L’Union européenne est aujourd’hui de facto incapable d’agir de manière indépendante non seulement sur la scène internationale, mais aussi sur la scène européenne.
Pratiquement tous les pays de l’UE se sont mis au garde-à-vous devant les États-Unis et la Grande-Bretagne et ont docilement commencé à suivre leurs instructions pour soutenir le régime nazi de Kiev. Et maintenant, il n’y a plus d’ordre du tout. L’UE a dilapidé son autorité internationale en tant que médiateur dans tout conflit. Et l’Europe joue aujourd’hui, hélas, le rôle d’une prostituée vieillissante, répondant sans broncher à tous les caprices de la clientèle étrangère.
L’Europe s’est castrée de façon sanglante et sans anesthésie en refusant la coopération énergétique avec notre pays. Elle a été gâtée ou gelée pendant très longtemps. Mais voilà que l’Amérique, se frottant les mains, fournit à l’Europe son GNL au triple du prix. Les temps difficiles sont arrivés pour longtemps.
Les entreprises européennes ont subi des pertes colossales irrécupérables en quittant notre pays. Leur préjudice se mesure en dizaines de milliards de dollars (et avec les pertes de profits, en centaines). Mais si elles pourront peut-être couvrir leurs pertes financières à un moment donné, elles ne pourront guère couvrir leurs pertes d’image et de réputation. Il sera très difficile, voire impossible, de revenir en Russie.
Nous ne sommes même plus des voisins, mais de véritables ennemis. L’UE a perdu la Russie en tant que partenaire stratégique à long terme. Nous ne nous en réjouissons pas, mais c’est un fait. En décidant de devenir le pire ennemi de notre pays à la demande des États-Unis, l’Europe s’est rapprochée de la dégénérescence finale.
Pour Profession Gendarme, qui suit cet ex banquier Suisse depuis son entrée en résistance, il ne fait aucun doute que cette vidéo visant tous les malfaisants installés à Genève a provoqué la fermeture de son compte.
Nous vous laissons apprécier le contenu non équivoque de son message.
La belle Genève a une partie sombre. L’ombre du démon y règne.
Jugez plutôt...
Selon Scott Ritter, célèbre ex-inspecteur de l’ONU pour avoir dénoncé les mensonges de George Bush : “L’armée israélienne n’est pas si bonne. Le Hamas les attend, Gaza est une embuscade géante. Ils vont être massacrés et ils le savent. Et si le Hezbollah ouvre un front nord, il ne restera plus rien. Ils ne peuvent pas le battre.” ! Il ajoute que Tel-Aviv a réalisé des exercices militaires ces dernières années qui ont démontré qu’ils étaient incapables de faire face à 2 fronts, un en Cisjordanie et l’autre au Sud Liban contre le puissant Hezbollah ; que dire contre 3 fronts avec le Hamas au sud, dans la bande de Gaza ! Ils ne peuvent espérer une victoire qu’avec l’aide de la force militaire des USA et encore ce n’est pas garanti selon Scott Ritter.
Le Hamas détient un stock d’armes occidentales qui avaient été livrées à l’Ukraine. On ignore comment elles lui sont parvenues.
L’étude des vidéos du Hamas est sans appel. L’organisation dispose de lance-missiles anti-chars FGM-148 Javelin (de fabrication US) et de NLAW (de fabrication suédoise) et de lance-roquettes AT4 (de fabrication suédoise ou US).
Israël doit s’attendre à de lourdes pertes s’il envoie son armée au sol à Gaza. L’état-major israélien a déjà confirmé qu’un de ses officiers avait été tué par ces armes, lors d’une reconnaissance à Gaza.
Par ailleurs le Hezbollah en a fait usage, à titre préventif, à la frontière libano-israélienne.
En Palestine, les personnes armées se trouvent dans des abris, les civils meurent dans des immeubles résidentiels.
Nous avons vécu cela en Syrie, lorsqu’à Damas, par exemple, ils s’assoient dans des tunnels souterrains et n’en sortent que lorsque cela est nécessaire.
Le Hamas s’est préparé à 100%, ce n’est pas sans raison qu’il l’a fait, il a des réserves d’armes et de nourriture.
Israël frappe, détruit des bâtiments, le Hamas peut immédiatement l’exploiter avec précaution, ce sera une bonne zone fortifiée, idéale.
Les Israéliens sont représentés en colonnes sur des chars, sur des véhicules de combat d’infanterie, qu’attendent-ils ? Ils attendent que des drones les survolent ?
Nous avons vécu cela lors de l’opération militaire spéciale. Les chars dans les zones urbaines sont pratiquement inefficaces. L’essentiel ici est l’action des troupes d’assaut. Qu’est-ce que c’est ? Rappelez-vous comment ils ont pris Artemovsk (Bakhmout). Rappelez-vous quelles pertes il y a eu. Quelque chose de similaire attend les Israéliens ; ça ne marchera pas différemment ici.
Si l’on regarde de manière plus large, les Américains tentent d’entraîner le Moyen-Orient dans la guerre ; apparemment, ils ont décidé de ne pas simplement se tenir cérémonieusement aux côtés d’Israël ; dans ce cas, les dommages causés à Israël seront considérés comme inacceptables. Lorsqu’ils disent qu’aujourd’hui des missiles ont été introduits d’Iran, je vous assure que de telles déclarations sont fausses, car dans le domaine militaire, tout ce qui était prévu il y a longtemps que toutes les cibles sont déterminées.
La visite de notre leader Vladimir Poutine en Chine, du ministre des Affaires étrangères en RPDC (Corée du Nord), la visite du président à notre poste de commandement à Rostov sont des événements synchronisés.
Le président a entendu le rapport du chef d’état-major, probablement des commandants de district, et a personnellement écouté les rapports afin de comprendre quels sont les problèmes et les moyens de les résoudre.
Je pense que le sujet principal était la présence de deux groupes de porte-avions en Méditerranée.
À bord de ces navires, selon mes calculs, il y a environ 750 à 800 missiles Tomahawk, qui couvrent une bonne partie du territoire de la Fédération de Russie. C’est une quantité de puissance décente. Notre président a immédiatement décidé de mettre en service de combat le Mig-31 équipé de missiles Kinjal.
Pour une raison quelconque, tout le monde imagine qu’un avion avec un Kinjal volera quelque part, survolera la mer Noire, mais tout est beaucoup plus global.
Il s’agit d’abord de l’utilisation de tous les systèmes de reconnaissance reliés en un seul système d’information avec émission d’instructions cibles spécifiques aux points de contrôle. Si un avion pénètre dans l’espace aérien de la mer Noire, il doit alors disposer d’un échelon de soutien le protégeant des attaques aériennes ennemies, des systèmes de défense aérienne et de tout le reste.
Il s’agit d’un ensemble global de mesures visant à dissuader l’agresseur américain d’envisager une attaque sur le territoire de la Fédération de Russie. Devant nous se trouvent deux groupes de porte-avions, équipés jusqu’aux dents, capables de toucher des cibles sur le territoire de notre pays, devrions-nous rester là et nous curer le nez ?
Il faut réagir normalement.
Qu’on le veuille ou non, les longues années d’indifférence occidentale au sort des Palestiniens se terminent. Désormais, il va falloir commencer à appliquer le Droit international.
Contrairement à ce que j’ai écrit la semaine dernière sur la base des dépêches d’agences de presse occidentales et arabes filtrées par la censure militaire israélienne, l’attaque d’Israël le 7 octobre 2023 (opération « Déluge d’Al-Aqsa ») n’a pas été perpétrée par le seul Hamas. Son déclenchement a été décidé par une chambre d’opération unitaire de l’ensemble de la Résistance palestinienne. Le Hamas, qui en est de loin la principale composante, a fourni l’essentiel des troupes, mais trois autres groupes y ont participé :
- le Jihad islamique (sunnite et khomeyniste),
- le Front populaire de libération de la Palestine (marxiste)
- et le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG).
La presse occidentale a rendu compte des crimes barbares commis par certains des assaillants, mais pas du respect de certains autres. Vérification faite, les accusations de viols et de décapitations de bébés relèvent de la propagande de guerre. Ce journalisme borgne et menteur ne doit plus nous étonner.
Cette précision modifie l’interprétation de l’évènement. Il ne s’agit plus d’une opération jihadiste des Frères musulmans, mais d’une attaque de l’ensemble des Palestiniens de Gaza. Seul le Fatah de Cisjordanie, qui se tient à l’écart des groupes précités et dont le président, Mahmoud Abbas, est gravement malade, n’y a pas participé.
Le but de cette opération n’était pas de « tuer des juifs », même si certains jihadistes du Hamas l’ont fait (les Israéliens dénombrent 2 700 morts au total), mais de faire des prisonniers, civils et militaires, pour les échanger avec les détenus arabes des prisons de haute sécurité israéliennes. Ceux-ci ne sont pas nécessairement des combattants, mais aussi des civils. Les prisonniers ont été emmenés sans pouvoir se changer pour rappeler la manière dont l’armée israélienne avait traité les prisonniers égyptiens à la fin de la guerre des Six jours.
Rappelons que le conflit israélo-palestinien n’oppose pas deux États (celui d’Israël n’a toujours pas de frontières et celui de Palestine n’est toujours pas reconnu), mais deux populations. C’est une situation particulière : les Palestiniens ne sont pas représentés par un État et les Israéliens ont des responsabilités supplémentaires en tant que puissance occupante.
01:43 Économie
Stabilisation du rouble et de l’inflation
G7 vs emprunts russes
Recettes records pour les hydrocarbures russes
Black-out pour la France et l’Ukraine
06:20 Politico-diplomatique
Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg
Baltic-Connector endommagé (gazoduc Estonie-Finlande)
Poutine à Bichkek
Conflit israélo-palestinien
John Mearsheimer le visionnaire
Héritage soviétique de la politique arabe
Israël vs Ukraine
19:49 Armement
Livraison des SU-35, SU-57, SU-34
20:51 Considérations militaires générales
Israël vs Palestine, premières leçons
Moscou contre-attaque
32:30 Carte des opérations militaires
Gaza est littéralement rasée, les images qui suivent sont issues de l’armée de l’air israélienne, qui a déversé en une nuit 6000 bombes sur les immeubles surpeuplés (de civils).
C’est ce projet, et non pas la déclaration unilatérale d’indépendance israélienne qui a été validé par les Nations unies. C’est pourquoi, « il est impossible de résoudre le problème sans la création d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale ».
Le président Poutine s’est déclaré surpris de l’annonce états-unienne de l’envoi du porte avion USS Gerald Ford et de son groupe naval, le croiseur USS Normandy et les destroyers USS Thomas Hudner, USS Ramage, USS Carney et USS Roosevelt, au large de Gaza. « Je ne comprends pas pourquoi les États-Unis entraînent un groupe naval là-bas ? Que vont-ils y faire ? ».
Enfin, il s’est déclaré désagréablement surpris par la recherche de bouc-émissaire. « L’Iran est accusé de toutes les choses graves, comme toujours, sans preuve », s’est-il exclamé.
Cette prise de position ne marque pas de changement dans la doctrine de la Fédération de Russie, cependant jusqu’à présent, Moscou s’abstenait de l’expliciter.
Du point de vue du Droit international, les Palestiniens ont le droit et le devoir de résister à l’occupation israélienne, comme les Israéliens ont le droit et le devoir de répondre à l’attaque qu’ils subissent. Il est de la responsabilité de chacun d’aider à résoudre les injustices dont les deux groupes sont victimes, ce qui ne signifie pas soutenir la vengeance cruelle de certains d’entre eux.
Par ailleurs, le soutien que l’on peut apporter aux peuples palestinien et israélien ne doit pas conduire à amnistier leurs dirigeants respectifs pour les crimes qu’ils ont commis, ni les grandes puissances qui les ont manipulés.
Le Proche-Orient est un univers instable dans lequel de nombreux groupes s’affrontent pour survivre. Par simplification, nous considérons en Occident que sa population se compose de juifs, de chrétiens et de musulmans, mais la réalité est beaucoup plus complexe. Chaque religion se compose elle même d’une multitude de confessions. Par exemple, en Europe et au Maghreb, nous sommes conscients que les chrétiens se divisent en Église catholique, Église orthodoxes et Églises protestantes, mais au Moyen-Orient, il y a des dizaines et des dizaines d’Églises différentes. Le même constat est vrai au sein des religions juive et musulmane.
Chaque fois qu’une pièce est modifiée sur l’échiquier, l’ensemble des autres groupes doivent se repositionner. C’est pourquoi les alliés d’un jour, seront peut-être les ennemis de demain, tandis que les ennemis d’aujourd’hui étaient nos alliés hier. Au fil des siècles, chacun est devenu à la fois victime et bourreau. Les étrangers qui se rendent au Proche-Orient se reconnaissent a priori dans les personnes ayant la même culture qu’eux, la même confession, cependant ils en ignorent l’histoire et ne sont pas prêts à l’assumer.
Si nous voulons promouvoir la paix, nous ne devons pas écouter uniquement ceux dont nous nous sentons proches. Nous devons admettre que la paix suppose de résoudre non seulement les injustices dont souffrent nos amis, mais aussi celles dont souffrent nos ennemis. Or, ce n’est pas ce que nous faisons spontanément. Ainsi, dans les mois précédents, en France, nous avons entendu exclusivement le point de vue de certains Ukrainiens face aux Russes, de certains Arméniens face aux Azéris et désormais de certains Israéliens face aux Palestiniens.
Enfin, parmi les multiples sources auxquelles nous pouvons nous référer, nous devons distinguer celles qui défendent leurs intérêts matériels immédiats, celles qui défendent leur patrie, et celles qui défendent des principes. Or, les choses sont compliquées par des groupes, non pas religieux, mais théocratiques. Ces derniers ne défendent aucun principe supérieur, mais utilisent un langage religieux pour vaincre.
Ces préliminaires étant posés, venons-en aux faits...
«Le gouvernement fasciste de Netanyahou porte l’entière responsabilité de la dangereuse escalade». (Parti communiste d’Israël et Hadash)
Dans une déclaration concernant l’escalade rapide de la confrontation militaire entre le Hamas et les forces israéliennes survenue aujourd’hui, le Parti communiste d’Israël (MAKI) et le Hadash blâment la politique d’occupation criminelle du gouvernement d’extrême droite de Netanyahou, soulignant les graves dangers qu’elle pose pour la paix dans la région.
«Les crimes du gouvernement de droite fasciste visant à perpétuer l’occupation conduisent à une guerre régionale qui doit être stoppée».
Cette position du Parti communiste d’Israël et Hadash devrait être celle de tous les partis communistes et nul ne peut ignorer les faits et leurs conséquences prévisibles. Parce que si l’on veut la paix on ne peut pas ignorer qui est à l’origine de la guerre.
Le Premier ministre israélien dit «nous sommes en guerre» après les attaques du Hamas par «terre, air et mer». Il précise : il ne s’agit pas simplement d’une opération, c’est une guerre et ce criminel qui a tout fait pour en arriver là à l’instar des autres impérialistes veut profiter de l’occasion pour éradiquer définitivement le peuple palestinien quitte à détruire son propre peuple le peuple israélien qu’il n’a cessé de limiter au seul peuple juif. La démocratie pour les juifs, la prison pour les autres. C’est Netanyahou qui après Begin en est le fleuron, celui qui a porté jusqu’à l’incandescence la haine comme seule identité juive et il a eu des soutiens de plus en plus larges, de plus en plus irresponsables qui se sont présentés comme les seuls défenseurs des juifs. Cette corruption identitaire s’est cru tout permis dans le contexte du pseudo triomphe du capitalisme et de son bras armé, l’impérialisme occidental, avec les USA et l’OTAN.
Aujourd’hui alors que nous assistons à un basculement historique avec la fin de la militarisation du dollar ces explosions se multiplient sur toute la planète.
C’est un scénario qui se répète partout non seulement en Amérique latine, en Afrique, en Asie, au Moyen Orient, mais hier dans le Caucase avec la malheureuse Arménie et bien sûr avec l’Ukraine. Ceux qui ont partout encouragé ces brasiers ce sont les États-Unis et les «alliés». Qui ignore qu’ils ont fait d’Israël un état de l’impérialisme etasunien, celui-ci ne tient désormais que par la seule volonté des États-Unis et il a été insufflé au peuple juif tout ce qui avait causé sa perte depuis des millénaires, le racisme et les pogromes comme seule réponse à la revendication légitime du peuple palestinien.
Alors que la résistance palestinienne affronte ce gouvernement criminel d’extrême-droite, il est essentiel que les internationalistes du monde entier s’expriment, se mobilisent et agissent pour dénoncer les États-Unis, y compris les États de l’UE, la Grande-Bretagne et toutes les puissances complices de ce qui se passe depuis tant d’années et qui a fait qu’en Israël l’extrême-droite se soit crue de plus en plus protégée. Comme partout dans le monde, les 3,8 milliards de dollars d’aide militaire américaine chaque année, la propagande impérialiste qui jour après jour se déverse dans notre presse et qui crée de fait les conditions de l’injustice, allant jusqu’à soutenir des régimes ouvertement nazis et corrompus comme ceux de Zelensky en Ukraine ou des tortionnaires en Amérique du sud, représente-t-elle réellement ce qui va vers la paix ? Alors qu’Israël et la Palestine aurait pu bénéficier de deux puissances comme la Chine et la Russie réellement éprise de paix, le régime de Netanayou a soutenu en sous-main toutes les manipulations bellicistes y compris dans le Caucase, en Afrique… Alors que de plus en plus nombreux sont les juifs qui refusent d’être enrôlés dans la guerre impérialiste ils doivent le faire à titre individuel et sans pouvoir dire que le peuple juif comme tous les peuples a besoin d’états, de nations qui ne soit pas ethnicisés, ni relevant d’une religion, mais de construire la nation dans la diversité des origines, comme un lieu d’égalité et de conquête de droits pour tous, et ça aurait été possible avec le socialisme, le vrai, celui qui crée la coopération et le développement.
Que vous le vouliez ou non les seuls systèmes aptes à imposer la paix est celui de nations ayant des États avec à leur tête des partis communistes avec un projet qui tend vers l’égalité, le développement, dans le respect mutuel des origines, ce qui a été réalisé en URSS, en Yougoslavie et qui ne peut pas exister dans le capitalisme, l’impérialisme. Tout ce qui est possible est un espace de négociation en lien avec le droit international et pas avec des blocus, des sanctions, des répressions fascistes.
Dans l’affrontement géopolitique entre l’impérialisme étasunien en crise profonde et un monde multipolaire, tout a été fait malgré la Chine et la Russie pour qu’Israël et les juifs de la planète se rangent dans le camp de la mort et de la guerre. D’autres peuples sont pris aujourd’hui dans cet affrontement qui nous mène à la guerre mondiale et à des exterminations de masse. Mais ils seront balayés comme des fétus de paille s’ils n’acceptent pas cet espace de négociation et de droit, d’égalité, de justice.
Il est clair que personne, aucun communiste, aucun progressiste ne peut souhaiter ce qui est en train de se passer ici, pas plus que personne ne peut souhaiter ce qui a été construit dans le Caucase, en Ukraine, en Syrie, mais le déplorer ce n’est pas se tromper d’adversaire et encourager à la poursuite du crime.
Les faits événementiels : le Hamas s’est emparé de plusieurs villages dans le sud d’Israël, et Tel-Aviv a mené des frappes aériennes sur Gaza, au moins 200 Israéliens et 230 Palestiniens tués. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : «Nous sommes en guerre, ce n’est pas une opération». Ce criminel a au moins raison là-dessus il ne s’agit pas d’une action isolée des Palestiniens même si Gaza, cette prison à ciel ouvert, entretenue comme un prurit parait le lieu de l’explosion, celle de desperados n’ayant plus rien à perdre après le traitement des Palestiniens à la mosquée al-Aqsa. Gaza est l’une des zones les plus densément peuplées de la planète, avec 2 millions de personnes vivant sur 140 miles carrés. Israël restreint sévèrement la quantité de nourriture, de carburant et d’eau à laquelle la population de Gaza peut accéder, et les dirigeants corrompus des Palestiniens, loin de résoudre le problème l’aggravent.