Le 28 octobre, une attaque de drone ukrainien a endommagé le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire dans le port de Sébastopol, en Crimée. Moscou a immédiatement accusé la Grande-Bretagne d’avoir aidé et orchestré l’attaque, ainsi que de faire exploser les pipelines Nord Stream – les pires actes de sabotage industriel de mémoire récente.
Le ministère britannique de la défense a publié un démenti fracassant en réponse, qualifiant les accusations de « fausses déclarations d’une ampleur épique ». Qui que ce soit derrière ces attaques spécifiques, les soupçons d’une main cachée britannique dans la destruction ne sont pas infondés. The Grayzone a obtenu des documents ayant fait l’objet d’une fuite, dans lesquels des agents des services de renseignements britanniques signent un accord avec la branche d’Odessa des services de sécurité ukrainiens, afin de créer et de former une armée secrète de partisans ukrainiens.
Les plans prévoyaient que l’armée secrète mènerait des opérations de sabotage et de reconnaissance en Crimée pour le compte du Service de sécurité ukrainien (SSU) – précisément le type d’attaques observées ces dernières semaines.
La séance photo montrait le secrétaire d’État américain Antony Blinken flanquant Baerbock à la table principale avec la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland – mieux connue comme la maîtresse de cérémonie lors du coup d’État « Maïdan » de 2014 à Kiev – regardant par derrière.
L’Allemagne rattrape son retard sur le photojournalisme. Sérieusement, la photo n’aurait pas pu figer de manière plus significative pour le public mondial le double visage de la diplomatie allemande alors que la coalition de l’actuel gouvernement tire dans des directions différentes.
Essentiellement, Baerbock a souligné son mécontentement face à la visite de Scholz en Chine en rassemblant autour d’elle les homologues du G7 partageant les mêmes idées. Même selon les normes de la politique de coalition, c’est un geste excessif. Lorsque le plus haut dirigeant d’un pays est en visite à l’étranger, une démonstration de dissonance sape la diplomatie.
De même, les homologues du G7 de Baerbock ont choisi de ne pas attendre le retour de Scholz. Apparemment, ils ont l’esprit fermé et la nouvelle des discbaerbussions de Scholz à Pékin n’y changera rien.
Alors que la population qui a voté pour le président Jair Bolsonaro accuse le TSE de fraude, la FFAA promet de livrer un rapport plus tard dans la journée. Des informations en coulisses affirment que divers types de fraude ont été documentés, les rapports contiennent des preuves des trois dernières élections. Le Brésil attend, la tension continue.
Le débat ne se limite pas qu’à Pôle emploi et à la CAF, il va bien au-delà.
Dans cet épisode de « Toujours debout », notre quotidienne politique et culturelle Nadiya Lazzouni reçoit sur son plateau, Bastien Le Querrec et Benoît Piedallu, tous deux membres de l’association de défense des libertés numériques, La Quadrature du Net.
L’association vient tout juste de sortir un livre : « Internet et libertés : 15 ans de combat de la Quadrature du Net » (Éditeur : Vuibert). Un livre riche qui fait le point sur une évolution préoccupante : au départ un espace précieux de liberté, Internet est devenu aujourd’hui un territoire d’expérimentation de tous les systèmes de surveillance de masse, de ce que la Quadrature du Net appelle la technopolice, de la censure et de la publicité ciblée.
Avant de revenir sur cette dernière publication, Nadiya Lazzouni et ses invités commenceront par évoquer des articles de La Quadrature du Net proprement glaçants. Ces derniers dépeignent la France de 2022 où les technologies de contrôle social étant déjà réalité, à l’image du modèle chinois visant les personnes les plus précaires.
00:00 Censure généralisée. VPN obligatoire.
05:35 Nouvelles économiques. Coopérations sino-russes.
07:46 Le paradis énergétique russe.
10:38 Loyauté à la polonaise.
11:05 Les milliardaires quittent le navire.
13:43 Carte des opérations militaires.
22:52 Zelenski et le piège de Kherson.
24:35 Bombardements stratégiques russes.
27:20 Discours de Poutine à Valdaï.
30:20 Les trois phases de l'opération spéciale.
La Cour suprême du Brésil a annulé les procès dans lesquels Lula a été condamné, l’a fait sortir de prison et a contesté les élections. Pendant la campagne électorale, il l’a quand même aidé en lui donnant plus d’avantages que Bolsonaro. Il a créé une loi de censure ici au Brésil qui interdit à quiconque, y compris aux médias, de parler du fait que Lula est un ancien détenu, et est même allé jusqu’à ordonner l’arrestation des personnes qui désobéissent. Puis, lors des élections, ils ont trafiqué les urnes électroniques, qui ne sont pas techniquement sécurisées, et ont élu l’ex-taulard Lula. Maintenant, les gens sont dans les rues de toutes les villes du Brésil pour demander une intervention militaire. Les camionneurs ont fermé les routes et ne laissent personne entrer ou sortir des villes. Demain est la date limite et ils ont 72 heures pour arrêter Lula où il y aura une guerre civile au Brésil.
Les camionneurs et les agriculteurs travaillent ensemble pour s’opposer à la sélection du criminel corrompu Lula.
Les activités du corps expéditionnaire américain, qui est resté dans le pays pendant 18 mois, ont depuis longtemps disparu des livres d’histoire aux États-Unis, mais les Russes considèrent toujours cet incident comme un nouvel exemple de l’intervention incessante des États-Unis dans les affaires de leurs voisins. Le fait est que les élites de Washington se sont toujours mêlées des affaires de la Russie malgré les fortes objections de Moscou. En fait, un grand nombre d’élites occidentales pensent non seulement que la Russie devrait être divisée en unités géographiques plus petites, mais aussi que le peuple russe devrait se réjouir d’une telle issue. Les dirigeants occidentaux de l’anglosphère sont tellement consumés par leur orgueil démesuré et leur sentiment aveugle d’être dans leur bon droit qu’ils croient sincèrement que les Russes ordinaires aimeraient voir leur pays divisé en petits États qui resteraient ouverts à l’exploitation vorace des géants pétroliers occidentaux, des sociétés minières et, bien sûr, du Pentagone. Voici comment le cerveau géopolitique de Washington, Zbigniew Brzezinski, résume la situation dans un article de Foreign Affairs.
« L’objectif de l’Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre nation. Ils déclarent ouvertement que, puisqu’ils ont réussi à briser l’Union soviétique en 1991, il est maintenant temps de diviser la Russie en de nombreuses régions distinctes qui se disputeront les unes les autres. »
La dette et les usuriers des fonds de pension comme Fink, c’est elle ; le transhumain et le Reset c’est elle et ses milliardaires ; le virus et les vaccins c’est elle (Bourla veut dire « plaisanterie », burla, en espagnol) ; la russophobie et l’extermination nucléaire en Europe, ce sera aussi elle (elle est sûre que jamais la Russie complexée ne s’en prendra à elle directement) ; les nouvelles chasses aux sorcières et le nouveau puritanisme moral, c’est elle ; les privatisations et la déglingue à la Dick, c’est toujours elle. Elle va nous exterminer et nous l’en remercions, et nous la divinisons. Elle fait penser au serpent biblique : elle amène la connaissance, une connaissance vide et creuse, et nous perdons tout au passage. Mais nous sommes contents. Comme le serpent du Livre de Jungle, elle nous hypnotise avant de nous bouffer l’Amérique.
« Quoi qu’il arrive, et quoi qu’on pense de l’arrogance du dollar ou des multinationales, c’est cette culture qui fascine mondialement ceux mêmes qui ont à en souffrir, et ce de par cette conviction intime et délirante d’avoir matérialisé tous leurs rêves. »
00:00 La technologie nous rendra libre
03:25 La sale guerre de Macron
08:10 "Bombe sale" nucléaire kiévienne
10:00 Menace sur le barrage de Novaia Kakhovka
11:59 Quelques mois pour réparer Nord stream 1&2
13:10 Midterms : L'Amérique contre la guerre
15:30 Sanctions : économie de marché vs socialisme
21:20 Nouvelles du front : Kiev piétine, l'hiver arrive, Gamelin Yakovleff
26:45 Carte des opérations militaires
Immédiatement après que la preuve de l’explosion des gazoducs a été apportée, tout le monde (y compris moi-même) a avancé sa théorie sur le coupable.
Nombreux sont ceux qui, par réflexe, pointent du doigt les déclarations de Joe Biden et de Victoria Nuland concernant la suppression du gazoduc Nordstream 2 avant que la guerre en Ukraine n’éclate. Mais, et alors ? Pourquoi avoir attendu sept mois pour mettre cette menace à exécution ? Et pourquoi se débarrasser en même temps de Nordstream 1 ?
L’argument repose sur l’idée que les États-Unis sont désormais un État voyou entièrement contrôlé par des néoconservateurs qui y voient l’occasion de faire d’une pierre deux coups sur le plan géopolitique, en entrant en guerre contre la Russie tout en reprenant la domination sur une Europe vassale.
C’est en effet le sentiment qui prévaut dans l’ensemble des médias alternatifs anti-américains. De Pepe Escobar à Bernard de Moon of Alabama, l’empressement à faire le lien entre le mobile (Escobar) et les moyens (MoA) est assez convaincant.
Cependant, je ne suis pas d’accord...
À force de laisser Kiev faire tout ce qu’elle veut, même les pires crimes de guerre et actes terroristes, l’Occident encourage l’Ukraine à continuer à jouer avec le feu, au risque de provoquer un désastre qui dépasserait les frontières du pays.
Le 23 octobre 2022, le ministre russe de la Défense s’est entretenu par téléphone avec les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Sergueï Choïgou a abordé la situation en Ukraine, et a surtout fait part des inquiétudes de la Russie sur d’éventuelles provocations de l’Ukraine avec l’utilisation d’une bombe sale (bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs qui seront dispersés lors de l’explosion).
Le lendemain, le chef des troupes de protection contre les risques NRBC (Nucléaires Radiologiques Biologiques et Chimiques) russes, le lieutenant général Igor Kirillov, a tenu une conférence de presse sur le risque d’une provocation de l’Ukraine à l’aide d’une bombe sale. Le but étant d’essayer d’isoler Moscou sur la scène internationale en faisant passer la Russie pour un état terroriste ayant eu recours à l’arme nucléaire contre un pays qui n’en est pas doté.
Mais à mon sens ce n’est pas le seul but recherché tant par Kiev, que par Londres, Washington, ou même Bruxelles. Une provocation à la bombe sale permettrait à l’Ukraine de sécuriser le soutien occidental en matière d’armes et d’argent, en renforçant la propagande anti-russe présente en Occident, et en servant de diversion aux tensions sociales croissantes qui deviennent problématiques en Europe.
Malgré leur défaite cuisante subie lors de leurs dernières attaques sur le front de Kherson, les forces ukrainiennes, poussées par un régime de Kiev lui-même pressé par Washington, semblent vouloir lancer une nouvelle offensive contre cette ville stratégique située sur l’embouchure du Dniepr, espérant la conquérir avant l’arrivée de l’Hiver qu’annoncent depuis quelques jours des pluies automnales de plus en plus froides.
La menace qui pèse aujourd’hui sur les populations de Kherson est double : à la fois l’offensive potentielle des forces ukro-atlantistes qui ne manqueront pas de bombarder la ville, et d’autre part la destruction possible du barrage hydro-électrique de Kakhovka qui déclencherait une inondation du secteur.