C'est en écoutant les médias que vous consolidez leur pouvoir de nuisance.
L'analyse et les conseils de Xavier-Louis de Izarra.
« Un journalope c’est un petit chien. Il est la voix de son maître. Il est au service de son maître. Il travaille pour son patron. Le travail des médialopes n’est pas de vous informer, mais d’exécuter les ordres du patron ou de l’État, c’est pareil. Le journalope est recruté pour ça. Il vend la came de son patron. Il ne fait rien d’autre que la publicité de son patron. »
Dans le rapport de 305 pages publié lundi, l’avocat spécial John Durham a conclu que l’enquête Trump-Russie avait été lancée sans le niveau de preuve minimal requis et qu’elle avait bousculé toute une série de normes ministérielles. Qu’on en juge : Le Département de la Justice – ainsi que les médias qui l’ont couvert – a effectivement mis fin à une présidence dûment élue, sur la base de ce qui s’est avéré être un canular monté de toutes pièces par des politiciens.
Cela devrait mettre n’importe qui en colère. Vraiment en colère. Une colère digne de Trump.
Le fait est que, dans ce cas, Donald Trump avait raison lorsqu’il a dit qu’il était la cible d’un coup politique financé par la campagne Clinton et entretenu par pratiquement tous les médias. Il y a un mot pour cela : désinformation.
Des démocrates tels que l’ancien président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff (Californie), ont fait pression en faveur de la censure en affirmant que la désinformation constituait une menace pour la démocratie.
Eh bien, il s’agit de cette menace – la vraie. En fait, cela a laissé une administration embourbée dans un faux scandale pendant des années, avec des fonctionnaires de haut rang paradant devant des grands jurys et leur culpabilité ensuite proclamée tous les soirs dans les émissions d’information du câble.
Son émission « Tucker Carlson Tonight », était diffusée en prime time (20h-21h) tous les soirs de semaine. Il avait réussi à fidéliser une énorme audience (3,5 millions en moyenne plus évidemment les innombrables rediffusions) dont le créneau très convoité des 25-54 ans, et l’annonce laconique de son renvoi, le lundi 24 avril 2023, a pris tout le monde par surprise, y compris lui-même.
Le premier qui dit la vérité…
Si les grands médias se sont empressés d’enterrer le sujet et Tucker Carlson avec, les sites d’informations alternatifs et les réseaux sociaux étasuniens s’en sont au contraire emparés, soit pour s’en réjouir parfois grossièrement, côté Establishment (féministes, Pentagone, progressistes et journalistes de cour), soit pour s’en désoler ou s’en indigner côté anti-establishment (nationalistes traditionnalistes, chrétiens ou pas). Mais tous parlent de lui au passé, ce que je ne compte pas faire, car je suis sure qu’il va réapparaître, à moins bien sûr qu’on ne l’assassine comme l’a chanté Guy Béart : « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté. »
C’est que Tucker Carlson est un phénomène. Il était le seul journaliste de grand média à s’opposer sans honte et sans peur à l’implication étasunienne dans la guerre en Ukraine et à l’agenda woke du Forum économique mondial appliqué par l’administration Biden. Vous savez, « vous n’aurez rien et vous serez heureux », un miracle laïque opéré à coup de censure, de guerres et de spoliations qui nous étonne à peine tant notre propagande est efficace.
Il était le seul et sans doute le dernier puisque son renvoi est, selon beaucoup d’observateurs et Tucker Carlson lui-même, le signe que Fox News s’est rallié à l’agenda woke. C’est la preuve qu’il n’y a plus aux États-Unis qu’un parti unique, a-t-il expliqué dans la courte intervention qu’il a postée sur Twitter le mercredi suivant, à l’heure précise où il aurait dû commencer son émission, et qui a fait 79,5 millions de vues aux dernières nouvelles.
Thierry Meyssan est un écrivain, journaliste et analyste politique controversé, connu pour ses théories du complot et sa critique des politiques étrangères américaines et occidentales.
Lors de cette interview Thierry Meyssan aborde des sujets comme la géopolitique, la politique internationale, l'histoire, la guerre, le terrorisme et les relations internationales. Il nous éclaire sur les événements mondiaux allant de la guerre en ex-Yougoslavie jusqu'au conflit entre l'Ukraine et la Russie.
Au lieu de mener l’enquête sans conflits d’intérêts et de façon distanciée, au service de la chose publique, nombre de ces acteurs se sont recyclés dans ce que Lowenthal nomme la “lutte contre la désinformation”.
Un schéma qui est bien connu des lecteurs de France-Soir avec le compte rendu des Twitter Files, dont les épisodes ont été publiés dans nos colonnes depuis décembre 2022. Ces documents internes de l’oiseau bleu ont été dévoilés par Elon Musk. Ils ont permis à des journalistes d’investigation de mettre à jour plusieurs scandales d’ampleur. Ceux-ci montrent à quel point sont menacées à la fois la libre information et la liberté d’expression, du fait d’une emprise grandissante du pouvoir politique : c'est en effet au prétexte de cette lutte contre la désinformation que ce dernier exerce la censure.
Ce mécanisme n’est pas uniquement à l'œuvre outre-Atlantique. Les évolutions du règlement européen des plateformes numériques (le Digital Services Act) posent les mêmes questions de fond : jusqu'où le politique peut-il interférer avec la sphère de l’information ? In fine, peut-on alors parler d’une sorte de “mécanisme industriel de la censure” en vue de contrôler cette dernière ?
Un nouvel épisode des Twitter Files produit par Lowenthal lui-même aborde ce sujet et sera prochainement évoqué par France-Soir.
En attendant, voici un texte d'exception de l'essayiste qui rend compte de ses observations précitées et qui expose une nouvelle forme de manipulation de l'information. Celle-ci repose essentiellement sur ce mélange des genres aussi surprenant que grave entre des acteurs qui ne devraient jamais collaborer ensemble du fait d'évidentes questions de déontologie : universitaires, membres d'ONG, journalistes avec politiques, industriels et militaires.
Chute de la valeur de Fox News après le départ de Tucker Carlson, poussé à la sortie par Dominion Voting Systems Inc.
La chaîne FOX News Media et Tucker Carlson ont annoncé leur séparation lundi dernier, selon un communiqué officiel de FOX News. Un porte-parole de la chaîne a exprimé sa gratitude pour le travail de Carlson en tant qu’animateur et contributeur. En attendant qu’un remplaçant permanent soit nommé, un programme intérimaire intitulé « Fox News Tonight » sera diffusé à 20h00, animé par une rotation de différentes personnalités de Fox News.
Clap de fin pour Carlson
Le célèbre animateur, déjà très populaire, a récemment vu sa notoriété augmenter dans le monde entier en raison de ses prises de position contre l’obligation vaccinale, les restrictions imposées par les gouvernements, la guerre en Ukraine et le président Zelensky, ainsi que la promotion du mouvement woke et de la propagande sur les questions de genre. Lors de sa dernière apparition sur la chaîne, Carlson a reçu une pizza livrée par un héros livreur qui avait auparavant arrêté un voleur de voiture. Pour le célèbre podcasteur Graham Allen, « Il n’y a pas de meilleure façon de clôturer la plus grande émission d’information de l’histoire ! »
Israël, premier exportateur de services en matière de campagnes de diffamation, fausses nouvelles et trucage d’élections, engrange des bénéfices juteux, mais la responsabilité juridique de ces crimes contre la démocratie risque de lui être imputée à plus long terme.
En février 2023, les journalistes d’investigation de l’association Forbidden Stories ont publié un nouveau chapitre de leur projet « Story Killers »1, révélant un réseau d’entreprises israéliennes qui fournissent des services de désinformation aux plus offrants. Ces services, qui portent la cyberguerre à un autre niveau, comprennent des campagnes de diffamation, la diffusion de fausses nouvelles et le trucage d’élections et de référendums.
La prise de conscience de la manière dont les médias sociaux, la surveillance et l’exploration de données peuvent influencer les élections s’est faite après que le scandale de Cambridge Analytica a été rendu public en 20182. Cambridge Analytica a influencé plus de 200 élections dans le monde, et l’un de ses principaux fournisseurs de technologie était Archimedes Group, une société israélienne. Lorsque l’une de ses cadres dirigeantes Brittany Kaiser s’est présentée devant le Parlement britannique pour dénoncer ces crimes, elle a affirmé qu’elle ne se souvenait pas des noms des employés israéliens d’Archimedes Group avec lesquels elle avait travaillé.
La cyberguerre en général et la désinformation en particulier sont des armes très dangereuses. Elles sapent le processus démocratique lorsqu’elles sont utilisées pour influencer les élections en diffusant des rumeurs et de fausses informations, et elles peuvent également devenir mortelles. Ainsi, la journaliste indienne Gauri Lankesh a été assassinée en septembre 2017, quelques jours avant de publier un article sur la désinformation et ses dangers. Elle était elle-même la cible d’une campagne de calomnie. Après son assassinat, on a découvert que les personnes qui l’avaient attaquée sur les réseaux sociaux n’avaient jamais existé. Leurs comptes ont ensuite été supprimés, masquant ainsi les traces de ceux qui avaient orchestré la campagne.
Émission officielle de la revue Faits & Documents, lettre bimensuelle de 12 pages fondée par Emmanuel Ratier, qui traite essentiellement de l’actualité politique, économique et culturelle, française et internationale.
Au sommaire de cet épisode qui donne la parole à Xavier Poussard, rédacteur en chef de F&D :
- 01:17 Qu’est-ce que l’opposition contrôlée ?
- 02:24 L’exemple de l’écologie politique
- 08:26 L’opposition contrôlée et le pouvoir
- 12:26 Le principe du candidat Mandchou
- 16:40 Deux cas d’opposition incontrôlée : Gaël Giraud et Jean-Philippe Tanguy
- 41:10 Autres figures
- 46:19 Le non-dit du pouvoir macronien
- 01h07:13 L’opposition politique du RN et de La France insoumise
- 01h20:23 Prospective
- 01h28:32 Conclusion
Le groupe O’Keefe Media a été dévoilé le 15 mars, environ trois semaines après que James O’Keefe a démissionné de Project Veritas à la suite d’une suspension et d’une enquête sur ses pratiques en matière de dépenses.
« Nous allons envoyer des caméras dans les mains de centaines de personnes », a déclaré O’Keefe à l’émission Real America’s Voice. « Nous allons créer une armée de citoyens journalistes ».
Le personnel et le conseil d’administration de Project Veritas avaient affirmé que O’Keefe pourrait réintégrer l’organisation, mais ce dernier s’est plutôt engagé dans une nouvelle voie.
Le fondateur de Project Veritas a déclaré qu’un « petit groupe très uni » de « journalistes d’élite » était resté à ses côtés et qu’il se joignait à sa nouvelle entreprise.
« Ils ont réveillé un géant endormi », a déclaré O’Keefe dans une vidéo promotionnelle. « Je suis de retour. »
Le modèle économique repose sur des dons qui permettent de financer directement des caméras. Les tarifs vont de 19,99 dollars par mois à 5 000 dollars par an.
« Nous allons construire cette armée et garder chaque chambre d’état, chaque conseil municipal, chaque conseil scolaire et partout où les gens conspirent pour garder le pouvoir, le favoritisme proactif ou se remplir les poches avec l’argent des contribuables ! » a déclaré O’Keefe sur Twitter. « Devenez un membre fondateur aujourd’hui ! »
Le streaming vidéo est en tête, avec Netflix représentant 14,9 % des mégaoctets échangés, suivi de près par YouTube avec 11,4 %. Les plateformes de streaming Disney+ et Amazon Prime Video génèrent également une part importante de trafic, respectivement 4,5 % et 2,8 %.
Les médias sociaux et les jeux vidéo sont également des contributeurs majeurs au trafic mondial, avec TikTok, Facebook, Playstation et Xbox générant d’importantes quantités de données en 2022.
Et si vous avez une excellente vision, vous pouvez voir clairement notre site ‘Le Média en 4-4-2’, qui est la destination idéale pour tous les passionnés de l’information alternative.
Ce dernier est toujours persécuté par les États-Unis pour avoir révélé les crimes de guerre américains en Irak. Un geste qui est loin d’être anodin. Explications.
Privé de liberté depuis 2010, Assange est encore aujourd’hui enfermé dans un pénitencier anglais en attendant une possible extradition vers l’Amérique où il risque 175 ans de prison. Depuis toutes ces années, il est victime d’une justice soumise aux intérêts américains.
Ce dernier est toujours persécuté par les États-Unis pour avoir révélé les crimes de guerre américains en Irak. Un geste qui est loin d’être anodin. Explications.
Privé de liberté depuis 2010, Assange est encore aujourd’hui enfermé dans un pénitencier anglais en attendant une possible extradition vers l’Amérique où il risque 175 ans de prison. Depuis toutes ces années, il est victime d’une justice soumise aux intérêts américains.