Géopolitique profonde
Planet VPN
Rencontre entre Vladimir Poutine et Christelle Néant
02:33 – Économie
Jacques Sapir sur la résilience de l’économie russe
Baisse du rouble
Pénurie de main d’œuvre
Crise énergétique française
Sanctions US vs Kirghizie
Terres rares chinoises
Dédollarisation : Roupie indien
Diplomatie et politique
Poutine et l’Afrique du Sud
UE vs Amérique latine
À quoi joue Erdogan ?
Accord céréalier
Stratpolisation de Marine Le Pen
19:25 – Armement
GPS vs guerre électronique russe
ARMATA sur le front sud
F16 pour l’Ukraine : des milliards et des années
24:44 – Carte des opérations militaires
Pont de Crimée
Bombardement d’Odessa
Front sud : l’OTAN dans l’impasse
Front nord : les Russes à l’initiative
Derrière la rhétorique se cache le véritable objectif : renforcer et consolider le pouvoir et l’autorité du «régime de gouvernance mondiale» et exploiter les menaces – réelles ou imaginaires – afin de faire progresser l’hégémonie du régime.
Si nous acceptons l’hypothèse selon laquelle le «développement durable» est un développement mondial qui répond aux besoins des pauvres du monde, il est peu probable qu’une personne raisonnable soit en désaccord avec cet objectif déclaré.
Mais aider les pauvres n’est pas le but de l’ODD 16.
Le véritable objectif de l’ODD 16 est triple : (1) renforcer un régime de gouvernance mondiale, (2) exploiter les menaces, réelles et imaginaires, pour faire avancer les objectifs du régime, et (3) imposer à l’humanité un système mondial d’identité numérique (ID numérique) injustifié, indésirable et contrôlé de manière centralisée.
L’objectif de l’ONU en matière d’identité numérique est caché dans l’objectif 16.9 de l’ODD :
«D’ici à 2030, garantir à tous une identité juridique, ainsi que l’enregistrement des naissances».
Bien que l’ODD 16 ne fasse pas spécifiquement allusion à l’identification «numérique», c’est ce qu’il signifie.
Comme nous le verrons, les indicateurs de la cible de l’ODD 16 ne révèlent pas non plus la vérité. Par exemple, le seul «indicateur» permettant de mesurer les progrès de l’ODD 16.9 (16.9.1) est le suivant :
«La proportion d’enfants de moins de 5 ans dont la naissance a été enregistrée auprès d’une autorité civile, par âge».
On pourrait donc penser que la tâche de «fournir une identité légale» incombe en premier lieu auxdites «autorités civiles». Ce n’est pas le cas.
Au sein du système des Nations unies, tous les gouvernements (qu’ils soient locaux, de comté, provinciaux, d’État ou fédéraux) sont des «partenaires parties prenantes» d’un réseau mondial composé d’un large éventail d’organisations publiques et privées. Nombre d’entre elles sont explicitement soutenues par les Nations unies ou hébergées dans leurs locaux, et toutes prônent l’identification numérique comme mécanisme clé pour atteindre l’ODD 16.
Cet aspect de l’ODD 16 sera examiné plus en détail dans la partie 2.
Cet amalgame mondial d’organisations utilise souvent un terme pour se décrire : il s’agit d’un partenariat mondial public-privé (G3P).
Le G3P travaille sans relâche à créer les conditions nécessaires pour justifier l’imposition d’une gouvernance mondiale «avec des dents» et de son système d’identification numérique indispensable. Ce faisant, le G3P inverse la nature de nos droits. Il fabrique et exploite des crises afin de revendiquer la légitimité des «solutions» qu’il propose.
Le G3P comprend pratiquement toutes les organisations intergouvernementales, les gouvernements, les entreprises mondiales, les grandes fondations philanthropiques, les organisations non gouvernementales (ONG) et les groupes de la société civile. Collectivement, ils forment les «parties prenantes» qui mettent en œuvre le développement durable, et notamment l’ODD 16.
L’identification numérique déterminera notre accès aux services publics, à nos portefeuilles de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), à nos certificats de «vaccin» – à tout, même aux aliments et boissons que nous sommes autorisés à acheter et à consommer.
Les citoyens méfiants sont attentifs aux abus potentiels de l’identification numérique par leurs autorités. Dans les pays où une carte d’identité numérique nationale n’est pas la bienvenue, comme au Royaume-Uni, la solution du G3P consiste à construire un système «interopérable» qui relie différents systèmes d’identification numérique entre eux. Cette approche de «plateforme modulaire» est conçue pour éviter les problèmes politiques que la délivrance officielle d’une carte d’identité numérique nationale susciterait autrement.
Établir l’identité numérique mondiale de l’ODD 16.9 est essentiel pour huit des dix-sept ODD de l’ONU. C’est le pivot au centre d’un panopticon numérique mondial qui est en train d’être conçu sous les auspices du «régime» de partenariat public-privé mondial de l’ONU.
Au programme de ce numéro 142 :
Annonce
Géopolitique profonde
VPN vs Commission européenne
Economie
Yellen en Chine
UnHerd : cycle économique de 2008
Fiona Scott vs économie européenne
Diplomatie
Erdogan l’équilibriste
Libération des cadres d’Azov
Entrée de la Suède dans l’OTAN
Echec de Zélinski et de Macron
Accord céréalier
Négociations SVR-CIA
Triomphe de Sergeï Lavrov à Djakarta
Armements
Missiles S-200 vs Russie
Aide allemande vintage
Obus à sous-munitions pour l’Ukraine
Considérations militaires
Wagner suite et fin
Hachoir 2.0
Carte des opérations militaires
Telle est l’issue ultime de la mésaventure de notre pays, qui dure depuis des années, dans la malhonnêteté la plus totale. Le Blob administratif américain ne s’est pas contenté de mentir sur tout ce qu’il fait, il a utilisé l’appareil gouvernemental à sa disposition pour détruire tout ce qu’il touche dans un effort hystérique terminal pour dissimuler ses méfaits – notamment ses crimes contre son propre peuple.
Comprenez bien : il n’y a aucun moyen pour l’Ukraine d’éviter la défaite dans sa lutte contre la Russie, provoquée par les États-Unis. La Russie a tous les avantages. Elle est voisine de l’Ukraine. Elle dispose d’une solide capacité de production d’armes. Le terrain de la guerre est sa propre «frontière» historique, qu’elle contrôle depuis le XVIIIe siècle, à l’exception des trente dernières années durant lesquelles l’Ukraine a servi de «Griffe Centrale» aux entrepreneurs militaires américains et à leurs soutiens politiques. Malgré l’aide massive en armement fournie par les États-Unis et les contributions à contrecœur du contingent de l’OTAN en Europe, il ne reste pratiquement plus rien de l’armée ukrainienne en termes de troupes, d’équipements et de munitions. L’Ukraine finira par revenir à un statut de «frontière» démilitarisée.
Quelles sont les alternatives de l’OTAN ? Elle peut essayer de revenir à la négociation. La Russie n’a aucune raison de faire confiance à ce processus, étant donné la manière dont les accords de Minsk 1 et 2 ont fonctionné (l’OTAN et les États-Unis les ont délibérément et malhonnêtement annulés). Les États-Unis et l’OTAN pourraient envoyer leurs propres troupes en Ukraine, mais ce serait du suicide, compte tenu de la réduction des armements et des munitions de l’alliance et de la féminisation de l’armée des États-Unis. Les États-Unis pourraient aller un peu plus loin et provoquer un échange nucléaire (suicide par d’autres moyens) – et étant donné le niveau de folie hystérique terminale du Blob américain, ce n’est pas hors de question.
« L’État permanent n’a pas le courage de prendre des décisions difficiles, de dire à Moscou : «Laissons ce malheureux épisode (l’Ukraine) derrière nous. Sortez ces projets de traités que vous avez rédigés en décembre 2021, et voyons comment nous pouvons travailler ensemble pour redonner à l’Europe un peu de fonctionnalité »
Géopolitique profonde
- Partis de la paix en France.
Economie
- Nouriel Roubini et les banques US.
- « Chips act » dans l’Union européenne.
- La Chine et le nucléaire.
- Désoccidentalisation de Rosneft.
- Aide sociale pour les femmes enceintes.
Politico-diplomatique
- La CIA recrute en Russie.
- L’Iran dans l’organisation de la coopération de Shangaï.
- Attali et BHL contre l’Europe.
- Ukro-bolchévisme.
Armement
- Missiles à volonté pour la Russie.
- Kiev cherche flotte désespérément.
Considérations militaires.
- Echec de l’offensive Otano-kiévienne : à qui la faute ?
- Diversions kiéviennes.
- Fin de la pensée magique gamelinique ?
La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les manifestants en France utilisaient des armes que les alliés occidentaux du régime de Kiev fournissaient aux militants ukrainiens. Ces propos ont été rapportés par l’agence TASS.
Mme Zakharova affirme que les armes fournies par les alliés occidentaux, l’OTAN et la France elle-même pour soutenir «les nationalistes, les nazis et les fascistes en Ukraine n’arrivent pas seulement en boomerang sur leur territoire, mais frappent leur propre peuple», soulignant que les armes finissent entre les mains de ces mêmes manifestants français.
«Les armes fournies à Kiev finissent entre les mains de ces mêmes manifestants et sont utilisées contre la police en France»
Les mois d’été ou la période entre Noël et le jour de l’an sont des moments propices au relâchement pour la majeure partie de la population, les polémiques et oppositions disparaissent soudainement comme neige qui fond au soleil. Il faut donc se méfier des lois votées dans ces moments qui sont opportuns pour les gouvernements pour faire voter discrètement des projets. L’embrasement des banlieues qui fait peur aux citoyens et politiques présente les caractéristiques idéales pour faire passer des textes à caractère liberticide. Sous couvert d’une demande accrue de sécurité de peur d’un embrasement généralisé, certains textes liberticides peuvent facilement être votés en toute discrétion. Que cache la nouvelle loi de programmation militaire ?
Une procédure inhabituelle
La nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 actuellement en discussion comporte des dispositions surprenantes et inquiétantes en matière de réquisitions, profondément attentatoires aux libertés publiques laissées à la discrétion de l’exécutif, dispositions qui commencent à faire réagir ici et là.
La LPM est un exercice qui revient tous les cinq ans depuis la fin des années 1990 qui a vu la suspension du service national militaire et l’instauration de l’armée professionnelle. Les lois de programmation, prévues à l’article 34 de la Constitution de 1958, « déterminent les objectifs de l’action de l’État ». Contrairement aux lois ordinaires ou aux lois organiques, les lois de programmation n’ont normalement pas d’effet autre qu’indicatif. La LPM n’est donc pas prévue par la Constitution pour être une loi impérative, elle n’a pas vocation à inscrire dans le marbre des dispositions pérennes. Essentiellement un outil de prévision budgétaire, la LPM, dans ses constats et prévisions, entend donner une visibilité à moyen terme pour permettre la préparation et le vote des lois de finances annuelles et par suite, conférer aux armées les moyens nécessaires pour remplir leur mission.
Le propre des LPM est au demeurant d’être rarement respectées dans les faits, toujours au détriment des armées.
L’actuel Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense, comporte en application de la seconde partie de son titre, des cavaliers législatifs modifiant de manière profonde et pérenne le Code de la défense en s’attaquant de front aux libertés publiques.
06:15 – Prigojineries
12:10 – Gamelin Dourakovlev
16:10 – Quelles conséquences sur le MinDef russe ?
19:40 – Loukachenko en première ligne
20:35 – Dépression occidentale
22:25 – Armement
Drone lourd « Okhotnik »
Planeur hypersonique français
Démilitarisation de l’OTAN
25:35 – Considérations militaires
Crash test sanglant
SOS Zaloujny
La solution coréenne
28:44 – Carte des opérations militaires
Entre autres exploits, il a fait de tout l’Occident collectif un cul absolu, intergalactique, des grands médias – une fois de plus.
Il a rallié pratiquement tous les Russes pour mettre fin plus rapidement à l’opération militaire spéciale (OMS) ou à la « quasi-guerre » (selon certains milieux d’affaires).
Lui-même et le FSB ont dressé une liste impressionnante de traîtres et de membres des 5e et 6e colonnes, qui seront traités comme il se doit.
Et il jouit désormais d’une liberté illimitée pour déployer de facto des pouvoirs de loi martiale dans le cadre d’opérations antiterroristes (CTO).
Autant Poutine a aidé l’éternel Loukachenko en août 2020, empêchant un changement de régime en Biélorussie, autant le bon vieux Luka a empêché la Russie de sombrer dans la guerre civile en juin 2023.
Une vaste opération complexe de lutte contre le terrorisme est désormais en cours à Moscou et au-delà, tandis que les spécimens occidentaux de sous-zoologie sont stupéfaits, hébétés et confus : n’était-ce pas censé être le moment où Poutine rencontrait son tsar Nicolas II ?
Un premier coup d’œil sur l’échiquier nous apprend que toutes les pièces semblent tomber au bon endroit.
- Prighozin obtient un parachute doré en Biélorussie.
- Shoigu est peut-être sur le point d’être limogé, peut-être même Gerasimov (oui, il y a des couches profondément dysfonctionnelles au sein du ministère de la défense).
- Les musiciens de Wagner seront incorporés en tant que corps d’armée régulier.
- Ils peuvent continuer à faire des affaires en Afrique : la demande est énorme.
Que s’est-il réellement passé après Le jour le plus long ?
Des fonds considérables de la CIA ont peut-être changé de mains. Mais en fin de compte, le « coup d’État » pourrait s’avérer être la plus grande opération de trolling russe jamais réalisée contre l’Occident.
La mère de tous les Maskirovkas
Le légendaire analyste des cycles financiers et géopolitiques Martin Armstrong prévoyait le « chaos » en 2023, et c’est exactement ce que nous avons eu.
Son travail sur les cycles indique qu’il ne faut pas s’attendre à ce que la situation s’améliore de sitôt.
Armstrong explique : « Nous sommes au milieu d’un coup d’État… »
Armstrong prédit également que les néoconservateurs truqueront les élections de 2024 pour que Biden (ou un autre néoconservateur) obtienne un second mandat.
Armstrong dit aussi que les néoconservateurs essaieront de déclencher une guerre avant l’élection de 2024 pour que Biden gagne parce qu’un président en temps de guerre n’a jamais perdu une élection. Armstrong dit que la tricherie sera nécessaire parce que les vrais chiffres des sondages pour Biden sont à un chiffre et non pas les 40% de taux d’approbation que les médias menteurs de l’héritage vous disent. Armstrong affirme que le taux d’approbation de Biden est toujours bloqué à 9,5% avec son programme informatique Socrates, d’une précision redoutable, mais la grande raison pour laquelle Biden et son équipe doivent s’inquiéter est le chiffre réel de l’inflation.
Avec Jacques Baud, ex membre des renseignements stratégiques Suisse, il a participé à des programmes pour l’OTAN en Ukraine entre 2014 et 2017, il a notamment écrit “Poutine, le maître du jeu ?” et “Opération Z” aux éditions Max Milo, et Xavier Moreau, historien et analyste politico-stratégique, directeur du site “Strat Pol”. Auteur de “Livre noir de la gauche française” et de “Ukraine : pourquoi la france s’est trompée ?” aux éditions du Rocher
La tentative de « coup d’État » d’Evgueni Prigojine peut-elle renverser le sort des armes en Ukraine ? C’était le souhait de l’Otan qui espérait ce soulèvement et a réveillé ses agents dormants en Russie. Le Royaume-Uni et les États-Unis entendaient réaliser enfin la partition du pays qu’ils n’avaient pas pu mener à terme en 1991.
La création de sociétés militaires privées (SMP), dont le Groupe Wagner, était une idée validée par le président Vladimir Poutine pour tester de nouvelles formes de commandement avant de les choisir et d’imposer les meilleures dans son armée. En quelques années, ces sociétés ont effectivement testé bien des méthodes et souvent prouvé leur efficacité. Le moment était venu de terminer la restructuration de l’armée russe en les dissolvant et en intégrant leurs forces dans l’armée régulière. Une date limite avait été fixée par le président Poutine : le 1er juillet. Le mois dernier, le ministère de la Défense a donc envoyé des projets de contrats aux différentes sociétés militaires privées pour planifier leur incorporation. Mais le Groupe Wagner a refusé d’y répondre et Evgueni Prigojine a intensifié ses insultes contre le ministre et le chef d’état-major.
Il faut bien comprendre ce qui se passe : la création de sociétés militaires privées par la Russie est l’équivalent de ce que les États-Unis ont fait, sous le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, lorsqu’ils ont multiplié le recours aux SMP en marge du Pentagone. Au début cela a fonctionné, mais ces sociétés ont aussi travaillé pour la CIA et le mélange des genres a abouti à des catastrophes en série. Lorsqu’elles ne travaillaient que pour le Pentagone, leurs dirigeants s’exprimaient en public, comme Erik Prince de Blackwater. Mais jamais ils n’ont pris position contre le secrétaire à la Défense ou contre le président du comité des chefs d’état-major.
Soit dit en passant, ni les soldats états-uniens de Blackwater, ni les russes de Wagner ne sont des mercenaires. Ils se battent pour leur pays et sont payés pour prendre des risques démesurés que l’on ne peut pas demander à des soldats réguliers. Au contraire, les mercenaires se battent pour de l’argent sous le commandement d’une puissance étrangère.