Il semble désormais tout à fait possible que l’Ukraine ne regagne pas son territoire à l’est, qu’elle ne reçoive pas les niveaux d’aide dont elle a besoin pour se reconstruire rapidement, qu’elle soit confrontée à des menaces permanentes de la Russie à l’est qui limiteront sa capacité à recréer une zone industrialisée, et qu’elle soit confrontée à des problèmes majeurs en termes de commerce maritime.
L’Occident, à sa manière cavalière, s’est lancé dans la guerre avec l’axe Russie-Chine, sans y prendre garde. Il s’attendait à des « victoires » faciles grâce à des sanctions qui feraient imploser l’économie russe et à des tactiques militaires de guerre urbaine empruntées à la Syrie, qui saigneraient l’armée russe. Au lieu de cela, il s’agit d’une débâcle monumentale. Plus encore, ses multiples échecs et sa propagande insultante constituent un point de rupture, ouvrant une nouvelle ère plutôt que de figer l’ordre ancien, comme l’Occident l’avait espéré.
On serait tentés de le croire, d’autant que, comme on peut l’observer depuis le début de la guerre en Ukraine, l’ONU a été carrément mise de côté dans cette guerre de sous-traitance. Dès lors qu’il s’agit de puissances en jeu, l’ONU n’a plus de voix. Ce sont les puissants qui s’expriment, qui bougent, qui ont le droit à la parole. Et aux actes. Pas l’ONU.
Avec un groupe de voisins et voisines, depuis plus de dix ans, on se réunit une journée par mois pour donner un coup de main à l’un ou l’une d’entre nous. Ça peut être n’importe quoi : évacuer des gravats, isoler des combles, déménager, débroussailler un terrain, poser un carrelage, enduire des murs, décaisser un sol, réparer une voiture.
« Cette forme d’échange entre foyers, une pratique courante chez les Adivasi, s’appelle madaïti (“aide”). Les Adivasi s’entraident pour construire leurs maisons, semer leurs champs, faire les récoltes des uns et des autres sans être payés — en sachant seulement que leur bonne volonté leur sera rendue quand ils en auront besoin. À la fin de la journée, le foyer qui a accueilli le chantier organise toujours une fête en signe de gratitude pour cette solidarité. »
Pourtant, en juillet 2020, la Fondation Rockefeller l’avait déjà prédit et appelait à une refonte du système alimentaire dans son ensemble pour y remédier.
Il semble que rien n’échappe aux esprits prophétiques des concepteurs autoproclamés de l’avenir. Ils prévoient avec précision les « catastrophes naturelles » et prédisent les « actes de Dieu » fortuits. Ils savent tout avant que cela n’arrive. Peut-être sont-ils vraiment des prophètes. Ou peut-être décrivent-ils simplement les résultats inévitables de leurs propres actions.
Le document en question, intitulé « Reset the Table: Meeting the Moment to Transform the U.S. Food System « 1, publié par la Fondation Rockefeller le 28 juillet 2020, décrit comment la pandémie de COVID a provoqué « une crise de la faim et de la nutrition » aux États-Unis « sans équivalent dans ce pays depuis des générations ».
« Qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle le peuple ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. »
Ce n’est pas une guerre entre nations mais celle de la caste – puissante et arrogante – contre le peuple qu’il veut soumettre et dominer. Une résurgence de l’Egypte ancienne contre le peuple hébreu soumis à l’esclavage ou, plus récemment, le mythe de la race aryenne supérieure aux autres, illustrent le retour d’une idéologie du mal finalement assez banale sur le fond mais innovante sur la forme.
« La mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique. Essentiellement, il s’agit d’instaurer un gouvernement mondial. »
La situation n’est pas différente aujourd’hui, car il est clair que la Fed américaine agit avec l’arme des taux d’intérêt pour faire s’effondrer ce qui est la plus grande bulle financière spéculative de l’histoire humaine, une bulle qu’elle a elle-même créée.
Les krachs mondiaux commencent toujours à la périphérie, comme le Creditanstalt autrichien de 1931 ou la faillite de Lehman Brother, en septembre 2008. La décision du 15 juin de la Fed d’imposer la plus forte hausse de taux en près de 30 ans, alors que les marchés financiers sont déjà en plein effondrement, garantit désormais une dépression mondiale, voire pire.
La réalité est que les Ukrainiens perdent, en moyenne, environ un bataillon par jour, et c’est pourquoi ils envoient maintenant des civils à peine formés à l’Est : la plupart des unités de combat ukrainiennes (souvent très bien formées et courageuses) sont même mortes, prisonnières, portées disparues ou dans des « chaudrons » (réels ou sous la puissance de feu) sans aucune chance de s’échapper.
Il est maintenant indéniable que ce qui a commencé comme une opération militaire spéciale (SMO) s’est transformé en une guerre ouverte et à grande échelle entre l’Occident consolidé (alias l’Empire anglo-sioniste) et la Russie : l’Empire a maintenant « frappé » la Russie avec tout ce qu’il avait à part une attaque militaire directe.
C’est Kaliningrad, un territoire russe perdu en plein cœur de l’Union Européenne, et encerclé entre la Lituanie au nord et la Pologne au sud et sans accès direct avec la Russie dont la première ville se trouve à 600 kilomètres. Vous voyez également la proximité avec l’Ukraine et la Biélorussie.
La Russie veut un bout de l’Ukraine?
L’Europe veut Kaliningrad.
M. López Obrador n’a pas précisé comment, mais il est juste de dire qu’une résolution pacifique aurait été centrée sur la négociation de.. :
- Une forme d’indépendance pour les provinces orientales de l’Ukraine, Donetsk et Lougansk.
- L’engagement du gouvernement ukrainien de ne pas adhérer à l’OTAN.
- La reconnaissance par l’Ukraine que la Crimée fait désormais partie de la Russie.
« Comme il est facile de dire : « Tenez, je vais vous envoyer telle somme d’argent pour acheter des armes ». La guerre en Ukraine n’aurait-elle pas pu être évitée ? Bien sûr que si. »
Après avoir envisagé d’annexer un territoire russe si Moscou perdait la guerre, Varsovie se verrait bien annexer un territoire ukrainien, si Kiev perd. Le président Andrzej Duda aurait reçu des garanties de son homologue Volodymyr Zelensky : en remerciement pour son aide militaire contre les Russes, son pays pourrait annexer la Galicie.