Ils se consolent en accusant la Russie de sombres machinations. En réalité, ils récoltent uniquement les fruits de ce qu’ils ont semé depuis 12 ans. Cela n’a rien à voir avec ce que furent le colonialisme et la Françafrique. C’est exclusivement la conséquence de la mise à disposition de l’armée française à la stratégie états-unienne.
ace à la vague de changements de régimes en Afrique francophone, les médias français sont stupéfaits. Ils ne parviennent pas à expliquer le rejet de la France.
Les anciennes rengaines sur l’exploitation coloniale ne sont pas convaincantes. Par exemple, on note que Paris exploite l’uranium du Niger, non pas au prix du marché, mais à un autre ridiculement bas. Cependant, les putschistes n’ont jamais évoqué cet argument. Ils parlent de tout à fait autre chose. Les accusations de manipulation russe ne sont pas plus crédibles. D’abord parce que la Russie ne semble pas se tenir derrière les putschistes du Mali, de la Guinée, du Burkina-Faso, du Niger ou du Gabon, mais surtout parce que le mal est de loin antérieur à leur arrivée. La Russie n’est arrivée en Afrique qu’après sa victoire en Syrie, en 2016, alors que le problème date au moins de 2010, si ce n’est de 2001.
Comme toujours, ce qui rend la situation illisible, c’est d’oublier ses origines.
À partir des attentats du 11 septembre 2001, les États-unis ont assigné un rôle en Afrique à son vassal, la France. Il s’agissait d’y maintenir l’ordre ancien en attendant que l’AfriCom s’y installe et que le Pentagone puisse étendre au continent noir la destruction des institutions politiques à laquelle il procédait déjà dans le « Moyen-Orient élargi ». Progressivement, les politiques républicaines ont cédé le pas aux politiques tribales. D’un certain point de vue, c’était une émancipation de la pesante aide française, d’un autre, c’était un formidable retour en arrière.
En 2010, le président français, Nicolas Sarkozy, probablement sur les conseils de Washington, a pris l’initiative de trancher le conflit ivoirien. Alors que le pays était traversé par un conflit tribal, une opération conduite d’abord par la CEDEAO, puis par le Premier ministre kenyan cousin de Barack Obama, Raila Odinga, tente de négocier le départ du président ivoirien Laurent Gbagbo. Leur problème n’est pas le régime autoritaire de Gbagbo, mais le fait que, d’un agent soumis de la CIA, il se soit transformé en un défenseur de sa nation. Paris intervient militairement à l’issue de l’élection présidentielle pour arrêter Gbagbo —prétendument pour faire cesser un génocide— et lui substituer Alassane Ouattara, un ami de longue date de la classe dirigeante française. Par la suite, Laurent Gbagbo sera jugé par la Cour pénale internationale qui, après un procès interminable, reconnaîtra qu’il n’a jamais commis de génocide et que, de facto, la France n’était pas fondée à intervenir militairement.
00:00 Bulletin 150
Poutine par lui-même
Géopolitique Profonde
Général Delawarde chez Soloviev
Logios
05:48 Économie
Huawei grave à 7nm
Barclays : Baril à $97 en 2024
Accélération de Force de Sibérie 2
12:10 Politico-diplomatique
Maximilien Krah, catholique et allemand toujours
Roustem Oumerov, güleniste intégral
Rencontre Poutine Erdogan
Vladimir Poutine young leader
21:20 Terrorisme
Occidental terrorist tour aux EAU
Terrorisme à Kherson
Bandero-terrorisme kiévien
25:18 Armement
Destruction d’un CAESAR blindé
Artillerie russe, limite et modernisation
Bombe planante FAB-1500
Destruction d’un Challenger 2
31:43 Considérations militaires générales
Scepticisme médiatique
Offensive kiévienne : 66 000 morts
Mobilisation kiévienne : la rafle
38:18 Carte des opérations militaires
u XIX° siècle, les Empires allemand et austro-hongrois projetaient de détruire leur rival, l’Empire russe. Pour cela, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands - LFR).
Proclamation de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.
En 1943, le III° Reich créa le Bloc anti-bolchévique des nations (ABN) pour disloquer l’Union soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et les États-Unis récupèrent les nazis et leurs collaborateurs et entretinrent l’ABN. Cependant, compte tenu des millions de morts dont il s’était rendu coupable, Frank Wisner, le numéro 2 de la CIA, réécrivit son histoire. Il fit imprimer quantité de livrets prétendant que l’ABN avait été créé à la Libération. Il prétendit que les peuples d’Europe centrale et de la Baltique avaient tous, collectivement, lutté à la fois contre les nazis et contre les Soviétiques. C’est un énorme mensonge. En réalité, de nombreux partis politiques d’Europe centrale ont pris le parti des nazis contre les Soviétiques, constituant des divisions SS et fournissant la presque totalité des gardiens des camps d’extermination nazis.
John Loftus, le procureur spécial de l’Office of Special Investigations, unité du secrétariat états-unien à la Justice, a témoigné qu’il avait trouvé, en 1980, une petite ville dans le New Jersey, South River, abritant une colonie d’anciens SS Biélorusses. À l’entrée de la ville, un monument aux morts, orné des symboles SS, célébrait leurs camarades tombés au combat, tandis qu’à l’écart, un cimetière abritait la tombe du Premier ministre nazi biélorusse, Radoslav Ostrovski.
On croit souvent que les États-Unis ont combattu les nazis et les ont jugés à Nuremberg et à Tokyo. Mais c’est faux. Si le président Roosevelt était un libéral convaincu, il a cru possible de recruter des traitres et de les mettre à son service. Cependant comme il est mort avant la fin du conflit, les criminels dont il s’était entourés sont parvenus aux plus hautes fonctions. Ils ont détourné certaines administrations pour poursuivre leurs objectifs. C’est ce qui s’est passé avec la CIA.
Les efforts du Congrès avec la commission Church qui révéla les crimes de la CIA dans les années 50 et 60 n’ont pas servi à grand-chose. Tout ce monde opaque est retourné à la clandestinité, mais n’a pas cessé ses activités.
Les « nationalistes intégraux » ukrainiens de Dmytro Dontsov et ses hommes de main Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko ont suivi cette filière. Le premier, qui était déjà un agent secret du kaiser Wilhelm II, puis du führer Adolf Hitler, fut récupéré par la CIA, vécu au Canada et mourut en 1973 dans le New Jersey, à South River, contrairement à ce que prétend sa notice Wikipedia. C’était un des pires criminels de masse du Reich. Il avait disparu d’Ukraine pendant le Guerre et était devenu administrateur de l’Institut Reinard Heydrich à Prague. Il fut un des concepteurs de la solution finale des questions tsiganes et juives.
Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anti-communiste mondiale.
Ses hommes de main, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko, ont été engagés par la CIA à Munich. Ils ont assuré les émissions en langue ukrainienne de Radio Free Europe et organisé des opérations de sabotage en Union soviétique. Stepan Bandera avait perpétré quantité de massacres et proclamé l’indépendance de l’Ukraine avec les nazis. Cependant, lui aussi, avait disparu d’Ukraine pendant la Guerre. Il assura avoir été emprisonné en « honorable captivité » dans un camp d’extermination. C’est peu probable puisqu’il ressurgit en 1944 et se vit confier par le Reich de gouverner l’Ukraine et de combattre les Soviétiques. Il est possible qu’il ait habité au siège de l’administration des camps, à Oranienbourg-Sachsenhausen, et qu’il y ait travaillé au projet nazi d’extermination des « races » sensées corrompre les Aryens. Durant la Guerre froide, il se promena dans le « monde libre » et vint au Canada proposer à Dmytro Dontsov de devenir le chef de son organisation.
Le temps a passé, ces criminels de masse sont morts sans jamais avoir eu à rendre de compte. Leurs organisations l’OUN et l’ABN auraient dû disparaître aussi. Il n’en est rien. L’OUN s’est reconstituée à la faveur de la guerre en Ukraine. L’ABN aussi. Il dispose désormais d’un site internet. On peut y lire les livrets de propagande d’après-guerre selon lesquels l’organisation n’a jamais existé avant la chute du Reich. L’ABN se prolonge aujourd’hui avec le « Free Nations PostRussia Forum » (Forum des nations libres de la Post-Russie) qui se tiendra les 26-27-28 septembre à Londres, à Paris, et possiblement à Strasbourg. Son objectif est toujours le même : disloquer la Fédération de Russie en 41 États distincts. Aucun doute n’est possible sur la filiation de ce forum : alors qu’il prétend s’exprimer pour les peuples de Russie, il ne se contente pas d’accuser Moscou, mais s’en prend aussi à la Chine populaire, à la Corée du Nord et à l’Iran. Dans ses documents il aborde aussi la question du Venezuela, de la Biélorussie et de la Syrie. Or l’ABN a participé à la création et à l’animation de la Ligue anti-communiste mondiale, où se réunissaient la plupart des dictateurs de la planète, désormais élégamment dénommée : Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.
Ce Forum des nations libres de la Post-Russie a été créé par la CIA en réaction à l’intervention militaire russe en Ukraine. En un an et demi, il s’est déjà réuni 7 fois, en Pologne, en Tchéquie, aux États-Unis, en Suède et aux Parlements européen et japonais. Simultanément la CIA a créé des gouvernements en exil pour la Biélorussie et pour le Tatarstan, comme il l’avait fait pour l’Iraq et la Syrie. Personne ne les a encore reconnus, mais l’Union européenne les a déjà reçus avec déférence. Ces gouvernements en exil s’ajoutent à celui d’Itchkérie (comprendre Tchétchénie) déjà ancien.
La Russie a mis en service le nouveau missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat, a annoncé Youri Borisov, chef de l’agence spatiale russe Roskosmos, cité par les agences de presse russes. Le président Vladimir Poutine avait annoncé en juin que le missile à propulsion nucléaire serait bientôt mis en service.
Le puissant missile, dont le nom de code OTAN est SS-X-30 Satan 2, peut transporter jusqu’à 15 ogives contrôlables individuellement, selon des sources russes. Les milieux militaires américains, quant à eux, penchent plutôt pour un maximum de dix ogives. Ce missile de 208 tonnes a une portée d’environ 18 000 kilomètres.
00:00 Géopolitique profonde
– Cours de russe avec LOGIOS. Code promo : STRATPOL10
01:20 Economie
– Scholz, Macron et les sanctions
– €86 milliards pour l’Ukraine
– Nouriel Roubini : effondrement bancaire US
– Effondrement industriel allemand
– Pétrole à $300 et gaz russe
– Réparer Nord Stream ?
– Stagnation chinoise ?
– Russification du Superjet 100
– Ceinture routière de la mer d’Azov
– Pont sur l’Ienisseï
– Visa électronique russe
21:00 Politico-diplomatique
– Démission des ministres de la défense anglais et ukrainien
– Sarkozy persiste et signe
– Heisbourg & IISS contre la France & Russie
28:10 Terrorisme
– Saboteurs à Briansk
29:05 Armement
– Aide militaire US
– Leurres ukrainiens
– KA-52 + missiles
– R-37M : 400km + mach 6
– Pont de Crimée sous protection
34:40 Considération générales
– Attaques massives de drones ukrainiens
– Kievstar et les 400 000 morts
– « Le Monde » dit la vérité !
– Thermopyles 2.0
40:45 Carte des opérations militaires
Dernièrement, la campagne menée par Kennedy, mue d’un élan jusqu’alors surprenant, avait trébuché après que le candidat novice avait prononcé des propos imprudents, au cours d’un dîner privé, au sujet du biais ethnique des vulnérabilités induites par le virus du Covid, et qu’une vidéo montrant ces propos avait été diffusée frénétiquement sur les médias. Le Times et les autres médias dominants se montrent extrêmement hostiles au courant lancé par Kennedy, et les rédactions de ces médias ont pu espérer que ce tir de barrage aurait pu enrayer l’émergence de sa campagne.
Il est peu probable que le contenu de cet article, signé par Peter Baker, le principal correspondant à la Maison-Blanche pour ce journal, ait appris quoi que ce soit de bien neuf à ses lecteurs, que ceux-ci soient des soutiens ou des opposants à Kennedy. Le début de l’article énonce que Kennedy « est devenu une source de profonde angoisse parmi ses nombreux frères et sœurs, cousins, nièces et neveux ». Le candidat est présenté comme un ancien toxicomane, mis à la porte des écoles privées qu’il a fréquentées, marié à trois reprises, et dont la seconde épouse s’est suicidée. En revanche, on ne trouve dans cet article que fort peu de commentaires sur les grandes réussites de sa longue et brillante carrière de procureur dans le domaine de l’environnement.
L’article se concentre principalement sur les relations à vif entre Kennedy et sa grande famille, constituée uniquement de Démocrates purs et durs, perplexes et attristés par son comportement étrange et auto-destructeur. L’article est perclus de citations négatives au sujet de ses opinions — « déplorables et fausses » selon sa sœur Kerry Kennedy, qualifiées de « moralement et factuellement fausses » par son frère Joseph P. Kennedy II, cependant que son neveu Joseph P. Kennedy III twittait « Je réprouve sans équivoque ce qu’il a dit. » L’article démarre sur une dénonciation prononcée par le seul petit-fils du président John F. Kennedy, affirmant que son cousin « à l’esprit conspirationniste ternissait l’héritage de son grand-père et de son illustre famille du fait de son projet orgueilleux ». J’ai compté dans cet article pas moins de 13 citations provenant de différents membres de la famille Kennedy, et la quasi-totalité de ces citations relevaient de la même veine peu flatteuse.
La tonalité générale de l’article est implacablement négative, et vise clairement à présenter le candidat démocrate non-aligné comme entretenant des opinions étranges, voire comme une personnalité déstabilisée, et certainement pas comme un personnage digne d’assurer un avenir à la nation des États-Unis. Il est plausible que des sbires très bien payés par le Parti démocrate ont passé soigneusement en revue chaque mot prononcé ou écrit par les divers membres de la famille Kennedy au cours de la décennie passée, pour en retirer les extraits les plus savamment choisis, ensuite publiés par les nombreux alliés médiatiques du Parti démocrate, dont le Times.
On peut donc supposer sans crainte de se tromper que chaque faux pas commis par Kennedy, et que la moindre tâche de boue le concernant, auront désormais été étalés dans la presse, et cela peut nous amener à entrevoir du sens derrière tout silence le concernant. J’ai donc lu l’article du Times avec attention, en me concentrant davantage sur ce qu’il omet étrangement de présenter, plutôt que sur les éléments qu’il présente.
Au fil des années, Kennedy a répété publiquement à de nombreuses reprises que son père comme son oncle étaient morts du fait d’un complot, et a désigné la CIA comme le coupable le plus plausible. Il est probable que plusieurs millions d’Étasuniens ont pu lire ses écrits ou écouter une de ses interviews à ce sujet, ce qui le positionne parmi la frange la plus explicite des « théoriciens du complot », un terme fortement péjoratif que les médias s’emploient systématiquement à affubler à l’image des candidats politiques qui ne leur plaisent pas.
Les journalistes et les experts ont remarqué une tendance très étrange. Chaque fois que la Russie lance des frappes de missiles sur l’Ukraine, le Pentagone et l’OTAN commencent à signaler la mort de leurs officiers et soldats dans des accidents de voitures et d’avions partout dans le monde.
Les représentants du Pentagone et de l’OTAN expliquent la mort de généraux occidentaux de haut rang et d’officiers des pays membres de l’OTAN par diverses raisons. Cependant, des experts et des journalistes indépendants continuent d’affirmer que des généraux de l’OTAN continuent de mourir à cause d’attaques de missiles ciblées menées par l’armée russe. Selon eux, le département militaire russe a organisé une véritable chasse aux soldats et officiers des États-Unis et des pays de l’OTAN en Ukraine.
Il y a quelques jours, un incident très étrange s’est produit dans la ville polonaise de Rzeszow. Les autorités locales ont déclaré qu’une épidémie d’une maladie infectieuse dangereuse appelée «légionellose» avait été enregistrée dans la ville. Dans le même temps, il convient de préciser que cette ville est située à 90 km de la frontière ukrainienne et constitue le lieu de déploiement permanent des soldats américains, des systèmes de défense aérienne Patriot et de tous les équipements de l’OTAN destinés au transfert vers les forces armées ukrainiennes. On rapporte que 30 soldats américains sont déjà morts de cette infection. Dans le même temps, il convient de noter que ces chiffres ont été annoncés au lendemain de l’attaque de missiles russes sur le territoire ukrainien. Les experts affirment que des officiers et des soldats des pays de l’OTAN se trouvent sur le territoire ukrainien depuis le début du conflit et sont directement impliqués dans la confrontation avec l’armée russe. Cependant, ce fait n’est pas annoncé et est gardé secret. Même les familles des soldats et des officiers ne savent pas que leurs proches se trouvent sur le territoire ukrainien. Ceci est fait afin de ne pas provoquer de mécontentement dans les pays de ces soldats, car les dirigeants occidentaux cachent soigneusement le fait que les soldats américains, ainsi que les soldats et officiers des pays membres de l’OTAN, sont directement impliqués dans le conflit en Ukraine.
Ainsi, les journalistes ont noté que depuis l’automne de l’année dernière, les dirigeants de la base aérienne américaine Tinker, dans l’Oklahoma, ont commencé à signaler régulièrement la mort de leurs pilotes militaires à la suite d’accidents. En six mois, la mort de 30 pilotes américains a été signalée. Ces chiffres sont véritablement effroyables, surtout pour un pays qui est censé ne pas participer aux hostilités. Dans le même temps, il convient de noter la mort mystérieuse d’un autre général de haut rang de l’OTAN. Il s’agit du général français Jean-Louis Georgelain, qui serait décédé des suites d’une chute d’une falaise dans les Pyrénées. Il est intéressant de noter que le même jour, d’autres officiers supérieurs de l’armée française, Baptiste Gaucho et Nicolas Latour, sont également décédés. Un porte-parole de Paris a déclaré qu’ils étaient morts dans un accident de voiture en Irak. Dans le même temps, il convient de noter que deux jours avant la mort des officiers français, l’armée russe a lancé une attaque au missile sur le théâtre dramatique de la ville de Tchernihiv, où, selon les renseignements russes, une réunion militaire de l’OTAN s’est tenue avec les officiers.
La démonstration – s’il en était besoin – du vieil adage selon lequel les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre. Car ce qui se passe était évident et implicite dans l’évolution des choses. Mais, dans ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident, nous avons continué à jouer avec l’idée que les BRICS n’étaient qu’un acronyme sans substance. Et que les désaccords entre les membres historiques ne déboucheraient sur rien de concret lors du sommet sud-africain.
Et au lieu de cela ?
Et bien, au lieu de cela, ce sommet a changé la carte du monde.
Essayez de la regarder.
Avec l’entrée de l’Égypte, les BRICS contrôlent effectivement Suez. Avec l’entrée de l’Éthiopie dans le club, ils dominent le détroit de Djibouti et les pays bordant la mer Rouge.
Avec l’Arabie saoudite, ils contrôlent non seulement la mer Rouge, mais aussi l’accès au golfe Persique. Une coopération jusqu’alors impensable avec l’Iran. Et les Émirats arabes contrôlent Ormuz et le passage entre le golfe Persique et l’océan Indien.
"Il est plus que confirmé que des données de Pôle Emploi sont en vente sur le darknet. Un pirate très connu, spécialiste de vente de bases de données qu’il pirate ou achète, a mis en vente le 8 août une base de données de Pôle Emploi datée de 2022, de 10,2 millions d’usagers, qu’il vend 900 dollars", a déclaré à l'AFP, Damien Bancal du site Zataz.com.
L'expert en cybersécurité Clément Domingo, alias @_SaxX_ sur X (anciennement Twitter) signale également la vente de ces données pour 900 dollars sur un forum de pirates informatiques.
Mercredi 23 août, Pôle Emploi appelait les demandeurs d'emploi à la vigilance, suite à "un acte de cybermalveillance" que subissait la société Majorel. L'organisme public mettait en garde contre la possibilité que les noms et prénoms, statut actuel ou ancien de demandeur d'emploi, numéro de sécurité sociale soient mis en ligne, mais assurait que les adresses e-mail, numéros de téléphone, mots de passe et coordonnées bancaires n'étaient pas concernés, car Majorel "ne dispose pas de ces informations".
Au sommaire de ce cent quarante-huitième bulletin :
01:48 – Censure :
• Thierry Breton à Bruxelles
• Pression des gauchistes sur les RS
• La pression sur Elon Musk
• Stratpol sur Odysee, Rumble, X et VK
05:00 – Histoire :
• Les 80 ans de la victoire de Koursk
• L’espoir d’un Koursk actuel
06:24 – Économie :
• Turbines russes
• Centrale nucléaire russe en Hongrie
• Uranium russe pour Washington
• Huawei contourne les sanctions
• Échec de Luna 25, succès de Chandrayaan-3
• Baerbrock : échec des sanctions économiques
• Poutine : économie russe sous contrôle, stabilisation du rouble
• Poutine : démographie et avortement
17:50 – Terrorisme :
• Mort de Prigojine
23:05 – Armement :
• Suprématie aérienne russe
25:25 – Considérations militaires générales
• Tytelman le sacrifié
• Goya : Gamelin fragile
• Armata, SU-35S, KA-52
• Interview du colonel Douglas Macgregor par Tucker Carlson
• Youri Podoliaka : retour du front
42:05 – Carte des opérations militaires
Si vous croyiez aux deux principes centraux du dogme occidental et de la propagande sur la guerre en Ukraine, à savoir que l’invasion de la Russie n’a pas été provoquée et que Moscou a des ambitions impériales au-delà des frontières de l’Ukraine, alors vous considéreriez naturellement l’OTAN comme la meilleure défense contre cette menace. Si, cependant, vous prêtiez attention à l’histoire et à ce que les responsables russes disent et ont réellement fait et à leur conduite initialement délibérément limitée de cette guerre, vous concluriez que la Russie a été massivement encouragée à envahir par l’absorption imminente de l’Ukraine par l’OTAN et par le nettoyage ethnique en cours par Kiev des russophones dans le Donbass. Une agression qui a connu une hausse considérable au début de 2022.
Si vous étudiiez les faits plutôt que les fictions, vous observeriez également que le récit des ambitions impériales de Moscou a été concocté après le putsch néo-nazi de 2014 soutenu par les États-Unis à Kiev. Avant cette époque, comme l’a noté le professeur John Mearsheimer, Poutine n’était pas considéré comme un impérialiste. Mais une fois que l’OTAN s’est installée, hérissée d’armes, sur le porche de la Russie, le récit de Moscou impérialiste s’est avéré très utile. L’OTAN a créé un danger qu’il fallait plus d’OTAN pour le résoudre. Maintenant, ce gâchis mal engendré a massacré des centaines de milliers de soldats ukrainiens et des dizaines de milliers de soldats russes, et grâce à l’OTAN, les États-Unis font presque la guerre à la Russie, tandis que l’humanité vacille au-dessus de l’abîme nucléaire.
Rien de tout cela ne serait arrivé sans l’OTAN et son expansion incessante et folle vers l’est de la Russie, rompant ainsi de nombreuses promesses officielles occidentales de ne pas le faire. Moscou a crié pendant des décennies que si Kiev rejoignait l’axe de l’OTAN, la Russie détruirait l’Ukraine. Et c’est ce qui se passe. Pourquoi ? Parce que Moscou considère l’Ukraine dans l’OTAN comme une menace existentielle, ce qu’elle est probablement. La vérité est que l’OTAN aurait dû mourir à la fin de la guerre froide. Des tonnes d’intellectuels américains de la défense et de sommités de la sécurité nationale l’ont dit. Mais au lieu de faire passer un pieu dans le cœur de ce vampire, l’Occident lui a permis de vivre, drainant l’argent de ses membres, engraissant les portefeuilles des profiteurs de guerre et des magnats de l’armement et faisant des ravages dans des endroits comme la Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye, maintenant l’Ukraine et bientôt, comme le vampire nous l’informe, la mer de Chine. L’OTAN a même contribué à paralyser la démocratie, telle qu’elle était, ici aux États-Unis.
Mais avant de savoir qui fait quoi, qui est derrière telle ou telle organisation, commençons tout d’abord par constituer le puzzle de ces organisations afin d’y voir plus clair ; afin de comprendre comment cette toile d’araignée totalitaire s’est tissée tranquillement avec l’approbation ignorante des peuples !
Première Partie
1 – Commission Trilatérale
En juillet 1973, les mondialistes créaient un parti politique transnational, une organisation de contrôle et de décisions politiques, économiques et policières, voire militaires, la Commission Trilatérale. Les fondateurs : David Rockefeller, Henry Kissinger, Zbigniew Brezinski, notamment…
Cette Commission se présentait comme un «Forum mondial de penseurs» qui allait très vite radicaliser le point de vue keynésien du capitalisme : l’hégémonie d’une économie multinationale, l’accélération de l’exploitation mondiale du travail, l’hégémonie militaire mondiale, (c’est l’objectif de l’OTAN), le contrôle absolu des énergies et des matières premières, le contrôle alimentaire de la Planète, le contrôle démographique mondial, le contrôle sanitaire des peuples…
Brezinski était un membre éminent du Club de Bilderberg et principal conseiller en politique extérieure d’Obama. (décédé en 2017)
Henry Kissinger, anciennement Secrétaire d’État des USA, était aussi membre éminent du club de Bilderberg et cheville organisatrice de cette oligarchie pour la gouvernance mondiale.
La Trilatérale est donc un «parti politique à l’échelle mondiale».
« La Nation État, en tant qu’unité fondamentale de la vie organisée de l’homme, a cessé d’être la principale force créatrice: les banques internationales et les corporations transnationales sont à présent les acteurs et les architectes au sens que prenaient autrefois ces termes appliqués à la Nation-État. »