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Fin des USA

VoltairenetLa guerre, la séparation du monde, ou la fin d’un Empire ?

Voltairenet - 12 avr 2023

Nombreux sont ceux qui pronostiquent une Guerre Mondiale. Effectivement quelques groupes s’y préparent.

   

Mais les États sont raisonnables et, dans les faits, envisagent plutôt une séparation à l’amiable, une division du monde en deux mondes différents, l’un unipolaire et l’autre multipolaire. Peut-être assistons-nous en réalité à un troisième scénario : l’« Empire américain » ne se débat pas dans le piège de Thucydide, il s’effondre comme son ex-rival soviétique est mort.

Les « straussiens » états-uniens, les « nationalistes intégraux » ukrainiens, les « sionistes révisionnistes » israéliens et les « militaristes » japonais appellent de leurs vœux une guerre généralisée. Ils sont bien seuls et ce ne sont pas des mouvements de masse. Aucun État ne s’engage pour le moment sur cette voie.

L’Allemagne avec 100 milliards d’euros et la Pologne avec beaucoup moins d’argent se réarment massivement. Mais aucun des deux ne semble impatient de se mesurer à la Russie.

L’Australie et le Japon investissent aussi dans l’armement, mais aucun d’eux n’a d’armée autonome.

Les États-Unis ne parviennent plus à renouveler les effectifs de leurs armées et ne sont plus capables de créer d’armes nouvelles. Ils se contentent de reproduire à la chaîne celles des années 80. Ils entretiennent cependant l’arme nucléaire.

La Russie a déjà modernisé ses armées et s’organise pour renouveler les munitions qu’elle utilise en Ukraine et produire en série ses nouvelles armes que nul ne peut concurrencer. La Chine, quant à elle, se réarme pour contrôler l’Extrême-Orient et, à terme, pour protéger ses routes commerciales. L’Inde se pense en puissance maritime.

On ne voit donc pas qui, à la fois, souhaiterait et pourrait déclencher une Guerre Mondiale.

Contrairement à leurs discours, les dirigeants français ne se préparent pas du tout à une guerre de haute intensité [1]. La loi de programmation militaire, établie pour dix ans, prévoit de construire un porte-avion nucléaire, mais réduit l’armée de Terre. Il s’agit de se donner des moyens de projection, mais pas de défendre le territoire. Paris continue à raisonner en puissance coloniale alors que le monde devient multipolaire. C’est un classique : les généraux se préparent à la guerre précédente et ignorent la réalité de demain.

L’Union européenne met en œuvre sa « Boussole stratégique ». La Commission coordonne les investissements militaire de ses États-membres. Dans la pratique, ils jouent tous le jeu, mais poursuivent des buts différents. La Commission, quant à elle, tente de prendre le contrôle des décisions de financement des armées qui jusqu’ici dépendent de leurs parlements nationaux. Cela permettrait d’édifier un Empire, mais pas de déclarer une guerre généralisée.

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François Hollande

Le Media en 4-4-2Les révélations de François Hollande sur l’Ukraine

Le Media en 4-4-2 - 09 avr 2023

Elon Musk est stupéfait après les révélations de François Hollande sur l’Ukraine et demande si la vidéo est réelle

   

La vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en ce moment montre l’ancien président français François Hollande piégé dans un canular par des Russes se faisant passer pour l’ancien président ukrainien Petro Porochenko. François Hollande avoue sans détour que les accords de Minsk étaient une ruse de l’OTAN pour militariser l’Ukraine, que les nations occidentales ont renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014 et qu’il y a une participation à part entière de l’UE et de la France au conflit en Ukraine.

Des propos d’une extrême gravité venant d’un ancien président de la République ne pouvaient pas passer inaperçus. L’une des vidéos partagées sur Twitter par kanekoa.substack.com a atteint les 2 millions de vues en moins de 11 heures.

L’interview-canular de François Hollande est tellement explosif que le patron de SpaceX et Twitter, Elon Musk, n’en revient pas et demande sous la vidéo “Is this real?” (en français “C’est réel ?”). Le compte kanekoa.substack.com répond au milliardaire en lui renvoyant un lien vers Sud Radio.

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Stratpol : bulletin n°128

StratpolBulletin N°128. Ukrobolchévisme, ukroterrorisme, moment schmittien, Dourakovlev

Stratpol - 08 avr 2023

STRATPOL : bulletin n°128 de Xavier Moreau

   

01:28 Holodomor et reconnaissance du génocide vendéen par la Douma
05:57 Nouvelles économiques
- Poulet aux hormones ukrainiens
- Vins russes
- Arctic LNG
- Vladimir Poutine à Toula
09:58 Ukrobolchévisme vs Orthodoxie
11:37 Ukroterrorisme
13:13 Dourakovlev, Gamelin terroriste
18:28 Démographie ukrainienne, phase terminale
20:10 Le moment Schmittien
23:02 Neutralité chinoise sur les Kouriles
25:01 Rapprochement indo-pakistanais, annexion de la Finlande par l'OTAN
28:00 Echec hypersonique US
29:57 Test du BTR/BMP Boomerang
32:10 Nouvelle aide US à l'Ukraine
35:40 Etat de l'armée ukrainienne
38:09 Carte des opérations militaires

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la Russie dans un monde multipolaire

VoltairenetComment la Russie envisage son rôle dans la construction du monde multipolaire

Voltairenet - 07 avr 2023

La Russie vient de rendre publique son « Concept de politique étrangère ».

   

Après avoir rappelé sa position dans le monde, ce document décrit la fin de la domination occidentale et les efforts des États-Unis et de leurs alliés pour maintenir l’hégémonie de Washington. Il énumère les intérêts et les buts de Moscou. Il souligne la primauté du Droit international contemporain (une création du tsar Nicolas II) et se conclut par une description du monde en mutation.

Le président Vladimir Poutine a réuni son Conseil de Sécurité en visioconférence, le 31 mars 2023. À l’issue de cette réunion, il a promulgué une mise à jour du « Concept de politique étrangère de la Fédération de Russie ».

Dans ce document, la Russie expose sa vision de son rôle dans la construction du monde multipolaire.

En premier lieu, la Russie rappelle ses ressources importantes dans toutes les sphères de la vie, son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, sa participation à des organisations et associations internationales majeures, sa puissances nucléaire et sa qualité de successeur en droits de l’URSS. Surtout, vu son apport décisif à la victoire dans la seconde Guerre Mondiale et sa participation active à la liquidation du système mondial du colonialisme, elle s’affirme comme un des centres souverains du développement mondial et considère comme sa mission historique le maintien de l’équilibre global des puissances et la construction d’un système international multipolaire.

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Stratpol : bulletin n°127

StratpolBulletin N°127. Poloneries, dédollarisation, GPA pour tous

Stratpol - 01 avr 2023

STRATPOL : Bulletin n°127 de Xavier Moreau

   

00:30 Faux canaux STRATPOL
01:30 Comment immigrer en Russie
03:30 Nouvelles économiques : dédollarisation
07:52 Prise de risques pour la BITD française
09:40 Mariani vs gaucho-bellicisme parlementaire
11:28 Poloneries
13:33 Otano-mensonge : les enfants ukrainiens
14:55 Elites gauchistes vs enfants et femmes ukrainiennes
16:34 Déstanilisation
19:24 "En même temps diplomatique"
20:40 Supériorité du SU-35
22:00 Presse US : mobilisation en Ukraine, offensive ukrainienne
24:13 Stratégie russe selon Progojine
26:00 Carte des opérations militaires

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Japon Ukraine

VoltairenetThierry Meyssan : Préparation d’une nouvelle Guerre Mondiale

Voltairenet - 29 mars 2023

Les États-Unis poussent leurs alliés de l’Union européenne à se préparer à une Troisième Guerre mondiale

   

Ils n’ont d’autre choix que de la livrer s’ils veulent sortir vainqueurs du « piège de Thucydide ». À moins que tout ce remue-ménage ne soit qu’une mise en scène pour « tenir » les alliés dans leur camp tandis que de très nombreux États, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, se déclarent « neutres ». Dans le même temps, les bruits de bottes rameutent les militaristes japonais qui, comme les « nationalistes radicaux » en Ukraine, sont de retour.

Face aux progrès accomplis par les partisans d’un monde multipolaire, les défenseurs de l’« impérialisme américain » n’ont pas été longs à réagir. Deux opérations seront analysées ici : la transformation du marché commun européen en une structure militaire et la reformation de l’Axe de la Seconde Guerre mondiale. Ce second aspect fait entrer en jeu un nouvel acteur : le Japon...

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Stratpol : bulletin n°126

StratpolBulletin N°126. Xi Jinping à Moscou, Uranium appauvri vs terre russe, Avdeevka

Stratpol - 27 mars 2023

STRATPOL : Bulletin n°126 de Xavier Moreau

   

00:35 Augmentation des importations de gaz chinoises
03:04 Xi Jinping et Poutine vers un nouveau monde
05:50 Michoustine vs sanctions
07:09 Pierre Conesa vs armée russe
16:09 Des MIG 29 pour Kiev
18:19 Uranium appauvrie pour la terre russe
20:55 Petr Pavel : offensive de la dernière chance ?
24:14 Carte des opérations militaires

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Fin de l'ONU

Réseau InternationalL’ONU cessera d’exister, le diktat des pays anglo-saxons a pris fin

Réseau International - 27 mars 2023

Medvedev : Le monde a changé. Cela a changé aussi radicalement que je n’aurais jamais pu l’imaginer il y a quelques années à peine. Il n’y a pas de retour en arrière

   

Les choses ne seront plus les mêmes qu’avant. Pour le meilleur ou pour le pire, je ne sais pas, mais c’est plus probable pour le mieux. »

« Le diktat des pays anglo-saxons a pris fin, du moins en vertu des événements qui se déroulent actuellement ». Les institutions doivent aussi changer, certaines d’entre elles sont des ordures (ou fonctionnent comme des ordures).

En fait, elles [les Nations unies] restent la plateforme [internationale] la plus importante. Mais je suis inquiet de certains développements là-bas, car il y a de fortes chances que l’ONU répète le triste sort de son prédécesseur, la Société des Nations. Le niveau de politisation au sein de l’ONU est maintenant hors limite.

Des tentatives sont constamment faites pour promouvoir l’idée de tout réformer, y compris le Conseil de sécurité, et de priver les nations clés de leurs droits de veto, ce qui, en fait, est le résultat de la Seconde Guerre mondiale. Si quelque chose comme cela se produit, alors, à mon avis, l’ONU cessera d’exister, aussi triste que cela puisse paraître.

Que se passera-t-il ensuite ? Je ne sais pas, mais il est évident qu’une ère d’accords régionaux, tels que les BRICS, l’OCS et les relations bilatérales, approche. À certains égards, cela peut même ressembler à un pas en arrière. « Mais mieux vaut un tel pas en arrière qu’une tentative de simuler l’unanimité sous les auspices de l’ONU ou d’une autre agence. Les institutions internationales vont donc changer. »

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sanctions Russie

Réseau International85% de la population mondiale ne participe pas aux sanctions contre la Russie

Réseau International - 24 mars 2023

L’Occident ne peut pas se permettre l’orgueil de la guerre russe en Ukraine.

   

Bloomberg est l’un des porte-parole du capital financier américain et occidental. En tant que tel, il définit la direction et diffuse le récit, qui est ensuite fidèlement propagé par les soi-disant médias grand public aux États-Unis et les médias des vassaux américains, l’UE et l’OTAN. Mais il y a aussi des appels ponctuels au réalisme, en dehors de ce que l’on voudrait se faire croire.

Sous le titre « L’Occident ne peut pas se permettre l’orgueil de la guerre russe en Ukraine », il y a quelques réflexions sur ce à quoi ressemble le monde en dehors de sa propre bulle de propagande. Mais bien sûr, tout simplement pour gagner la guerre et promouvoir leur propre ordre mondial fasciste. Par conséquent, la ligne est spécifiée en premier :

« Les nations occidentales pourraient faire mieux en matière de politique étrangère si nous nous efforcions davantage de comprendre pourquoi beaucoup ne soutiennent pas notre campagne pour la liberté de l’Ukraine ».

L’article cite l’exemple de la Malaisie, où l’achat de gaz et de pétrole est devenu moins cher parce que des sanctions anti-russes n’ont pas été imposées.

« Nous avons demandé au responsable : ses dépenses énergétiques n’ont-elles pas explosé ? » Il répondit qu’ils avaient bien coulé. « La Malaisie n’impose pas de sanctions, donc nous achetons du pétrole et du gaz moins cher que l’année dernière ».

De plus, les pays du Sud ne veulent pas que les États-Unis dominent à nouveau la planète, car nous avons déjà vécu cela auparavant et ce n’est pas agréable.

« La plupart des gens sur la planète veulent vivre dans un monde multipolaire qui ne soit pas dominé par les États-Unis, la Russie ou la Chine ». C’est pourquoi de nombreux pays n’appliquent pas de sanctions contre l’Ukraine. « Une défaite russe ne serait pas dans l’intérêt du Sud global ». « De nombreux pays du Sud qui ont encore des souvenirs de l’Occident autrefois dominant savent que si l’Occident bat complètement la Russie, il redeviendra arrogant et intolérable », a déclaré le diplomate singapourien Kishore Mahbubani, ancien président du Conseil de sécurité de l’ONU.

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Accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran

Réseau InternationalAccord entre l’Arabie saoudite et l’Iran : Un coup de maître

Réseau International - 23 mars 2023

Dix jours après l’accord signé à Pékin qui met fin à sept ans de gel des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, il est encore difficile d’en mesurer toutes les conséquences.

   

Il est néanmoins d’ores et déjà certain que c’est un événement majeur qui aura des implications bien au-delà du Moyen-Orient. En quelques mois, la « méthode » chinoise aura réussi là où celle des Américains et des Européens a échoué pendant dix ans avec l’accord sur le nucléaire iranien. Cela augure peut-être une nouvelle ère de la résolution des conflits avec comme mots clés : non-ingérence, respect de la souveraineté et des cultures, prises en compte des intérêts économiques, versus, « nos valeurs », carotte et bâton des sanctions.
Un accord en béton

Alors que sans nul doute, cet accord signe la marginalisation de Washington dans tout le Moyen-Orient, les experts américains ont accueilli la nouvelle de manière étonnament magnanime. « Ce n’est pas un revers pour les États-Unis » ; « Le fait que Téhéran et Riyad aient en quelque sorte décidé d’enterrer la hache de guerre est bon pour tout le monde ». Ils illustrent ainsi la maxime : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »

Dans le New-York Times, Yun Sun, une experte de la Chine au Stimson center, un think tank situé à Washington DC, en minimise néanmoins la portée : « Les divergences entre l’Arabie saoudite et l’Iran sont profondes et sectaires, et il faudra plus qu’une reprise des relations diplomatiques pour rétablir les liens. Le rôle de la Chine dans la conclusion de l’accord n’est peut-être pas aussi déterminant qu’il n’y paraît, étant donné que l’Iran et l’Arabie Saoudite étaient déjà motivés par la conclusion d’un accord. »

Pourtant, cet accord apparaît extrêmement solide et le rôle central de la Chine y est difficilement contestable.

Le roi Salmane vient d’inviter le président iranien à Ryad pour sceller leur alliance. Le communiqué officialisant la reprise des relations a été rendu public à Pékin, le 10 mars, le jour où Xi Jinping a été solennellement investi, après le vote du parlement, pour un troisième mandat. Cette date n’a bien évidemment pas été choisie au hasard. C’est un symbole fort qui montre l’implication personnelle du chef de l’État chinois qui ne peut pas avoir pris le risque de perdre la face en parrainant un pacte boiteux. Par ailleurs, même si des discussions entre les deux parties avaient déjà eu lieu en 2021 et 2022 à Oman et en Irak, la Chine a largement participé à leurs concrétisations. Avec notamment les trois sommets organisés lors de la visite de Xi Jinping à Ryad en décembre 2022 : « Chine/pays du Golfe » « Chine/pays arabes » « Chine/Arabie saoudite » et la visite du président iranien à Pékin en février dernier.

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Président Xi Ping

Réseau InternationalDes développements géopolitiques étonnants

Réseau International - 22 mars 2023

Au cours du mois dernier, nous avons assisté à des développements géopolitiques étonnants écrit « b » de MoA.

   

En février, la Chine a publiquement fustigé l’hégémonie américaine, lancé une initiative de sécurité mondiale et proposé un plan de paix pour l’Ukraine.

Le 10 mars, la Chine a négocié un accord qui a rétabli les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

Le 15 mars, Moscou a déroulé le tapis rouge au président syrien Bachar al-Assad.

Hier, al-Assad et sa femme Asma sont arrivés aux Émirats arabes unis pour des entretiens avec le cheikh Mohammed.

Hier également, l’Iran et l’Irak ont ​​signé un accord de coopération en matière de sécurité qui mettra fin aux activités kurdes parrainées par la CIA contre l’Iran.

Hier également, le roi Salmane d’Arabie saoudite a invité le président iranien à une visite à Riyad.

Au cours des 30 dernières années, les États-Unis ont considéré le Moyen-Orient comme leur arrière-cour. Il y a vingt ans, il a illégalement envahi l’Irak et causé des centaines de milliers de morts et des décennies de chaos. Maintenant, la Chine, par des moyens pacifiques, a changé l’équilibre au Moyen-Orient en un mois seulement.

Aujourd’hui, le président chinois Xi est arrivé à Moscou pour trois jours de pourparlers avec le président russe Poutine. Un article du président Poutine a été publié dans le Quotidien du Peuple tandis que les médias russes ont publié un article signé du président Xi.

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Convoi Canada - les leçons

Nouveau MondeUn an plus tard : ce que nous avons appris du Convoi de la liberté du Canada

Nouveau Monde - 21 mars 2023

Il y a un an, le monde était saisi par des scènes de gros camions stationnés en plein centre-ville d’Ottawa, de gens protestant et dansant sur la colline du Parlement, et la capitale nationale était assiégée de châteaux gonflables et de jacuzzis.

   

Des milliers de Canadiens manifestaient contre la réponse à la COVID-19 et les mandats de vaccination dans un mouvement qui ne se produit qu’une fois par génération.

Pourtant, après trois semaines de manifestations contre les politiques destructrices du Premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant, qui lui a donné le pouvoir de geler les comptes bancaires des manifestants, de les arrêter et de disperser brutalement les manifestations dans la capitale. C’était un moment controversé, regardé par le monde entier.

Un an plus tard, la Commission sur l’état d’urgence, dirigée par le juge Paul Rouleau et chargée d’enquêter sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence et sur d’autres questions connexes, a publié son rapport complet le 17 février. « Le rapport de 2 092 pages en cinq volumes déposé au Parlement vendredi », a rapporté la CBC, « est probablement le compte rendu le plus complet qui sera jamais produit sur les troubles de l’année dernière, et il fournit un verdict objectif qui fait autorité sur la décision historique de Justin Trudeau d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. “La décision d’invoquer la loi était appropriée,” écrit Rouleau. »

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