Vous le ressentez sans doute tous.
Le problème, ou plus précisément le risque majeur, ce n’est pas juste la fronde ou la jacquerie agricole en cours aussi légitime soit-elle.
C’est la convergence des luttes et surtout des mécontentements.
La révolte des Gilets Jaunes n’a jamais trouvé de solution politique. Elle a été écrasé par la répression d’un Etat qui a instrumentalisé la police devenant milice dès qu’il y a confusion entre maintien de l’ordre et maintien au pouvoir. La police est au service de la population. Pas d’un gouvernement bien mal choisi par un président fort mal élu à la popularité douteuse depuis le départ.
Un climat révolutionnaire
Le gouvernement sait donc très bien qu’il marche sur des œufs.
De l’inflation quotidienne à la hausse injustifiée de l’électricité devenue un produit de première nécessité pour toutes les familles de ce pays, des difficultés d’emplois aux problèmes quotidiens, de l’effondrement du système de santé à notre école, et je n’ose même pas évoquer les problèmes de violences quotidiennes dans notre pays, la cote d’alerte a été dépassée il y a bien longtemps.
Notre pays est un volcan qui peut rentrer en éruption à la moindres étincelles.
Routiers comme chauffeurs de taxis sont déjà par endroits rentrés dans le mouvement.
Partout les blocages se multiplient.
Enfin, et c’est également très important à saisir pour anticiper la manière dont ce mouvement pourrait évoluer, il y a dans notre pays une immense démission.
Cette démission massive des gens est silencieuse.
J’ai évoqué rapidement ce que j’ai vu pendant l’épisode neigeux que nous venons de vivre.
5 centimètres de neige qui ne bloquaient pas les voitures sans chaînes des managers et autres entrepreneurs ou dirigeants, mais qui empêchaient toutes les voitures des salariés plus très engagés (et c’est un euphémisme) de rouler pendant deux jours.
J’ai vu des écoles désertées aussi bien par les profs que par les élèves.
J’ai vu des lycées et des collèges vides, y compris de ceux qui pouvaient venir à pieds.
J’ai vu la France rester au chaud et ne plus faire le moindre effort.
Lorsque je vous parle de cela je ne suis pas dans une forme de jugement.
Je constate et je pose un mot. La grande démission.
Je pose un autre mot.
L’effondrement de la croyance imaginaire dans la république.
C’est la fin de la fiction imaginaire.
Ce que nous vivons c’est la Russie de Gorbatchev. L’illusion de la force, alors que le colosse va s’effondrer.
Notre pays va s’effondrer car plus personne n’y croit.
Si le grogne est réprimée, alors la colère rentrée s’exprimera par encore plus de démission silencieuse et plus rien ne fonctionnera plus.
Macron est un imbécile et sa clique aussi.
On ne dirige pas un pays à coups de triques et de flash-ball.
On ne dirige pas un pays à coups de communication et de manipulations médiatiques.
On ne dirige pas un pays contre son peuple avec des auto-attestations et des passes sanitaires et autre QR codes .
Macron est un imbécile politique, car ce qu’il a fait peut donner l’illusion du maintien au pouvoir.
Mais Macron ne dirige plus rien en réalité.
Vous savez pourquoi ?
Parce que dans la vraie vie, sur le terrain, partout, ce pays est en grève.
En grève silencieuse.
En grève du zèle.
Mais en grève quand même.
Dans tous les cas Macron et sa clique ont déjà perdu, mais plus grave encore, la France a perdu, car la France a cessé de travailler, de rêver, d’avoir envie de construire un monde meilleur.
Si la France est en grève, la raison est simple à comprendre.
On ne gouverne pas contre la population mais avec elle.
Personne ne veut de la politique imposée par Macron, son europe, et ses copains de Davos.
Personne ne veut voir ses fils mourir pour Zelenski.
Je suis un homme simple.
Remplir les gamelles et assurer la paix.
Pour cela il nous faut notre souveraineté et un gouvernement qui protège notre population.
Notre population des villes, des banlieues et des campagnes.
Macron est un homme de Davos, en aucun cas un président des Français qu’il n’a jamais aimés, n’aimera jamais.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
C’est un héritier d’une idéologie qui n’a pas cessé de commettre de tels crimes depuis un siècle. Thierry Meyssan retrace l’histoire des « sionistes révisionnistes » de Vladimyr Ze’ev Jabotinky à Benjamin Netanyahu.
Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, recevant un doctorat honoris causa à Valadolid, a déclaré : « Nous pensons qu’une solution à deux États [israélien et palestinien] doit être imposée de l’extérieur pour ramener la paix. Même si, et j’insiste, Israël réaffirme son refus [de cette solution] et, pour l’empêcher, est allé jusqu’à créer lui-même le Hamas (…) Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah. Mais si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles ».
Ce faisant, Josep Borrell rompait avec le discours officiel occidental selon lequel, le Hamas est l’ennemi d’Israël, qu’il aurait attaqué par surprise le 7 octobre ; justifiant la riposte israélienne actuelle et le massacre de, déjà, 25 000 civils palestiniens. Il affirmait que des ennemis des juifs peuvent être soutenus par d’autres juifs, Benjamin Netanyahu en particulier. Il refusait la lecture communautaire de l’Histoire et examinait les responsabilités personnelles.
Ce changement narratif a été rendu possible par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il y a quatre ans. Josep Borrell sait que l’Union européenne a financé le Hamas depuis son coup d’État de 2006, pourtant aujourd’hui il est libre de dire ce qu’il a sur le cœur. Il n’a pas évoqué les liens du Hamas avec la Confrérie des Frères musulmans, dont l’organisation revendique d’être la « branche palestinienne », ni de celle-ci avec le MI6, le services secrets britanniques. Il a simplement suggéré de se retirer de ce guêpier.
Progressivement, le voile se déchire. Un rappel historique est ici nécessaire. Les faits sont connus, mais jamais reliés entre eux, ni énumérés à la suite. Ils ont un effet cumulatif éclairant. Ils se situent principalement tout au long de la Guerre froide, lorsque l’Occident fermait les yeux sur les crimes dont il avait besoin, mais ils débutent en réalité vingt ans plus tôt.
En 1915, le ministre de l’Intérieur juif britannique, Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine. Il souhaitait créer un État juif, mais de petite taille afin qu’il « ne puisse pas être assez grand pour se défendre ». Ainsi la diaspora juive servirait sur le long terme les intérêts de l’empire britannique.
Il tenta de convaincre le Premier ministre, le libéral de l’époque H. H. Asquith, en vain, de créer à l’issue de la Guerre mondiale un État juif en Palestine. Cependant après la rencontre d’Herbert Samuel avec Mark Sykes, juste après la conclusion des Accords Sykes-Picot-Sazonov sur la répartition coloniale du Moyen-Orient, les deux hommes poursuivirent le projet et bénéficièrent du soutien des « protestants non-conformistes » (on dirait aujourd’hui des « chrétiens sionistes »), dont le nouveau Premier ministre, David Lloyd George. Ce dernier et son cabinet donnèrent instruction pour la fameuse Déclaration Balfour afin de préciser un des points des Accords Sykes-Picot Sazonov en annonçant un « foyer national juif ».
Simultanément, les protestants non-conformistes, par l’entremise du juge à la Cour suprême des États-Unis, Louis Brandeis, convainquirent le président Woodrow Wilson de soutenir leur projet.
Toujours durant la Première Guerre mondiale, lors de la révolution russe, Herbert Samuel proposa d’intégrer des juifs de l’ex-empire russe qui fuyaient le nouveau régime dans une unité spéciale, la Légion juive. Cette proposition fut reprise par un juif ukrainien, Vladimir Ze’ev Jabotinsky, qui imagina qu’un État juif en Palestine pourrait être sa récompense dans l’après-guerre. Herbert Samuel lui confia de recruter des soldats parmi les émigrés russes. Parmi eux, il trouva notamment le Polonais David ben Gourion (alors marxiste) auquel se joignit le Britannique Edwin Samuel, le propre fils d’Herbert Samuel. Ils s’illustrèrent notamment lors de la bataille perdue contre les Ottomans à Gallipoli.
À la fin de la guerre, le fasciste Jabotinsky réclama un État comme son dû, mais les Britanniques n’avaient nullement envie de se séparer de leur colonie palestinienne. Ils s’en tinrent donc à leur engagement de « foyer national », sans plus. En 1920, une partie des Palestiniens, conduite par Izz al-Din al-Qassam (la figure tutélaire de la branche armée de l’actuel Hamas, les brigades al-Qassam) se souleva et massacra sauvagement des immigrés juifs, tandis qu’une milice juive leur répondit. C’est le début du conflit israélo-palestinien. Londres rétablit l’ordre en arrêtant des fanatiques, aussi bien des jihadistes que des juifs. Jabotinsky, chez qui un arsenal fut découvert, fut condamné à 15 ans de prison.
Cependant, le gouvernement « protestant non-conformiste » de David Lloyd George nomma Herbert Samuel gouverneur de Palestine. Dès son arrivée à Jérusalem, il gracia et fit libérer son ami Jabotinsky. Puis, il nomma l’antisémite et futur collaborateur du Reich, Mohammad Amin al-Husayni, grand mufti de Jérusalem.
Le quartier general de ces mercenaires francais avait ete installe dans les locaux de l’école maternelle et assurait le service des données des satellites et de la guerre électronique pour les forces armées ukrainiennes. En outre, les officiers aujourd’hui décédés étaient engagés dans l’amélioration et le renforcement des systèmes de contre-batterie et des radars.
Ces officiers français ont activement participé aux frappes ukrainiennes contre la ville de Belgorod le 30 décembre 2023.
Un Iskander et deux douzaines de leurres pré-lancés ont assuré une frappe de haute précision contre la position française à 04h43. La défense aérienne ukrainienne n’a pas eu le temps de réagir.
Macron dans sa fuite en avant a signé le transfert de 55 missiles SCALP aux forces armées ukrainiennes. Mais il faut encore qu’ils arrivent jusqu’en Ukraine…
« Que Macron qui a annoncé sa venue à Kiev ait au moins le courage de venir à Kharkov récupérer les corps de ceux qu’il a envoyé à la mort. Qui sait, un Iskander pourrait de nouveau passer par là et libérer le monde d’une ordure… »
03:06– Stratpol vs LCI :
06:59– Économie :
• Starlink russe
• Allemagne : économie la moins performante en 2023
• SPFS vs SWIFT
• Économie : Russie vs Japon
13:08 – Politico-diplomatique :
• La droite la plus bête du monde
• Sunak à Kiev
• Séjourné à Kiev
• Macron s’en va-t-en guerre
• Poutine à Khabarovsk
• Photo réussite à Davos
• Démonstration de faiblesse US
• Élection à Taïwan
• Corée du Nord à Moscou
27:45 – Terrorisme :
• Assassinat de Gonzalo Lira
• Mercenaires français à Kharkov
30:59 – Armement :
• Pas de Taurus pour l’Ukraine
• Kiev demande des A-10
• Ignat vs F-16
• Pas assez d’obus pour Kiev
35:09 – Considérations militaires générales
• Intelligence française vs OSINT
• Gamelin total
• NYT vs alcoolisme en Ukraine
43:33 – Carte des opérations militaires
Les définitions du Diable ont changé avec les époques, les mentalités. Le Mal n’est plus empli des mêmes choses, des mêmes peurs, il ne suscite pas le même rejet. Il y a 2000 ans, il était question d’anges déchu ou protecteurs, de Jésus, du Père, du désert, de la tentation...
Ces images n’ont pas disparu, elles ont été redéfinies. On peut aussi les conserver comme symboles, car elles fonctionnent toujours : ne jamais croire que la conscience humaine se soit grandement améliorée, en 2000 ans. Quand on voit le gouvernement d’aujourd’hui...
Justement, beaucoup de Français, pas forcément catho ou musulmo-croyants, rejettent ce gouvernement comme on rejette le Diable. Il y a de quoi : cette petite assemblée de créatures cyniques et méprisantes ne peut pas être aimée du peuple. En outre, elle lui tape dessus, via la force de l’État, qu’elle a privatisé, ce qui n’arrange rien : ce sont coups de Jarnac, de matraque, fausses infos, hausses des prix, insultes assumées... Macron et mini-Macron disaient qu’il faut « emmerder » les antivax, qui ont pourtant sauvé l’honneur de la France pendant le terrorisme covidiste.
Le Diable, aujourd’hui, n’est plus dans les détails, il se montre au grand jour, car il pense avoir gagné : son idéologie est partagée par le plus grand nombre. Ce sont les valeurs libérales : individualisme, féminisme, homosexualisme, antichristianisme, mercantilisme, qui mènent au désastre social et sociétal que l’on sait.
Bienvenue au forum de Diablos
La société française, fondée sur l’esprit français, doit être détruite, pour que règne le mercantilisme anglo-américain, rabaisseur des âmes. On voit qui fait du mal aujourd’hui sur Terre, qui provoque les guerres, qui exploite les conflits, qui joue sur le séparatisme, entre sexes, entre races et entre classes.
Dès lors, le tout-venant peut voir les Illuminatis pérorer en se pensant les maîtres du monde, alors qu’ils sont à une portée d’émeute. Les sociétés secrètes ne le sont plus, on se filme même en y entrant, on donne des interviews, des conseils aux pauvres, on refait le monde, quoi.
Les Illuminatis sont devenus des stars, ils montent les marches, comme à l’Élysée, Cannes ou Hollywood. Ci-joint l’arrivée des « invités spéciaux » du forum de Davos 2024. Protégés par 5000 militaires suisses, ils font semblant de craindre un attentat, mais ils ne courent aucun risque : ce sont eux les grands terroristes du monde.
En novembre 2009, une femme nommée Laura Silsby a fondé une organisation à but non lucratif appelée The New Life Children’s Refuge qui a décrit sa mission comme une tentative de sauvetage d’enfants orphelins et abandonnés en Haïti et en République dominicaine. Deux mois plus tard, le 29 janvier 2010, Silsby a été arrêté pour avoir tenté de faire sortir 33 enfants orphelins d’Haïti sans papiers. Le monde apprendra plus tard par Wikileaks que Hillary Clinton a reçu des mises à jour par e-mail de Huma Abedin et d’autres associés concernant l’incarcération de Silsby et le développement d’une affaire judiciaire .
Ce n’était pas la première fois que Silsby se retrouvait accusée de trafic d’enfants. Silsby avait déjà été arrêté une fois par la police haïtienne alors qu’il tentait de faire sortir 40 enfants du pays. Cependant, lors de cet incident, aucune accusation n’a été portée contre elle et elle a simplement été refoulée à la frontière.
Une semaine après que Silsby a été appréhendé pour la deuxième fois, le 7 février 2010, l’ancien président Bill Clinton a nommé Silsby un avocat du nom de Jorge Puello. Puello a réussi à faire réduire les charges de Silsby à 6 mois.
Jorge Puello a également eu une histoire colorée avec la traite des êtres humains. Il a été reconnu coupable d’avoir dirigé un réseau international de trafic sexuel impliquant des femmes et des filles mineures d’Amérique centrale et d’Haïti . La femme de Puello a également été arrêtée pour les mêmes accusations.
En 2011, Silsby a été nommé directeur financier de la société de logiciels Konexus et deviendra plus tard son vice-président du marketing . Konexus exploite AlertSense qui est le logiciel de notification de masse utilisé dans le système intégré d’alerte et d’avertissement public de la FEMA , ou IPAWS. L’une des fonctions de l’IPAWS est d’émettre des alertes Amber au public en cas d’enlèvement. Le système Amber Alert a été mis en place sous la présidence de Bill Clinton. En 2015, Laura Silsby a épousé Norman Gayler et a pris son nom de famille, c’est ainsi que son nom apparaît sur le site Web de Konexus.
Comment une femme qui a été surprise à plusieurs reprises en train de tenter de faire le trafic international d’enfants a-t-elle été promue à l’équipe de direction du système d’alerte aux enlèvements le plus important du pays, et pourquoi les Clinton sont-ils intervenus dans son procès ? Plus important encore, que se passe-t-il exactement en Haïti ? ( un autre article )
Le matin du 26 juillet 2019, les utilisateurs de Twitter ont vu la tendance #ClintonBodyCount , quelques semaines seulement avant que Jeffrey Epstein ne se soit suicidé dans sa cellule de prison. L’expression » Clinton body count » n’avait rien de nouveau et était devenue un mème dans les forums sur Internet des années auparavant. Il fait référence au nombre apparemment anormal d’associés de Clinton décédés de manière suspecte ou dans des circonstances mystérieuses.
Izette Folger, une amie proche de l’associé de Clinton, James Alefantis , a fait une déclaration en faveur de Silsby lors de son procès. Folger est la fille de Michael Maccoby , qui entraîne les dirigeants de Nuestros Pequeños Hermanos , ou NPH, une grande organisation qui gère des orphelinats dans le monde entier.
Le fils de Folger, Max Maccoby, est membre du conseil d’administration d’un orphelinat NPH appelé Friends of the Orphans , qui est l’un des 760 orphelinats opérant en Haïti , et se trouve être l’orphelinat exact à partir duquel Silsby a été surpris en train de trafiquer des enfants . Curieusement, Max Maccoby a fait une longue et catégorique déclaration de soutien à Comet Pizza lors d’une réunion controversée de la commission de quartier lorsque la controverse Pizzagate a explosé. (La partie pertinente du fichier audio commence à 31:40.)
Il convient également de noter ici que Frank Giustra , propriétaire de la Fondation Radcliffe, siège au conseil d’administration de la Fondation Clinton et est l’un des principaux donateurs de l’organisation. Le logo d’Elpida Home , un centre de réfugiés fondé par la Fondation Radcliffe, se trouve être presque identique en forme et en couleur au symbole boylover que le FBI a déclassifié en 2007. Wikileaks a publié ce matériel dans un dump intitulé « Symbols and Logos Used by Pedophiles pour identifier les préférences sexuelles.
La mort de Monica Petersen
Indépendamment de la véracité du Pizzagate, les scandales semblent suivre les Clinton. Leurs liens avec la pédophilie ne s’arrêtent pas là.
Monica Petersen a été stagiaire de recherche au Laboratoire de lutte contre la traite des êtres humains (LCHT) et chercheuse et directrice adjointe au Human Trafficking Center (HTC). Elle a également siégé au groupe de travail sur les données et la recherche du Colorado Human Trafficking Council. Peterson a écrit et parlé abondamment sur la traite des êtres humains .
Le 15 août 2015, Monica a annoncé son intention de se rendre en Haïti pour mener des recherches sur la traite des êtres humains et a ensuite commencé à y vivre à plein temps .
Le 3 janvier 2016, Monica a partagé avec son amie Bella certaines de ses découvertes basées sur son travail de terrain en Haïti jusque-là. À cette époque, elle avait déjà pris conscience de la corruption des Clinton en Haïti sur la base de ce que nous savons de leur correspondance. En fait, elle s’apprêtait à plonger à plein temps .
« SP. Clinton a des affaires corrompues et sales à terminer en Haïti… C’est la théorie que ma thèse de maîtrise met en avant… c’est de l’esclavage structurel moderne.
Le lendemain, le 4 janvier 2016, Monica a de nouveau partagé avec son amie Bella quelques-unes de ses découvertes .
« Mais la véritable signification de ce scandale pour moi, je sais que tu me sens Bella, est le lien avec l’esclavage et la traite contemporains. Je ne peux pas dire dans quelle mesure, mais il y a du trafic d’êtres humains dans le complexe de Clinton [Caracol].
Bella a partagé à nouveau ce message de Monica avec un groupe Facebook auquel elle appartenait. À ce stade, Monica semblait enquêter à plein temps sur les liens de trafic d’enfants de la Fondation Clinton.
Le 13 novembre 2016, Monica Petersen a été signalée morte en Haïti, bien qu’aucun corps n’ait jamais été récupéré pour le service funéraire de la famille.
La famille de Monica a appris qu’elle s’était suicidée, mais ils n’ont pas été informés des détails exacts de sa mort. La mère de Monica a déclaré publiquement qu’elle ne croyait pas que sa fille avait une raison de se suicider.
Le professeur de Petersen, Claude d’Estrée, a dit ce qui suit à propos de sa mort ,
« (Elle) a décidé d’affronter l’un des démagogues dans le domaine de la traite des êtres humains… [Elle] a produit une analyse de 110 pages sur la traite des êtres humains en Haïti – 2 ans de recherche… Nous cherchions quelqu’un qui était assez intelligent et peut-être assez courageux pour publier son travail… Je continuerai à le rechercher et à le publier pour elle.
Après avoir fait cette déclaration, d’Estrée a soudainement désavoué tout lien entre Petersen et la traite des êtres humains et les Clinton.
« D’Estree a déclaré que Petersen s’était rendue en Haïti plusieurs fois, mais qu’elle n’était pas là pour faire des recherches sur la traite des êtres humains et n’enquêtait pas sur la Fondation Clinton. »
Pourquoi d’Estrée ferait-il un 180 en public ? Il s’avère que d’Estrée a travaillé comme superviseur au bureau du procureur américain pour le compte de DynCorp entre 1999 et 2002. Cela coïncide avec la période exacte où DynCorp a été surpris en train de trafiquer des enfants à des fins sexuelles en Bosnie et au Kosovo et aucune poursuite n’a été engagée . DynCorp a joué un rôle actif dans les abus sexuels en Haïti .
« Il s’agit d’un mini-documentaire très informatif reliant de nombreux points de personnes » suicidées « qui exposaient ou avaient potentiellement prévu d’exposer le trafic et les réseaux pédophiles d’élite. »
Le dispositif doit permettre de vérifier l’efficacité du système d’alerte et d’information des populations FR-Alert.
Selon l’Unesco, il est quasi-certain qu’un tsunami frappera la Méditerranée au cours des trente prochaines années.
Alerte ! Des milliers de téléphones portables vont sonner, vendredi à 10 heures, au même moment. Les habitants des neuf départements côtiers de Méditerranée vont recevoir un message évoquant un tsunami sur les côtes françaises. Un entraînement grandeur nature, afin de tester à la fois le dispositif FR-Alert et de sensibiliser la population.
Cet exercice « n’appelle aucune action ou réaction des destinataires », précisent les services de l’Etat. Inutile, donc, de « contacter les forces de l’ordre, services de secours, ni standards téléphoniques des préfectures et mairies concernées ». Et encore moins de « relayer de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux ».
Initialement prévu début novembre, il avait été repoussé en raison de l’imminence du passage de la tempête Ciaran en France et du risque de confusion auprès de la population. Un exercice de moindre importance a déjà eu lieu à Frontignan (Hérault), à l’automne.
Le thème de cette année est « Reconstruire la confiance ».
« On peut presque sentir la magie de l’endroit quand on y est », a déclaré au Post un habitué de Davos.
« Tout le monde a un agenda et vous ne savez jamais sur qui vous allez tomber en sortant des toilettes. Il pourrait s’agir de Bill Gates. »Vous côtoyez certaines des personnes les plus intelligentes au monde, mais une chose que vous apprenez, c’est qu’elles ne sont pas toujours aussi intelligentes.
La ville suisse, habituellement tranquille, s’apprête à accueillir l’élite mondiale et du champagne à volonté. L’action commence au Centre des congrès (devant), qui est le point zéro de la conférence annuelle du WEF. Le caviar est en place, ici dans des cônes de gaufre, pour les cocktails d’élite du Forum économique mondial qui commencent dès que les maîtres de l’univers atterrissent.
Klaus Schwab, le président du WEF, bien que dépeint comme un véritable Dr. Evil dans les cercles d’extrême droite, est probablement plus un PT Barnum de haut vol qu’un sinistre conspirateur mondial.
L’année dernière, Vanity Fair a souligné que Schwab « a fait passer le Forum d’une réunion sérieuse de responsables politiques à une assemblée étincelante des personnes les plus riches du monde. Il y est parvenu en s’attirant les faveurs de ceux qui détiennent le pouvoir, et en particulier de la classe des milliardaires - une tribu connue sous le nom d’homme de Davos ».
Mais tous les hommes - ou femmes - de Davos ne sont pas égaux : il existe un système de castes qui sépare les personnes simplement connectées du sommet de l’élite.
Chacun doit porter en permanence un badge de couleur portant son nom complet, et la couleur est un moyen instantané de juger de son importance. La couleur est un moyen instantané de juger de son importance (la vraie flexibilité est d’être si célèbre que l’on cache son badge).
Goldie Hawn gesticulait tout en portant un badge sur un cordon devant la marque « World Economic Forum ». Les badges constituent le système de castes à Davos : même les célébrités, comme Goldie Hawn, participante en 2014, sont censées les porter en permanence. Leur couleur place le porteur dans une hiérarchie stricte. AP
FAQ sur le badge d’entrée à Davos. Qui l’obtient ? Ce que cela signifie.
Le système complexe des badges est un moyen de savoir non seulement qui est une personnalité, mais aussi si ça vaut la peine de lui parler. L’agence de presse Reuters a compilé un guide léger - mais bien informé - sur ces badges. @AndrewLawton/X
Les badges blancs sont les accréditations les plus chères, mais ils ne sont accessibles qu’aux chefs d’entreprise de premier plan.
Il ne suffit pas d’être PDG : votre entreprise doit être connue de tous, ou du moins des plus grands conseils d’administration.
Si vous cherchez « namedropping » dans le dictionnaire, vous verrez une photo de Davos", a déclaré au Post le fondateur et président de Skybridge Capital, Anthony Scaramucci, qui participe à Davos depuis 2007.
Le fondateur et président de Skybridge Capital, Anthony Scaramucci, a participé en 2019 à la soirée vinicole qu’il organise chaque année à Davos.
Naomi Campbell tout sourire, dans un long manteau noir avec un sac orné de bijoux a posé devant une grande étoile peinte avec le numéro 23. Le top model fait partie des mondialistes glamour qui se rendront à Davos en 2024.
D’autres badges plus modestes, dans un arc-en-ciel de couleurs, sont remis aux entourages des détenteurs de badges blancs, aux PDG et aux dirigeants d’organisations à but non lucratif moins importants, aux médias, au personnel du WEF et aux légions d’employés qui répondent à leurs besoins.
Des poids lourds politiques comme le premier ministre chinois Li Qiang, le président français Emmanuel Macron, le secrétaire d’État Antony Blinken, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et l’envoyé du président Biden pour le climat, John Kerry, se bousculeront pour obtenir des invitations aux meilleurs cocktails de l’année.
Il en sera de même pour Sam Altman, PDG d’OpenAI, Volodymyr Zelenskyy, président de l’Ukraine, Javier Milei, président argentin nouvellement élu, Naomi Campbell, mannequin, Tedros Adhanom Ghebreyesus, de l’Organisation mondiale de la santé, et Tirana Hassan, de Human Rights Watch...
Alors que le Yémen a ébranlé les bases du commerce international en mer Rouge par le biais d'attaques ciblées contre des navires israéliens, ceux faisant escalade en Israël, et même contre des navires de nations soutenant le massacre à Gaza. Pourtant, un événement historique qui est passé totalement inaperçu s'est déroulé sous nos yeux.
Cette analyse approfondie par Thierry Meyssan, réalisée au cours d’une interview, fait le point sur la situation à Gaza et explore la réaction surprenante de l’état-major du ministère des Armées français qui devient officiellement antisioniste.
Le refus historique de l’état-major
Stupéfaction et désapprobation ont secoué les cercles militaires français lorsque l’état-major du ministère des Armées a catégoriquement refusé de participer à l’opération « Gardien de la prospérité » contre le Yémen. Cette action, légalement permise par une clause post-guerre d’Algérie, soulève des questions importantes. Ce refus est simplement présenté comme un exercice du droit des militaires sans être remis en question.
« Jamais auparavant, l’état-major militaire français n’avait refusé de participer à une opération. C’est un moment décisif qui dévoile un désaccord profond envers la politique étrangère actuelle. »
Une explosion s’est déclenchée début janvier 2024 à la suite de la parution d’un livre de Mehdi Belhaj Kacem intitulé Nietzsche et la psychose occidentale. Du nazisme au transhumanisme, que les éditions Fiat Lux ont récemment publié le 11 décembre 2023.
Ce livre a fait l’objet de tweets extrêmement élogieux de la part de M. Bertrand Scholler, de M. Vincent Pavan, de Mme Emmanuelle Darles, et a été annoncé pour une présentation prochaine au CSI (Conseil Scientifique Indépendant), annonce que M. Louis Fouché a likée sur tweeter. Des captures vidéo et photos ont été prises par de nombreux témoins.
Le problème, et non des moindres, est que ce livre contient non seulement des jugements outrageants et méprisants sur ma personne, de nature à porter atteinte à mon honneur et à ma considération, entre autres, un diagnostic psychiatrique (à l’image de ce que pratiquent les systèmes totalitaires), des propos dénigrants, injurieux ou diffamatoires, une atteinte à ma réputation, mais encore, et là est à mon sens le point le plus grave : des contre-vérités historiques sur l’année 2023.
Je constate aussi, et ce n’est pas la première fois, qu’il s’agit encore d’attaques sur des personnes de la résistance, dans la droite ligne de tous les obstacles rencontrés en 2023 pour défendre la protection de l’enfance, comme, par exemple, des menaces d’annulation du colloque du 13 mai 2023 sur « La dérive totalitaire sur les enfants ».
J’ai écrit le 04 janvier 2024 à l’éditeur, M. Salim Laibi et Mme Asma Messid, sans avoir, à ce jour, obtenu de réponse. Le lecteur trouvera infra des extraits du livre.
Le cas échéant, la justice sera saisie de ces faits.
[...]
Au début, seuls les navires transportant des marchandises israéliennes ou faisant escale en Israël l’ont été. Puis, lorsque les Occidentaux ont couvert Israël, tous les navires des nations soutenant le massacre à Gaza ont été frappés. Jamais les navires russes ou chinois n’ont été inquiétés.
Les transporteurs maritimes occidentaux et les transnationales pétrolières occidentales ont progressivement détourné leurs navires de la mer Rouge par laquelle transitait un tiers du trafic occidental. Ils font désormais le tour de l’Afrique plutôt que d’emprunter le canal de Suez.
Les États-Unis ont constitué une coalition internationale pour protéger le trafic maritime occidental en mer Rouge, l’opération « Gardien de la Prospérité ». Après que le président Emmanuel Macron ait décidé de s’y joindre, l’état-major des armées française a refusé de participer à une opération visant à permettre au massacre de Gaza de se poursuivre. Identiquement, l’Espagne s’est retirée.
Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.
Un certain Gabriel Attal.
Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait.
J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.
Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.
La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent.
Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.
Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s’étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument.
La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.
Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés. Gabriel, qui n’était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.
Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.
Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.
Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.
Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.
Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé.
Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget.
Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.
Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions : l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.
De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation : préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.