Cependant, sa carrière a également été jalonnée de controverses et de scandales qui ont fait de lui une figure à la fois admirée par beaucoup et décriée par la presse mainstream.
Un parcours presque sans faute
Mel Columcille Gerard Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peekskill dans l’État de New York. Sixième de 11 enfants, il est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américano-australo-irlandais. Il n’a jamais clairement défini sa nationalité, se réclamant de ses trois origines. Son père, Hutton Peter Gibson, était un catholique sédévacantiste, ancien vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ex-champion du jeu télévisé Jeopardy ; le 1er mai 1944, il épouse Anne Patricia Reilly, née en Irlande, à l’église paroissiale catholique de Our Lady of Good Counsel à Brooklyn, dans l’État de New York. La grand-mère paternelle de Mel Gibson était chanteuse d’opéra et son grand-père paternel, John Hutton Gibson, était un millionnaire qui avait fait fortune dans le tabac ; toutefois, il n’aidera jamais son fils ni son petit-fils financièrement.
À 12 ans, en 1968, Mel quitte les États-Unis pour l’Australie, sur la décision de son père qui veut éviter que son fils aîné ne soit enrôlé pour la guerre au Vietnam, et qui par ailleurs ne supporte plus ce qu’il nomme la « décadence morale » des États-Unis. À Sydney, Mel Gibson étudie au National Institute of Dramatic Art. Après l’obtention de son diplôme, Mel joue dans quelques films et pièces de théâtre mais c’est grâce à son interprétation du rôle-titre dans le film post-apocalyptique « Mad Max », en 1979, qu’il se fait réellement connaître. Ce que peu de gens savent, c’est que quelques jours avant l’audition pour « Mad Max », Mel s’était fait tabasser par trois autres jeunes, et c’est en voyant son visage tuméfié et plein de bleus que le réalisateur de « Mad Max » décide de le recruter ! Ce film connaîtra un énorme succès au box-office en Amérique et à l’international. Gibson rencontre à cette époque son épouse, Robin Moore, avec qui il aura neuf enfants.
Après « Mad Max », Mel se lance dans des films d’un tout autre registre : « Tim », sorti en 1979, dans lequel l’acteur joue le rôle d’un jeune adulte, naïf et retardé mentalement, qui tombe amoureux d’une quadragénaire (rassurez-vous, il ne devient pas président de la République !). Dans un autre long-métrage intitulé « Gallipoli » (1981), il incarne un champion de course à pied qui s’enrôle dans l’armée. Il remportera deux AFI Awards comme meilleur acteur, dans les deux films mentionnés précédemment. Ensuite, l’acteur enchaîne avec le deuxième opus de « Mad Max » (1981), considéré par la critique comme meilleur que le premier ; il joue ensuite dans « The River » (1984), son premier film entièrement américain contrairement aux premiers, tous produits et tournés en Australie. Puis il reprend le costume de Mad Max en 1986 qui « achève de le faire connaître du grand public ».
En 1987, Gibson tourne dans « L’Arme fatale », 1er opus d’une longue série qui entretiendra son succès. On se rappelle, pour ceux qui ont vu le film, de la scène poignante voire traumatisante où le flic joué par Mel pointe son pistolet vers son front puis se l’enfonce dans la bouche pour se suicider mais se ravise au dernier moment…
Mais Mel Gibson ne s’arrête pas là puisqu’en 1990, il incarne le personnage d’Hamlet, dans une adaptation de l’œuvre de Shakespeare par Franco Zeffirelli. Mel est alors à l’apogée de sa carrière. Il a été élu « homme le plus sexy du monde » par le magazine People en 1985 et tous les réalisateurs se l’arrachent ! Il refuse même plusieurs grands rôles tels que Bruce Wayne dans le film de Tim Burton, John McClane dans « Piège de Cristal » ou Henry Hill dans « Les Affranchis ». Grâce à l’énorme succès des deux franchises « Mad Max » et « L’Arme fatale », Mel Gibson fonde sa propre société Icon Productions, qui lui permet de produire et de réaliser ses propres films, comme « Braveheart » en 1995, dans lequel il joue et pour lequel il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 1996. Le film lui rapporte 210 millions de dollars, fortune qui lui permet d’acheter plusieurs propriétés, notamment une île aux Fidji.
Mel se concentre ensuite sur l’acting puis réalise à nouveau l’un de ses plus grands films, peut-être même le plus grand, « La Passion du Christ » (2004). L’œuvre est critiquée mais rapporte au box-office mondial 611 millions de dollars. Le réalisateur est élu personnalité américaine la plus importante au monde par Forbes en juin 2004 et en 2006, la fortune de Gibson est estimée à 850 millions de dollars. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Mel jusqu’au 28 juillet 2006. Ce jour-là, l’acteur/réalisateur est arrêté en état d’ivresse par une patrouille de police et il se met à proférer des insultes antisémites à l’encontre de l’un des deux officiers qui se trouve être juif. C’est le début de la descente aux enfers…
Mel Gibson, « La Passion du Christ » et l’antisémitisme
C’est au moment de la sortie de « La Passion du Christ » que les premières accusations d’antisémitisme éclatent ! L’Anti Defamation League (ADL), une puissante organisation non gouvernementale, l’équivalent de la LICRA en France, juge le film antisémite. En effet, selon Eugène Korn, directeur des affaires interreligieuses de l’ADL, le film « alimente l’antisémitisme en renforçant l’idée que les juifs sont coupables de la mort de Jésus ». Le propos sous-entendu serait donc que Pilate serait le seul responsable de la mort de Jésus et que l’implication des juifs dans le meurtre du Messie serait largement exagérée.
Cette déclaration pourrait prêter à rire si cela n’avait pas posé de problèmes pour la diffusion du film ; en effet, le patron du circuit des salles MK2, Marin Karmitz, a refusé de diffuser « La Passion du Christ » dans ses salles, prétextant que le film était « fasciste », « antisémite » et « d’une violence inouïe ». Autant la dernière affirmation est compréhensible puisque Jésus est torturé, battu, cloué sur la Croix et ensanglanté, autant déclarer que ce film est « antisémite » voire « fasciste » est de la pure diffamation ! En outre, le co-fondateur de Miramax, le tristement célèbre Harvey Weinstein, avait appelé ses associés français de TFM pour leur demander de ne pas distribuer le film en France. Face à la polémique aux États-Unis, la Commission des relations interconfessionnelles avait « publié un guide de réflexion sur le film » et précisé que les « descriptions dramatiques de l’histoire de la Passion ont une histoire tragique. Excités par de telles représentations, certains chrétiens ont étiqueté les juifs comme ceux qui ont tué le Christ, ce qui a parfois conduit à des actes de violences contre des juifs ». L’ADL a même tweeté que le mythe selon lequel les juifs ont une responsabilité collective dans le meurtre de Jésus a été désavoué par des historiens et leaders chrétiens.
Cependant, si l’on se réfère à l’évangile de Matthieu chapitre 27, versets 20-26, il est bien écrit : « Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : “Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?” Ils répondirent : “Barabbas !” Pilate leur dit : “Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ?” Ils répondirent tous : “Qu’il soit crucifié !” Pilate demanda : “Quel mal a-t-il donc fait ?” Ils criaient encore plus fort : “Qu’il soit crucifié !” Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : “Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde !” Tout le peuple répondit : “Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants !” Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.” ». Dans ces versets évangéliques, l’on voit bien que les grands prêtres et les anciens excitent et manipulent les foules pour faire assassiner Jésus. Toutefois, il est bien évident que le peuple juif actuel et celui de l’époque ne sont pas dans leur globalité entièrement responsables de la mort du Messie, mais le peuple juif de Jérusalem a bien une responsabilité dans la mort du Christ.
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Dans la lutte contre la pauvreté, les politiciens français ont tout compris et le 1er janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche : avec la mise en application des restrictions actives et sanctionnées pour le DPE et les ZFE, la France entre dans nouvelle ère de bonheur sucré où les pauvres seront consciencieusement pourchassés.
Le Diagnostic de Pauvreté par l’Écologie
Déjà évoqué dans ces colonnes, le DPE est cette contrainte administrative imposée aux logements permettant de relier de façon grotesque des objectifs écologiques parfaitement ridicules avec des contraintes énergétiques sorties d’un chapeau : adopté en 2021, ce diagnostic effectué sur un logement vise à déterminer s’il est thermiquement conforme à la doxa (le DPE vaut alors « A ») ou s’il est responsable d’un génocide d’ours polaires (et il est alors déclaré « G »).
Or, depuis le 1er Janvier dernier, les logements déclarés G sont désormais interdits à la location ce qui provoque inévitablement de fortes tensions sur le marché immobilier de certaines villes qui n’en avait guère besoin, et ce, même si tout le monde comprend (confusément) qu’une telle interdiction va être très compliquée à faire respecter.
Nos législateurs imaginaient officiellement que ce diagnostic pousserait les propriétaires à améliorer l’isolation de leurs logements. Officieusement, les boboïdes comprenaient assez bien que les moins aisés, incapables de faire les travaux correspondants, finiraient par renoncer à louer, faisant ainsi fuir les gueux hors des villes.
Bien évidemment, les choses prennent une tournure vinaigrée à mesure qu’on découvre l’ampleur réelle des effets de bords, surtout lorsqu’on se rend compte que le diagnostic est une vaste blague qui se transforme en véritable arnaque, le DPE étant devenu un argument commercial : le marché s’est adapté avec, outre des DPE purement bidons et des DPE « de complaisance » (une fraude estimée à 21 milliards d’euros tout de même), des notes enjolivées qui permettent à un logement de passer à une meilleure catégorie au-dessus. Concrètement, cela se traduit par des pics de DPE aux frontières entre deux lettres comme on peut le voir sur le joli graphique suivant.
S’il y a bousculade à la frontière C/D puis D/E puis E/F, c’est que tout le monde comprend l’importance d’avoir plutôt un C qu’un D, un D qu’un E, etc. Et le marché s’adapte. Autrement dit, ces lettres n’ont plus réellement de valeur ; par exemple, 19% des biens classés F passent artificiellement à la lettre E, 6% des E sont surclassés en D. Cela se traduit bien sûr par un meilleur prix de vente (entre 8 et 10% plus élevé).
En somme, cela ne permet plus vraiment de mesurer l’isolation d’un logement, et l’obligation d’État s’est transformée en fardeau supplémentaire entre vendeur et acheteur qui se retrouvent à sinon mentir au moins bidouiller la réalité pour s’en sortir. Ce n’est qu’une contrainte de plus qui vient gripper davantage le marché de l’immobilier, déjà pas trop fluide.
Au passage, notons que le fait de rénover ne change rien à la facture : an Allemagne, malgré des milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement est restée stable. Échec économique, échec écologique, une réussite socialiste typique. Bonus du socialisme et des contraintes autoritaires : non seulement la baisse des dépenses de chauffage ne compense pas le coût des travaux, mais les rénovations agissent souvent comme un facteur d’augmentation des loyers.
Rassurez-vous : cette lutte (contre-productive et surtout ratée) contre les pauvres ne s’arrête pas là puisqu’en parallèle, le 1er janvier est aussi l’occasion pour les ZFE de passer à l’étape suivante, celle des interdictions.
Les Zones de Féroce Élimination
Là encore issues d’une loi de 2021 (année riche en âneries écolodestructives), ces « zones à faibles émissions » sont officiellement destinées à lutter contre un faux problème (celui d’un air pas assez pur dans les agglomérations) par le truchement d’une solution absurde (empêcher la circulation de certains types de motorisations) sous couvert d’écologie, de santé et de lutte contre le génocide d’ours polaires.
Officieusement, il s’agit là encore de virer des grandes agglomérations le plus grand nombre possible de véhicules, ceux qui ne sont pas capables d’atteindre le « crit’air 2 » donc notamment les plus anciens qui sont ceux qui font certes un peu plus de bruit et de fumée mais qui, c’est pratique, sont généralement conduits par des gueux. La coïncidence n’est pas fortuite et représente, c’est génial pour les promoteurs de cette idée, jusqu’à 30% des véhicules d’une zone considérée.
Bien évidemment, les arguments initiaux (lutter contre la méchante pollution) sont aussi bidons que sont veules les motifs cachés des écolos derrière cette interdiction : comme le mentionne cet article bien renseigné, la pollution n’arrête pas de diminuer depuis des décennies dans les agglomérations sans ces ZFE grotesques, et ces dernières gesticulations n’améliorent en rien les tendances.
Il ne s’agit ici que de bouter le pauvre hors de la ville et d’user pour cela de moyens aussi vexatoires que possibles.
D’ailleurs, le peuple ne s’y est pas trompé lorsqu’on lui a effectivement demandé son avis, ce qui fut fait en 2023 par le Sénat : après une participation record (plus de 50.000 réponses complètes sur le site), 86% des particuliers et 79% des professionnels interrogés se sont opposés à la mise en œuvre des ZFE, notamment à cause des coûts prohibitifs des véhicules jugés « propres » (et pour cause, ils sont réservés à l’élite pas cracra).
En outre, la consultation a mis en lumière les risques d’exclusion sociale et de creusement des inégalités, notamment pour ceux résidant en périphérie des agglomérations ou dans les zones rurales, où l’accès à des alternatives à la voiture est limité.
C’est logique, puisqu’il s’agit de l’objectif recherché. Et l’avis du peuple fut donc consciencieusement bafoué, comme il se doit en République du Bisounoursland.
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Moi, un jeune YouTuber de 21 ans qui ne pratique pas de sport.
Pendant 1 an, vous allez me suivre dans ce documentaire pour découvrir tout mon changement de vie afin d'atteindre ce rêve.
J'espère sincèrement que ce documentaire vous impactera autant qu'il a impacté ma vie.
Kaizen" est une philosophie de progression continue, consistant à s'améliorer chaque jour, pas à pas. Gravir l'Everest, un idéal qui semblait hors de portée mais qu'il a rendu possible en suivant plusieurs étapes. Le premier pas est de rêver, le deuxième est de partager ce rêve avec ses proches, car cela crée une responsabilité et un engagement. Ensuite, il faut se plier à une discipline rigoureuse, essentielle pour surmonter les obstacles et se renforcer mentalement. L'importance de l'entourage est soulignée : on ne réalise pas un grand rêve seul, mais en équipe, en s'entourant de personnes qui apportent des perspectives et des énergies complémentaires. Enfin, Kaizen c'est combattre ses peurs et agir malgré le doute. Chaque rêve est un chemin de progrès constant, où l’important est de devenir meilleur que soi-même, chaque jour.
« J'étais tout le temps dans le speed, dans les tournages, les vidéos, les écrans, et moi je me rends compte. Ca fait trois mois que je suis ici, on est matrixé, on est fou par nos téléphones. Là je suis déconnecté total et le téléphone c'est un poison, c'est une drogue. Alors bien sûr que tu peux être sur ton téléphone, il y a plein de truc cool à faire sur ton téléphone, mais il y a trop de moment où on est passif, à rien faire, à scroller dans le vide, à se rendre bête. Et je me compte dedans parce que je suis comme ça aussi. Imagine si tu prends tout ce temps pour poser ton téléphone et te dire moi aussi je vais faire ! Moi aussi je vais me mettre en mouvement, moi aussi je vais faire des choses... »
Cette pandémie est terminée, mais les autorités britanniques semblent très désireuses d’en lancer une autre, politique cette fois, où divers ministères semblent aligner des propositions visant à maintenir le plus grand nombre possible de personnes à la maison.
Ces ministres semblent très optimistes quant aux capacités de surveillance de divers dispositifs portables, allant jusqu’à permettre le fonctionnement de « prisons virtuelles » (cette fois-ci pour de vrais criminels, et non pour la population en général prise dans des mesures de confinement).
Les responsables des soins de santé aimeraient que les gens s’occupent eux-mêmes de leur santé, dans la mesure du possible, et sont prêts à distribuer des dispositifs portables aux patients pour qu’ils puissent surveiller chez eux tous les aspects de leur vie, de la glycémie à la guérison du cancer ; et maintenant, la ministre de la justice Shabana Mahmood envisage des « prisons virtuelles ».
Quelle serait la différence entre l’assignation à résidence et ces « alternatives à la prison » ? La première est généralement prononcée pour des délits mineurs ou pour permettre aux détenus de purger les six derniers mois de leur peine dans ces conditions (« HDC », comme on l’appelle au Royaume-Uni, qui impliquent un certain niveau de surveillance technologique), tandis que l’autre est nouvelle et implique un nouveau rôle de la technologie, dans l’esprit de Shabana Mahmood.
Il existe aujourd’hui des balises GPS, des téléphones et des montres (tous « intelligents », c’est-à-dire tout à fait capables d’assurer une surveillance 24 heures sur 24 – mais la question de savoir si cela serait légal et dans quelles juridictions reste à éclaircir).
Pour Mahmood (et ceux qui sont à l’origine des politiques dont il est le porte-parole), la solution pour que les prisons manquent de place (tout comme les hôpitaux manquent apparemment de personnel et de capacité) est de faire en sorte que les gens purgent leur peine de plus de cinq ans à domicile.
Et, tout comme le travail à domicile semble faire l’objet d’un retour de bâton, au Royaume-Uni du moins, le fait de se soigner ou de s’emprisonner chez soi, en payant ses propres charges, etc. semble gagner du terrain.
Les travaillistes n’hésitent pas à « travailler » avec les conservateurs, en particulier sur des initiatives qui laissent perplexe, voire qui heurtent le bon sens.
« Théoriquement, un juge pourrait prononcer une peine d’assignation à résidence. Nous avons aujourd’hui l’occasion de remodeler et de redéfinir ce à quoi ressemble une peine en dehors d’une prison », a déclaré Mahmood.
Selon le Telegraph, Mahmood devrait confirmer David Gauke, « l’ancien ministre conservateur de la justice, à la tête de la révision des peines qui vise à garantir qu’il y aura suffisamment d’espace pour enfermer les criminels les plus dangereux, à encourager les délinquants à tourner le dos à la criminalité et à étendre les peines en dehors de la prison ».
Selon les opposants issus des rangs des défenseurs des droits civils et numériques, il s’agit là d’un nouvel exercice dystopique qui mérite d’être critiqué, notamment parce que le plan prévoit de s’inspirer des (autres) États autoritaires de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens – peut-être simplement, pour l’instant, parce qu’ils le font de manière plus efficace que le Royaume-Uni.
Nous savons ce que tout cela dit de ces régimes autoritaires ordinaires, mais que nous apprend cette « ambition » sur les autorités britanniques ?
Selon le Sun, la question et le problème sont réels – le journal cite « un initié » qui affirme que le problème réel ou perçu de la surpopulation – telle que nous la connaissons aujourd’hui – des prisons, devrait se répercuter sur le reste de la société.
Si l’on en croit le rapport – qui cite un initié anonyme – « nous (le Royaume-Uni) devons tirer les leçons des États de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens et utilisent les mêmes tactiques avec nos criminels ».
Cela peut paraître incrédule à ceux qui considèrent encore que les gouvernements comme celui du Royaume-Uni sont, en ce qui concerne les pratiques démocratiques, purs comme la neige.
Mais la réalité semble être que la position officielle se rapproche de plus en plus d’une situation où les prisons de « sécurité maximale » peuvent, en fin de compte, être installées n’importe où. Y compris au domicile d’une personne.
Souvenez-vous de l’époque où la technologie était une force au service du bien, et au service des personnes qui l’utilisaient.
Et maintenant, apparemment, oubliez cette époque.
« Les personnes soumises à des couvre-feux en détention à domicile sont en pratique soumises à une forme d’assignation à résidence, avec une étiquette à la cheville et un capteur à leur domicile, elles sont soumises à des couvre-feux, généralement pendant 12 heures par jour », a déclaré Mahmood.
« D’une certaine manière, les peines prononcées en dehors d’une prison peuvent être encore plus restrictives que la prison. »
Il convient de répéter qu’une fois que l’utilisation généralisée de la technologie de reconnaissance faciale comme mesure de surveillance est en place dans une société, cela signifie que tout le monde y est soumis – et pas seulement ceux qui sont actuellement traités comme des suspects et/ou des détenus condamnés.
Une fois mis en place et opérationnel, ce système peut très facilement être « reconverti » dans un certain nombre de scénarios, y compris la capture d’individus qui n’enfreignent aucune loi, mais qui sont simplement des dissidents politiques, idéologiques ou d’opinion.
Vous pouvez en dire beaucoup sur un candidat politique et son parti grâce à ses campagnes marketing. Plus important encore, expliquent-ils les opinions de leur candidat et leurs politiques ? Ou cherchent-ils simplement à manipuler les électeurs pour leur faire croire quelque chose qui n’est pas vrai ?
La campagne de Kamala Harris est en fait allée encore plus loin au cours du mois dernier avec une étrange série de publicités qui, examinées dans leur ensemble, mettent en valeur une dégénérescence idéologique qui fait appel au pire de l’humanité. Même si Donald Trump et les conservateurs sont souvent accusés d’être « méchants » ou directs dans leur rhétorique, au moins celui-ci est sincère et parle de problèmes réels plutôt que de désirs inconscients. D’un autre côté, si vous recherchez une sorte de classe chez un candidat, il n’y en a pas parmi les démocrates.
S’inspirant de l’école de publicité d’Edward Bernays qui exploite les recoins crasseux et le narcissisme de la lie de la société, le marketing de Harris a été étrange – il encourage la malhonnêteté au sein des familles, s’appuie sur des techniques de honte au lieu de la pensée critique et il est souvent sexuellement abusif de la manière la plus laide.
Certaines de ces publicités ne sont pas directement créées par les agents de Harris, mais d’une manière générale, la plupart des publicités sont approuvées par le candidat ou les responsables du parti politique avant d’être publiées.
Dans sa dernière campagne, les publicités de Harris tentent de semer la discorde parmi les couples mariés, suggérant que les femmes devraient cacher leurs opinions politiques à leur mari et voter pour Harris à leur insu. Ou encore, le but est de suggérer que les hommes américains contrôlent d’une manière ou d’une autre leurs femmes et les contraignent à voter pour Trump.
Dans le monde imaginaire des démocrates, la seule raison pour laquelle une femme voterait pour Trump est parce que son mari l’y oblige. C’est une représentation plutôt insultante des femmes, mais elle s’appuie également sur l’hypothèse de gauche selon laquelle toutes les minorités et les femmes sont leur propriété politique. Si une femme ou une minorité vote conservateur, les démocrates affirment que c’est parce qu’elles ont subi un lavage de cerveau.
Au-delà de cela, tout homme marié, même depuis peu de temps, connaît parfaitement les idéaux politiques de sa femme et ne sera pas surpris de la façon dont elle vote. Il est étrange que le camp Harris tente de présenter le vote comme s’il devait être traité comme une affaire extra-conjugale. Bien sûr, c’est le genre de comportement que les progressistes encouragent généralement les femmes à adopter, c’est tout simplement bizarre de le voir de manière aussi flagrante dans une publicité de campagne.
Ensuite, il y a les efforts visant à faire honte aux hommes pour qu’ils votent pour Harris, qui n’ont clairement pas été aussi bien accueillis. Son soutien parmi les hommes est lamentable, même parmi la génération Z, et cela peut être directement attribué à la guerre de propagande contre la masculinité perpétrée par les gauchistes pendant une décennie. Les hommes s’en souviennent, et ils ne voteront certainement pas pour les mêmes personnes qui les traitent d’« incels », de « violeurs » ou de « toxiques » depuis des années.
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Tout retardataire s’expose à voir son compte bancaire gelé et sa carte d’identité suspendue. En d’autres termes, à être socialement désactivé.
Le gouvernement koweïtien a une façon très spéciale d’inciter les individus présents sur son sol à se conformer à certaines de ses décisions. S’il en est une avec laquelle il ne rigole visiblement pas, c’est la procédure d’enregistrement des empreintes digitales biométriques. Tous les Koweïtiens devaient s’y soumettre avant le 1er octobre dernier et tous les expatriés devront le faire avant le 31 décembre 2024. À défaut, les uns et les autres s’exposent à des sanctions bancaires et administratives.
Le système d’enregistrement biométrique a commencé à être mis en place au Koweït en mai 2023. Dans un premier temps, comme en témoigne un article d’Arab Times Kuwait de cette époque, il n’a concerné que les personnes arrivant dans le pays (citoyens et résidents de retour de voyage ou visiteurs étrangers). Puis il s’est étendu à toute la population adulte à partir du 1er mars 2024, avec une date butoir d’abord fixée au 1er juin, et finalement repoussée aux deux dates distinctes citées plus haut.
◆ Lutte contre la fraude et renforcement des contrôles d’identité
Biometric Update explique que « l’État a entrepris de recueillir des données biométriques pour s’attaquer aux problèmes liés à la double nationalité et renforcer les mesures de sécurité. En outre, cela permettra de détecter automatiquement les personnes utilisant des passeports frauduleux pour entrer dans le pays. »
D’après Gulf News, le gouvernement koweïtien aurait l’intention de collaborer avec d’autres pays, y compris Interpol et les pays du Conseil de coopération du Golfe (dont le Koweït fait partie avec l’Arabie saoudite, Oman, le Qatar, les Émirats arabes unis et Bahreïn), pour établir un réseau de sécurité solide.
◆ Augmentation des menaces envers les récalcitrants
Dès le mois de mars, des sanctions étaient prévues pour ceux qui manqueraient à cette obligation : « Le non-respect de cette mesure de sûreté entraînera des restrictions sur certains services ministériels, y compris le renouvellement des permis de séjour et le renouvellement du permis de conduire », indiquait Biometric Update dans son article du 25 mars 2024.
Mais début septembre, encore 175 000 citoyens et 800 000 expatriés n’avaient toujours pas procédé à l’enregistrement de leurs empreintes digitales biométriques, toujours selon Biometric Update. La date limite fixée pour les citoyens approchant, le gouvernement a décidé de brandir des menaces supplémentaires pour accélérer le processus et inciter les retardataires (ou les récalcitrants) à s’y conformer.
« Ceux qui ne respectent pas les délais d’enregistrement biométrique seront suspendus des services publics. La Banque centrale du pays prévoit également de mettre en place des restrictions échelonnées sur les comptes bancaires des personnes qui ne se conforment pas aux prescriptions en matière d’enregistrement des données biométriques »
La réponse est la suivante : que la plèbe découvre à quel point le substrat de leur contrôle, la machinerie de tout cela, est fragile. Les élites ont travaillé sans relâche pour créer l’illusion d’un grand monolithe imperméable – ce panopticon irréductiblement oppressif de « règles » tacites et de limites sociales, de fenêtres d’Overton et de lignes de lois statutaires connues d’elles seules et destinées à nous obscurcir délibérément – un obélisque imposant qui emblématise la totalité de leur contrôle. Pour ce faire, ils recourent à la peur, à la programmation sociale et à l’hypnose des médias de masse pour déclencher des traumatismes dans nos esprits agrippés, en proie à une détresse perpétuelle et enveloppés d’une tension angoissante. Ils érigent des labyrinthes de codes juridiques pour nous soumettre au poids inépuisable de leur jurisprudence ésotérique. Tout cela a pour but de transmettre un sentiment de poids écrasant, de nous doter d’un but futile face à des structures aussi colossales ; le Système, l’Ordre, leur entrelacs de suprématie socio-politico-économique.
Mais c’est leur ultime tour de passe-passe, la carapace inexpugnable qui dissimule la chair tendre du crabe aux yeux de poire, enfermé dans l’obscurité, terrifié à l’idée que sa carapace devienne cassante sous l’effet des vents salés qui l’écorchent depuis des années. Ce concept est l’un des plus ésotériques de notre vie quotidienne, non pas en raison de restrictions ou de garde-fous en soi, mais plutôt en raison de son incommensurabilité patente ; en d’autres termes, peu de gens savent comment définir, décrire ou discuter sémantiquement ce « voile de l’invisible » sous lequel notre société s’agite comme un troupeau de pigeons stochastiques.
En raison de cette impénétrabilité, nous restons aveugles aux fils conducteurs de notre monde, qui s’enroulent dans l’obscurité au-dessus de nos têtes. Peu de gens ont la virilité intellectuelle et l’esprit d’analyse nécessaires pour discuter de cette question d’une manière véritablement révélatrice, au lieu de jouer au sophisme et à la subversion comme un agent double.
L’un des rares à posséder la perspicacité morale et psychologique que j’ai vu s’engager sur ce sujet est Eric Weinstein, connu pour ses travaux sur le « dark web intellectuel », il y a quelques jours sur le podcast de Chris Williamson. Ceux qui souhaitent avoir un rare aperçu de ce qui se passe derrière le rideau devraient écouter la séquence ci-dessous, que j’ai coupée pour des raisons de longueur.
Ce à quoi il fait allusion de manière inquiétante est une série d’accords fondamentaux secrets qui sous-tendent notre monde, dont la fragilité en filigrane dément l’étendue, de sorte qu’ils nécessitent un mécanisme d’application à toute épreuve pour empêcher de jeunes parvenus présomptueux de les réinitialiser, volontairement ou involontairement. Dans le cas présent, comme le souligne Eric, ce parvenu se trouve être Trump. Ce qu’il révèle par inadvertance est bien plus profond que cela et lève le voile sur la hiérarchie ésotérique vieille de plusieurs siècles qui régit nos vies.
Selon lui, il existe une série d’accords anciens qui, dans certains cas, peuvent être réduits à de simples « poignées de main » entre des parties qui n’existent plus, et qui sous-tendent la stabilité des marchés mondiaux et agissent comme des digues contre l’éclatement d’une guerre mondiale – c’est du moins ce que l’on dit. Nombre de ces accords explicites et implicites ont été conclus dans l’après-guerre et ne peuvent perdurer que s’ils ne sont pas remis en question tous les quatre ans par un nouveau venu aux « idées neuves ». En effet, le caprice des masses ne peut être autorisé à mettre en péril les structures fondamentales de la société ; leur maintien nécessite donc une sorte d’« autorité silencieuse » chargée de préserver la stabilité institutionnelle du monde afin de « nous garder tous en sécurité ».
Mais c’est là que réside le nœud de cette tyrannie invisible : elle est réconciliée avec la caractérisation d’une grande force katéchonique, qui maintient à distance l’effondrement toujours menaçant de la civilisation pour notre bien. Un examen plus approfondi révèle cependant qu’elle n’est rien d’autre que le grand mensonge de l’élite générationnelle pour la continuité de son pouvoir.
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“La France des yourtes et des cabanons illicites : un fléau qui se propage” C’est un le titre d’un article du Figaro (source ici).
“Travailleurs pauvres, retraités sans ressources, néoruraux, gens du voyage… Ils sont de plus en plus nombreux à vivre en toute illégalité dans des chalets ou des camionnettes installés dans des champs ou au milieu des bois. Un casse-tête pour les préfectures et maires qui tentent de freiner le phénomène.
Comme beaucoup d’autres en France, cette région rurale, à cheval sur plusieurs départements, est touchée par un phénomène grandissant : la « cabanisation ». Un vocable que les maires ne connaissent désormais que trop bien, eux qui ont affaire à toujours plus de personnes vivant dans l’illégalité sur leur territoire. Dans les bois, les champs, au milieu de sites naturels protégés où tout habitat est pourtant interdit, celles-ci ont décidé d’y élire domicile en se construisant un toit. Et les habitants de ces logements de fortune n’ont pas tous le souci de se cacher. « Il y a des installations isolées au milieu de nulle part mais il y a aussi de véritables lotissements abritant des dizaines d’habitations illicites comme dans l’Hérault », relate le géographe Max Rousseau.”
La cabanisation ? C’est la tiers-mondisation de notre pays !
Voilà la triste réalité.
Le mieux est toujours l’ennemi du bien.
Toujours plus de normes, de qualité, de contraintes.
Résultat ?
Une crise du logement sans précédent… et les gens qui terminent dans des cabanes ou des mobil-home. Des étudiants sans le sou et qui ne peuvent plus manger une fois payé le loyer.
Le tout dans un pays où 60 % du PIB correspond à de la dépense publique et aux prélèvements et impôts les plus élevés du monde.
“Avec 1 500 euros net de salaire mensuel, Morgane Jaunay est candidate pour pouvoir installer l’un de ces chalets qu’elle va elle-même acheter et choisir. Avec un budget de 35 000 euros environ, elle compte trouver son modèle sur le marché de l’occasion. « J’en serai propriétaire mais je louerai le terrain à la ville, soit environ 100 euros par mois à verser », raconte cette salariée dans le transport écologique. Cet habitat correspond aussi à sa philosophie de vie : « Il y aura des lieux partagés, une vie en communauté ».”
La misère est plus facile au soleil… et en groupe.
Cela permet de donner du sens à des vies difficiles.
La réalité derrière cet “habillage”, c’est que tout le monde préfère une vraie maison à un mobil-home ou à un chalet en bois sans confort d’hiver ni d’été.
La réalité c’est que de plus en plus de nos concitoyens sont exclus du logement.
Nous marchons sur la tête.
Nous interdisons la location des logements classés G et prochainement F alors qu’un G ou un F restent de bien meilleure qualité, qu’un chalet en bois à 30 000 euros.
« Six ans de vie perdue » : c’est ainsi que certains téléspectateurs, frustrés par son dénouement, ont réagi au dernier épisode de la série Lost, qui s’est terminée en 2010 après 121 épisodes de 42 minutes environ, répartis en 6 saisons. Près de 85 heures réparties sur six années, cela peut sembler peu de chose, mais ça n’a rien d’anodin si l’on considère le peu de « temps libre » dont nous disposons. Sans compter qu’une série dans laquelle on plonge n’occupe pas seulement notre esprit durant les moments de visionnage : les personnages s’immiscent dans nos imaginaires, les intrigues se font et se défont dans nos têtes, occupent les conversations.
Dans son livre Vide à la demande, le philosophe Bertrand Cochard interroge les significations de ce « passe-temps » qui a colonisé nos vies. Leur omniprésence est étroitement mêlée à l’organisation du travail, qui « nous vide chaque jour du capital attentionnel disponible pour pratiquer d’autres activités plus exigeantes ». Elle est aussi le fruit de « l’infrastructure numérique dans laquelle nous baignons », qui nous laisse chaque soir dans un état « d’épuisement et d’excitation ».
« L’histoire n’est plus que la somme de ce que nous ne faisons pas »
Confrontant le phénomène des séries à différents concepts philosophiques, l’auteur n’a pas choisi le mot de « passe-temps » au hasard. Regardées le soir après le boulot, mais aussi suivies dans les transports, sous la douche ou en cuisinant, elles répondent à l’horreur du vide « qui caractérise la condition de l’individu contemporain », écrit-il. La consommation d’un passe-temps en appelle un autre, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus besoin de choisir ni de cliquer : la machine le fait pour nous.
Mais la série ne se contente pas de remplir le temps : « Elle le séquence, et ce séquençage qu’elle accomplit à notre place traduit, dans la vie réelle, les difficultés que nous avons à séquencer le temps, aussi bien sur un plan individuel que collectif. » Pour Bertrand Cochard, « ce besoin de séquençage fictionnel peut nous renseigner sur la condition temporelle caractéristique des sociétés actuelles […] Devenues “conscientes” de l’impossibilité de continuer à croître de manière infinie dans un monde fini, [nos] sociétés ont paradoxalement décidé d’y faire face en se voilant la face. Depuis, le processus historique est comme enrayé, ou lancé à un rythme accéléré sur une trajectoire désespérément inertielle. Le temps, cette “bouillie”, n’avance plus. L’histoire n’est plus que la somme de tout ce que nous ne faisons pas, alors même que nous savons pertinemment que nous devons le faire. […] Plus d’histoire, que des histoires, en profusion, à la demande. »
Vide à la demande, Critique des séries, Bertrand Cochard, L’ Échappée, 2024, 169 p., 17 euros.
L’association Linkee, qui s’occupe de la distribution alimentaire destinée aux étudiants en situation de précarité à Bordeaux, alerte : en deux ans, le nombre de bénéficiaires a doublé, atteignant 500 étudiants par semaine. Les files d’attente impressionnantes en centre-ville témoignent de la difficulté des étudiants à se nourrir. Les témoignages révèlent des situations de grande précarité, où les étudiants doivent se rationner et sauter des repas. L’association Linkee s’efforce de rendre les distributions le moins stigmatisantes possible, offrant des produits variés pour améliorer l’alimentation des étudiants. Les étudiants étrangers et les couples étudiants-travailleurs sont également touchés par cette précarité. Ces distributions sont cruciales pour permettre aux étudiants de manger de manière équilibrée : l’association appelle à la solidarité et aux dons pour soutenir leur initiative.
niversitaire. 500 étudiants qui font la queue en plein centre-ville. La file indienne est si longue qu’elle serpente autour d’un pâté d’immeuble entier situé au bout du Cours Alsace-Loraine, à deux pas de la place Pey-Berland. La scène a de quoi interpeller les touristes ou les passants comme Edgar. « Bonjour, pourquoi vous faites la queue », demande le badaud. « Du coup, là on attend pour une distribution alimentaire », lui répond Emmanuel, 22 ans, étudiant à l’université Bordeaux-Montaigne en solidarité internationale.
« La vie est belle à Bordeaux mais très chère »
« Je n’ai plus d’argent là ce mois-ci donc c’est un peu mon seul moyen de manger », témoigne Zoé, 20 ans, en master d’ingénierie de projets culturels. « Ce n’est pas la vie que j’espérais en tant qu’étudiant, vous avez vu le monde qu’il y a autour là », ajoute Jérémy, qui attend son tour en révisant sa leçon de design graphique.
« Bonjour, tiens du jus d’orange, un concombre ? » À l’intérieur du Centre Info Jeunes, l’association Linkee et sa vingtaine de bénévoles accueillent les étudiants un par un en leur proposant des fruits et légumes, laitages, céréales et produits d’hygiènes. « C’est une très forte reprise depuis la rentrée étudiante, là on est sur une distribution pour 500 étudiants donc c’est impressionnant. On fait tout pour que ce soit le moins stigmatisant possible, et pour que l’attente soit la moins désagréable », explique Lucas Vivet, le vice-président de Linkee Bordeaux, qui passe voir les jeunes attendant dans la file pour leur offrir de l’eau ou des petits biscuits pour patienter.
« S’il n’y avait pas ça, je ne pourrais pas manger un repas équilibré »
« Moi, je viens ici parce que je n’ai pas de thunes », déclare Myriam, 29 ans, inscrite aux Beaux-Arts de Bordeaux. La jeune femme affirme qu’elle n’est pas la plus à plaindre. « J’ai des personnes dont je suis proche qui ont volé ou qui volent pour manger ou qui juste ne mangent pas. Payer sa bouffe et payer son loyer et donner du temps à ses études, c’est quasi impossible. Tout a augmenté et tout est devenu vraiment super cher au fil des dernières années. »
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