Largement reprise par les médias, cette rhétorique remporte, il faut le reconnaître, un succès croissant au sein de la population qui se perd à accuser plus pauvre que lui, pendant que les plus riches se réjouissent. À tel point que certains à gauche, comme Fabien Roussel, ont même flirté avec. Mais, en s’y penchant de plus près, on se rend compte que cet argument repose sur une série de poncifs et qu’il sert à masquer d’autres problèmes plus profonds.
Quelques rappels.
Les services de renseignement intérieur allemands gèrent des centaines de faux comptes d’extrémistes de droite sur les médias sociaux, selon un rapport du journal allemand Süddeutsche Zeitung. Ces faux agents incitent à la fois à la haine et à la violence, indique le rapport.
« C’est l’avenir de la collecte d’informations », a déclaré un agent au journal.
Les recherches du journal ont permis de découvrir que le gouvernement a fortement investi dans les « agents virtuels » depuis 2019 en utilisant l’argent des contribuables.
Liste des participants : Rashid Buttar, Christian Perronne, Heiko Schöning, Chinda Brandolino, Nadiya Popel, Wolfgang Wodard, Alexandre Juving-Brunet, Alexandra Henrion-Caude, Alfonso Longo, Carlos Vara De Rey, Cristina Martin Jiménez, Luis Miguel Benito, Carlos Astiz, Fernando Lopez Mirones, Gerard Guillaume, German Sarlangue, Grégory Catteau, Javier Villamor, Jean-Dominique Michel, Jon Ander Etxebarria, Louis Aubouin, Luc Montagnier, Michel Maffesoli, Oscar Aguilera, Pablo Campra, Pierre Jovanovic, Pierre Barnérias, Vincent Pavan, Steve Ohana, Valérie Bugault, Xavier Azalbert, Reiner Fullmich. Thebigresetmovie, le 11/09/22 – Version française.
Si la mort de 6550 ouvriers esclavagisés est traitée comme un fait anodin, si les souffrances des millions de travailleuses et travailleurs au Qatar sont invisibilisées : que reste-t-il de notre dignité ?
Si on autorise, si on participe, si on collabore à une compétition aussi mortifère, aussi corrompue, aussi privatisée : que reste-t-il des valeurs du sport ?
« Le Mondial 2022 au Qatar, c’est un petit peu de sport, énormément d’argent, et des violations massives des droits humains »
Le lavage de cerveau par omission a une longue histoire. Le massacre de la Première Guerre mondiale a été autocensuré par des journalistes qui ont été anoblis pour leur conformité. Certains l’ont avoués dans leurs mémoires. En 1917, le rédacteur en chef du Manchester Guardian, CP Scott, confiait au premier ministre Lloyd George : « Si les gens savaient vraiment [la vérité], la guerre serait arrêtée demain, mais ils ne savent pas et ne peuvent pas savoir ».
Le refus de voir les gens et les événements comme ceux des autres pays les voient est un virus médiatique en Occident, aussi débilitant que le Covid. C’est comme si nous voyions le monde à travers un miroir sans tain, dans lequel « nous » sommes moraux et bienveillants et « eux » ne le sont pas. C’est une vision profondément impériale.
Ces dernières années, certains des meilleurs journalistes ont été écartés du grand public. « Défenestré » est le mot utilisé. Les espaces autrefois ouverts aux non-conformistes, aux journalistes à contre-courant, aux diseurs de vérité, se sont fermés.
Le ministère de la Santé et des Affaires sociales de l’Idaho (IDHW) a mis en œuvre dans les écoles un programme d’éducation sexuelle approuvé par Planned Parenthood, qui encourage les jeunes enfants à étudier la pornographie et leur apprend à cacher aux parents l’historique de leur navigation sur les sites pornographiques.
Selon une vidéo publiée par la Fondation pour la liberté de l’Idaho, « les formateurs pensent que les élèves de troisième année tirent profit du porno » et note que certaines des activités « incluent des élèves qui regardent des dessins animés pornographiques ». Plus inquiétant encore, sur son site web, le gouvernement de l’Idaho enseigne « aux élèves comment cacher la navigation pornographique aux parents ».
Celui-ci ne se veut en aucun cas exhaustif : il détaille les différentes actions possibles ou déjà employées par des collectifs ou des personnes seules pour lutter contre l’installation de caméras dans nos rues. Il a aussi vocation à être modifié et critiqué. Aidez-nous à l’améliorer en nous envoyant un mail à ou directement sur le forum Technopolice.
Ne faisant pas honneur à sa réputation de méchant, le Forum économique mondial a publié un article suggérant qu’il serait « solide et rationnel » d’implanter des puces électroniques aux enfants. Oui, vraiment.
L’idée est promue dans un billet de blog sur le site de l’élite de Davos, qui évoque l’avenir de la réalité augmentée et d’une « société augmentée ».
L’article avance l’idée que les humains augmentés sont inévitables et que les élites mondiales doivent établir un monopole du pouvoir sur la technologie afin de la réglementer « éthiquement ».
Un groupe de milliardaires « philanthropes » américains consacrent des millions de dollars à la recherche en psychologie comportementale pour inciter à se faire vacciner contre le covid-19. Il s’agit d’une énorme opération de communication appelée Projet Mercury. Son slogan est « Ensemble, nous pouvons construire un environnement d’information plus sain ».
À l’image de son cousin du monde de l’entreprise, ses contours sont larges et recouvrent autant une situation paroxystique, potentiellement lié à un événement traumatique (violences, défaite…), qu’un syndrome d’épuisement installé dans la durée, marqué par l’abattement et la résignation face à un monde qui sombrerait inexorablement.
Pour faire face à ce phénomène de « burn-out militant », l’organisation Ulex propose des formations inédites sur la gestion des risques psycho-sociaux dans les organisations militantes. En mai 2022, dans les Pyrénées catalanes, une quarantaine de militant·es de 19 à 58 ans, venues de toute l’Europe, se réunissaient durant une semaine pour découvrir les secrets du « militantisme régénératif ».
« Nous vivons dans une culture du burn-out inhérente à la société capitaliste. Il ne s’agit pas de remettre le compteur à zéro pour continuer, mais de développer de nouvelles pratiques qui préfigurent le monde que nous voulons et qui soient capable de le soigner : c’est cela l’activisme régénératif »
Dans l’article précédent, nous décrivons les réseaux sociaux comme un hyper-média, une arme d’espionnage et de propagande convoitée par les États. Une arme dont nous sommes les munitions, par les données que nous laissons.
Nous allons voir comment éviter l’espionnage des réseaux sociaux aussi bien sur leurs plateformes qu’en dehors.
Bien évidemment, le meilleur moyen de ne pas se faire voler les données est encore de ne jamais aller sur les réseaux sociaux. On ne loupe pas grand-chose à se passer de Facebook, Twitter, Instagram ou Tiktok. Toutefois, même en tant qu’utilisateur, on peut limiter la casse.
Éviter le mobile. Une application mobile a davantage de possibilités qu’une simple page web. Si vous acceptez un peu vite les permissions, c’est open bar ! L’app peut analyser vos photos, vos contacts, vos SMS, vos appels, votre position GPS.
Toutes ces choses sont impossibles avec un simple site web. De plus, le site s’arrête une fois l’onglet fermé. Alors que les apps peuvent tourner en permanence en arrière-plan. Mieux vaut donc accéder aux réseaux sociaux par un navigateur web plutôt qu’une application mobile.
La nature est bien faite. Le fait même d’éprouver un sentiment de répulsion à l’endroit d’une chose n’est jamais le fruit du hasard. Ainsi, si la plupart d’entre nous est contre la légalisation du mariage homosexuel, cela n’est pas par homophobie à l’endroit de la personne concernée (l’homosexualité cachée et en privée, même si elle demeure un très grave péché, ne dérange au fond que peu de monde), mais bien plutôt parce que nous savons intuitivement que la «normalisation-universalisation» absolue de l’homosexualité mettrait en péril la reproduction de l’espèce (puisque les gays, en effet, ne peuvent pas se reproduire entre eux). Quand l’être humain rejette spontanément une chose, c’est qu’en général cette chose n’est pas bonne pour lui. Ce principe, qui fonctionne d’ailleurs également pour les espèces animales, est à la base de l’évolution (attention, cela ne fait pas de moi un partisan de Darwin, loin s’en faut…)