Avez-vous déjà tenté d'expliquer un sujet controversé à un ami, pour qu'il réponde simplement : "J'ai déjà cherché sur Google et je n'ai rien trouvé; ?". Il semblerait que cette expérience devienne de plus en plus courante. Momotchi soulève une inquiétante tendance : l'Internet tel que nous le connaissons est en train de se rétrécir, lentement mais sûrement, sans que nous nous en rendions compte.
Momotchi dévoile, de manière incisive, comment nos moteurs de recherche, notamment Google, semblent restreindre l’accès à l’information. À travers une démonstration minutieuse, elle montre comment une simple recherche sur des sujets comme le changement climatique ou le vaccin contre le COVID-19 renvoie systématiquement vers les mêmes sources officielles, limitant ainsi la diversité des points de vue.
Cette manipulation subtile de l’information peut avoir des conséquences profondes sur notre perception du monde. En restreignant notre accès à une pluralité de perspectives, les moteurs de recherche nous enferment dans une bulle d’information, nous donnant l’illusion d’un choix alors que la réalité est bien différente.
L’impact de cette réduction de l’espace informationnel est alarmant. Non seulement elle limite notre capacité à accéder à une diversité d’opinions, mais elle pose également des questions fondamentales sur la nature même de la démocratie et de la liberté d’expression à l’ère numérique.
Momotchi nous met ainsi en garde contre cette évolution inquiétante d’Internet, appelant chacun à remettre en question la fiabilité de nos sources d’information et à rester vigilant face à cette apparente « disparition » progressive de l’Internet tel que nous le connaissons.
par Yoann - Le Media-en-4-4-2
Un titre familier pour de nombreuses personnes. Tout le monde ou presque connaît ce nom de Aldous Huxley, justement grâce à cet ouvrage. Pourtant son aïeul Thomas Henry Huxley et son frère Julian Huxley sont eux aussi de sacrés personnages.
Le chef-d’œuvre de Aldous Huxley, «Le Meilleur des mondes», près de quatre-vingt-dix ans après sa publication, demeure une œuvre visionnaire d’une rare puissance. Son impact, loin de s’estomper avec le temps, n’a fait que se renforcer, gagnant en pertinence au fil des décennies et des évolutions sociétales.
On retrouve ce phénomène avec l’œuvre «1984» de Georges Orwell, un auteur aussi largement connu et lu encore aujourd’hui. Cette pertinence accrue s’explique en partie par sa capacité à anticiper avec une acuité presque prophétique des thèmes et des enjeux qui sont aujourd’hui au cœur de nos préoccupations contemporaines.
Cependant, comme c’est souvent le cas, l’art a tendance à éclipser la science et cela se vérifie dans la famille Huxley. En effet, malgré la renommée littéraire de Aldous, les figures scientifiques de Thomas Henry Huxley (1825–1895), son grand-père, et de Julian Huxley (1887–1975), son frère aîné, demeurent moins connues. Pourtant, ces derniers ont, chacun à leur époque, marqué profondément le monde de la science par des théories audacieuses et révolutionnaires.
Thomas Henry, souvent surnommé «le Bulldog de Darwin», a joué un rôle déterminant dans la défense et la promotion de la théorie de l’évolution, tandis que Julian, biologiste éminent, a été un pionnier dans les domaines de l’éthologie, de la conservation de la nature, et un précurseur dans la réflexion sur le transhumanisme.
Bien que leurs contributions scientifiques soient parfois occultées par le succès littéraire de Aldous, les idées et les théories de Thomas Henry et Julian Huxley continuent encore de résonner dans le monde scientifique et au-delà. Leur héritage intellectuel soulève des questions controversées et des débats éthiques dans divers domaines, de la biologie à la philosophie, révélant les aspects problématiques et les dilemmes moraux associés à cette famille pour le moins exceptionnelle.
L’impact et l’influence de cette famille ne s’arrête pas seulement à ces 3 personnages, d’autres membres de la famille Huxley ont marqué leur temps chacun à leur manière.
Par exemple Sir Crispin Tickell, arrière-petit-fils de Jessica Huxley. Il a servi en tant qu’ambassadeur britannique aux Nations unies et a joué un rôle de premier plan dans diverses institutions européennes. Cette lignée, ancrée profondément dans les sphères scientifiques, culturelles et politiques mondiales, est le symbole d’une influence étendue et d’une intelligence remarquablement mise au service de son idéologie.
Le WWF, l’ONU, l’UNESCO ou encore la Commission européenne, tous ses organismes ont été plus que largement influencés par cette famille dont l’histoire est aussi fascinante que déroutante.
Dans ce reportage, nous remonterons le temps et examinerons comment leur quête de connaissance et leurs différents engagements ont façonné des générations et influencé des institutions clés à travers le monde. Leur histoire est une fenêtre sur les dynamiques du changement et de l’innovation, reflétant les complexités d’une famille qui a été à la fois célébrée pour ses contributions scientifiques et scrutée pour ses opinions controversées.
Le casque de réalité mixte d’Apple, Apple Vision Pro, d’une valeur de près de 4 000 dollars, a été mis en vente vendredi, et les premiers utilisateurs ont déjà été aperçus dans la nature.
Ces derniers jours, les adeptes de la réalité mixte ont enfilé Vision Pro et tenté d’intégrer le casque dans leur vie quotidienne.
X présente d’innombrables vidéos des premiers utilisateurs au volant de véhicules.
Les premiers utilisateurs de Vision Pro se sont promenés aussi dans les rues.
Il y a soixante-dix mille ans, nos ancêtres humains étaient des animaux insignifiants, s’occupant simplement de leurs propres affaires dans un coin d’Afrique avec tous les autres animaux. Mais aujourd’hui, rares sont ceux qui nieraient que les humains dominent la planète Terre ; nous nous sommes répandus sur tous les continents et nos actions déterminent le sort des autres animaux (et peut-être de la Terre elle-même). Comment sommes-nous arrivés de là à ici ? L’historien Yuval Noah Harari suggère une raison surprenante à l’essor de l’humanité.
Cette vidéo vieille de 10 ans et visionnée plus de 4 millions de fois, vous démontrent par a+b tout le mépris que cet homme peut avoir pour la populace humaine. Evidemment, ces commentaires désobligeants ne s’appliquent pas à ses commanditaires milliardaires puisque ce sont des dieux.
Ce discours haineux doit être dénoncé haut et fort par tout un chacun pour éviter la montée en puissance d’une culture déshumanisante, abjecte et monstrueuse. De fait, les mots manquent pour décrire la philosophie de la star des milliardaires.
Ce n’est pas tout. En méprisant la législation faite par les humains de manière générale, cet influenceur cherche à faire tomber les tabous, les lignes rouges que la société ne franchit pas en temps normal.
Ce discours est très utile à des puissants dont le comportement délinquant pourrait tomber sous le coup de la loi.
Exemple. La pédophilie qui est supposée être sévèrement sanctionnée émerge doucettement et se place au cœur de la société.
Hahahahahaha. Tout ceci est toujours cousu de fil blanc avec les syndicats qui ne sont que les courroies de transmission des gouvernements successifs.
Ils organisent et canalisent juste le mécontentement social.
Ils sont les organisateurs des psychothérapies sociales collectives.
Avec le mouvement des agriculteurs nous atteignons des sommets et objectivement cela se voit.
La FNSEA ne voulait pas manifester. Dépassée par sa base, elle y est allée en mettant tous les freins nécessaires.
L’Etat, bon joueur, a laissé faire quelques bennages de purin et autres lisiers.
On a laissé tout le monde se défouler pendant une grosse semaine.
Puis… allez, zou, rentrez niche, coucouche panier.
Dans l’immense univers du web, une nouvelle forme de menace numérique se manifeste, celle des DeepFakes. J’ai eu l’occasion d’en discuter dans ma chronique cyber sur les antennes de M6 et RTL dans l’émission de Julien Courbet «Ça peut vous arriver». Ces vidéos trompeuses, utilisant l’image et la voix de célébrités, ont fait une apparition remarquée aux États-Unis, ciblant principalement les utilisateurs des programmes d’assurance médicale Medicare et Medicaid.
Les journalistes du média américain 404 Media ont éclairé cette réalité préoccupante dans un article détaillé. Ils ont révélé une playlist de 1600 vidéos deepfake sur YouTube, totalisant plus de 195 millions de visionnages. Un vrai trésor pour les pirates. Ces vidéos détournent l’image de personnalités comme Taylor Swift, Steve Harvey, Ice Cube, Andrew Tate, Oprah Winfrey, et d’autres, tel que MrBeast, leader des vidéos sur YouTube. Certains DeepFakes utilisent des voix générées par intelligence artificielle pour renforcer l’illusion comme j’ai pu vous le montrer dans les deepfakes utilisées dans des sextorsions.
Ces deepfakes promettent faussement divers avantages liés aux programmes Medicare et Medicaid, incitant les victimes à divulguer leurs informations bancaires ou à réaliser des transferts financiers. On note l’inefficacité apparente de YouTube, propriété de Google, à détecter et bloquer ces contenus générés par l’IA, malgré l’indignation des utilisateurs et des célébrités concernées.
Il a été également rapporté que des escroqueries similaires, utilisant les voix de Cardi B, Tom Hanks, Elon Musk, Rishi Sunak, et même Joe Biden, ont été identifiées sur d’autres plateformes telles que Facebook, TikTok et Instagram.
Un exemple frappant est une publicité deepfake de Taylor Swift, vue plus de 300 000 fois, promettant des aides financières illusoires dans le cadre de prétendus «forfaits vacances» offerts par l’État. D’autres clones IA de célébrités comme Joe Rogan, Andrew Tate, et Oprah Winfrey, ont également été utilisés dans ces campagnes trompeuses.
Les vidéos deepfake utilisent souvent des extraits réels de célébrités suivis de messages frauduleux, créant ainsi une confusion chez les spectateurs. Ces publicités redirigent vers des sites proposant de fausses aides gouvernementales, une arnaque déjà signalée par le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis.
Malgré la facilité de repérer ces escroqueries, comme l’a démontré un étudiant ayant identifié plus de 16 000 annonces frauduleuses, YouTube et Google semblent peu réactifs, continuant à générer des revenus publicitaires de ces entreprises douteuses. Ce laxisme soulève des inquiétudes quant à la capacité et la volonté de Google de protéger ses utilisateurs.
Cette situation met en lumière un aspect sombre de l’intelligence artificielle générative : sa capacité à produire en masse des contenus de mauvaise qualité et trompeurs. Alors que l’IA a le potentiel de révolutionner de nombreux secteurs, son utilisation malveillante dans ces escroqueries souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une régulation efficace pour protéger les utilisateurs et maintenir l’intégrité des plateformes en ligne.
Il est également essentiel que les utilisateurs cessent de croire naïvement à tout ce qu’ils voient en ligne, 7 jours sur 7, 365 jours par an.
Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.
Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).
Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.
Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.
Des groupes se sont formés pour résister au règne de l’absurde et à la dictature sanitaire, de nouveaux médias ont émergé, et aussi, bien entendu, des leaders d’opinion et des figures charismatiques. Croira-t-on que le pouvoir qui a mis en place un système aussi inique et abusif soit resté les bras croisés face à cette contestation? Les récents remous qui agitent la sphère de l’opposition témoignent au contraire d’un travail de sape et de subversion efficace, qui doit être étudié en soi comme l’une des composantes de la dérive totalitaire en cours. Voici donc un aperçu des stratégies et des procédés.
Lorsqu’un pouvoir enclenche une guerre contre sa population, pour faire passer en force des mesures impopulaires et/ou divers projets tyranniques, il sait qu’une frange politisée (au sens de l’engagement politique au sens noble), certes minime mais solide, risque de réagir. Il anticipe et canalise donc cette colère en fabriquant « sa » résistance, produit de la même ingénierie et de la même ardeur avec lesquelles il s’emploie à manipuler la population. Notons que les mêmes méthodes sont appliquées dans les entreprises, lors de la création du « syndicat jaune » dont la fonction sera d’être au service, non pas des travailleurs, mais des patrons.
Ainsi, comment un pouvoir anticipe-t-il une résistance et la contrôle de l’intérieur jusqu’à la neutraliser puis la dissoudre ? Il est d’usage de parler d’opposition contrôlée (que j’appellerai ici « syndicat jaune ») mais encore faut-il revenir sur les techniques employées.
Cette opposition de façade est créée « dès le départ ». Ce point est essentiel. Elle a plusieurs fonctions. Tout d’abord, orienter et concentrer le plus possible les mécontentements à un seul endroit, tenu par ce même pouvoir derrière le ou les chefs du syndicat jaune. Cette agglomération permettra ensuite de diriger ces colères vers des revendications qui ne sont pas dangereuses pour le pouvoir et d’engager sur des actions non périlleuses, qui détournent l’attention de celles qui le sont. Par exemple, le syndicat jaune se battra pour l’heure de pause ou le menu du repas à la cantine, plutôt que contre le plan de licenciement. Les sujets qui fâchent sont occultés et l’attention est détournée. Enfin, il s’agit de cartographier les opposants, ceci afin d’obtenir l’intégralité des noms, et identifier les plus problématiques parmi eux, tant en force et dangerosité qu’en puissance de caractère et intégrité, dans l’intention de les neutraliser à terme.
Profilage
Qui sont les acteurs de cette «résistance autorisée» au service du pouvoir? Il y a en première ligne les acteurs conscients, les espions et les chefs du syndicat jaune. Ces derniers sont des agents recrutés, choisis, préalablement formés, scrupuleusement entraînés, redoutablement conseillés, et évidemment, grassement rémunérés. Commençons par les chefs visibles, qui sont diablement intelligents, cultivés, et ont donc tous les talents pour remplir cette mission.
Leur profil doit paraître irréprochable: aptitude à se dévouer à la cause de la résistance, image destinée à attirer une forte sympathie, voire une idolâtrie qui permettra de créer une nouvelle secte, dans le but d’évincer, avec l’aide des fanatiques envoûtés, les autres leaders intègres une fois que le mot d’ordre en sera donné, ou encore de créer une illusion telle que, lorsque les faits et gestes des leaders du syndicat jaune commenceront à être révélés, personne ne puisse y croire.
Les deux stratégies
Une stratégie de communication sera mise en place pour que la population identifie aisément quels sont les chefs qu’il convient de suivre. Par exemple, ils peuvent être propulsés dans certains médias du pouvoir comme était des leaders de la résistance, avec deux techniques. La première sera le passage très médiatisé dans un organe de communication du pouvoir, néanmoins présenté à la masse comme un média d’opposition, ce qui ne résistera pas à l’analyse des soutiens financiers: qui paie l’orchestre paie la musique.
La deuxième consiste à médiatiser les chefs infiltrés comme des leaders infréquentables, par exemple, avec des articles à charge, une visibilité à la télévision, etc. et même, à faire croire à des représailles sur eux (censure, convocations, etc.). Le film avec ses acteurs, son scénario et ses péripéties doit être, surtout, parfaitement crédible. L’essentiel est que l’ensemble soit amplement médiatisé et que les agents puissent être facilement et rapidement identifiés comme les nouveaux chefs de la résistance. En couvrant ces deux aspects, on est assez certain d’attirer la majorité des mécontents: ceux qui croient ce que les médias officiels leur disent, et ceux qui ne les croient plus mais croient encore aux médias officiels ou aux médias désormais intronisés dans cette résistance manipulée. Ce constat du mode de propulsion des chefs du syndicat jaune est aussi valable pour les médias et groupes (associations, etc.) qui vont remplir le rôle de pseudo-opposants au pouvoir, et être investis de cette mission.
Pendant ce temps, et dans la réalité, les véritables opposants (chefs, porte-parole, groupes et médias) sont l’objet d’une savante stratégie d’invisibilisation et de censure, que ce soit dans les médias officiels du pouvoir ou dans les médias apparents de l’opposition au pouvoir. À une nuance près: si l’on a besoin de se servir de leur image pour une caution d’intégrité ou de crédibilité, ils peuvent être instrumentalisés un certain temps. On les effacera de l’échiquier plus tard, lorsque cet «argument d’autorité» n’aura plus d’intérêt.
Chantage
En dehors de ces agents dûment employés par le pouvoir pour créer une toile d’araignée autour de la résistance afin de dévorer sans peine les individus et les groupes qui dérangent (à la condition de les avoir au préalable isolés et piégés), il existe d’autres profils au service de la «résistance autorisée». Ce sont des profils sur lesquels le pouvoir a des dossiers pour les mettre à son service et les faire chanter: s’ils ne se soumettent pas, leur sort sera bien pire. Telle était notamment l’utilité des carnets noirs d’Epstein. Telle est la fonction de toutes les compromissions auxquelles on accule les gens en politique politicienne. Par exemple, dans la lutte contre les réseaux pédophiles, beaucoup de pédophiles sont en réalité au service du pouvoir et feignent de lutter contre ce fléau. Ils récoltent ainsi de l’argent (qui ne sera donc pas distribué aux véritables groupes résistants/militants, tactique de la diversion des flux), mais pire, ils attirent à eux beaucoup de victimes, lesquelles atterrissent alors dans le piège, et finissent capturées dans ces réseaux. C’est ainsi que certaines associations ayant pignon sur rue (médiatisées) font payer jusqu’à 150 000 euros de frais d’avocat dans des cas où un parent signale des transgressions sexuelles sur son enfant. Le résultat est connu d’avance: le parent est plumé, l’enfant finit entre les mains de son agresseur, ou pire, dans certains secteurs de la «protection de l’enfance», elle-même aujourd’hui infiltrée par les réseaux pédophiles. Des dossiers similaires, j’en ai vu une centaine durant la dernière décennie.
Harcèlement
Il existe enfin des petites mains de l’ombre, destinées à harceler les véritables profils résistants, et à les affaiblir, notamment dans la guerre de l’information: les équipes de trolls qui s’agglutinent sur un sujet pour le polluer, avec une formation spécifique, un entraînement et des consignes ciblées.
Infiltration
Pour neutraliser les profils qui dérangent le pouvoir, il convient d’identifier leurs soutiens, et de mettre tout en œuvre pour les affaiblir. La première technique consiste à envoyer un espion proposer de l’aide, pour tenter d’approcher le plus possible le vrai chef, obtenir un maximum d’informations sur lui et la cartographie de ses alliés. Il en est de même pour les groupes qu’il s’agira d’infiltrer. Autre méthode: un premier agent attaque l’individu, tandis qu’un autre agent, officiellement «ennemi» du premier, se rapproche de la cible pour lui venir en soutien et gagner sa confiance…
Cette infiltration est le fait d’espions chargés d’observer, de prendre des postes stratégiques, d’écarter des ralliements à la résistance qui sont des soutiens intègres de taille. Ils sont aussi utilisés pour manipuler les failles, récupérer des informations privées sur les gens: réseau d’amis, capacités financières, lieu du domicile, conditions de vie, etc., de façon à les faire ensuite plier par des techniques que j’ai déjà amplement développées dans mes travaux sur le harcèlement, il y a des années.
[...]
C’est ce qui ressort de son discours lors d’une session du Parlement européen, dimanche, sur les attaques des Houthis en mer Rouge.
«Alors qu’Israël est jugé pour génocide à La Haye, ses complices, les pays de l’Union européenne et nos supposés partenaires partageant les mêmes idées, tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, commettent un crime illégal et injustifié contre le Yémen, en violation flagrante de l’accord des Nations unies», a-t-elle souligné.
Et d’ajouter, «les Yéménites n’ont tué personne, mais 25 000 Palestiniens ont été tués et vous êtes tous en colère contre l’interruption des chaînes d’approvisionnement internationales. L’Union européenne n’a aucune autorité morale. Si vous voulez résoudre le problème, arrêtez le génocide à Gaza».
En «solidarité avec la bande de Gaza», en proie à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain depuis le 7 octobre 2023, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens, ainsi que des entreprises qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.
Les tensions en mer Rouge sont entrées dans une remarquable phase d’escalade depuis que les Houthis ont directement visé, le 9 janvier, un navire américain.
Il est à noter que les perturbations du transport maritime en Mer rouge ont déstabilisé des pays de l’UE, où de nombreuses usines automobiles en Europe ont arrêté leur production en raison de ces tensions qui font craindre une nouvelle poussée d’inflation et une perturbation des chaînes d’approvisionnement.