats partenaires avec moi. Je les ai perdus un à un. C'est par le biais de ces tribulations que j'ai rencontré l'idéologie transgenre.
Marguerite Stern : Comme Dora, le sujet du transgenrisme a fait effraction dans ma vie. Fin 2019, Paris était recouvert de collages contre les féminicides, dont je suis la créatrice. Cependant, des femmes ont commencé à instrumentaliser l'esthétique de mes visuels pour promouvoir la pensée transgenre au moyen de slogans comme « une femme trans est une femme ». Féministe, j'ai estimé problématique de ne pas pouvoir faire des femmes l'objet principal de ce mouvement. Sur Twitter, j'ai donc publié un thread visant à dénoncer l'infiltration de ce que j'ai appelé des hommes déguisés en femmes à l'intérieur du camp féministe. À l'image de Dora, alors que j'étais en train de devenir une des nouvelles égéries du féminisme - mon portrait figurait dans le Monde et Libération, j'ai réalisé plusieurs séries podcasts comme « Héroïnes de la rue » (3T dans Télérama), j'étais en discussion avec des boites de production -, ma carrière de féministe en plein essor s'est subitement effondrée.
Dora et moi-même étions les seules féministes bénéficiant d'une certaine exposition dans les médias et sur les réseaux sociaux à avoir osé prendre la parole contre l'idéologie transgenre. Harcelées, menacées, insultées quotidiennement, nous avons fini par nous rencontrer puis nous rapprocher l'une de l'autre, car nous subissions toutes les deux le même traitement.
In fine, deux choix ont fini par s'imposer à nous : soit nous cessions tout militantisme, puisque nous avions payé très cher, tant socialement que professionnellement, nos prises de position, soit nous allions au bout de notre démarche et écrivions un livre en vue de délivrer au grand public notre message de mise en garde contre le projet transgenre. Un moyen aussi de faire savoir à nos contempteurs qu'ils ne nous muselleraient pas. Nous avons emprunté la seconde voie. Et c'est ainsi que nous avons fait la rencontre de notre éditrice, Laura Magné, avec laquelle nous sommes heureuses de collaborer, car il nous fallait une maison d'édition ayant les épaules pour porter ce livre.
Et depuis sa publication, Transmania est effectivement la cible de violentes attaques. Notre campagne d'affichage a été censurée par l'afficheur privé JC Decaux, SOS homophobie a porté plainte contre nous et nous avons reçu des menaces de mort à plusieurs reprises.
Vous dénoncez une « esthétique de la violence » faisant partie intégrante du mouvement transgenre et allez même jusqu'à dénoncer des « pratiques fascistes ». Quelles sont les causes de cette violence ?
M. S. : La violence fait partie intégrante du mouvement transgenriste. Structurellement. On le voit par exemple aux mantras que ses activistes répètent inlassablement : « Kill the TERF » (acronyme de Trans-Exclusionary Radical Feminist : féministe radicale qui exclut les personnes trans), « Une TERF, une balle », « Sauve un trans, tue une TERF »... Cette esthétique de la violence s'observe également au travers de l'apologie de la défense armée. Sur certains sites commerciaux, il est possible d'acheter des stickers représentant le drapeau trans avec des slogans comme « Defend Equality » surplombés de kalachnikovs, ou bien des t-shirts arborant la phrase « Guns Rights are Trans Rights », également avec une kalachnikov. Elle se voit encore par « le Trans Day of Vengeance » (Jour de la vengeance trans) et les attentats terroristes ayant été commis au nom de cette idéologie.
Aborder les causes à l'origine de cette violence nous conduit à un sujet tabou : la forte occurrence de comorbidités psychiatriques au sein de la population trans (troubles du spectre autistique, troubles de la personnalité borderline, dépression, anxiété...), qui se greffe à des logiques d'embrigadement sectaires.
Enfants et jeunes adultes sont amenés à croire que leurs parents sont transphobes s'ils s'opposent à leur transition. S'isolant de leurs familles, ils rejoignent ensuite une communauté trans formant une sorte de bulle repliée sur elle-même et tournant en boucle toute la journée sur la haine d'un ennemi commun : les TERFs. La désignation d'un ennemi commun est un phénomène bien connu en psychologie, qui permet de créer une psychose collective. Par exemple, Dora et moi-même sommes accusées d'être responsables du « génocide trans » et d'avoir du sang sur les mains. Or, que fait-on lorsqu'on se croit en danger de mort ? On riposte.
La question transgenre, qui fait aujourd'hui régulièrement la une de l'actualité, est parfois décrite comme un simple « effet de mode ». Vous vous inscrivez en faux par rapport à cette idée et rappelez que certaines féministes, telles que Valerie Solanas, Antoinette Fouque ou encore Janice Raymond, avaient alerté dès les années 1960 sur le péril transgenriste. Considérez-vous que les dérives contemporaines de ce mouvement soient le résultat d'une longue marche des idéologues transgenres à travers les institutions ?
D. M. : Tout à fait. Par exemple, Janice Raymond, une professeure d'éthique médicale, a écrit L'Empire transsexuel dans les années 1970, alertant dès cette époque sur ce qui allait se produire. Depuis lors, les associations transgenristes ont grandement œuvré et sont parvenues à changer le discours sur la notion de transsexualité, autrefois considérée comme une pathologie psychiatrique.
Ce qui relevait seulement quelques décennies plus tôt de l'ordre de la maladie mentale est présenté aujourd'hui comme un lifestyle qui devrait être accepté par tout le monde. En d'autres termes, des gens diagnostiqués auparavant comme des malades psychiatriques nous dictent en 2024 la façon dont nous devrions percevoir la réalité. C'est inquiétant.
Comment les idéologues transgenres sont-ils parvenus à imposer leur vision du monde dans toutes les strates de la société, que ce soit à l'école, dans les médias, ou encore dans les institutions ?
D. M. : Le phénomène transgenre a connu une accélération notable à partir des années 2010 suite à des investissements financiers colossaux par des groupes de pression en soutien aux revendications de cette minorité. Aux États-Unis, en 2021, un rapport de LGBT Funders nous apprend que 36 millions de dollars ont été investis pour faire avancer ce programme idéologique par le biais d'une nébuleuse d'ONG pro-trans.
Notre travail s'est appuyé sur les recherches menées par la journaliste d'investigation Jennifer Bilek, première femme à s'être penchée sur les investissements massifs de certains milliardaires militant pour les « droits trans ». Parmi eux, on compte Jon Stryker, petit-fils de l'inventeur du lit d'hôpital. Héritier d'une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de matériel médical, qui, en 2022, a généré un chiffre d'affaires de plus de 18 milliards de dollars, il verse chaque année environ 30 millions de dollars à la fondation Arcus, dont il est le créateur, en vue d'œuvrer à la normalisation du transgenrisme.
Autre grand financier de la cause transgenre : Jennifer Pritzker, anciennement « James », héritier des hôtels Hyatt. Pour sa part, il oriente ses fonds vers les hôpitaux et universités. Deux millions de dollars ont par exemple été investi par ses soins pour créer la première chaire d'études sur le trangenrisme à l'université Victoria, en Colombie-Britannique. Parmi les autres « bienfaiteurs » de la cause transgenre figurent également George Soros, l'ex-femme de Jeff Bezos, Peter Buffett, fils de Warren Buffett, ou encore Roy P. et Sheri Disney, héritiers de Walt Disney.
Pour institutionnaliser le transgenrisme, ces individus fortunés créent en premier lieu des fondations, elles reversent ensuite des fonds à diverses ONG agissant au quotidien dans divers domaines tels que la politique, le juridique, le médiatique, etc. Par exemple, l'association américaine qui s'occupe du lobbying auprès des médias se nomme GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation). Financée en 2020 à hauteur de 17 millions de dollars, elle a mis au point, en association avec Associated Press, l'équivalent de l'Agence-France presse (AFP), un guide et un lexique visant à faire en sorte que les journalistes emploient la novlangue transgenre.
Sur le plan politique, l'entrée au gouvernement de Rachel Levine au poste de secrétaire adjoint à la Santé des États-Unis a été rendue possible grâce au travail de lobbying du LGBTQ+ Victory Institute, un institut qui a reçu 10 millions de dollars de l'Arcus Foundation pour former et faire élire des politiciens LGBT. Malgré les scandales sanitaires retentissants qui ont éclaté au sein la clinique du genre Tavistock en Grande-Bretagne ou de l'hôpital Karolinska en Suède, cet homme transféminin fait publiquement la promotion de la transition des enfants et des bloqueurs de puberté, soutenant par exemple en 2022 que « les soins d'affirmation du genre sont essentiels pour la jeunesse trans et peuvent sauver des vies ».
Les ONG transgenristes comptent également parmi leurs investisseurs des laboratoires pharmaceutiques, comme Gilead, désireux de booster les ventes de son médicament préventif contre le sida, le Truvada, auprès de la population transgenre. D'après Global Philanthropy, les hommes trans sont 49 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les autres adultes... Il y a aussi le laboratoire AbbVie, fabriquant du Lupron, un bloqueur de puberté. AbbVie verse des dons, notamment au Trevor Project, qui soutient les jeunes LGBT, et au GenderCoolProject, association promouvant le transgenrisme chez les enfants.
Il faut savoir que certains des laboratoires produisant ces hormones de synthèse utilisées pour la transition, comme Endo Pharmaceuticals, sont les mêmes qui ont été condamnées en justice pour marketing trompeur lors de la crise des opioïdes, responsable du décès de plus de 500 000 personnes...
Le lobbying transgenriste a aussi produit ses effets au niveau du monde de l'entreprise. En France, dans certaines d'entre elles, il faut par exemple accepter de prononcer le pronom « iel ». Aux États-Unis, de plus en plus de sociétés font la promotion de leurs assurances remboursant les transitions sexuelles. Pourquoi ? Car leur niveau d'inclusivité est noté à travers le « système d'indice d'égalité des entreprises » (CEI), créé par la Human Rights Campaign (HRC), une association financée, entre autres, par la fondation Soros et le géant pharmaceutique Gilead.
Ce CEI entre dans le cadre du mouvement ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance d'entreprise), que les fonds d'investissement comme BlackRock et Vanguard suivent de près pour savoir s'ils décident ou non d'accorder des investissements... Résultat, alors qu'en 2000, seulement 3% des entreprises du classement Fortune 500 intégraient l'identité de genre dans leurs politiques de non-discrimination, elles étaient 83% en 2024. On peut dire que la HRC a bien bossé.
Vous dénoncez dans votre ouvrage un scandale sanitaire autour des bloqueurs de puberté. Quels sont les risques associés à la prise de ces médicaments ?
M. S. : Il faut comprendre que la substance active de ces médicaments, la leuproréline ou la triptoréline, est utilisée pour bloquer la puberté précoce des enfants avant l'âge de huit ans, traiter des cas d'infertilité liés à l'endométriose ou bien castrer chimiquement les prédateurs sexuels.
Dans le premier cas, le corps médical estime que les bloqueurs de puberté doivent être administrés aux enfants sur une durée aussi courte que possible, ne devant pas dépasser un maximum de deux ans. Pourtant, certains enfants trans les prennent parfois pendant six ans... Ce qui n'est pas sans graves effets secondaires, car ces molécules détruisent le squelette et empêchent le développement du cerveau. Si bien qu'on se retrouve aujourd'hui avec des jeunes de quinze ans qui ont de l'ostéoporose et des capacités cognitives endommagées. Ces personnes trans deviennent également infertiles et incapables d'avoir un orgasme : on en fait des eunuques.
En France, l'administration aux enfants de bloqueurs de puberté dans le cadre d'une transition est juridiquement autorisée. Sous l'impulsion de la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, le groupe sénatorial des Républicains porte un projet de loi visant à mettre fin à ce scandale éthique et sanitaire. Nous espérons que ce texte sera voté. Le Royaume-Uni et la Suède ont déjà interdit cette pratique médicale, au motif que cela constitue une expérimentation médicale sur mineurs.
« Les perturbateurs endocriniens nous rendent-ils queers ? » : c'est la question que vous posez dans votre ouvrage. Comment en êtes-vous arrivées à formuler cette hypothèse ?
D. M. : Au-delà de la question trans, je m'intéresse au sujet de la santé en général, et plus spécialement des hormones. Mes lectures m'ont amené au livre Le Grand désordre hormonal de Corinne Lalo, une journaliste scientifique française qui a fait un travail exceptionnel pour expliquer l'impact des perturbateurs endocriniens sur les animaux, mais aussi sur le corps humain.
On constate aujourd'hui que les animaux dans la nature transitionnent réellement. Sous l'effet des perturbateurs endocriniens, des grenouilles mâles deviennent femelles et certains poissons dans les rivières, intersexes.
En 1991, un groupe de 21 scientifiques a signé la déclaration de Wingspread pour sonner l'alarme sur les altérations du développement sexuel causé par ces produits chimiques sur les animaux, appelant à mener des recherches sur l'humain. Dans les années 1990, il existait un terme pour les désigner : « Gender bending chemicals » (produits chimiques perturbateurs du genre). Sans doute attentatoire au politiquement correct, ce terme n'est plus employé aujourd'hui.
Pourtant, l'ouvrage de Corinne Lalo nous dévoile une montée inquiétante des cas, notamment de cryptorchidie et de gynécomastie. Il se passe quelque chose. C'est pourquoi nous nous sommes demandé si les perturbateurs endocriniens ne pourraient pas être responsables de cette soudaine épidémie de dysphorie de genre à un niveau biologique, au-delà du phénomène de contagion sociale.
L'idéologie transgenre s'est infiltrée jusque dans l'enceinte de l'école. En France, on pense par exemple à la fameuse circulaire Blanquer, qui autorise un enfant à changer de sexe et de prénom, sur le papier, mais aussi à occuper les espaces réservés au sexe opposé. Aux États-Unis, des personnalités de la sphère conservatrice n'hésitent pas à parler de « guerre contre les enfants ». Êtes-vous d'accord avec cette analyse ?
M. S. : Il existe clairement une offensive contre les enfants. Tout d'abord du point de vue de la santé publique, en raison des mutilations corporelles causées par les bloqueurs de puberté. Ensuite, par l'offensive culturelle sur des réseaux sociaux comme TikTok, où des influenceurs trans réalisent des contenus vidéos avant et après leur transition, la décrivant comme un rêve réalisé sans jamais évoquer ses mauvais côtés. Enfin à l'école, par le biais notamment des manuels scolaires qui reprennent les concepts idéologiques d'identité de genre et sexe assigné à la naissance.
Pour grandir, les enfants, qui sont l'avenir de notre société, ont besoin d'une structure stable et sereine, et de savoir distinguer un homme d'une femme. Au lieu de cela, il leur est enseigné le relativisme, tandis que les savoirs fondamentaux sont bafoués par l'injection d'une idéologie totalement anti-science.
Vous écrivez dans votre ouvrage que « l'idéologie transgenre et ses dérives ouvrent une brèche intéressante pour l'avancée des revendications pédophiles ». Pouvez-vous développer ?
D. M. : Notre travail de recherche nous a menées à la conclusion que certains lobbies pédophiles exploitent l'idéologie transgenre pour faire avancer leurs propres revendications. Par exemple, le lobby pour les droits des pédophiles, Krumme 13, explique dans un article sur un film portant sur la transition d'un enfant que si un enfant peut décider du sexe auquel il appartient, alors pourquoi ne peut-il pas consentir à une relation sexuelle ?
Par ailleurs, certaines associations trans entretiennent des liens avec le milieu pédophile. Le Dr Jacob Berslow, qui siégeait au conseil d'administration de l'association Mermaids, a dû démissionner après la révélation d'une conférence donnée à B4U-ACT, une organisation militant pour les droits pédophiles. Également, certains membres de l'association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, la WPATH, qui édicte les normes en matière de procédures médicales pour cette population, étaient très actifs sur le forum The Eunuch Archive. Ce site recense plus de 3000 récits pédopornographiques, certains d'entre eux évoquant une envie de castrer et mutiler de jeunes hommes...
On peut faire un lien direct entre les fantasmes de certains membres de cette association et son dernier rapport, qui contient une partie entière consacrée à l'identité de genre eunuque et à la chirurgie de nullification pour les hommes voulant se castrer, sans pour autant devenir des femmes. En France, cette association est prise très au sérieux par notre gouvernement. Il faudrait s'en inquiéter.
Selon vous, le transgenrisme est la première étape d'un projet de société transhumaniste. Comment en êtes-vous arrivées à cette conclusion ?
M. S. : C'est la conclusion de notre ouvrage. Transhumanisme et transgenrisme sont deux idéologies très proches. On peut l'observer par exemple avec les tentatives de modification du génome ou la création d'utérus artificiels, ce qui revient à moduler la sexualité à l'envi et à déléguer l'acte de procréation à la machine. Première étape vers ce projet de société transhumaniste.
D. M. : Cette idée selon laquelle le transgenrisme conduit au transhumanisme vient des visionnaires de cette théorie du genre. Fondateur de la première radio par satellite, Martine Rothblatt, membre du groupe d'hommes trans à l'origine de l'élaboration de la très influente International Bill of Gender Rights, a écrit dans les années 1990 l'ouvrage De transgenre à transhumain.
Celui-ci postule que ce qui compte chez l'humain, c'est son esprit, car son enveloppe charnelle peut être modifiée. De la même façon qu'il a rédigé le premier texte légal pour les personnes transgenre, Rothblatt milité déjà depuis une décennie pour les droits des cyborgs. Le transgenrisme préfigure donc une ère de post-vérité transhumaniste.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d'Epoch Times.
[Article publié le 11 mai 2024]
En cherchant bien, en dépassant les politiques, les capitalistes avides et les socialistes idéologiques, on pouvait y voir clair. Et même dans ce cas, cela demandait du travail. Il fallait lire beaucoup et trouver des journalistes, des historiens et des auteurs en qui on pouvait avoir un peu confiance.
Ajoutez-y un peu de bon sens ici et là, et vous pouviez à peu près vous raccrocher à une idée assez fiable de ce qui était vrai et de ce qui ne l’était probablement pas. Du moins, c’est ce qu’il semble.
Il y avait toujours des mystères. Les gens disaient une chose et en faisaient une autre. Mais il y avait des jalons dans le sol : des piliers de vérité, certaines choses auxquelles on pouvait se fier, toujours avec un grain de sel, mais pour la plupart dignes de confiance. Prenons l’exemple de la presse américaine.
Oui, des choses bizarres sont découvertes ici et là dans la presse, même dans les meilleurs moments, mais je me souviens d’avoir fait confiance à la presse. Vous souvenez-vous des grandes révélations du Washington Post lors des scandales du Watergate dans les années 1970 ? Un grand livre et un grand film en ont résulté, All the President’s Men (Les hommes du président). C’était du journalisme à son meilleur (n’est-ce pas ?). La manière contrôlée dont les informations étaient présentées au public, afin d’en garantir l’exactitude et la pertinence. J’étais très fier de ce journal. Mais était-ce la vérité ?
Oui, il y a eu des problèmes de répression journalistique, en particulier pendant le conflit du Viêt Nam. Mais la vérité semblait toujours prévaloir. Était-ce bien le cas ? Malheureusement, je ne le pense pas, même à l’époque. Mais il semblait y avoir plusieurs bastions de vérité sur lesquels on pouvait compter.
Je me souviens que même lors de l’assassinat de JFK, je pensais que la corruption révélée dans ce fiasco était limitée. Au tout début de mes investigations sur cet événement, je ne comprenais pas que le gouvernement américain tout entier était dans le coup. Je pensais que l’absence de scrupules était limitée. C’est également ce que j’ai cru lors du scandale du Watergate.
Même lorsque le 11 septembre nous a frappés, je n’ai pas réalisé à quel point le cancer avait pénétré notre gouvernement (les États-Unis) et même le monde. J’étais loin de me douter à l’époque du gâchis dans lequel tout se trouvait. Et pour vous dire la vérité, je n’en connais toujours pas l’étendue. Malgré un nez bien aiguisé, je suis certain que je n’en connais pas la moitié. C’est assez décourageant.
Quand tous ces mensonges et cette corruption ont-ils commencé ?
Il n’y a peut-être pas de « date de début », ce qui signifie qu’ils ont toujours été présents sous une forme ou une autre. Si l’on remonte à l’époque des cavernes, on trouve probablement la première tentative d’une classe dirigeante d’emprisonner les masses et de créer un monde d’illusion entièrement sous son contrôle. De mon vivant, depuis le début des années 50, la CIA et son homologue de l’Union soviétique, le KGB, ont déployé de grands efforts pour manipuler les médias à l’aide de fausses nouvelles diffusées par les géants des médias des deux pays (le New York Times et le Washington Post aux États-Unis, et la Pravda en URSS).
Selon certaines affirmations, les deux gouvernements au pouvoir se sont mutuellement trompés et ont trompé les masses. Par exemple, à l’époque où Nikita Khrouchtchev était le grand manitou de l’Union soviétique, il agitait continuellement son gros bâton nucléaire en prétendant que l’URSS pouvait fabriquer des missiles nucléaires comme on fabrique des saucisses. Ce n’était pas le cas.
La plupart des historiens affirment que les États-Unis ont été trompés par la posture nucléaire de l’URSS au cours des premières années de la guerre froide. Je doute sérieusement qu’ils aient été dupés, car s’ils connaissaient le nombre réel d’armes nucléaires de Moscou. La ruse soviétique leur a donné une excellente excuse pour augmenter le budget de la défense américaine année après année et convaincre le peuple américain, et les peuples du monde, qu’il y avait de bonnes raisons d’être terrifiés. La peur est toujours une bonne chose à avoir dans sa poche quand on essaie de contrôler les gens.
L’Union soviétique était un tigre de papier. Du moins dans les années 50 et au début des années 60. Après la crise des missiles de Cuba et le règne de Khrouchtchev, l’Union soviétique a commencé à fabriquer des missiles comme des saucisses. L’a-t-elle vraiment fait ? Il est difficile de dire combien d’ogives nucléaires étaient en circulation, nées de part et d’autre. L’information, la désinformation, la propagande, les mensonges et la corruption sont tout simplement trop importants pour être compris et pour que l’on parvienne à la vérité.
La peur de la bombe soviétique pendant la guerre froide n’est qu’un tout petit exemple de la « fausse réalité » dont on nous a abreuvés pendant des décennies. Et, inutile de le dire, la situation n’a fait qu’empirer. Bien pire. Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe et à l’intelligence artificielle, il est plus facile que jamais de manipuler l’information et donc la réalité.
Nous ne pouvons même plus dire si le président des États-Unis qui prononce un discours est le vrai Biden en chair et en os, un hologramme, un clone biologique ou un robot. La main droite ne sait certainement pas ce que fait la main gauche, mais je peux vous garantir qu’il y a un programme clair, conscient, et que ce programme n’est pas déroutant pour ceux qui l’exécutent, et qu’il n’est pas non plus difficile à définir. Mais il est très difficile à comprendre, du moins pour les masses aveugles.
Les choses simples, cependant, sont encore crédibles. L’amour que vous ressentez pour votre partenaire, pour vos enfants et votre famille. La paix que l’on ressent en se promenant sur la plage ou dans le calme d’une forêt. La joie que vous ressentez en dansant et en écoutant de la musique. Et l’émerveillement que vous ressentez devant une œuvre d’art. Le rire d’un bébé sera toujours vrai, la lèche baveuse d’un chien et le regard dans ses yeux lorsqu’il exprime son amour inconditionnel pour son maître. Ces vérités sont également massives, mais elles sont faciles à comprendre. Nous sommes nés avec une compréhension aiguë de leur essence, de leur signification et de leur but.
[...]
Lors de sa première campagne électorale, il n’a cessé de la brocarder. Son ambition passait par la présidence de la République française, mais, à ses yeux, elle ne prenait de sens que dans l’Union européenne. Durant ses deux mandats, il n’a résolu que peu de problèmes français, mais a construit avec patience la transformation de l’UE en un empire d’une trentaine d’États.
Dans son esprit, les prochains Jeux Olympiques seront l’occasion de manipuler les masses pour magnifier les « États-Unis d’Europe » de sorte qu’elles seront spontanément prêtes à la dissolution des États-membres de l’UE.
Lors de son discours programmatique de La Sorbonne, il y a sept ans, il déclamait : « Quelques semaines après les élections européennes [de 2024], Paris accueillera les Jeux olympiques. Mais ce n’est pas Paris qui reçoit. C’est la France et avec elle, l’Europe qui feront vivre l’esprit olympique né sur ce continent. Ce sera un moment de rassemblement unique, une occasion magnifique de célébrer l’unité européenne. En 2024, l’Hymne à la joie retentira, et le drapeau européen pourra être fièrement arboré aux côtés de nos emblèmes nationaux ».
Oui, les Jeux Olympiques de 2024 à Paris seront l’occasion pour lui de mettre en scène sa vision du monde : à chaque victoire d’un État-membre, l’hymne européen devrait être joué, si rien n’entrave ce dessein. Sans aucun doute, l’UE serait alors la puissance victorieuse. Il réaliserait ainsi le rêve du chancelier Aldolf Hitler à Berlin en 1936. Il en a d’ailleurs déjà repris les codes. Ainsi, le relais de la flamme olympique, qui n’existait pas lors des Jeux originels, est une survivance du nazisme. Le chancelier allemand avait souhaité magnifier les corps des Aryens et traverser les Balkans, préfigurant ses conquêtes à venir. Le président français entend mobiliser les Français derrière son impossible rêve européen pour mieux les manipuler dans les semaines à venir. Il a d’ailleurs confié la réalisation de la torche à Usinor, désormais dénommé ArcelorMittal, comme son prédécesseur l’avait confiée au groupe d’armement Krupp.
Ne vous inquiétez pas, je ne compare pas Emmanuel Macron à Adolf Hitler pour sous-entendre que le président français serait raciste, mais cette allusion historique sera utile à la suite de mon propos. Pour le moment, retenez qu’il y aura des athlètes russes, mais pas d’hymne russe, et aucun champion inscrit au nom de l’Union européenne, mais des hymnes européens.
Pour comprendre le piège qui se prépare et dans lequel nous allons probablement tous tomber, il faut retracer ses étapes précédentes.
Lors de son discours du 27 septembre 2017, il déclarait : « Nous avons tourné la page d’une forme de construction européenne. Les pères fondateurs ont construit l’Europe à l’abri des peuples, parce qu’ils étaient une avant-garde éclairée, parce qu’on pouvait peut-être le faire, et ils ont avancé prouvant ensuite que cela fonctionnait ». Il posait alors les principes d’une mise en scène à laquelle nous avons assisté, parfois participé, sans comprendre.
• Le 25 juin 2018, il lançait l’Initiative européenne d’intervention. Il ne s’agissait pas d’un programme de l’UE. Au moins la moitié des États membres n’en voulait pas, y compris l’Allemagne. Aussi au départ, neuf États seulement y participèrent, dont le Royaume-Uni pourtant sur le départ de l’UE. Ils sont 14 aujourd’hui. Cette initiative est aujourd’hui à l’œuvre dans le Golfe persique (European Maritime Awareness in the Strait of Hormuz ou EMASoH). Elle initie une « capacité d’action autonome de l’Europe, en complément de l’Otan ».
La Mission européenne de l’Allemagne était, selon les nazis, de protéger les peuples d’Europe du bolchévisme. Aujourd’hui, la Mission de l’Union européenne, selon Emmanuel Macron, est de les protéger de la Russie.
Comprenez bien : il n’a jamais été question de créer une armée pour la défense collective des États-membres. C’est même tout le contraire auquel on assiste : la guerre en Ukraine est le prétexte à de gigantesques transferts d’armes, de sorte qu’aujourd’hui plus aucun État-membre n’a les moyens de se défendre plus de deux jours s’il était attaqué conventionnellement par un État développé. Contrairement aux discours sur le renforcement de la puissance militaire, le ministère français des Armées a, selon la Cour des Comptes, supprimé 3 599 postes de militaires l’année dernière. En définitive, nous sommes déjà, et deviendrons encore plus, dépendants des États-Unis et du Royaume-Uni, c’est-à-dire de l’Otan.
• Le 4 mars 2019, Emmanuel Macron publiait une tribune libre appelant à la création d’une « Conférence pour l’Europe afin de proposer tous les changements nécessaires à notre projet politique ». Elle devait « associer des panels de citoyens, auditionner des universitaires, les partenaires sociaux, des représentants religieux et spirituels ». Afin de définir « une feuille de route pour l’Union européenne traduisant en actions concrètes ces grandes priorités ». Notez que le président Macron écrivait « ces grandes priorités » avec un « c » et non pas un « s », afin de préciser que la Conférence devait exprimer les moyens de parvenir à un but qu’elle ne choisirait pas elle-même, mais qui lui était imposé.
Il s’agit de la reprise du Grand débat national qui a suivi la révolte des « Gilets jaunes ». 10 134 réunions publiques furent organisées, 19 899 cahiers de doléances furent ouverts, 16 337 mairies y participèrent, 569 000 contributions détaillées furent rédigées. Toutes ces discussions et cette paperasse finirent à la poubelle.
• Quelques mois plus tard, l’Allemande Ursula von der Leyen, présenta le programme de son administration, le 16 juillet 2019, en disant que « L’Europe est comme un long mariage. L’amour ne se développe pas nécessairement dès le premier jour, mais cela dépend ».
À partir de ce moment-là, l’Élysée et l’administration bruxelloise commencèrent à travailler à la transformation de l’Union en un « Empire », les communiquants disent plus joliment en une « fédération ». Il était clair qu’il ne serait pas possible de faire adopter ce bouleversement par voie de référendum. Aussi, l’administration Von der Leyen entendait procéder par étape : modifier les règles d’adoption par une procédure simplifiée puis, plus tard, dissoudre les États-membres et leur substituer un État centralisé.
• Durant son premier mandat, le président Emmanuel Macron a visité chacune des 28 capitales de l’UE. C’était sa campagne électorale pour justifier sa désignation à venir.
• D’avril 2021 à mai 2022, 830 « citoyens » européens se réunirent pour débattre de « L’avenir de l’Europe ». Cette conférence, ouverte par le président Emmanuel Macron, produisit 49 propositions et 326 mesures adressées aux présidents du Parlement, du Conseil et de la Commission.
Premières remarques : cette présentation des faits masque de vrais problèmes. Pour donner une apparence de légitimité au processus en cours, il s’agit de donner l’illusion que l’Empire européen n’est pas une idée venant d’en haut, mais un ardent désir des populations européennes. On parle donc de « citoyens » européens alors qu’il n’y a ni État européen, ni Peuple européen, donc pas de « citoyens » du tout. Les participants furent tirés au sort, ce qui donne l’illusion de leur représentativité et de la légitimité de leurs décisions. Or, dans la pratique, ils ont été rémunérés avec nos impôts alors qu’ils ne formaient pas une institution européenne. Ils ont adoptés certaines mesures dont ils ont longtemps discutées, mais ont aussi voté à la va-vite ce que Paris et Bruxelles souhaitaient qu’ils adoptent et qui va à l’encontre de leurs intérêts.
• Le 25 mars 2022, le Conseil européen, alors présidé par Emmanuel Macron, adoptait la Boussole stratégique. Celle-ci a d’abord défini des menaces, d’où elle a tracé les lignes directrices de sa stratégie. Elle a débouché sur la mise en place d’une Force de réaction rapide de 5 000 hommes.
• Le 9 juin 2022, le Parlement européen, après avoir adopté divers textes relatifs à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, adopta une résolution (P9_TA(2022)0244) convoquant une Convention pour la révision des Traités, en application de l’article 48 du traité UE (Traité de Nice).
• Les 10 et 11 mars 2022, Emmanuel Macron convoquait une réunion informelle du Conseil européen à Versailles. Les chefs d’État et de gouvernement y ont approuvé la création d’un budget de soutien à l’Ukraine et le programme de changement de dépendance énergétique.
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Celle qui s’en va est celle du World Economic Forum, celle qui veut réduire à 500 millions d’habitants la population terrestre, sans doute pour que 50 millions vivent encore dans la jet society.
Sans doute, cette perspective est fausse. Parce qu’il est difficile de contrôler les sociétés. On peut, certes, formater les gens, les décérébrer, ce qui est tenté, avec succès depuis 50 ans, mais le flux croissant des refuznikis contrarie le système, profondément.
De plus, cette «jet society», n’est qu’une écume. Elle n’existe que parce que le reste de la société peut la porter, par sa technicité, son savoir-faire, et son utilité.
Aujourd’hui, cette jet society se révèle, de plus en plus, superflue et inutile. Aucune utilité réelle, des dominants sociaux simplement, qui savent y faire en matière de manipulation, mais quand le substrat, lui-même, décline, cette «upper class», va décliner dans les mêmes proportions. À l’image de Macias Nguéma, mort à la fin des années 1970 et qui avait tellement concentré la richesse dans son palais, que la quasi-totalité de la monnaie locale y était dans des caisses, et que rien ne circulait en dehors. Rien n’y circulait, d’ailleurs, en dedans non plus…
C’était des bouts de papiers colorés…
Donc, cette caste, macroniste jusqu’au bout des ongles, ne se plaint de rien, de plus en plus réduite, elle est accablée de douceurs, bonbons et délices. Caricature, son biotope ou merdier, c’est surtout l’intérieur du périphérique parisien, et les ghettos de riches.
Aujourd’hui, le coût de l’éducation aidant, surtout dans les pays anglos, le travail manuel est en regain.
Pourquoi ? Parce que la distribution gratuite de diplômes de niveaux bacs, partout dans le monde, dévalue ces diplômes, réservant aux Zeureux titulaires, des métiers de grouillots. Dans le meilleur des cas, fonctionnaire, dans le pire, caissier au superprimou géant. C’est général et ça se généralise. Je me souviens de cette série indienne, ou le lycée aidait les lycéens à avoir le bac, en leur donnant, tout bonnement, les résultats. Un jour, un policier honnête arrêtât le phénomène et refusât l’enveloppe, cette année-là, personne n’eût le bac.
Donc, aux USA, on sombre dans le travail manuel, qui, visiblement, rapporte plus et il est moins onéreux qu’attraper des diplômes qui pour beaucoup, ne débouchent sur rien. Là aussi, dans la série Gilmore Girls, on voit des trentenaires issus de facs onéreuses, mais qui ne font rien.
Ils sont cons, ils «renoncent à l’université», où ils auraient appris des choses inutiles, au profit de réels métiers où, souvent, ils sont rémunérés dans leur formation, que ce soit en apprentissage, ou pas. En plus, ils gagnent correctement leur vie.
Cela indique un changement de société, où la réussite n’est plus la réussite universitaire, qui ne débouche sur rien, et qui, de fait, devient de plus en plus médiocre. Les étudiants notant leurs enseignants, on finit par déboucher sur le phénomène indien. La vie professionnelle et l’enseignement professionnel, hier synonyme d’échec, elle, est plus basique. Un mauvais n’y gagne pas sa vie, et on revoit le phénomène des années 1950, ceux-là «migrent», d’emplois divers en emplois divers…
Autoconsommation aidant le métier le plus demandé aux USA est celui de réparateurs d’éoliennes. Effectivement, solaire et renouvelables en tous genres, ça aide pas mal ceux qui n’aiment pas voir trop leurs factures d’énergies augmenter, même si ces nouveautés anciennes, ne couvrent pas tout…
L’immobilier, lui, suit le mouvement général. Adossé à la bulle bancaire, il n’était soutenu que par un déluge de prêts bancaires. Se loger est un impératif, mais le monde de l’immobilier et du bâtiment, devra, impérativement, muter.
Quant à la bourgeoisie macroniste, elle aura le sort des hautes classes passées ; «L’histoire, c’est le cimetière des aristocraties» (Vilfredo Pareto).
Mattia Madonia, écrivain de Catane et représentant de la génération millenial, a découvert les raisons de la crise d'une société immobile (qui se dirige en fait, et rapidement, vers le déclin) qui n'accorde pas d'espaces et de perspectives à ceux qui ne font pas partie de la génération du baby-boom.
"La génération entière, écrit Madonia dans The Vision, qui était censée conduire la fortune de la planète au cours de ces vingt-quatre années, en gros ceux qui sont nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990, a souffert de son propre "bug". Par rapport aux générations précédentes, la société a entravé ou empêché leur équilibre professionnel, relationnel, affectif, voire existentiel. Une génération fantôme, écrasée par les pressions du capitalisme et les crises qui ont marqué les deux dernières décennies. C'est le Millennial Bug, et nous en payons encore les conséquences".
Tout cela est vrai, bien sûr. Mais il faudrait que quelqu'un - son père et sa mère, par exemple, s'il a la chance de les avoir encore - lui explique que les générations précédentes ont conquis leurs droits. Et puisqu'il est écrivain, Madonia pourrait lire les livres d'autres auteurs plus anciens (la presse existait déjà) qui ont raconté 68 ou 77. Le changement n'était pas donné, mais obtenu avec des heurts, des protestations, des morts même.
Les bonnes familles italiennes du début des années 60 auraient voulu des enfants polis et bien peignés, avec costume et cravate, de bonnes études et des carrières professionnelles sûres et ordonnées. Des mariages heureux et des petits-enfants à élever dans le respect des principes. Cela ne s'est pas passé comme ça, et peut-être que cela s'est mal passé. Mais les générations qui ont occupé les places qui comptaient et excluaient l'"équilibre existentiel" ne se sont pas allongées sur le canapé en attendant des concessions qu'elles n'avaient même pas demandées. Elles n'avaient peut-être pas de smartphones ou de tablettes, mais elles vivaient avec leurs pairs et c'est avec leurs pairs qu'elles se sont rebellées. Étrange mot que celui de "rébellion". Peut-être est-ce l'un de ceux qui ne figurent plus parmi les rares que connaissent les nouveaux jeunes. Remplacée par les pleurnicheries, l'impolitesse, la résignation.
"71 % des millennials interrogés en Italie ne croient pas en la possibilité de fonder une famille et 73 %, poursuit Madonia, considèrent qu'il est impossible d'acheter une maison dans un avenir immédiat. En outre, 79 % des millennials considèrent que la flexibilité du travail est fondamentale, avec la possibilité de travailler à distance et avec des horaires moins rigides, se déclarant même prêts à quitter leur emploi pour trouver un travail à taille humaine. Parmi les différentes demandes formulées, la semaine de travail de quatre jours se distingue. Pour conclure l'étude, 42 % des millennials se considèrent comme très "anxieux et stressés", et comme préoccupations pour l'avenir, ils placent en tête de liste les craintes concernant leur santé mentale, le changement climatique et les dommages causés à l'environnement, le coût de la vie et le chômage.
C'est bien, c'est mal. Tous sont conscients des problèmes. Et même de leurs propres craintes et désirs. Et alors ? Est-ce que papa et maman doivent trouver des solutions ? Peut-être les grands-parents ? Pourtant, les millénials devraient désormais être capables de s'essuyer les fesses tout seuls. Ils devraient pouvoir s'habiller seuls. Et s'ils veulent quelque chose, ils devraient avoir le courage et la capacité de le prendre. Notamment parce que les baby-boomers sont vieux et impuissants. Mais le risque pour les millennials est que, pendant qu'ils se complaisent dans la douleur de l'injustice qu'ils ont subie, la génération Z vienne remplacer les personnes âgées. D'autre part, la résistance des boomers dans les lieux de pouvoir se heurte à l'âge et à la fin de vie...
C’est au terme de son spectacle « J’ai fait l’con » en 2008 que Dieudonné interprète pour la première fois ce poème dédié à la Palestine tout en rendant hommage à son ami Claude Nougaro décédé en 2004. En ces temps de conflit, il était impossible de ne pas négliger cet hommage poignant de la part de l’humoriste le plus talentueux de sa génération. Dans un registre différent, il nous rappelle ici la souffrance d’un peuple désespéré.
Hamid a 22 ans et il décide d’aller se faire sauter au milieu de ceux qu’il considère comme l’envahisseur.
Je suis né ici sur ce bord de méditerranée Dans ce paradis ensoleillé Palestine ! Palestine ! C’est ici que mon père, que mon grand père et tous ceux d’avant sont enterrés Dans la chair de ta terre, Palestine ! C’est dans la maison en ruine là-bas au milieu du champ d’oliviers C’est là que nous avons chanté, ri, dansé, vibré même Comme les cordes de cette guitare manouche Pincés au cœur, cueillis comme des fleurs C’est là que nous avons pleuré aussi, pleuré Difficile d’expliquer pourquoi on est attaché à un endroit Jusqu’à ce qu’une armée débarque chez toi Au début, ils ont tiré en l’air, ça faisait du bruit, c’était gentil Et puis après ils ont tué mon père, et puis mon oncle, et puis mon frère Ont fait brûler la maison, détruit jardins et plantations pour y installer leurs colons Nous, femmes et enfants déportés jusqu’à ce camp de réfugiés Sales, froids, on y était entassés. Seul au loin, le son de cette guitare tzigane me donnait encore la force de résister La force de respirer Mélodie des gens du voyage, musique des déracinés, elle m’a fait oublier le mal J’avais 10 ans, ça fait 12 ans et me voila maintenant une bombe scotchée sur le bidon Aspirée dans ce grand siphon. Liberté pour toi Palestine ! Je vais vous faire danser joyeux colons sur le son de mon canon Aujourd’hui je suis chef d’orchestre réglant ma note sur celle du temps Ce temps gitan sur lequel je virevolte encore en joyeux papillon J’arrive, j’arrive frissonnant destin Tel un coup de cymbale ponctuant les violons Et ma Palestine ! Tu me vois descendre de l’autocar au milieu de tous ces regards ?! Y’a mon cœur, y’a la peur, y’a ce son de guitare Anonyme passant je souris à l’enfant et puis au milieu de la rue je te vois belle inconnue C’est toi, je t’ai choisie, vais-je te prendre par la taille et faire danser nos entrailles ? J’entends d’ici les cris d’effrois déchirer le silence provoqué par ce doigt Y’a mon souffle qui s’accélère, manque d’oxygène, ton regard qui me fixe Tu comprends, ton sac qui tombe, la pomme qui roule Reculer ? Il est trop tard petite Y’a mon doigt qui se crispe Puisqu’on ne peut vivre tous les deux : Crevons ensemble. Palestine !
En 2023, près de la moitié (49,6 %) de tout le trafic internet provenait de bots, une augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente, et le plus haut niveau signalé par Imperva depuis que la société a commencé sa veille du trafic en 2013.
Alors que la proportion du trafic des utilisateurs humains est descendue à 50,4%, celle des bots malveillants a augmenté pour la cinquième année consécutive, passant de 30,2% en 2022 à 32% en 2023. Ce trafic automatisé coûte aux entreprises des milliards de dollars chaque année en raison d'attaques contre les sites Web, les API et les applications.
Parmi les tendances clés identifiées dans le rapport Imperva Bad Bot 2024 figurent :
La moyenne mondiale du trafic de bots malveillants a atteint 32 % : l'Irlande (71 %), l'Allemagne (67,5 %) et le Mexique (42,8 %) ont enregistré les niveaux les plus élevés de trafic de bots malveillants en 2023. Les États-Unis ont également enregistré un ratio légèrement plus élevé (35,4 %) par rapport à 2022 (32,1 %).
L'utilisation croissante de l'IA générative est liée à l'augmentation du nombre de bots simples : l'adoption rapide de l'IA générative et des grands modèles de langage (LLM) a entraîné une augmentation du volume de bots simples, passant de 33,4% en 2022 à 39,6 % en 2023. La technologie utilise des bots d'extraction automatisée de données en ligne et des robots d'indexation 2 automatisés pour alimenter les modèles d'entraînement et permet aux utilisateurs sans connaissance technique d'écrire des scripts automatisés pour leur propre usage.
Le piratage de compte utilisateur est un risque persistant pour les entreprises : les attaques de prise de contrôle de compte (ATO) ont augmenté de 10 % en 2023 par rapport à l'année précédente. De plus, 44 % de l'ensemble des attaques ATO visaient les points de terminaison des API, contre 35 % en 2022. De toutes les tentatives de connexion sur internet, 11 % étaient associées à une tentative de piratage de compte utilisateur. En 2023, les secteurs ayant connu le plus grand nombre de ces attaques étaient les services financiers (36,8 %), les voyages (11,5 %) et les services commerciaux (8 %).
Les API représentent un vecteur de choix pour les attaques : les menaces automatisées ont causé 30 % des attaques d'API en 2023. Parmi elles, 17 % étaient des bots malveillants exploitant les vulnérabilités de logique métier : une faille dans la conception et l'implémentation de l'API qui permet aux attaquants de manipuler des fonctionnalités légitimes pour accéder à des données sensibles ou à des comptes d'utilisateurs. Puisqu'elles sont un accès direct à ces données sensibles, les API sont une cible privilégiée par les cybercriminels qui utilisent des bots automatisés pour les trouver et les exploiter.
Chaque secteur est touché par les bots : pour la deuxième année consécutive, le secteur du gaming (57,2%) a enregistré la plus grande proportion de trafic de bots nuisibles. En parallèle, le commerce de détail (24,4 %), les voyages (20,7 %) et les services financiers (15,7 %) sont ceux ayant subi le plus grand nombre d'attaques de bots. La proportion de bots malveillants évolués, capables d'imiter le comportement humain et d'échapper aux systèmes de défense, était, quant à elle, la plus élevée sur les sites d'affaires juridiques et gouvernementaux (75,8 %), de divertissement (70,8 %) et de services financiers (67,1 %).
Le trafic de bots malveillants provenant des fournisseurs d'accès à internet (FAI) résidentiels passe à 25,8 % : les premières techniques d'évasion des bots malveillants consistaient à se faire passer pour un navigateur internet utilisateur couramment utilisé par de véritables utilisateurs humains. Ces bots représentaient 44,8 % de l'ensemble du trafic de bots malveillants au cours de la dernière année, contre 28,1 % il y a seulement cinq ans. Les acteurs évolués allient des agents utilisateurs mobiles à l'utilisation de FAI résidentiels ou mobiles. Les proxys résidentiels permettent aux opérateurs de bots d'échapper à la détection en faisant croire que l'origine du trafic est une adresse IP résidentielle légitime, attribuée par un fournisseur de services internet.
Le diable est le confusionniste par excellence, celui qui lance de la confusion en permanence. Le mot grec «diabolos» ne signifie rien d’autre. Le mensonge est donc ce qui est particulièrement diabolique. Il sème la discorde, dresse les hommes les uns contre les autres, bouleverse l’ordre naturel. Dans l’évangile de Jean 8, 44, le diable est à juste titre qualifié de «père du mensonge».
En Allemagne, le mensonge est devenu encore un peu plus loi depuis ces dernières semaines. Plus précisément, il est devenu une religion d’État qui exige la soumission. En effet, depuis vendredi, date à laquelle le Bundestag a adopté la loi dite «d’autodétermination», toutes les personnes vivant en Allemagne sont désormais tenues par la loi de croire les mensonges flagrants, de les tenir pour vrais, ou du moins de se taire à leur sujet.
Celui qui ouvre néanmoins la bouche et fait remarquer, à juste titre, que Gabriele s’appelle en réalité Hans-Günther, risque de payer une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros s’il appelle désormais une personne par son sexe biologique alors qu’il/elle souhaite être «perçu(e)» différemment. Grâce à la loi, il ne sera plus nécessaire de subir une opération pour changer de sexe et de faire certifier officiellement le changement. Les offices sont contraints par la loi d’apporter leur aide à la falsification de documents. Et tous les autres sont contraints de vivre dans et avec le mensonge et de s’y dérober.
C’est satanique. Depuis un vendredi d’avril, nous avons fait un bon pas en avant dans la construction d’un monde diabolique et contre nature, dont le fondement est la fausseté. La criminalisation de la vérité a maintenant été intronisée publiquement et frappe à la porte de tout le monde. Et comme le mal, pour se maintenir, ne peut pas s’arrêter, mais doit toujours aller plus loin, se soumettre à des domaines toujours plus larges, ce n’est qu’un début.
Il n’est pas nécessaire d’être un théoricien de la conspiration pour cela : il est maintenant explicite que ce qui est «normal», naturel, juste pour la vie, soit officiellement déclaré criminel et poursuivi en tant que tel, c’est-à-dire : l’hétérosexualité, la famille, la progéniture, le peuple. Le mal devient totalitaire. L’image biblique en est le règne de l’Antéchrist, qui doit nécessairement précéder la victoire finale du bien. Nous allons nous étonner de ce qui va suivre, à une fréquence de plus en plus rapprochée. La dictature coronaviresque était la répétition générale. Il y aura bientôt des martyrs.
Ce n’est certainement pas un hasard si le Parlement européen a demandé ces jours-ci, dans une résolution adoptée à une large majorité, que le droit à l’avortement soit déclaré droit fondamental (!). La législation ouvertement totalitaire sur le «discours de haine» dans de nombreux pays occidentaux, qui prévoit parfois des peines de prison de plusieurs années pour les crimes d’opinion (au nom de la «tolérance» !), relève également de ce domaine ; tout comme le fait que la Cour constitutionnelle fédérale, la plus haute instance juridique de la République fédérale, tente de définir la notion de peuple naturel, c’est-à-dire ethnique, comme «contraire à la Loi fondamentale», tant dans la procédure d’interdiction de la NPD que maintenant vis-à-vis de l’AfD – le tout librement inspiré d’Orwell la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, la mort, c’est la vie. C’est pervers. C’est la dictature du mensonge.
Il faut prendre acte de la dynamique interne de l’évolution, qui n’est pas humaine, mais finalement spirituelle : le mal contre le bien. C’est pourquoi ce n’est pas l’expression d’une croyance personnelle, mais la description adéquate de ce qui se passe, que d’introduire le diable dans le jeu, comme l’adversaire cosmique fondamental. Il laisse tomber son masque. Cela se voit dans tous les domaines de la vie. Apocalypse – la période que nous vivons actuellement – ne signifie rien d’autre que révélation.
La bonne nouvelle dans tout cela est que Satan n’a pas le dernier mot. Le mensonge, qui se fait une fausse idée du monde, n’est pas plus viable que le cancer. La République fédérale d’Allemagne a été fondée sur le mensonge dès le début, et le mensonge devient maintenant essentiel pour le simulacre qu’est l’État fédéral allemand. C’est pourquoi cette république-là arrive bientôt à sa fin. La «loi sur l’autodétermination» et toutes les aberrations à venir en sont les indispensables stigmates.
Extrait :
… Cela signifie concrètement que si l’on s’en tient à l’exigence maximale de la norme Euro 7, c’est-à-dire que chaque véhicule devant être immatriculé à partir du milieu de l’année 2025 devra être conforme à la norme Euro 7 et non uniquement les nouvelles séries produites. Cela conduira inévitablement à l’effondrement d’une grande partie de la production automobile en 2025.
Il me vient à l’esprit qu’en 2025 nous avons des élections et je suppose que beaucoup d’entre vous ne seront plus ici après cette échéance. De ce fait, cette situation est plutôt positive. Il faut en particulier bien comprendre une chose, à savoir que les durcissements de plus en plus absurdes des valeurs limites ne concernent ni le climat ni la protection de la santé (mort due soi-disant aux particules fines).
Il ne s’agit pas non plus de remplacer 50 millions de voitures à moteur à combustion par 50 millions de véhicules électriques. Non, il s’agit de rendre, à moyen terme, la mobilité privée si chère qu’elle ne sera plus disponible que pour une élite triée sur le volet. Cela signifie donc que la plupart des citoyens devant leur écran d’ordinateur n’en feront malheureusement plus partie.
Il est important de le comprendre. Car dans les plans d’avenir des Verts, socialistes et communistes, qui donnent actuellement le ton ici, il n’est prévu ni de maison privée ni de voiture privée. Le vieil homme blanc, qui crée de la richesse par son travail et son éducation, qui accumule de la propriété privée et qui, peut-être, roule à 180 km/h dans un SUV, c’est un véritable cauchemar et il est détesté.
C’est le portrait de l’ennemi de l’idéologie de gauche. Nationaliser, exproprier, redistribuer, ce sont les objectifs de tous ceux qui gouvernent ce pays en le détruisant sous nos yeux. Et quand les citoyens l’auront compris, mesdames et messieurs du gouvernement, vous aurez un sérieux problème. Merci beaucoup.
Traduction : Christine
https://twitter.com/silvano_trotta/status/1783206340619379095
L’intelligence artificielle (IA) – il n’y a guère de mot-clé qui revienne plus souvent lorsqu’il est question de visions d’une société hautement technologique et progressiste. Elle n’est pas seulement censée nous simplifier la vie et nous décharger de certaines tâches : les visionnaires les plus audacieux du développement technologique de la Silicon Valley, comme Raymond Kurzweil et Elon Musk, espèrent même qu’elle permettra de réaliser le vieux rêve faustien de dépasser les limites du corps humain.
Grâce à la technologie, l’homme devrait pouvoir devenir un surhomme et augmenter ses capacités cognitives de manière exponentielle, selon Elon Musk, le patron de Tesla, de la plate-forme X et aussi de Neuralink. Sa puce «Neuralink», directement implantée dans le cerveau humain – selon les propres dires de Musk, un essai sur l’homme est déjà en cours – devrait dans un premier temps aider à traiter les maladies graves du cerveau.
Et si l’on en croit le directeur du développement technique de Google (qui fait partie du géant américain de la technologie Alphabet), Raymond Kurzweil, le progrès technique ne devrait pas seulement nous donner la vie éternelle, mais aussi, dans le cadre de «l’Internet de tous les objets», nous conduire à des connaissances insoupçonnées dans le cadre d’un décollage soudain du progrès, ce que l’on appelle la singularité.
Cette avant-garde du transhumanisme veut atteindre la vie éternelle avant la fin du monde en transformant peu à peu l’homme lui-même en machine ou en téléchargeant son esprit dans un cloud. Parallèlement, de plus en plus de scientifiques comme Geoffrey Hinton et de philosophes comme Alexander Douguine et Alain de Beonist mettent en garde contre les dangers de l’IA – il est donc temps de me pencher sur les possibilités et les dangers de l’IA.
La Grande Transformation
Ces idées trouvent un soutien enthousiaste non seulement aux États-Unis, mais aussi parmi les élites occidentales, qui se sont regroupées autour du Forum économique mondial de Klaus Schwab. Dans le cadre de leur «grand redémarrage» (Great Reset), proclamé dans le sillage des mesures COVID-19 en juillet 2020, les sociétés occidentales – et, selon leur volonté, le monde entier – doivent être transformées dans le sens du nouveau libéralisme 2.0, que certains observateurs qualifient de «socialisme des milliardaires».
Schwab et son co-auteur Thierry Malleret parlent ouvertement de la nécessité de capter la conscience des gens, car c’est la seule façon d’impulser un changement social majeur. Une transformation verte massive de l’économie, une réduction de la population et une alimentation «respectueuse du climat» avec des insectes au lieu de la viande. «Vous ne posséderez rien et vous serez heureux !» est le slogan moqueur des gens de Davos. C’est précisément là qu’interviennent les derniers développements technologiques, qui s’imbriquent avec des stratégies de censure telles que le politiquement correct et la «cancel culture».
L’algorithme, clé de la domination totale des mondialistes
Aux yeux des transhumanistes, l’homme n’a pas d’âme divine ou de libre arbitre, mais n’est qu’un ensemble d’algorithmes – des règles d’action pour résoudre un problème ou une classe entière de problèmes – et peut donc non seulement être compris comme un ordinateur, mais aussi programmé (c’est-à-dire manipulé). Le politiquement correct prend alors la fonction d’un tel algorithme pour limiter la pensée autonome des gens et les transformer eux-mêmes en machines obéissant à la volonté des élites libérales.
Cybernétique : comment les gens deviennent volontairement esclaves de la technologie
Dans la tradition de la cybernétique, des entreprises comme Google/Alphabet, mais aussi les gouvernements européens, sont donc intéressés par la collecte d’un maximum de données sur leurs citoyens, non seulement pour mieux les surveiller dans le sens de «l’homme transparent» et ainsi étouffer dans l’œuf les mouvements dissidents, mais aussi pour mieux les contrôler.
Des entreprises mondialistes comme Google/Alphabet – dont le nom est devenu synonyme de recherche sur Internet – obtiennent ces données avec une facilité déconcertante et sans pression : des milliards d’utilisateurs alimentent chaque jour le moteur de recherche du groupe avec leurs données, utilisent leurs programmes de messagerie, etc. que Google transforme à son tour en monnaie sonnante et trébuchante, comme les médias sociaux tels que Facebook et Instagram, qui en savent parfois plus sur leurs utilisateurs que ces derniers eux-mêmes. Le sacrifice volontaire de la vie privée et de l’anonymat fait du simple citoyen un gibier potentiel pour les entreprises internationales.
Les voitures modernes produites depuis le milieu des années 2010 sont équipées de technologies « cheval de Troie » dont les propriétaires commencent à prendre conscience. Ces technologies peuvent contrôler où et quand les conducteurs sont autorisés à conduire, suivre les yeux des conducteurs , enregistrer les conversations des occupants, collecter des informations génétiques et de santé, des données biométriques et le poids des conducteurs et des passagers, entraîner une augmentation des primes d’assurance automobile et même surveiller l’activité sexuelle des conducteurs .
Dans une vidéo récente, le journaliste automobile britannique Geoff Buys Cars explique comment une Hyundai Kona ayant fait l’objet d’une mise à jour logicielle est désormais soumise au géorepérage et au geotiming, en d’autres termes, la voiture peut désormais avoir des limites de distance et de temps fixées à distance par le fabricant. Les conditions d’utilisation de la mise à jour logicielle précisent que ces restrictions de conduite ne seront activées que si la loi l’exige.
« Cela signifie que vous ne pourrez pas conduire votre voiture au-delà des limites décidées par le gouvernement, donc toutes ces conspirations sur les villes de 15 minutes, les zones et les fermetures climatiques, comment vont-ils les mettre en œuvre ? Eh bien, probablement avec les capacités de géorepérage qui sont intégrées dans ces voitures, en utilisant l’infrastructure qu’ils installent déjà sur les routes avec toutes les caméras et tous les capteurs et toute la nouvelle technologie qui se met en place », a déclaré Geoff.
Hyundai a refusé d’annuler la mise à jour, faisant des contrôles une « fonctionnalité » permanente. Le journaliste automobile a précisé que toutes les voitures modernes ont la capacité de le faire, de sorte que même si le logiciel d’une voiture ne permet pas actuellement de restreindre la distance de conduite, l’emplacement des trajets, les temps de déplacement autorisés et même la conduite autonome, ce contrôle peut être ajouté à une date ultérieure.
« Certaines voitures de tous les jours sont déjà entièrement autonomes, la technologie est déjà présente dans les voitures, elles n’ont simplement pas encore été mises en marche », a déclaré Geoff.
Le journaliste automobile poursuit en expliquant comment cette technologie peut être utilisée pour empêcher les gens de conduire leur voiture le dimanche, éventuellement pour les empêcher d’aller à l’église, sous prétexte de « sauver la planète » dans le cadre d’un futur blocage climatique, avant de terminer la vidéo en pointant la caméra vers une traînée d’aérosol atmosphérique (chemtrail) et en disant ironiquement « elle est bien bonne, n’est-ce pas ».
Cette nouvelle technologie de surveillance et de contrôle est également exploitée par les assureurs automobiles. WSB-TV a récemment fait état d’une Américaine qui a vu sa prime d’assurance augmenter de 80 % après que sa Chevrolet Camero de la génération actuelle a commencé à télécharger des centaines de pages d’informations sur ses habitudes de conduite à Chevrolet, qui les a ensuite vendues à des courtiers en données, qui les ont ensuite achetées à de grandes compagnies d’assurance.