Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Marine Le Pen

Nouveau MondeLes financiers mondialistes ont déjà décidé de remplacer Marine Le Pen

Nouveau Monde - 02 juil 2024

Les financiers ont maintenant un boulevard devant eux : détruire la dette française, et par là forcer une élection présidentielle anticipée afin d’imposer un candidat qui rassurera tout le monde, un peu comme avec Liz Truss.

   

Rappel : Silvio Berlusconi, qui défendait les Italiens, a été littéralement saboté par la Banque Centrale Européenne et Bruxelles en lui faisant payer des dizaines de milliards d’euros de plus chaque semaine en intérêts sur la dette italienne.

Silvio a fini par démissionner pour éviter à son pays une banqueroute « à la grecque »…

Il n’y a pas longtemps, vous avez vu dans cette Revue de Presse comment la PM anglaise Liz Truss a été littéralement sabrée par Goldman Sachs qui l’a remplacée par son… propre banquier, Rishi Sunak, AVEC LA MÊME MÉTHODE !

Je pourrai donner d’autres exemples, mais il importe de rappeler (suite aux résultats des législatives de ce dimanche 30 juin) que désormais l’avenir du RN — en tant qu’éventuel futur gouvernement — se trouve entre les mains des marchés et des banquiers, en particulier la BCE.

Le meilleur candidat pour cette situation, selon eux, n’est ni plus moins que Christine Lagarde.

Si Challenges a choisi de mettre cela à la « Une », ne vous y trompez pas, elle a été choisie avec une garantie de 80 % dans le cadre d’une crise financière massive en France qui se transformerait dès lors en Grèce. (Lire ici Challenges de 2023).

La France vivra ce qu’ont vécu Chypre (spoliation de tous les comptes bancaires. Voir mon reportage sur place) et la Grèce, amenant la destruction des retraités et l’interdiction de retirer son argent des banques pendant des semaines (y compris l’accès aux coffres)… (pour le principe, je rappelle que seuls les Grecs qui avaient de l’or ont pu traverser leur mega-crise, mais ils s’y étaient préparés avant).

Et donc la situation montrera aux Français (comme on l’a vu à Athènes) que seul un financier international pourra sauver leur situation. DSK étant disqualifié, Mme Lagarde est dès lors « LE » phare dans la nuit.

Donc derrière le cirque de la campagne électorale se trouvent tapis dans l’ombre les spécialistes mondiaux des Bons du Trésor qui s’en donneront à cœur joie dès qu’ils en recevront l’ordre de Bruxelles et/ou Washington si le RN ne se soumet pas à leurs désirs. C’est hélas là que se trouve le futur de la France.

Pierre Jovanovic

« Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International, a déclaré qu’une victoire de Le Pen causerait “un désordre et une désorganisation majeurs” »

 

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°192

StratpolSainte Trinité, sanctions, Assange, Sébastopol

Stratpol - 30 juin 2024

STRATPOL : bulletin n°192 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Abonnez-vous sur Telegram !
Géopolitique profonde
Précision historique : les communistes et Staline 1939.
Nouveau canal de Laurent Brayard
La Sainte Trinité à la Laure de Saint Serge

06:17 – Économie
Engrais sanglant
Revenus pétroliers : +50%
14ème paquet de sanctions : GNL et SPFS
Arabie saoudite : décollage économique

11:50 – Politico-diplomatique
CDU/CSU : parti de la paix en Allemagne ?
Coup d’État en Bolivie
Sassou Nguesso à Moscou
Modi à Moscou
US vs Chine & Russie
Ukraine et Moldavie & UE

20:30 – Empire du mensonge
Libération du Julian Assange
«Journalopes» de la semaine

24:25 – Terrorisme
Attaque sur Sébastopol
Drones US en mer Noire
Attaque sur le Daguestan
Attaque ukrainienne sur Energodar
Terrorisme : Pologne vs Russie

31:50 – Considérations militaires générales
Triomphe houthis en mer Rouge
Ligne de défense polono-balte
Kiev : valse des généraux
Zelensky : lourdes pertes ukrainiennes
Financial Times : OTAN démilitarisée

39:28 – Carte des opérations militaires

46:30 – Conclusion : Interview de François Asselineau

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Cruella Von Der Leyen

InsolentiaeEurope, Von der Leyen vers un second mandat. Les élections n’ont rien changé

Insolentiae - 30 juin 2024

La France ne représente qu’un “petit” contingent de députés européens par rapport au total (même si c’est l’un des plus importants) qui siègent dans différents groupes au Parlement et les dernières élections européennes n’ont rien changé.

   

L’inertie du système fait qu’il faudrait que dans tous les très grands pays ou presque il puisse y avoir une alternance vers des partis identiques pour que l’Union Européenne puisse voir ses grands équilibres évoluer.

Nous en sommes encore loin et le système européen a justement été conçu pour ne pas pouvoir évoluer autrement que dans un cadre européiste.

L’enjeu ? Confirmer Von der Leyen avant une éventuelle victoire du RN en France

“Les dirigeants des Vingt-Sept se sont réunis jeudi pour valider un second mandat d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne dans le cadre d’un accord sur les postes clés de l’UE qui a suscité la colère de l’Italienne Giorgia Meloni et du Hongrois Viktor Orban.

Les jeux semblent faits sur ces “top jobs” après l’accord conclu mardi entre six dirigeants européens – dont le Français Emmanuel Macron et l’Allemand Olaf Scholz – appartenant à la “grande coalition” de la droite, des sociaux-démocrates et des centristes, dans la foulée des élections européennes du 6-9 juin.

“Les électeurs européens ont été trompés”, a réagi le Premier ministre nationaliste hongrois en arrivant au sommet. La droite “a formé une coalition de mensonges avec la gauche et les libéraux. Nous ne soutenons pas cet accord honteux !”, a-t-il fulminé.

La cheffe du gouvernement italien ultraconservateur, Giorgia Meloni, laissée à l’écart des négociations entre les trois groupes politiques, avait la veille à Rome dénoncé les agissements d’une “oligarchie”.

Ce sommet se tient à trois jours des élections législatives anticipées en France, pour lesquelles le Rassemblement national (extrême droite) est donné largement en tête. A la question de savoir si ce scrutin “jetait une ombre” sur l’UE, Viktor Orban a estimé au contraire qu’il apportait un “rayon de soleil”, estimant que “de grandes choses peuvent se passer (en France) dimanche”.

Les nominés sont…

“Outre un second mandat de l’Allemande Ursula von der Leyen comme présidente de la Commission européenne, l’accord porte sur la désignation du socialiste portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et de la centriste Kaja Kallas, Première ministre estonienne, aux fonctions de cheffe de la diplomatie.”

Kaja Kallas, Première ministre estonienne, n’est pas très pro-russe si vous voyez ce que je veux dire. Elle a ses raisons qui sont bien compréhensibles. Sa mère, Kristi Kallas, âgée de six mois à l’époque, sa grand-mère et son arrière grand-mère ont été déportées en Sibérie lors des déportations soviétiques menées à l’été 1940 en Estonie. Cette déportation pourrait être liée au fait que son arrière grand-père, Eduard Alver, fut un des fondateurs de la République d’Estonie, un des fondateurs de la Ligue de défense estonienne et qu’il a dirigé la police de sécurité et de renseignements en 1921. Un pédigré largement suffisant pour ne pas survivre aux purges staliniennes.

Dans les pays de l’Est la méfiance vis-à-vis de l’ogre russe est ancrée dans la mémoire populaire, dans l’inconscient collectif de chaque famille.

Charles SANNAT

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
défaite US en mer rouge

Réseau InternationalWashington face à sa défaite en Mer Rouge

Réseau International - 26 juin 2024

Les Houthis ont accepté de mettre fin à leurs attaques contre le trafic commercial dans la mer Rouge si Israël autorise l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Il ne s’agit pas seulement d’une proposition raisonnable, c’est une politique soutenue par la grande majorité des citoyens à travers le monde.

   

En juin, la Defense Intelligence Agency (DIA) a publié un rapport soulignant l’impact des attaques des Houthis sur la navigation commerciale dans la mer Rouge. Le rapport est un récit dévastateur de l’échec de Washington à protéger les couloirs de transit critiques dans l’une des voies navigables les plus importantes du monde. La coalition navale de fortune de l’administration Biden, baptisée Opération Prosperity Guardian, n’a pas seulement été incapable d’assurer le passage sûr des transporteurs commerciaux dans la mer Rouge, mais elle a en fait aggravé la situation. Les Houthis ont peaufiné leurs opérations militaires tout en ajoutant des armes plus meurtrières à leur arsenal. En bref, les Houthis ont montré qu’un groupe disparate de militants peut imposer des sanctions coûteuses à leurs ennemis en mettant en œuvre des stratégies asymétriques qui sapent «l’ordre fondé sur des règles». Voici un extrait du rapport de la DIA :

«À la mi-février, le transport de conteneurs via la mer Rouge avait diminué d’environ 90% depuis décembre 2023 ; le transport maritime via la mer Rouge représente généralement environ 10 à 15% du commerce maritime international. (…)

Les routes maritimes alternatives autour de l’Afrique ajoutent environ 11.000 milles marins, 1 à 2 semaines de temps de transit et environ 1 million de dollars en coûts de carburant pour chaque voyage. Pour de nombreuses compagnies maritimes, les coûts combinés des primes d’équipage, de l’assurance contre les risques de guerre (environ 1000% de plus que les coûts d’avant-guerre). (…)

À la mi-février, les primes d’assurance pour les transits en mer Rouge ont augmenté de 0,7 à 1,0% de la valeur totale d’un navire, contre moins de 0,1% avant décembre 2023».1

C’est un rapport choquant. Selon l’analyse du gouvernement lui-même, la politique de Biden en matière de mer Rouge a été un échec lamentable. Le transport de conteneurs a diminué de 90%, tandis que les primes d’assurance, les coûts de carburant et les «miles supplémentaires parcourus» ont grimpé en flèche. Il n’y a aucune trace d’optimisme dans l’ensemble du rapport. Les Houthis ont pratiquement atteint tous leurs objectifs stratégiques tandis que l’ingérence de Washington n’a rien apporté.

Étonnamment, les journalistes de Business Insider ont tiré la même conclusion que DIA, à savoir que les Houthis ont réussi à manœuvrer l’Oncle Sam à chaque instant. Voici un extrait d’un article de Business Insider récent :

«Les Houthis se sont révélés être des ennemis rusés et redoutables. Cinq mois après une série de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis visant à «perturber et dégrader» leurs capacités, les militants continuent de faire des ravages. Ils obligent régulièrement la force opérationnelle dirigée par les États-Unis à intercepter leurs missiles, leurs bombardiers et leurs drones volants qui ont transformé les voies de navigation de la mer Rouge et du golfe d’Aden en un couloir dangereux – et mortel.

Les Houthis ont frappé plusieurs navires la semaine dernière, et les responsa bles américains affirment que ces attaques ne devraient pas prendre fin de sitôt, ce qui fait craindre que les États-Unis ne soient coincés dans une impasse coûteuse et insoutenable. Les Houthis ont réussi à entraîner Washington dans un conflit prolongé, coûteux et épuisant les ressources, et à faire grimper les coûts de transport.

Même si aucun navire de guerre américain n’a été touché, les États-Unis doivent supporter les coûts financiers croissants et l’usure de leurs navires de guerre».2

Les Houthis ont essentiellement fermé la navigation commerciale à travers l’un des points d’étranglement de transit les plus importants au monde et les États-Unis sont incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet. Quelqu’un n’aurait-il pas pu anticiper ce scénario avant que Biden ne déploie impulsivement une flottille navale vers la mer Rouge ?

De nombreux sceptiques savaient que la stratégie Biden n’avait aucune chance de réussir, mais leurs voix ont été étouffées par les guerriers de fauteuil qui ont toujours fixé la politique. Ce sont les hauts responsables de l’establishment de la politique étrangère qui ignorent invariablement les faits et fomentent avec leur philosophie «tirer d’abord et poser des questions plus tard». Dans le cas présent, ces ultra-faucons tenaces ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une nouvelle batterie de militants en sandales puisse porter un coup aux intérêts américains en lançant des attaques de missiles et de drones sur des navires marchands protégés par des destroyers américains. Mais c’est précisément ce qui s’est passé et – comme nous l’avons dit plus tôt – Biden a été averti qu’un tel résultat était probable. Ceci est tiré d’un article de Responsible Statecraft :

«Un certain nombre de voix réalistes dénoncent la folie de tomber une fois de plus dans une spirale de représailles violentes qui mènera probablement à une véritable crise militaire, voire à la mort de militaires américains.

«Elles (les frappes) ne fonctionneront pas. Elles ne dégraderont pas suffisamment les capacités des Houthis et ils ne cesseront leurs attaques contre les navires», déclare Ben Friedman, chercheur principal chez Defence Priorities. «Pourquoi faire quelque chose d’aussi manifestement imprudent ? La retenue nous rappelle qu’aucune loi de ce type n’exige que nous devions mener des frappes aériennes qui ne fonctionneront pas. Nous avons toujours la possibilité de ne pas recourir à une violence inutile.3

«Retenue» ? L’auteur pense-t-il que l’establishment américain en matière de politique étrangère est capable de faire preuve de retenue ?

Malheureusement, tous les réalistes compétents et sobres qui ont joué un rôle dans l’élaboration de la politique étrangère américaine ont depuis longtemps été remplacés par des guerriers de fauteuil qui répondent par réflexe à chaque crise par le même recours contre-productif à la force militaire. Nous sommes convaincus que ces mêmes faucons de guerre vont s’intensifier une fois de plus au Yémen comme ils l’ont fait en Ukraine, entraînant le pays plus profondément dans un conflit qu’il n’a aucune chance de gagner. Découvrez cet extrait révélateur de la stratégie de sécurité nationale 2022 de Biden :

«… les États-Unis ne permettront pas aux puissances étrangères ou régionales de compromettre la liberté de navigation dans les voies navigables du Moyen-Orient, y compris le détroit d’Ormuz et Bab al Mandab, ni ne toléreront les efforts d’un pays pour en dominer un autre – ou la région – par le biais d’un renforcement militaire, incursions ou menaces».

Et voilà : les Houthis représentent un danger clair et actuel pour la sécurité nationale des États-Unis en affirmant simplement leur contrôle sur leurs propres eaux territoriales. Cela signifie-t-il que l’escalade est inévitable ?

OUI.

L’extrait ci-dessus équivaut à une déclaration de guerre. Nous devrions nous attendre à ce que Biden agisse en conséquence en intensifiant les bombardements des villes et des infrastructures yéménites, en renforçant le blocus économique et, à terme, en déployant des troupes de combat pour mener une offensive terrestre sur la péninsule arabique. A en juger par l’expérience passée, les décisions sur ces questions ont probablement déjà été prises.

À propos, l’opération navale de Biden – l’opération Prosperity Guardian – n’a jamais été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congrès américain ou le peuple américain. Il s’agit d’une autre intervention unilatérale et inconsidérée qui exclut une solution diplomatique et garantit que les États-Unis seront confrontés à une autre défaite humiliante par leurs ennemis dans le futur. Voici davantage d’informations de Jim Krane, chercheur en études énergétiques, qui aide à expliquer l’impact mondial des attaques des Houthis :

«Les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge présentent un nouveau phénomène dans le conflit géo-économique : un acteur non étatique utilisant la guerre asymétrique non seulement pour combattre les forces armées conventionnelles, mais également pour imposer des sanctions économiques ciblées en attaquant sélectivement les navires internationaux. Les Houthis ont fait ce grand pas en combinant deux facteurs : des armes peu coûteuses et de haute technologie qui peuvent menacer, voire couler, les navires de haute mer et le contrôle d’un territoire côtier stratégique surplombant l’un des goulots d’étranglement maritimes les plus fréquentés du monde : le détroit de Bab al-Mandab. (…)

Ces attaques houthis des transports maritimes sur la mer Rouge a réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière inégale. Les compagnies maritimes basées dans les pays où les gouvernements se sont prononcés contre le génocide israélien à Gaza ont bénéficié d’exemptions des attaques des Houthis, ce qui se traduit par des avantages en termes de coûts et des bénéfices plus élevés. À l’inverse, les chargeurs basés dans les pays soutenant Israël, ainsi que ceux transportant des marchandises à destination de l’Europe ou des États-Unis, ont perdu l’accès au raccourci de la mer Rouge entre l’Asie et l’Europe. En conséquence, les coûts et la durée des voyages ont augmenté, parallèlement à la demande de navires, ce qui a contribué à faire augmenter les tarifs de fret, y compris sur les itinéraires qui ne passent pas par la mer Rouge.

La perturbation biaisée du transport maritime mondial suggère que les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël… Les dirigeants Houthis ont accru les avantages compétitifs des expéditeurs chinois et russes. (…) La stratégie sélective employée par les Houthis consiste à imposer des sanctions économiques qui semblent disproportionnées aux entreprises basées dans l’UE… En effet, les coûts supplémentaires de la chaîne d’approvisionnement pèsent lourdement sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte. Plus les attaques se prolongent, plus leur impact résiduel est important, ce qui freine les perspectives de croissance.

La campagne des Houthis dans le golfe d’Aden et dans la mer Rouge a produit une nouvelle forme de perturbation économique mondiale basée sur des griefs avec Israël, et s’avère difficile à dissuader ou à contrer. (…) La campagne des Houthis a également révélé l’inefficacité des contre-mesures prises par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN.

Les attaques américaines et britanniques contre des sites houthis au Yémen ont créé de nouveaux griefs et une justification pour une extension potentielle des attaques en mer Rouge au-delà d’un cessez-le-feu à Gaza… Les attaques houthis contre les navires se sont en fait intensifiées après le début des frappes de représailles américano-britanniques. (…)

Ce groupe militant enhardi a annoncé le 14 mars qu’il étendrait ses attaques au-delà de la zone immédiate de Bab al-Mandab jusqu’à la mer d’Oman et l’océan Indien au sens large pour cibler les navires liés à Israël et à ses alliés détournés via le cap de Bonne-Espérance.4

Bon, résumons : les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont…

Créé de nouvelles opportunités pour les acteurs non étatiques de mener une guerre asymétrique contre les forces armées conventionnelles.
Imposé des sanctions économiques ciblées contre les partisans du génocide israélien
Réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière à offrir des avantages compétitifs aux expéditeurs chinois et russes
Aidé les Houthis à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël
Induit des coûts supplémentaires à la chaîne d’approvisionnement et ont eu un impact négatif sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte… freinant ainsi les perspectives de croissance.
Préparé le terrain pour l’expansion des opérations des Houthis au-delà de la mer Rouge vers la mer d’Oman et l’océan Indien au sens large.

Lequel de ces résultats fait progresser les intérêts américains ou renforce la sécurité nationale américaine ?

Aucun d’entre eux, c’est pourquoi nous poserons une deuxième question :

Les gens qui prennent ces décisions à courte vue s’interrogent-ils parfois sur l’impact de leurs choix sur le pays ou sur le peuple américain ?

Probablement pas.

Et, s’il vous plaît, ne blâmons pas les Houthis pour un conflit dont l’administration Biden est responsable à 100%. Personne n’a mis une arme sur la tempe de Joe Biden et ne l’a forcé à déployer la marine américaine en mer Rouge pour se lancer dans des bagarres inutiles afin de défendre le droit d’Israël d’assassiner des femmes et des enfants à Gaza. Il s’agit d’une décision que Biden a prise unilatéralement, sans tenir compte de la vague de condamnation internationale, des décisions cinglantes de la CPI, de la CIJ et de pratiquement toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur la planète Terre. Biden a choisi d’ignorer le jugement moral du monde entier pour promouvoir le programme sordide de l’État juif. En revanche, en tant que résistants, les Houthis ne font que lutter pour mettre fin au génocide israélien. Ils n’avaient pas envie d’une guerre avec les États-Unis. Ce n’est pas du tout ça. Ils essaient simplement d’amener les Israéliens à lever leur blocus, afin que davantage de personnes ne meurent pas de faim. Est-ce trop demander ? Voici comment le leader Houthi Mohammed Al-Bukhaiti a résumé la situation :

«Agir pour soutenir les opprimés… est un véritable test de moralité… et quiconque n’agit pas pour mettre fin au crime de génocide… a perdu son humanité. Les valeurs morales… ne changent pas avec la race et la religion de la personne… Si un autre groupe d’humains était soumis à l’injustice dont sont victimes les Palestiniens, nous prendrions des mesures pour les soutenir, quelles que soient leur religion et leur race… le peuple yéménite (s’engage)… à parvenir à une paix juste qui garantisse la dignité, la sûreté et la sécurité de tous les pays et de tous les peuples».5

La déclaration d’Al-Bukhaiti peut paraître étrange aux Occidentaux qui ont du mal à croire qu’un dirigeant puisse faire passer ses convictions morales avant son propre intérêt ou l’accumulation de plus de pouvoir. Mais c’est ce qui dynamise le mouvement Houthi ; leur détermination à mettre en pratique leurs croyances religieuses. Les Houthis n’ont rien à gagner à combattre les États-Unis. Ils le font parce qu’ils s’opposent à la brutalité sadique et à la violence meurtrière de Tsahal. C’est pourquoi ils s’exposent à des blessures graves, voire à la mort. C’est parce qu’ils croient que c’est la «bonne chose à faire» ; parce que la justice vaut la peine de mourir et parce que – comme le dit Al-Bukhaiti – agir pour soutenir les opprimés est le véritable test de la moralité.

Ironiquement, les opinions du peuple américain s’alignent plus étroitement sur celles des Houthis que sur celles de leur propre gouvernement. La majorité des Américains soutiennent la justice pour les Palestiniens, soutiennent un État palestinien souverain, soutiennent un cessez-le-feu permanent et soutiennent la fin de la violence et de l’effusion de sang. Seul notre gouvernement et Israël souhaitent que le bain de sang continue.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°191

StratpolPas d’Hitler sans Front populaire, la paix selon V. Poutine

Stratpol - 23 juin 2024

STRATPOL :Bulletin n°191 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
Paris Match

02:00 – Économie
Renforcement du rouble
Gaz russe vs gaz US
Visite de V. Poutine au Vietnam
Corridor Nord-Sud
Dette ukrainienne
Dette macronienne

10:19 – Politico-diplomatique
Pas d’Hitler sans Front populaire
Échec de la conférence de paix
Proposition de paix de V. Poutine
OTAN : contre-offensive de Kharkov
V. Poutine en Corée du Nord

38:10 – Terrorisme
EI : filière ukrainienne
Russie vs immigration

40:10 – Armement
F-16 magiques
Rheinmetal : 155mm pour tous
FAB-3000
Livraisons des SU-34
Munitions vs inflation

44:30 – Considérations militaires générales
Apti Alaoudinov
Intoxication otano-kiévienne
Hécatombe pour des selfies

48:00 – Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
France changement

VoltairenetLa France face au changement d’ère

Voltairenet - 21 juin 2024

Alors que la France s’apprête à des élections législatives anticipées, ses partis politiques se coalisent les uns contre les autres, s’accusant de céder à des formes différentes d’extrémisme.

   

L’inquiétude qu’ils manifestent et la violence qu’ils suscitent ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Chacun relève les erreurs passées des autres, mais aucun n’analyse les raisons de la profonde crise de société que traverse le pays et avec lui tout l’Occident. Or, le problème n’est pas de résoudre tel ou tel manquement, mais de changer radicalement le paradigme de l’action politique et de l’adapter à une société dont l’économie est désormais fondée sur l’informatique et non plus sur l’industrie.
La dissolution de l’Assemblée nationale

La dissolution de l’Assemblée nationale française, annoncée par le président Emmanuel Macron à l’annonce des résultats des élections européennes, plonge la France dans le chaos. Les commentateurs s’interrogent pour savoir pourquoi le président de la République, dont le parti devrait être laminé lors des élections législatives, commet un tel suicide. Ils n’ont évidemment pas de réponse, probablement parce qu’ils posent mal la question.

Pour ma part, j’envisage l’hypothèse selon laquelle ce n’est pas Emmanuel Macron qui a pris cette décision, mais les investisseurs qui l’ont placé à l’Élysée. Leur problématique n’est pas de faire durer l’actuel président. Il est complétement démonétisé. Mais de lancer le suivant : un successeur capable de poursuivre la même politique tout en tenant un nouveau discours. Arrivé au Pouvoir, il poursuivra la même œuvre au détriment des Français.

Déjà, les élections européennes ont permis de tester Raphaël Glucksmann. Ancien époux d’Eka Zgouladze, ministre de l’Intérieur de Mikheil Saakachvili (Géorgie), puis ministre-adjointe de l’Intérieur de Petro Porochenko (Ukraine), il vit aujourd’hui avec la journaliste franco-libanaise Léa Salamé, petite-fille du joaillier arménien Robert Boghossian et fille de l’ancien ministre libanais Ghassan Salamé. Raphaël Glucksmann est le petit-fils de la philosophe Jeannette Colombel, ex-stalinienne devenue amie de Jean-Paul Sartre, de Michel Foucault et de Gilles Deleuze. Raphaël est aussi le fils du «nouveau philosophe» André Glucksmann, lui-même ancien employé de la Freedom House1. Il professe la même russophobie primaire que sa grand-mère après 1968 et que son père. Il ferait un bon successeur d’Emmanuel Macron selon ses «donateurs».

Rappelons ici que nous ne croyons pas qu’Emmanuel Macron soit un Rothschild Boy, mais un produit d’Henry Kravis, ainsi que je l’ai écrit, il y a six ans2. Depuis ce moment-là, l’épouse d’Henry Kravis est devenue la présidente du Groupe de Bilderberg et notre ami Xavier Niel (Free), qui joua un rôle central dans l’exploitation des données qui firent élire Emmanuel Macron3, devenu le gendre de Bernard Arnault (LVMH), a été nommé administrateur du fonds de placement des Kravis (KKR).
L’inévitable chaos

La période qui s’annonce est celle du chaos. Trois forces politiques semblent s’affronter, mais aucune des trois n’offre d’analyse de la situation : la France est bloquée. Il vaut mieux vivre d’allocations que de travailler pour un petit salaire. La dette publique s’élevait à 3101 milliards d’euros à la fin de l’année 2023, soit 110,6% du PIB. Les administrations coûtent très cher, mais rendent des services de mauvaise qualité. Les armées ne tiendraient pas trois jours face à la Russie. La police est dépassée dans les colonies de Nouvelle-Calédonie et de Mayotte4 et s’abstient d’entrer dans certains quartiers en métropole. La justice met des années avant de juger un crime et les prisons sont surpeuplées, parfois à plus de 250% pour les prisons d’hommes5. De très nombreux élèves, titulaires du baccalauréat, peuvent déchiffrer un texte, mais ne savent pas lire un livre. Le personnel hospitalier passe un tiers de son temps à remplir des formulaires et n’a plus de temps de s’occuper de ses patients. Les fraudes, notamment à la sécurité sociale et aux impôts, semblent atteindre des records. La vente illégale de drogue joue un rôle économique si important (environ 3 milliards d’euros) qu’elle est incluse dans le calcul du PIB. Les inégalités sont telles qu’alors que près de 3 millions de Français (4,25% de la population) sont millionnaires en dollars6, près d’un tiers des Français vit avec moins de 100 euros dès le 10 du mois.7

Personne en particulier n’est responsable de ce résultat désastreux. Mais nul n’a entrepris quoi que ce soit pour l’empêcher. Nous vivons une période de transition, vers la société informatisée, dans laquelle les principes d’organisation de la société industrielle ne fonctionnent plus. On ne peut donc pas gouverner, même en gérant les choses avec maestria. Il faut inventer ce que nous ne connaissons pas encore.

Les partis politiques et les syndicats, organisés de manière pyramidales, sur le modèle industriel, ne proposent que des solutions de l’ère industrielle, c’est-à-dire conçues dans le passé dont précisément la prolongation est le problème.

Cette situation n’est pas propre à la France, mais à tous les pays qui ont été les gagnants de l’ère industrielle et qui, à l’exception de la Russie, constituent l’«Occident collectif». La Russie est un cas particulier dans la mesure où elle a fait partie de ces gagnants, mais s’est effondrée lors de la dissolution de l’Union soviétique et s’est reconstruite depuis hors du modèle ancien. Elle ne sait pas pour autant ce que sera la suite, mais y est ouverte. C’est peut-être cette particularité qui explique l’actuelle russophobie ambiante.

Nous disons trois forces : l’Union des droites autour du Rassemblent national, la préservation du système autour d’Emmanuel Macron, et le Front populaire qui prépare une ère Glucksmann.

• L’union des droites traverse deux crises : d’une part «Reconquête» est divisé entre son fondateur Éric Zemmour et ses vedettes qui, autour de Marion Maréchal-Le Pen, s’allient au «Rassemblent national», de l’autre, «Les Républicains» qui se divisent entre d’un côté ses militants et son président, Éric Ciotti, qui aspirent à cette union et, de l’autre, ses notables qui s’y refusent. Le sort de Reconquête est jeté car Éric Zemmour est seul, tandis que celui des Républicains se joue devant les tribunaux, son Bureau politique ayant, à l’issue d’une discrète réunion maçonnique, décidé illégalement l’exclusion de son président.

• Le camp d’Emmanuel Macron, baptisé «Ensemble pour la République», ne peut pas compter sur son bilan – catastrophique – pour faire campagne. Il mise donc sur la peur que suscitent les autres. Pas plus qu’eux, il n’apporte de solution, mais assure qu’il freine la chute du pays.

• Le «Nouveau Front populaire» rassemble des partis politiques qui assuraient, il y a peu, être irréconciliables. La peur de leur propre chute les a pourtant conduits à conclure un accord. La division n’est pas venue entre les partis, mais à l’intérieur de l’un d’entre eux. Quelques heures après avoir diffusé leur liste de candidats, cinq anciens députés de «La France insoumise» (LFI) qui ne s’y trouvaient pas ont dénoncé la dictature du fondateur de leur parti. C’est leur manière de voir. On pourrait aussi constater qu’ils étaient les seuls opposants de gauche à Raphaël Glucksmann à refuser d’accepter son irrésistible ascension.

Aucune de ces trois coalitions ne propose d’adapter les règles du jeu aux exigences de l’époque. Tous leurs militants, désorientés, s’accrochent à quelques idées qui ne correspondent plus à l’époque, voire à des croyances qu’ils ne partagent pas avec la majorité des autres citoyens.

Sur son site internet, le Rassemblent national pose trois sujets en exergue :

– il dénonce une étude gouvernementale sur les économies qui seraient faites en désindexant les prestations sociales et les pensions de retraite ;

– il dénonce l’interdiction par le gouvernement des entreprises israéliennes au salon de la Défense et de la Sécurité, Eurosatory ;

– enfin, il annonce le dépôt d’une plainte devant la Cour de Justice l’Union européenne contre les décisions du Conseil européen de répartition des nouveaux immigrés dans les États membres et les amendes instituées aux États les refusant. Trois communiqués qui ont pour objet de montrer le soin porté par le parti à défendre le niveau de vie des Français et à lutter contre l’immigration, ainsi qu’un message subliminal selon lequel sa xénophobie l’emporte aujourd’hui sur l’antisémitisme de ses fondateurs.

«Renaissance», le parti d’Emmanuel Macron, ne dispose que d’un site internet succinct. Il souligne 12 valeurs, dont le progrès, l’initiative des territoires et le féminisme ; des valeurs qu’il définira ultérieurement. On ignore comment il réconciliera certaines d’entre elles, comme l’Europe avec la Nation, la République et la laïcité. Peu importe, ses militants ont besoin de slogans, pas de réflexion.

Les 12 partis politiques de gauche ou écologistes s’invectivaient encore il y a une semaine. Ils sont cependant parvenus à former une coalition, le Nouveau Front populaire, en quatre jours. Ils ont également signé un programme commun, qui a le mérite d’exister, mais dont on comprend bien qu’il a été hâtivement rédigé. Chacun y a glissé ses thèmes de prédilection, sans que les contradictions aient été résolues. Peu importe, les électeurs réagiront aux nombreux slogans qu’il contient. Au passage, le soutien à l’Ukraine contre la Russie a été validé par tous. Les 12 sites internet des partis membres mettent en scène leur croyance commune dans l’origine humaine des changements du climat et leurs références historiques aux luttes sociales, mais ils évitent de noter leurs oppositions aux programmes des autres composantes de la coalition. On est quelque peu surpris de voir une milice trotskyste, «La Jeune Garde antifasciste» (JGA), et un parti indépendantiste, «Euskal Herria Bai» (EHB), figurer dans cette coalition.

Au demeurant, la division en trois blocs correspond à l’offre électorale, pas à des clivages réels. Chacun produit des publicités thématiques, pas d’analyse de la crise de civilisation et encore moins de réponse à celle-ci. La rhétorique identitaire qui a refleuri durant la campagne présidentielle ne portait pas sur la Nation face à l’Europe ou à l’immigration, mais bien sur les repères qui resteront dans la société à venir.

Projection

Il est évident que les partis politiques ne seront pas en mesure de répondre à la crise actuelle, juste de panser telle ou telle blessure.

La période de transition sera probablement longue. La fin de l’Ancien régime et le début d’une société égalitaire en droit ont demandé 92 ans, dont 10 ans de Révolution. Durant cette période, les citoyens ont été plus ballotés par leurs passions que par leur raison. Il y a donc un besoin urgent de formation accélérée aux sciences politiques et de diffusion d’informations pluralistes.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Gaza avant

Égalité et RéconciliationPour ne pas oublier ce qu’était Gaza avant sa destruction par Israël

Égalité et Réconciliation - 20 juin 2024

Comme beaucoup, je suis épuisé de penser à la violence, la destruction et la terreur que vivent mes amis à Gaza.

   

Pour cet Aïd qui ne peut être joyeux pour ceux qui souffrent tant, j’ai décidé de partager quelques-uns de mes plus beaux souvenirs de Gaza.

[...]

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Anonymat et confidentialité sur internet

Le Media en 4-4-2Anonymat et confidentialité sur internet : les conseils d’un expert en cybersécurité

Le Media en 4-4-2 - 17 juin 2024

Protégez votre anonymat et confidentialité sur internet avec des outils tels que les navigateurs sécurisés, les VPN et le chiffrement de vos données.

   

La surveillance numérique est devenue monnaie courante dans notre monde hyper-connecté et il est essentiel de se prémunir contre les menaces en ligne. Arthur Sapaudia nous propose un entretien avec Frédéric Destray, ingénieur en électromécanique et diplômé en gestion industrielle, qui nous éclaire sur les enjeux de la cybersécurité et les moyens de protéger notre anonymat sur internet. Découvrez les différences entre anonymat et confidentialité, les failles possibles sur le réseau et les outils à votre disposition pour naviguer en toute sécurité.

Ami complotiste, ami mal-pensant, résistant ! Je vous conseille vivement de lire ce petit entretien concernant la cybersécurité et votre « anonymat » sur internet. En ces temps de dictature molle et de surveillance, il faut vous protéger, c’est un minimum !

Arthur Sapaudia : Bonjour Monsieur Destray, vous êtes ingénieur en électromécanique et diplômé en gestion industrielle. Nous allons parler aujourd’hui de cybersécurité. Pour commencer, quel est, sur internet, la différence entre anonymat et confidentialité ?

Frédéric Destray : Voici comment appréhender ces deux notions distinctes :

L’anonymat signifie l’invisibilité de l’identité de l’internaute. La box, le fournisseur d’accès internet (FAI) et les sites internet ne connaissent pas mon identité, mais peuvent avoir accès à l’entièreté des données consultées et échangées.

La confidentialité renvoie à l’invisibilité des données inscrites et/ou échangées. La box, le fournisseur d’accès internet (FAI) et les sites n’ont pas accès au contenu des messages mais connaissent mon identité ainsi qui celle du/des destinataire/s.

Il s’agit donc de trouver des outils permettant de combiner les deux.

AS : Comment est organisé internet et où se situent les failles possibles ?

FD : Nous pouvons le schématiser ainsi

[...]

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°189

StratpolGrand architecte vs mur du réel, Russie : 4e économie mondiale, macroneries

Stratpol - 11 juin 2024

STRATPOL : bulletin n°189 de Xavier Moreau

   

00:00 Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
- Abonnez-vous sur Telegram !
- Géopolitique profonde
- Erratum
- « Survivre au travail tertiaire » Lounès Darbois.
00:15 Économie
- Grand Maître Alain Bauer, Homais de la semaine
- Russie : 4e économie mondiale
- Vrais problèmes de l'économie russe
- Vole des actifs russes : US vs UE
20:40 Politico-diplomatique
- Ousmane Sonko et le nationalisme sénégalais
- Sergueï Lavrov en Afrique
24:20 Terrorisme
- Justice pour Budennovsk
- ATACMS ($5 millions) vs Lougansk
27:00 Considérations militaires générales
- Déclarations de Vladimir Poutine
38:20 Carte des opérations militaires
45:16 Conclusion
- Elections européennes

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Unités de guerre électronique

Echelle de JacobLa Russie brouille les bombes de l'OTAN à longue portée et les satellites Starlink

Echelle de Jacob - 09 juin 2024

La guerre par procuration entre l'OTAN et la Russie, en Ukraine, dispose d'un terrain d'essai pour une nouvelle génération de technologie militaire.

   

C'est un terrain de jeu pour la guerre de haute intensité, avec la capacité de brouiller un drone ennemi, à désorienter une munition d'artillerie de précision ou à identifier une position cachée en utilisant des moyens radio-électroniques, qui font souvent la différence entre la vie et la mort.

Les stocks ukrainiens de munitions de petite taille de petit diamètre (GLSDB) de fabrication américaine sont inutilisables à cause des équipements de guerre électronique russes, ont déclaré à Reuters trois sources informées.

La GLSDB, développée par le groupe Boeing/Saab, est une variante au sol de la bombe GBU-39 Small Diameter de Boeing - d'un poids de 129 kg, avec une tête à fragmentation de 93 kg et une portée de 150 km, conçue contre des cibles retranchées.

La GLSDB peut être tirée à partir d'installations de lancement multiples de la capacité M270 et M14 - que les États-Unis ont commencé à livrer à l'Ukraine au milieu de l'année 2022.

Les GLSDB ont commencé à être entendus en Ukraine au début de 2024, dans le but de prolonger la frappe à long rayon d'action de l'Ukraine, à long terme, Kiev a été utilisée pour viser des cibles militaires et civiles dans le Donbass.

Selon les sources de Reuters, l'équipement de brouillage russe a ciblé le système de navigation inertiel supporté par le GPS de la GLSDB, réduisant ainsi son efficacité. Une des sources a déclaré qu'il faudrait des « mois » à Boeing pour résoudre le problème. Le rapport ne donne pas de détails sur le pourcentage d'armes à longue portée qui sont rendu inutilisables par les efforts de la Russie.

Le GLSDB n'est que l'un des systèmes qui a causé le plus de problèmes à l'armée ukrainienne, à cause des mesures de guerre électronique russes. Daniel Patt, un chercheur de l'Institut Hudson, a déclaré au Congrès en mars, que l'efficacité des obus d'artillerie d'Excalibur guidés par GPS de 155 mm était tombée de 70% à seulement 6%.

La mauvaise nouvelle pour le Pentagone sur la performance de la GLSDB contre un adversaire vient sur le dessus d'un rapport du New York Times, cette semaine, citant des responsables ukrainiens, des militaires spécialisés en guerre électroniques et des troupes de première ligne indiquant que la guerre électronique russe avait réussi à brouiller les terminaux Internet satellites Starlink, de SpaceX, en masse, dans la région de Kharkov. Selon des sources, cela a aidé la Russie à trouver un élément de surprise pour son offensive dans la région afin d'établir une « zone de sécurité », exempte de systèmes de frappe ukrainiens à longue distance.

« Nous perdons le combat de la guerre électronique », a déclaré un commandant adjoint du bataillon de drones ukrainien de la 92ndAssault. « Un jour avant les attaques, tout c'est coupé."

La Russie utilise des outils de guerre électronique sophistiqués contre Starlink

Elon Musk, PDG de SpaceX, a confirmé dans un X vendredi que son entreprise a été contrainte de dépenser « des ressources importantes pour lutter contre le brouillage russe, » et les capacités de guerre électronique de la Russie.

La Russie a été contrainte de renforcer ses capacités de guerre électronique dans le contexte de la crise ukrainienne, en raison de l'utilisation de munitions et de drones de l'OTAN à une échelle spectaculaire.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
scénario de guerre

Égalité et RéconciliationCe que serait une guerre totale entre la Russie et l’OTAN

Égalité et Réconciliation - 05 juin 2024

Nous avons combiné deux contenus, un article de plumenclume.com par Mike Whitney sur l’escalade dans la confrontation entre les deux puissances, et une vidéo de Gérard Chevrier sur les effets concrets de bombardements nucléaires, afin d’aller au-delà de la psychose et des fantasmes sur le sujet.

   

Si nous n’adhérons pas à 100 % à tout ce qui est écrit ou dit, il reste que les hypothèses et leur arborescence sont toujours intéressantes à étudier. On ne peut pas se voiler la face devant l’immense danger qui monte. Le combat entre la raison et la déraison décidera de l’issue du conflit, et donc de notre survie.
La Rédaction d’E&R

La conférence de presse du président Poutine le mercredi 29 mai 2024 en Ouzbékistan pourrait bien être l’événement le plus inhabituel et extraordinaire de ses 24 ans de carrière politique.

Après avoir abordé les questions constitutionnelles entourant la décision du président ukrainien Zelensky de rester au pouvoir au-delà de son mandat de quatre ans, Poutine a fait une déclaration brève mais inquiétante sur le projet de l’OTAN de viser avec des armes à longue portée certaines cibles en Russie. Poutine a clairement indiqué que la Russie répondrait à ces attaques et que les pays qui auront fourni les systèmes d’armes en question en seraient tenus pour responsables. Il a également donné une description très détaillée du fonctionnement des systèmes et de la manière dont ils nécessitent que les entreprises du pays d’origine soient directement impliquées dans leur fonctionnement. Ce qui est si remarquable dans les commentaires de Poutine, ce n’est pas le fait qu’ils rapprochent le monde d’une confrontation directe entre adversaires dotés de l’arme nucléaire, mais le fait qu’il a dû rappeler aux dirigeants politiques occidentaux que la Russie ne va pas rester les bras croisés et rendra les coups. Voici un extrait de ce que Poutine a dit :

« En ce qui concerne les frappes, franchement, je ne suis pas sûr de savoir de quoi parle le secrétaire général de l’OTAN. Lorsqu’il était Premier ministre de Norvège (nous avions de bonnes relations) je suis sûr qu’il ne souffrait pas de démence à l’époque. S’il parle de la possibilité d’attaquer le territoire russe avec des armes de précision à longue portée, lui, en tant que dirigeant d’une organisation militaro-politique, même si c’est un civil comme moi, il devrait être conscient du fait que les armes de précision à longue portée ne peuvent être utilisées sans reconnaissance spatiale. C’est mon premier point.

Mon deuxième point est que la sélection finale de la cible et ce que l’on appelle la mission de lancement ne peuvent être effectuées que par des spécialistes hautement qualifiés qui s’appuient sur ces données de reconnaissance, ces données techniques de reconnaissance. Pour certains systèmes d’attaque, comme Storm Shadow, ces missions de lancement peuvent être lancées automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’armée ukrainienne. Qui s’en chargera ? Ceux qui fabriquent ces systèmes d’attaque et ceux qui les fourniront à l’Ukraine sont partie prenante. Cela peut se produire et se produit effectivement sans la participation de l’armée ukrainienne. Le lancement d’autres systèmes, comme ATACMS, par exemple, s’appuie également sur des données de reconnaissance spatiale, les cibles sont identifiées et automatiquement communiquées aux équipages concernés qui ne réalisent peut-être même pas exactement ce qu’ils sont en train de mettre en place. Un équipage, peut-être même un équipage ukrainien, effectue alors la mission de lancement correspondante. Cependant, la mission est organisée par des représentants des pays de l’OTAN et non par l’armée ukrainienne. »

Résumons :

- Les armes de précision à longue portée (missiles) sont fournies par les pays de l’OTAN
- Les armes de précision à longue portée sont utilisées par des experts ou des sous-traitants du pays d’origine.
- Les armes de précision à longue portée doivent être liées aux données de reconnaissance spatiale fournies par les États-Unis ou l’OTAN.
- Les cibles en Russie sont également fournies par les données de reconnaissance spatiale fournies par les États-Unis ou l’OTAN.

Ce que Poutine tente de faire valoir, c’est que les missiles à longue portée sont fabriqués par l’OTAN, fournis par l’OTAN, exploités et lancés par des sous-traitants de l’OTAN, dont les cibles sont sélectionnées par des experts de l’OTAN à l’aide des données de reconnaissance spatiale fournies par l’OTAN. À tous égards, le tir potentiel d’armes de précision à longue portée sur des cibles en Russie est une opération OTAN-États-Unis. Il ne devrait donc y avoir aucune confusion quant à savoir qui est responsable. L’OTAN est responsable, ce qui signifie qu’elle déclare effectivement la guerre à la Russie. Les longs commentaires de Poutine ne font que souligner ce point critique. Voici davantage de choses dites par Poutine :

Ainsi, ces responsables des pays de l’OTAN, notamment ceux basés en Europe, notamment dans les petits pays européens, devraient être pleinement conscients des enjeux. Ils doivent garder à l’esprit que leurs pays sont petits et densément peuplés, ce qui est un facteur dont il faut tenir compte avant de commencer à envisager d’attaquer le territoire russe en profondeur. C’est une affaire sérieuse et, qui en douterait, nous suivons cela de très près.

Naturellement, les médias occidentaux ont concentré toute leur attention sur le paragraphe ci-dessus, et pour cause ; Poutine énonce une évidence : « Si vous attaquez la Russie, nous riposterons ». C’est le message sous-jacent. Voici quelques titres (hystériques) de ce vendredi :

- Vladimir Poutine menace de « guerre totale » si l’Ukraine utilise des armes occidentales pour frapper la Russie – alors que Volodymyr Zelensky demande la permission à ses alliés
- Pourquoi Poutine menace-t-il à nouveau d’une guerre nucléaire ? « L’Interprète »
- Poutine met en garde l’Occident : la Russie est prête à une guerre nucléaire « Reuters »
- MENACE DU TYRAN : Vladimir Poutine menace de guerre totale si l’Ukraine utilise les armes occidentales pour frapper la Russie (The Sun)
- (et le meilleur de tous) Il est temps d’appeler tout ça « le bluff de Poutine (CNN)

Est-ce de cela qu’il s’agit ? De tester Poutine pour voir s’il bluffe ?

Si tel est le cas, il s’agit d’une stratégie particulièrement risquée. Mais il y a une part de vérité dans ce qu’ils disent. Après tout, Poutine prévient que toute attaque contre la Russie déclencherait des représailles immédiates et féroces. Et il conseille aux dirigeants des « petits pays de l’OTAN densément peuplés » de réfléchir à l’impact qu’une attaque nucléaire de la Russie pourrait avoir sur leurs perspectives d’avenir. Voudraient-ils vraiment mettre leur civilisation entière en danger pour découvrir si Poutine bluffe ou non ? Citons à nouveau Poutine :

« Regardez ce que rapportent vos collègues occidentaux. Personne ne parle de bombarder Belgorod (en Russie) ou d’autres territoires adjacents. La seule chose dont ils parlent c’est que la Russie ouvre un nouveau front et attaque Kharkov. Pas un mot de plus. Pourquoi donc ? C’est leur choix à eux. Eh bien, laissez-les récolter les fruits de leur ingéniosité. La même chose peut se produire si les armes de précision à longue portée dont vous avez parlé sont utilisées.

Plus largement, cette escalade sans fin peut avoir de graves conséquences. Si l’Europe devait faire face à ces graves conséquences, que feraient les États-Unis, compte tenu de notre parité en matière d’armements stratégiques ? Difficile à dire. »

Poutine semble véritablement intrigué par le comportement de l’Occident. Les dirigeants des États-Unis et de l’OTAN pensent-ils vraiment qu’ils peuvent attaquer la Russie avec des missiles à longue portée sans que la Russie ne réponde ? Pensent-ils vraiment que leur propagande ridicule peut avoir un impact sur l’issue d’un affrontement entre deux superpuissances dotées de l’arme nucléaire ? À quoi pensent-ils ou est-ce qu’ils pensent vraiment ? Nous ne le savons pas. Il semble que nous soyons entrés dans une « stupidité inexplorée » où le désespoir et l’ignorance convergent pour créer une politique étrangère qui est démence pure. Ceci est extrait d’un article de Tass News Service :

Les pays de l’OTAN qui ont approuvé des frappes armées sur le territoire russe doivent être conscients que leurs équipements et leurs spécialistes seront détruits non seulement en Ukraine, mais également en tout point d’où le territoire russe sera attaqué, a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev sur sa chaîne Telegram, notant que la participation de spécialistes de l’OTAN pourrait être considérée comme un casus belli.

« Tous leurs équipements militaires et leurs spécialistes combattant contre nous seront détruits tant sur le territoire de l’ex-Ukraine que sur le territoire d’autres pays, si des frappes étaient menées à partir de là contre le territoire russe », a prévenu Medvedev.

Il a ajouté que Moscou partait du fait que toutes les armes à longue portée fournies à l’Ukraine étaient déjà « directement utilisées par des militaires des pays de l’OTAN », ce qui équivaut à une participation à la guerre contre la Russie et à une raison pour lancer des opérations militaires. Les armes de l’OTAN seront frappées dans tous les pays d’où la Russie pourrait être attaquée (Medvedev et Tass)

Voilà, noir sur blanc. Là où Poutine a choisi l’approche diplomatique, Medvedev a opté pour le coup de marteau. « Si vous attaquez la Russie, nous vous bombarderons jusqu’à vous ramener à l’âge de pierre. » Pas beaucoup de marge de manœuvre là-dedans. Mais peut-être que la clarté est ce dont ont besoin les personnes qui ne comprennent pas les conséquences potentielles de leurs actes. Quoi qu’il en soit, personne à Washington ou à Bruxelles ne peut dire qu’il n’a pas été prévenu.

Lire l’article entier sur plumenclume.com

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
JO et Jeux des BRICS 2024

Réseau InternationalJO 2024 et les Jeux des BRICS 2024

Réseau International - 04 juin 2024

Les Jeux sportifs des BRICS vont se tenir du 12 au 23 juin à Kazan (Russie) dans une vingtaine de sports différents.

   

Malgré les menaces proférées par les instances du CIO (Comité international olympique), contrôlées par l’occident otanien, à l’égard des athlètes qui participeraient à ces Jeux, perçus par les occidentaux comme concurrents des Jeux olympiques, dont la Russie est temporairement exclue, une centaine d’États représentant l’énorme majorité de la population mondiale ont annoncé leur participation.

• https://tass.com/sports/1796659

Pour une première édition, ce sera un succès incontestable de la Russie en pleine guerre d’Ukraine.

Si le CIO mettait ses menaces à exécution, l’occident otanien, qui déroule toujours le tapis rouge à la délégation d’un État génocidaire, poursuivi en Justice par les deux grandes institutions judiciaires internationales, finirait par se retrouver isolé avec des JO qui ne représenteraient plus la planète entière, mais le seul occident collectif. À méditer.

Dominique Delawarde

accéder à l'article