Les vrais noms et nationalités des leaders israéliens.
Les Russes conquièrent d’abord Kiev. De là, ils se répandent dans toute l’Ukraine. Puis ils se jettent comme des prédateurs sur les pays baltes et les autres membres de l’OTAN.
Je parlais des politiciens… et de leur cour de nains et de ballerines – pour citer le vieux Formica – de journalistes, d’analystes, de géopoliticiens de salon…
Sauf, à de très rares exceptions, les militaires. Qui savent bien qu’une telle hypothèse, ou un tel spectre, est totalement absurde.
Mais ce n’est pas parce que la Russie n’a pas la force nécessaire. Si elle le voulait, elle pourrait atteindre Kiev et au-delà, compte tenu aussi de l’effondrement évident de l’armée ukrainienne.
Quant aux pays baltes, qui font du bruit et menacent d’envoyer des troupes au front, elle pourrait les occuper, tous les trois, en l’espace d’une semaine. En se reposant le septième jour.
Mais l’absurdité de ce théorème est toute politique.
Moscou n’a jamais eu pour objectif d’occuper Kiev et toute l’Ukraine. Elle n’a aucun intérêt à mettre sous son contrôle un pays pauvre et dévasté, qui ne serait qu’un fardeau financier. Sans parler des risques de turbulences persistantes.
Son premier objectif était de reprendre le Donbass. Après la Crimée. Un objectif déjà, pour l’essentiel, atteint.
Ensuite, faire de l’Ukraine un pays neutre. Non contrôlé par Washington comme il l’a été après la révolution de la place Maïdan. Sur ce point, Victoria Nuland pourrait nous dire beaucoup de choses.
Et c’est encore loin d’être le cas.
Parce que l’OTAN est manifestement prête à faire massacrer tous les Ukrainiens pour ne pas céder. Et le pantin Zelensky sait très bien qu’en cas de pourparlers de paix, sa tête serait la première sur le billot. Métaphoriquement… et pas seulement.
D’où l’impasse actuelle. Car Moscou a bel et bien gagné militairement. Mais elle ne peut atteindre son objectif politique.
À ce stade, elle ne peut que jeter son dévolu sur Odessa.
La ville qui surplombe la mer Noire ne faisait pas partie des cibles initiales de l’opération spéciale.
Bien que 40% de la population soit russe – et que, malgré la politique de Kiev, 89% des habitants parlent généralement le russe – Odessa est une ville cosmopolite, longtemps convoitée par la Roumanie, et peuplée de nombreux groupes ethniques et linguistiques différents.
Une ville à bien des égards italienne, puisque ce sont les marchands génois qui lui ont donné sa forme urbaine à la fin du XVIIIe siècle.
Un port franc. Aujourd’hui en net déclin, en partie à cause de la politique nationaliste et centralisatrice de Kiev.
Le Kremlin n’avait pas d’intérêt particulier pour la ville de la mer Noire.
Mais dans cette situation, elle est devenue la nouvelle cible privilégiée.
Inévitablement, car la prise d’Odessa fermerait tout accès maritime à l’Ukraine. Et elle contrôlerait totalement le commerce. En particulier l’exportation de céréales. L’économie ukrainienne, exsangue, en dépend largement.
Elle rendrait également l’accès à la mer Noire extrêmement difficile pour les navires de l’OTAN. Lesquels, compte tenu également de la position actuelle d’Ankara, ne pourraient compter que sur le soutien sûr des ports bulgares et roumains. Aucun d’entre eux n’est comparable à Odessa.
Une belle réussite stratégique.
Au-delà des bavardages, ce à quoi nous pouvons nous attendre, dans les trois prochains mois, c’est à une offensive russe vers la mer Noire. Un risque dont les commandements militaires de l’OTAN sont certainement conscients. Conscients… mais impuissants. Car les chancelleries de l’Occident dit collectif continuent de regarder ailleurs. Probablement aveuglées par les craintes des Lituaniens, Estoniens, Polonais…
Il y a de fortes chances que vous ayez peut-être créé un compte LifeLog et que vous ne vous en soyez pas rendu compte.
Vous voyez, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a développé Lifelog, une plate-forme de médias sociaux qui a recueilli de grandes quantités d’informations sur les utilisateurs.
Curieusement, il a été rapporté le 4 février 2004 qu’il avait été fermé, le jour même où Facebook a été lancé au public.
Pour ajouter au mystère, Jeff Bezos, PDG d’Amazon, a un lien familial avec la DARPA.
Son grand-père, Lawrence Preston Gise, était un membre fondateur de cette agence.
En 2018, des révélations ont fait surface sur Facebook s’engageant dans un accord secret de partage de données avec Amazon, contredisant ses propres politiques de confidentialité.
De plus, le grand-père de Bezos, Lawrence, a ensuite été à la tête de la Commission de l’énergie atomique.
Et que s’est-il passé sous sa surveillance ?
Il a perdu 300 livres d’uranium.
Le même ingrédient nécessaire pour les armes nucléaires.
Peu de temps après, un pays teste sa première arme nucléaire.
Ces événements soulèvent des questions sur les liens cachés entre la technologie, les agences gouvernementales, la surveillance et les entreprises.
Cela fait allusion à un réseau de transactions secrètes qui transforme de nombreuses entités en une bête géante avec laquelle le public s’est lié d’amitié sans le savoir.
[...]
01:00 – Mission dans le Donbass :
• Terrorisme kiévien
• Intégration russe
• Aide humanitaire
12:45 – Économie :
• Chine vs dette US
• Chine-Russie en chiffres
• Washington vs uranium russe
• Budget militaire russe
16:54 – Politico-diplomatique :
• Rencontre Poutine - Xi Jinping à Pékin
• Choïgou à Pékin
• Nouveau gouvernement de Vladimir Poutine
22:59 – Terrorisme :
• Belgorod
• Donetsk
25:12 – Armement :
• Skylink hors service ?
• Robot Scorpion vs THEMIS
27:21 – Considérations militaires générales
• Guerassimov aux commandes
• Échec de la défense ukrainienne
• Kharkov 2024 : Joukov ou Broussilov ?
• Offensive sur Kharkov ?
41:00 – Carte des opérations militaires
Dans la réalité, il ne sert presque à rien… sauf à être élu. Il coûtera durant sa mandature 15 milliards d’euros, non compris le prix de l’élection.
L'élection du nouveau Parlement européen se tiendra du 6 au 9 juin selon les États membres. Les parlementaires n’auront qu’un pouvoir très limité : ils votent les lois rédigées par la Commission. Depuis sa création, celle-ci n’est que la courroie de transmission de l’Otan dans les institutions européennes. Elle s’appuie à la fois sur le Conseil des chefs d’État et de gouvernement et sur le patronat européen (BusinessEurope). Les parlementaires disposent en outre d’un pouvoir de résolution par lequel ils expriment des avis à la majorité simple, sans que personne ne les lise, ni ne leur donne de suite. La majorité actuelle étant atlantiste, tous ces avis reprennent la logorrhée de la propagande de l’Otan.
Traditionnellement, ces élections servent de défouloir dans les différents États membres. Les Exécutifs les craignent donc et suscitent une multiplication de listes alternatives sur les territoires de leurs concurrents. En France, où la législation sur le financement des campagnes est très restrictive, l’argent que les États-Unis et l’Élysée injectent dans ces campagnes provient prioritairement d’États étrangers (généralement africains) et des imprimeurs des candidats. Cette stratégie conduit à une impressionnante multiplication des listes : déjà 21 en France et 35 en Allemagne !
Si les élections sont toujours de liste, chaque État dispose de son propre mode de scrutin. Dans la plupart des cas, il s’agit de listes bloquées comme en Allemagne et en France. Dans certains autres, de listes transférables : chaque poste à pourvoir est élu un à un (ce qui diminue le rôle des partis tout en conservant le côté proportionnel), comme en Irlande et à Malte. Dans d’autres cas, les électeurs peuvent modifier l’ordre de la liste qu’ils choisissent, comme en Suède et en Belgique. Ou encore, comme au Luxembourg, ils peuvent choisir des candidats dans différentes listes. Chacun de ces modes de scrutin a ses avantages et ses inconvénients, mais chacun ne mesure pas la même chose.
Les Traités avaient prévu des partis européens, mais à ce jour, il n’y en a aucun ; signe qu’il n’y pas de peuple européen.
Les partis nationaux sont donc invités à se réunir au sein d’alliances partisanes européennes qui peuvent désigner leur candidat à la présidence de la Commission européenne. C’est désormais parmi eux que le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement doit le choisir. Ce mode d’élection indirecte a été mis en place en 2014. Dans la pratique la plus grosse coalition était identifiée à l’avance. Jean-Claude Juncker, puis Ursula von der Leyen étaient donc désignés avant que leur coalition n’emporte une majorité relative.
Si Mario Draghi devait s’imposer à la tête de la Commission, il faudrait donc que la coalition arrivée en tête change son fusil d’épaule au dernier moment. Elle aurait désigné à nouveau Ursula von der Leyen, mais après avoir eu connaissance du rapport Draghi sur la compétitivité des entreprises européennes, elle le choisirait. Cette manipulation permettrait de changer brutalement des sujets de discussion : pendant les élections on parle du bilan de l’administration von der Leyen, puis soudain de la fédéralisation de l’Union européenne au détriment des États membres.
Il s’agit là d’un sujet auquel les électeurs ne comprennent rien. Ils peuvent penser que l’« Union fait la force », mais pas ce que la disparition des États-membres signifierait pour eux. L’Union n’est déjà pas du tout une organisation démocratique, l’État-Europe le serait encore moins.
Même si Mario Draghi ne peut pas se présenter, la question centrale, et pourtant cachée, est celle-là : « Les populations de l’Union européenne doivent-elles ou non former un État unique, bien qu’à ce jour, elles ne forment pas un peuple unique ? ». En d’autres termes, accepteront-elles que des décisions leur soient imposées par une majorité de « régions » (on ne devrait plus parler d’États membres) dont elles ne feraient pas partie ?
Cette problématique avait été explicitement posée, dès 1939, par le chancelier allemand Adolf Hitler. Il entendait former une Grande Allemagne, constituée de tous les peuples parlant l’allemand, au centre d’une constellation de petits États européens, fondés chacun autour d’une ethnie. Après la chute du Reich, en 1946, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, souhaitait voir se former des États-Unis d’Europe auxquels son pays ne devrait surtout pas participer [1]. Il s’agissait pour l’« Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais » de pouvoir traiter avec un seul interlocuteur qui ne pourrait pas rivaliser avec lui. Ce projet non plus ne fut pas réalisé, au profit cette fois d’un « marché commun ». C’est à lui que nous revenons maintenant.
En matière économique, l’Union se dirige vers une spécialisation du travail : par exemple, à l’Allemagne l’automobile, à la France, les produits de luxe et à la Pologne les produits agricoles. Mais, que vont penser les agriculteurs allemands et français qui seront sacrifiés ou les fabricants d’automobile polonais qui le seront aussi ?
En matière de politique étrangère et de Défense, l’Union est déjà sur une ligne atlantiste. C’est-à-dire qu’elle défend les mêmes positions que Washington et Londres. Mais cette ligne s’imposerait à tous, y compris aux Hongrois qui refusent de devenir anti-Russe ou aux Espagnols qui refusent de soutenir les génocidaires israéliens. Selon les Traités, c’est l’Otan qui est responsable de la Défense de l’Union. Le président états-unien Donald Trump exigeait que cette défense ne coûte rien aux États-Unis et donc que les Européens augmentent leurs budgets militaires à hauteur de 2 % de leur PIB. À ce jour, seuls 8 États sur 27 l’ont fait. Si l’UE devenait un État unique, ce souhait de Washington deviendrait une obligation pour tous. Pour certains États, comme l’Italie, l’Espagne ou le Luxembourg, cela impliquerait une ponction subite dans leurs programmes sociaux. Il est peu probable que les populations concernées apprécient.
En outre, il y a le cas particulier de la France, qui dispose d’un siège au Conseil de sécurité des Nations unies et de la Bombe atomique. Elle devrait mettre ces atouts au service de l’État unique au risque que la majorité du Conseil européen les utilise contre les opinions françaises. Là encore, les populations concernées, les Français en l’occurrence, ne l’accepteront pas.
Au demeurant, l’État-Europe (sans rapport avec le continent européen qui est beaucoup plus vaste) serait donc un Empire, bien qu’une partie de son territoire (Chypre-Nord) soit occupé par la Türkiye depuis 1974 et qu’il s’en accommode.
Comme nous l’explique dans le menu Renaud Beauchard, le financement des manifestations et des occupations universitaires sert à alimenter un chaos qui exaspèrent les étudiants non militants, qui irritent les témoins d’un spectacle de violence et de chaos, et qui justifie ensuite le tour de vis par les autorités en faveur de la sacro-sainte sécurité. On arrive alors au nœud gordien – ou plutôt sorosien : la censure des idées en général et la répression de tout ce qui sera qualifié de près ou de loin d’antisémitisme.
Rien de neuf, donc, les gauchistes sont ici utilisés comme les idiots utiles qu’ils ont toujours été, mais à un niveau confinant présentement à un remarquable tour de force.
Ainsi, sont en cours ou déjà réalisés, une loi de type loi Gayssot – malgré le sacro-saint Premier amendement – mais aussi la « loi Tik Tok », le National Security Act, les aides monstrueuses à l’Ukraine, la reconduction de la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), etc. Tout cela permet la mise en place d’une oligarchie de surveillance nous entraînant vers une dystopie dangereuse mais bien réelle.
Le pire étant le ralliement de la plupart des Républicains à toutes ces volontés liberticides et ces censures. Même Donald Trump, empêtré dans ses procès, se rallie à un certain nombre de ces positions. Les optimistes espéreront qu’il cherche à ne pas faire trop de vagues et à envoyer des signaux lui permettant de disposer d’un meilleur traitement. L’avenir nous le dira.
Enfin, même Robert Kennedy Jr, qu’on espérait comme vrai subversif (là où Trump se félicite encore de sa politique vaccinale et n’a jamais renvoyé Anthony Fauci), semble s’aligner sur certaines positions peu recommandables, que ce soit sur le conflit israélo-palestinien ou son choix de Nicole Shanahan, ex-femme du cofondateur de Google Sergey Brin, comme colistière.
L’avenir paraît sombre, mais n’oublions pas que le pire n’est jamais certain, et que l’espoir fait vivre, parfois même jusqu’à la victoire.
Il a été organisé, dès 1915, par la puissance coloniale avec l’idée que jamais le ou les États à venir ne devaient parvenir à assurer leur sécurité. À leur insu et à leurs dépens, les Palestiniens et les Israéliens, en jouant l’opération du 7 octobre et sa réplique, ne font que mettre en œuvre cette politique. En ne parvenant pas à arrêter le nettoyage ethnique des gazaouis, les Anglo-Saxons ne manifestent pas leur insensibilité, mais le fait qu’ils considèrent les massacres comme de simples variables d’ajustement.
Bien que les massacres au Soudan et au Congo soient beaucoup plus meurtriers qu’en Palestine, c’est de ces derniers dont je vais vous parler aujourd’hui. En effet, c’est la première fois que l’on assiste, en direct sur nos téléphones portables, à un nettoyage ethnique. Je voudrais revenir sur diverses informations que j’ai déjà traitées dans divers articles, mais que, manifestement, certains médias ne veulent pas intégrer à leurs analyses. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas de fatalité communautaire : ce conflit n’est pas été provoqué par les populations de Palestine, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, mais par des puissances extérieures qui, depuis un siècle ont souhaité qu’elles ne connaissent jamais la paix.
La création d’Israël par les Britanniques
Pour me faire comprendre, je vais, avant toute chose, vous parler du Royaume-Uni. Vous avez assisté au couronnement du roi Charles III. Vous vous souvenez qu’au milieu de la cérémonie, il a ôté ses riches habits et s’est habillé d’une toile de lin. Ses pages ont dressé des paravents pour que l’assistance ne soit pas éblouie. Lorsque l’on a ôté les paravents, il était devenu roi. On lui a alors remis les symboles de son pouvoir, le sceptre et et le globe. Que s’était-il passé durant ces quelques instants hors de la vue du public ? Le prince de Galles avait vu Dieu, comme Moïse devant le buisson ardent [1]. Cette explication vous paraît probablement saugrenue et vous vous demandez comme ses sujets peuvent croire un tel conte à dormir debout. En réalité, depuis Jacques VI, au XVI° siècle, les souverains britanniques se déclarent rois d’Israël [2]. C’est contre sa conception du droit divin, qu’Oliver Cromwell renversa le roi Charles et proclama le Commonwealth. Cependant le Lord Protecteur était tout aussi illuminé, il professait qu’il fallait regrouper tous les juifs en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon [3]. En définitive, les dynasties se succédèrent en entretenant ce mythe. Elles ont adopté divers rites et en ont imposés d’autres à leurs sujets, comme la circoncision juive, pratiquée d’office dans les maternités au XX° siècle sur tous les nouveaux-nés mâles du Royaume à leur naissance.
Deux ans avant la déclaration Balfour (1917) qui annonça la création d’un foyer national juif en Palestine, un diplomate juif et futur ministre des Affaires étrangères, Lord Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine (1915). Il y plaidait pour un État juif qui permettrait de placer toute la diaspora au service de l’Empire. Un peu plus tard, il précisa que ce nouvel État ne devrait jamais pouvoir seul assurer sa sécurité afin d’être éternellement dépendant de la Couronne d’Angleterre. C’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. C’est le sort qui a maudit la population de Palestine.
La déclaration de Lord Arthur Balfour a été suivie des 14 points du président états-unien Woodrow Wilson. Il y décrit les objectifs atteints par son pays durant la Première Guerre mondiale. Le point 12 est étrangement rédigé, mais lors de la Conférence de Paris qui rédigea le Traité de Versailles, il précisa par écrit ce qu’il fallait comprendre : la création de l’État d’Israël en Palestine (et du Kurdistan en Turquie). La Guerre mondiale avait provoqué un rééquilibrage des forces, de sorte que désormais, Washington travaillait aux côtés de Londres dans la défense d’intérêts communs.
Durant l’entre-deux-guerres, l’immigration juive dans la Palestine mandataire se passa bien. Les propriétaires terriens arabes vendirent sans problème une partie de leurs terres aux juifs. Cependant, dès 1920, des terroristes arabes assassinèrent des juifs. Parmi les assassins, Mohammed Amin al-Husseini fut condamné par les Britanniques à 10 ans de prison, mais ils ne les lui firent jamais exécuter. Bien au contraire, Lord Herbert Samuel (celui qui avait écrit qu’il ne devait jamais avoir de sécurité en Palestine), qui était devenu le haut-commissaire britannique en Palestine, le gracia et le nomma grand mufti de Jérusalem, prétendument pour maintenir un équilibre entre les deux grandes familles locales.
Survint un salafiste (c’est-à-dire un musulman souhaitant vivre comme les compagnons du Prophète au VII° siècle), Izz al-Din al-Qassam, qui avait déjà organisé une révolte contre les Français en Syrie et qui devint imam à Haïfa. Il décida le jihad, non pas contre l’occupant britannique, mais contre les immigrés juifs. Il s’en suivit divers attentats et pogroms de juifs. Pour maintenir la paix civile, les Britanniques tuèrent al-Qassam, ce personnage a donné son nom aux actuelles Brigades al-Qassam du Hamas.
La mort d’al-Qassam n’avait rien résolu du tout. Les Britanniques, fidèles à leur technique coloniale du « Diviser pour régner », ont toujours développé d’une main ce qu’ils combattaient de l’autre. En 1936, Lord Willam Peel, à la tête d’une commission officielle assura que l’on ne pourrait rétablir la paix qu’en séparant les populations arabes et juives en deux États distincts. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la « solution à deux États ».
Durant la Seconde Guerre mondiale le grand mufti de Jérusalem est devenu l’allié du chancelier Adolf Hitler. Il a notamment levé les musulmans des Balkans pour les engager dans la SS et a soutenu la « solution finale de la question juive ». De leur côté, les fascistes juifs (les « sionistes révisionnistes ») de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky, combattirent aux côtés de l’Axe contre les Britanniques. Les sionistes quant à eux, se battirent aux côtés des Alliés tout en contestant les limites que les Britanniques imposèrent en théorie à l’immigration juive ; en théorie seulement.
[...]
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a publié vendredi un plan utopique pour une Gaza reconstruite, intitulé « Gaza 2035 ».
Le bureau du Premier ministre a publié un fichier PowerPoint de 9 pages décrivant un avenir où Gaza serait déradicalisée de l’islamisme, transformée en un centre commercial de prospérité et d’innovation et intégrée dans l’économie du Moyen-Orient.
Le plan « Gaza 2035 » cherche à tirer parti du rôle géopolitique de Gaza sur les routes commerciales entre Le Caire et Bagdad, et entre l’Europe et le Yémen.
Les documents présentent trois étapes pour permettre à Gaza de retrouver l’autonomie et la croissance économique.
La première étape consisterait en 12 mois d’aide humanitaire, au cours desquels Israël créerait lentement des zones sûres dans la bande de Gaza, du nord au sud.
Deuxièmement, un processus de reconstruction de 5 à 10 ans supervisé par une coalition d’États arabes (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte, Bahreïn, Jordanie et Maroc).
« Le plan consiste à transférer la responsabilité de la sécurité israélienne à Israël, tandis que la coalition arabe créera un organisme multilatéral appelé Autorité de réhabilitation de Gaza (GRA) pour superviser les efforts de reconstruction et gérer les finances de la bande », a rapporté le Jerusalem Post.
« La GRA sera dirigée par des Palestiniens de Gaza et sera responsable de la gestion des zones de sécurité. Cela se fera en coordination avec la mise en œuvre d’un « plan Marshall » et d’un programme de déradicalisation ».
La troisième étape, appelée « Autogouvernance », verrait Israël conserver le droit d’agir contre les « menaces à la sécurité ».
« Le pouvoir serait lentement transféré soit à un gouvernement local de Gaza, soit à un gouvernement palestinien unifié (incluant la Cisjordanie). Toutefois, cela dépend de la réussite de la déradicalisation et de la démilitarisation de la bande de Gaza et sera soumis à l’accord de toutes les parties », a rapporté le JPost.
00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
IIIe Panzerkorp
Pâque orthodoxe
10 ans du massacre d’Odessa
Reddition de Berlin
Itw de Macron dans The Economist
Mission humanitaire dans le Donbass
07:00 – Économie
€800 millions d’euros de taxes pour la Russie
Levée de sanctions US contre les banques russes
Sanction US vs uranium russe
Contre-sanctions russes
Sanctions vs assureurs internationaux
Russie : retour des fuyards
Bruno Lemaire : dilatation de la dette
14:59 – Politico-diplomatique
Chine : Blinken humilié
Tournée de Xi Jinping en Europe
Chine : rencontre Hamas-Fatah
Erdogan reçoit le Hamas
Wang Yi vs OTAN
18:30 – Armement
Humiliation de l’OTAN
Retrait du Abrams M1
GLSDB et Excalibur vs guerre électronique russe
Drones vs Jeux olympiques
Armes US pour Kiev
23:53 – Empire du mensonge
Arnulf Damerau : profiteur de guerre
Charniers à Avdeevka
26:30 – Terrorisme
On a retrouvé Biletski
27:15 – Considérations militaires générales
Automatisation vs immigration
Chasse à l’homme en Pologne
Ligne de front et Festung Befehl
31:18 – Carte des opérations militaires
Gamelin Ancel
ATACMS vs Crimée
Frappes massives sur Odessa
Colone d’assaut mécanisée russe
Obstacle magique
En décembre de l’année dernière, les États-Unis ont annoncé qu’ils voulaient déployer des «armes de type Skynet» contre leurs adversaires géopolitiques. Les rapports pertinents ont révélé que le Pentagone utilise même une nouvelle nomenclature militaire pour un tel système, l’appelant ADA2 ou armes autonomes attritables dans tous les domaines (ADA2 or all-domain attritable autonomous weapons ; à ne pas confondre avec le même nom A2/AD ou armes anti-accès/déni de zone). À l’époque, j’avais soutenu que lorsque de tels programmes avaient une nomenclature avancée, cela impliquait clairement que lesdits systèmes d’armes étaient déjà profondément ancrés dans la stratégie américaine émergente. Les dernières révélations du tristement célèbre porte-parole néolibéral, le New York Times, viennent de confirmer mon hypothèse en révélant que le Pentagone utilise une IA avancée (intelligence artificielle) pour «tuer les troupes russes». Précisément en ces termes.
Dans un article intitulé «En Ukraine, la nouvelle technologie américaine a gagné, jusqu’à ce qu’il soit dépassé», David E. Sanger, journaliste à la Maison-Blanche et chargé de la sécurité nationale, révèle les détails troublants du projet Maven qui était «destiné à révolutionner la guerre moderne». Sanger a remis en question la capacité du programme à «inverser la tendance», mais a tout de même expliqué comment il fonctionne. En effet, en 2018, Google a lancé un projet de 9 millions de dollars visant à développer un système d’IA avancé qui aiderait l’armée américaine à mener des guerres en utilisant des images de drones pour déterminer facilement les positions ennemies. Sanger poursuit ensuite en lançant un discours risible sur les «hauteurs morales» selon lequel cette idée aurait «déclenché une révolte à grande échelle» et un «tollé» sur le campus de Google, alors que «les ingénieurs et autres employés de Google affirmaient que l’entreprise ne devrait rien avoir à faire» avec le projet Maven.
Pourtant, selon l’aveu de Sanger, «le projet Maven n’est pas mort, il a simplement été confié à d’autres entrepreneurs». De toute évidence, les États-Unis n’abandonneront jamais l’idée de trouver de nouvelles façons «brillantes» de tuer des gens dans le monde. Le programme a connu depuis lors une croissance exponentielle et est activement testé en Ukraine, où le Pentagone partage des données sur le champ de bataille directement avec les forces de la junte néonazie. Sanger a en outre admis que les «résultats sont mitigés», car le projet Maven a donné «aux généraux et aux commandants une nouvelle façon de présenter une image complète des mouvements et des communications de la Russie dans une image globale et conviviale, en utilisant des algorithmes pour prédire où les troupes se déplacent et où les attaques pourraient avoir lieu», mais qu’il est douteux que cela «contribue à inverser le cours de la guerre à un moment où les Russes ont repris de l’élan».
Il est intéressant de noter que Sanger admet également que le conflit orchestré par l’OTAN en Ukraine est devenu un «terrain d’essai pour le projet Maven et d’autres technologies en évolution rapide». Il a déclaré que les drones américains ont été «facilement soufflés du ciel», mais que cela a aidé le Pentagone à comprendre qu’il devait construire un réseau massif de satellites militaires identiques à ceux du Starlink d’Elon Musk. Il convient de noter que, malgré l’apparence de milliardaire de «génie pacifiste» de Musk, il n’est qu’un autre entrepreneur militaire américain qui aide Washington DC à poursuivre son agression incessante contre le monde. SpaceX est impliqué depuis longtemps aux côtés du Pentagone, pratiquement depuis sa création, on ne peut donc que s’attendre à ce que ses technologies soient utilisées à des fins militaires. Après tout, Musk s’est vanté d’avoir «empêché le mini-Pearl Harbor de Crimée» en niant son utilisation auprès du régime de Kiev.
Pendant ce temps, le personnel militaire de l’OTAN, en particulier américain et britannique, a été déployé en Ukraine pour aider leurs mandataires néo-nazis à utiliser le nouveau système avancé d’IA pour «explorer de nouvelles façons de trouver et d’exploiter les vulnérabilités russes, même si les responsables américains tentent de naviguer dans les procédures juridiques des restrictions quant à la mesure dans laquelle ils peuvent s’impliquer dans le ciblage et le meurtre des troupes russes». C’est une nouvelle confirmation des nombreuses affirmations de mes collègues et de moi-même selon lesquelles l’OTAN est directement impliquée dans le ciblage des soldats de Moscou, car il n’existe pas de «moyen à plusieurs niveaux de tuer quelqu’un». Soit vous le faites, soit vous ne le faites pas. Cela n’est guère surprenant, étant donné que certains officiers supérieurs occidentaux se vantent ouvertement de leur participation directe à l’attaque des forces russes. Cet aveu à lui seul pourrait facilement servir de casus belli légitime pour le Kremlin.
Et sans parler des attaques terroristes de l’OTAN contre des civils russes, orchestrées par les marionnettes du régime de Kiev dans le but non seulement de provoquer des troubles religieux et ethniques en Russie, mais aussi d’inciter Moscou à lancer des frappes de représailles contre l’alliance belligérante elle-même, afin que les politiques de l’Occident poussentt alors présenter leur confrontation directe avec le géant eurasien comme une prétendue «défense». Sachant tout cela, on se demande sûrement si la véritable signification du tristement célèbre acronyme «OTAN» est réellement «Organisation Terroriste Américaine Nazie», car cela englobe parfaitement tout ce qu’il représente véritablement. En tant qu’excroissance géopolitique (et, à bien des égards, littérale) du Troisième Reich et des puissances de l’Axe, elle pourrait aussi bien se renommer ainsi, car rien ne changerait vraiment, sauf qu’elle serait honnête sur au moins une chose à son sujet.
Les autres révélations de Sanger ne font que renforcer cette notion, bien qu’il ait continué à tenter en vain de masquer ce programme d’IA militaire essentiellement illégal avec des euphémismes risibles, comme celui-ci : «Le projet Maven est rapidement devenu le succès le plus remarquable parmi les nombreux efforts du Pentagone pour se lancer sur la pointe des pieds dans la guerre algorithmique». Et en effet, utiliser des expressions telles que «se lancer sur la pointe des pieds dans la guerre algorithmique» n’est pas un très bon moyen de dissimuler ce qui ne peut être décrit que comme un terrorisme à la Skynet. Le Pentagone lui-même s’est également vanté que le projet Maven est un moyen pour les États-Unis «d’exploiter leur avantage concurrentiel technologique pour maintenir leur supériorité sur la Russie et la Chine dans une ère de rivalités renouvelées entre superpuissances». C’est une nouvelle confirmation que Washington DC ne reculera devant rien pour rester pertinent sur la scène géopolitique, quels que soient les moyens.
Quant à la «non-implication de Google pour des raisons morales», cela s’est également révélé être un mensonge flagrant, puisque Sanger lui-même a déclaré qu’Eric Schmidt, l’un des plus hauts responsables de l’entreprise, «tirait désormais les leçons de l’Ukraine pour développer une nouvelle génération de drones autonomes qui pourraient révolutionner la guerre». Voilà pour la «révolte à grande échelle» et le «tumulte» suscités par l’utilisation de l’IA avancée comme arme. Et pourtant, même si Sanger a essentiellement présenté le projet Maven comme une sorte de «wunderwaffe silencieuse et invisible», la réalité sur le terrain est tout à fait différente. En effet, le Pentagone est frustré par la capacité de la Russie à s’adapter rapidement à ces nouveaux systèmes d’armes, perturbant ou annulant complètement sa capacité à changer la situation sur le champ de bataille. Sanger a désigné les capacités de guerre électronique (GE) de classe mondiale de Moscou comme le principal problème.
Selon son propre aveu, les systèmes de guerre électronique russes ont effectivement transformé les drones américains en déchets plastiques. Pire encore pour le Pentagone, le HIMARS, largement surfait, est souvent bloqué, ses roquettes et ses missiles rendus inutiles. L’armée américaine et l’OTAN tentent de comprendre comment Moscou y parvient, afin qu’ils puissent «un jour l’utiliser directement contre l’armée russe», mais ce que leurs planificateurs ont réussi à comprendre jusqu’à présent, c’est que l’avantage de la guerre électronique de la Russie force l’Ouest à revenir à «la brutalité de la guerre de tranchées à l’ancienne, dont les résultats sont rarement ceux auxquels s’attendent les planificateurs du Pentagone». Sanger a également déclaré que «Starlink est souvent la seule chose qui relie les soldats ukrainiens aux quartiers généraux ou entre eux», impliquant une fois de plus clairement Elon Musk et montrant qu’il n’est guère plus qu’un marchand d’armes.
Sanger a également cité l’ancien président des chefs d’état-major interarmées, le général Mark Milley, qui a déclaré que «pendant un certain temps, nous avons pensé qu’il s’agirait d’une cyberguerre, puis nous avons pensé que cela ressemblait à une guerre de chars à l’ancienne de la Seconde Guerre mondiale, mais ensuite il y avait des jours où on avait l’impression qu’ils combattaient la Première Guerre mondiale». Cela démontre la capacité du Kremlin non seulement à s’adapter rapidement à la situation sur le terrain, mais aussi à façonner le champ de bataille comme bon lui semble, laissant des équipes entières de planificateurs des États-Unis et de l’OTAN perplexes quant à la doctrine à utiliser dans une situation donnée. Occupé par son agression contre le monde qui comprend principalement l’intimidation d’opposants largement impuissants, l’Occident politique a complètement ignoré des aspects entiers de la guerre conventionnelle, pensant bêtement qu’une grande partie de celle-ci est censée être «dépassée».
L’armée américaine utilise l’une de ses bases «à plus de mille kilomètres à l’ouest de l’Ukraine, au plus profond d’une base américaine au cœur de l’Europe» (ce qui suggère qu’elle se trouve très probablement en Allemagne) comme centre de collecte de renseignements «qui est devenu le point focal» le point central de l’effort visant à rassembler les alliés et la nouvelle technologie pour cibler les forces russes. Une fois de plus, c’est un aveu clair de l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien. Cependant, Sanger a concédé que «les visiteurs sont déconseillés dans «The Pit», comme on appelle le centre». Il admet également que les responsables américains «discutent rarement de son existence», en partie pour des raisons de sécurité, mais «surtout parce que l’opération soulève des questions sur l’implication profonde de l’Amérique dans les activités quotidiennes consistant à trouver et à tuer les troupes russes». Et le voilà à nouveau, Washington DC jouant avec désinvolture avec la Troisième Guerre Mondiale.
00:00 Ukraine : pourquoi la France à gagné
Géopolitique profonde
Débat avec le colonel de Jong
Tytelman @PeurDuDebat
03:50 Economie
MS-21 en production
Sanction vs LNG russe
Knauf quitte la Russie
Pression sur Unicredit
09:30 Politico-diplomatique
Le cas moldave
Manœuvres en mer de Chine méridionale
Blinken à Pékin
Convergence sino-indonésienne
Visite d’Aliev (Azerbaïdjan) à Moscou
Axe Irak-Turquie
15:30 Empire du mensonge
PIB russe
18:48 Armement
DCA : Pression US sur Athènes et Madrid
Guerre électronique russe vs drones otano-kiéviens
21:50 Considérations militaires générales
$61 milliards pour Zelenski
Londres part en guerre
Choïgou : 500 000 pertes ukrainiennes
Mutineries ukrainiennes
Offensive sur Kharkov ?
34:40 Carte des opérations militaires