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La Guerre secrète contre les peuples - Claire Séverac

Égalité et RéconciliationLa Guerre secrète contre les peuples de Claire Séverac

Égalité et Réconciliation - 17 mai 2024

Les cafés littéraires de Kontre Kulture

   

Le livre peut être commandé sur Kontre Kulture : https://kontrekulture.com/produit/la-guerre-secrete-contre-les-peuples/

On nous dit que ce sont de simples avions de ligne… Dormez bien, braves gens, il ne se passe rien ! De ces traînées blanches laissées par des avions qui pulvérisent sur nos têtes des produits toxiques, transformant nos beaux ciels bleus en plafonds laiteux, au programme Haarp, officiellement destiné à permettre les communications longue distance, mais qui sert à bien d’autres fins… on nous ment sur tout. Le temps qui se détraque, les catastrophes météorologiques à répétition, dus au CO2 vraiment ? Des documents déclassifiés de l’armée, des experts repentis, des scientifiques intègres parlent, eux, de guerre climatique. Quelles meilleures armes que celles qui se dissimulent sous des phénomènes naturels !

Beaucoup d’entre nous ont entendu parler des diverses expériences de la CIA, toutes plus horrifiantes les unes que les autres. Mais combien savent qu’elles touchent le commun des mortels, que nous sommes tous victimes des armes bactériologiques, des implants, des nanoparticules, des mutations génétiques, des manipulations mentales, exposés aux perspectives terrifiantes ouvertes par le transhumanisme et l’eugénisme qui sont le but de nos élites ? Si nous ne nous y opposons pas, demain, ces nouvelles technologies au service des puissants feront de nous au mieux des pions, au pire des esclaves.

Plus ou moins tenus secrets, ces projets revêtent tous un alibi humanitaire : la faim dans le monde, le réchauffement climatique, la santé, l’écologie, la sécurité… En réalité, ils obéissent tous au plan d’une oligarchie qui n’a plus besoin de toutes « ces bouches inutiles », comme ses membres nous appellent en privé, et qui se donne ouvertement comme objectif de réduire l’humanité à 500 millions d’individus. Le plus grand génocide de l’histoire est en marche dans la désinformation la plus totale.

Pendant trois ans, Claire Séverac a mené l’enquête autour de ces questions inquiétantes pour l’avenir de l’Homme. Elle a décrypté pour nous des centaines de documents, recoupé des discours, fouillé dans les archives et les sites d’organisations internationales, d’ONG ou encore d’institutions gouvernementales. Elle a accumulé les témoignages et les preuves pour les livrer ici à notre jugement. Afin que chacun réagisse avant qu’il ne soit trop tard.

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Rumble défie la censure

Aube DigitaleRumble défie les tendances mondiales de la censure

Aube Digitale - 01 mai 2024

Rumble rejette la demande de censure de la Nouvelle-Zélande après qu’un lanceur d’alerte a révélé des décès liés au vaccin contre le covid.

   

Le PDG de Rumble, un concurrent libre d’expression de YouTube, affirme que les niveaux de censure dans le monde sont en hausse, mais que ce qui est particulièrement remarquable, ce sont les demandes de censure émanant de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, qui semblent suivre les traces, pour le moins controversées, de la France et du Brésil.

D’une part, cela est surprenant, étant donné la provenance démocratique formelle de ces pays.

D’autre part, leurs actions au cours des dernières années, notamment le blocage de sites au niveau des fournisseurs d’accès, les demandes constantes d’une réglementation plus stricte pour faciliter le retrait du contenu des médias sociaux, et même les mesures draconiennes de l’ère du Covid – et de l’ère post-Covid – racontent une autre histoire.

Chris Pavlovski a expliqué à Mat Kim que la chaîne FreeNZMedia est devenue une cible de déplatforming en Nouvelle-Zélande, pour avoir parlé de la fuite de données de la base de données nationale sur les vaccinations, qu’un dénonciateur, Barry Young, ancien employé du service informatique de Health New Zealand, a rendue disponible.

Les données communiquées par Young aux journalistes et aux activistes concernent les décès liés aux vaccins Covid et les allégations selon lesquelles ces faits sont dissimulés.

Pour avoir fait référence à Young et aux données qu’il a fournies au public, une lettre a été envoyée à Rumble pour qu’il supprime FreeNZMedia. Cette lettre émane de l’Autorité nationale de santé.

Cependant, Pavlovski a déclaré que la société avait décidé de refuser de le faire, ou de se retirer du pays, et qu’elle allait plutôt « contester et voir ce qui se passe ».

Pavlovski a ensuite qualifié cette affaire néo-zélandaise d' »absurde » et de « répugnante », dans la mesure où elle présente des similitudes avec les « Pentagon Papers ». À l’époque, le journaliste Daniel Ellsberg était devenu un héros de la liberté d’expression protégée par les tribunaux américains.

Mais c’était il y a près de 50 ans, et les choses ont clairement changé, non seulement dans des pays lointains, mais aussi aux États-Unis eux-mêmes, et les dénonciateurs risquent tout, de la déploration à la prison à vie.

S’exprimant sur le cas de Young et de FreeNZMedia, Pavlovski a déclaré que le dénonciateur « a une formation en statistiques, a passé en revue toutes les données, a trouvé les différents lots de vaccins qui avaient un taux de mortalité irrégulièrement élevé et les a publiés, et a donné différentes interviews à ce sujet ».

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Les Guignoles de l'info - Sylvestre sur la propagande de guerre

Le Media en 4-4-2Quand la stratégie de com de l’oligarchie était dévoilée par les Guignols de l’info

Le Media en 4-4-2 - 01 avr 2024

La communication c'est important et encore plus en pleine guerre ! Sylvestre nous explique comment rendre une guerre attrayante, sexy, partisante... avec la guerre en Irak ! La sauce américaine va-t-elle prendre ?

   

Les Guignols de l'info avaient une liberté de parole qu'on ne retrouve plus de nos jours en macronie... La bande à Bruno Gaccio en profitait pour franchir les lignes rouges qui commençaient à peine à se dessiner. En 2003, ils mettaient en lumière la stratégie de communication de l'armée américaine pour rendre sexy la seconde guerre en Irak. Toute ressemblance avec les évènements actuels autour de la guerre en Ukraine serait purement fortuite.

Pour faire accepter cette guerre au monde entier, l’armée américaine avait mené une campagne classique de marketing. Tout d’abord, ils ont créé le besoin, puis ils ont fait connaître le produit (la guerre) qui correspond à ce besoin, et enfin, ils ont matraqué la publicité. La campagne s’adressait à toute la famille, avec « une implication ludique et informative ».

La réalité de la guerre est évidemment bien différente de ce qui est montré dans les « publicité »s. Le responsable de la communication admet que « la guerre, c’est du sang, des larmes, de la merde, des gosses égorgés, des mères qui pleurent, de la viande partout, des femmes violées, des chiens qui bouffent les cadavres ». Mais il insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas communiquer là-dessus.

Yoann

« Vendre une bagnole et vendre la guerre, c’est pareil »

Sylvestre

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se libérer du Médiavers

Le Media en 4-4-2Le concept de Médiavers : comprendre la manipulation médiatique

Le Media en 4-4-2 - 23 mar 2024

Le médiavers est un concept désignant un environnement médiatique où la perception de la réalité est déformée par des narratifs préétablis.

   

À une époque où l'information est abondante mais souvent manipulée, où les médias semblent dicter la réalité, un concept émerge, celui du "Médiavers", développé par le philosophe Alexis Haupt. Dans cette ère de l'hyper-connectivité où tout un chacun peut accéder à une pléthore d'informations en quelques clics, se pose une question cruciale : qu'est-ce qui empêche les individus de se libérer du Médiavers ?

Au cœur du Médiavers réside un manque fondamental : celui de la volonté de savoir. Les médias, contrôlés par des intérêts particuliers, déforment la réalité et manipulent les masses. Dans cet univers parallèle, les véritables enjeux sont occultés, reléguant des sujets essentiels au second plan.

Dans le Médiavers, les déclarations sensationnalistes de certaines organisations, telles que l’OMS, sont amplifiées, détournant l’attention du véritable enjeu. Par exemple, une alarmante augmentation des cas de cancer va être attribuée à des causes superficielles telles que la pollution, l’alcool et la cigarette, alors que des facteurs plus profonds et systémiques sont négligés.

Mais le Médiavers va au-delà de la simple manipulation de l’information. Il façonne la perception de la réalité chez les individus, créant une dichotomie entre ce qui est présenté par les médias et ce qui est vécu dans le monde réel. Les personnes piégées dans le Médiavers nient les réalités évidentes sous leurs yeux, préférant croire ce qui leur est présenté par les médias.

La psychologie des individus en proie au Médiavers est intrigante. Leur perception de la réalité est déformée, et ils peuvent nier les faits les plus flagrants pour adhérer à un récit prédéfini. Même lorsque des preuves tangibles contredisent les récits médiatiques, ils choisissent de les ignorer, préférant vivre dans une illusion confortable.

Il est crucial de reconnaître les dangers du Médiavers. En concentrant l’attention sur des problèmes superficiels ou en déformant la réalité, il détourne l’attention des véritables enjeux. Par exemple, les préoccupations concernant des figures politiques éloignées peuvent occulter les menaces plus proches et plus pressantes qui affectent les individus au quotidien.

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Candace Owens

Égalité et RéconciliationUSA : Candace Owens lance le BrigitteGate

Égalité et Réconciliation - 13 mar 2024

USA : Candace Owens, la jolie trumpiste aux 8M d’abonnés, lance le BrigitteGate.

   

Un petit air de Rihanna, un positionnement blacko-trumpiste, un podcast qui cartonne, un dossier bien potassé (merci F&D), et voilà une magnifique rampe de lancement au cœur de la politique US. L’affaire Brigitte vient de traverser l’Atlantique, thanks to Candace Owens.

Son podcast sur YouTube totalise 3M d’abonnés, et son compte X monte à 4,8M. Candace, plus honnête que les journalistes français mainstream, qui pompent et ne citent jamais F&D, a cité et relayé sa source.

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Tucker - Benz

Quantum LeapL'entrevue historique de Mike Benz avec Tucker Carlson

Quantum Leap - 21 fév 2024

L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie

   

L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis.

Une synthèse historique compréhensible et éclairante sur la guerre de l'information.

« Ce que je décris est un régime militaire, c’est l’inversion de la démocratie. »

Mike Benz

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Mojeek - moteur de recherche

Echelle de JacobCensure massive des moteurs de recherche : Testez Mojeek

Echelle de Jacob - 19 fév 2024

Mojeek est un des projets les plus intéressant dans le domaine des moteurs de recherche.

   

Et pour cause : c’est un des rares moteur de recherche face à Google, Bing etc…

Qwant, Ecosia, Duckduckgo… ce sont des méta-moteur de recherche. Ils tirent leurs résultats de Bing. Ce ne sont pas des moteurs de recherche.

Mojeek, lui, construit ses propres résultats de recherche, avec ses propres robots qui fouillent le web.

Et en plus de ça, l’entreprise derrière ne collecte pas de données superflues, ne fait pas de l’analyse de données personnelles, de comportement etc… et elle est financé proprement.

Bref, un vrai bon projet (j’en avais parlé un peu plus en détail ici)

Évidemment, dû à sa jeunesse et à ses moyens limités Mojeek n’est pas aussi pertinent que Google. (et encore plus sur les résultats de recherche en français)

Trop souvent il ne trouve pas ce que je lui demande.

C’est pour ça que ce n’est pas mon moteur de recherche par défaut.

Mais dernièrement, je lui ai trouvé une un point fort :

Mojeek est très bon pour trouver de petits blogs/sites indépendants ! Et ça même dans les recherches en français

Ces derniers jours, j’ai fait tout un tas de petites découvertes grâce à Mojeek. Découvertes que je ne faisais pas (alors que je faisais la même recherche) sur Swisscows (qui utilise Bing) ou Qwant (qui utilise Bing aussi et un chouilla de son propre index)

(pour les curieux : j’ai fait des recherches avec le titre de livres que j’ai bien aimé, pour voir s’il y a des blogs qui en parlaient)

Bing s’en fout des petits blogs/sites indépendants !

Tu ne les trouves pas dans les résultats de recherches.

Alors que sur Mojeek, tu peux les trouver !

C’est vraiment super cool. C’est comme découvrir une partie de l’internet qui est caché !

Bing a aussi tendance à mettre des résultats en Anglais, alors que ta recherche et en français (et que tu as paramétrer le moteur de recherche pour qu’il soit en français)

Alors que si tu règles Mojeek pour te sortir des résultats en français, il va vraiment te sortir des résultats en français.

En fait, ça donne l’impression que Bing essaye de te sortir des résultats un peu universels, qui pourrait convenir à un peu tous le monde, et en même temps exclu tout ce qui est trop « petit » ou « spécifique »

Alors que Mojeek laisse de la place pour le petit et le spécifique.

Et ça c’est vraiment cool !

Parce que ça veut dire que tu peux à nouveau découvrir de nouveaux sites/blogs avec un moteur de recherche.

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censored

Réseau InternationalCensure des chaînes Telegram le jour où l’Ukraine fait un massacre à Belgorod

Réseau International - 17 fév 2024

par Christelle Néant

   

Le 15 février 2024, alors que l’Ukraine bombarde lourdement la ville russe de Belgorod (tuant plusieurs civils dont un bébé), la France censure une vingtaine de chaînes Telegram francophones pour «désinformation». Le moment choisi pour cette censure indique clairement que Paris ne veut plus que les Français puissent savoir que l’Ukraine tue délibérément des civils avec les armes que les pays occidentaux lui fournissent.

En pleine journée ce 15 février 2024, l’armée ukrainienne a tiré 18 roquettes avec des lance-roquettes multiples Vampire fournis par la république Tchèque (la portée des roquettes utilisées et de 40 km). La défense anti-aérienne russe abat 14 roquettes, mais quatre continuent leur vol vers la ville. Le résultat est un véritable bain de sang. Six personnes, dont un bébé, sont tuées, et 17 blessées. Plusieurs personnes étant dans un état grave, le nombre de morts pourrait encore évoluer.

Les cibles visées (un centre commercial, le stade d’une école et autres zones résidentielles) n’ont rien de militaire, et prouvent encore une fois, que l’Ukraine utilise les armes occidentales pour commettre des crimes de guerre, des faits qui dérangent le narratif occidental, alors pour éviter que les gens se posent des questions, la France (avec l’Allemagne et la Pologne) a décidé d’opter pour la censure pure et simple d’une vingtaine de chaînes Telegram francophones qui faisaient prétendument de la « désinformation russe ».

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Poutine - Tucker

Égalité et RéconciliationTucker Carlson : l’entretien avec Vladimir Poutine en français !

Égalité et Réconciliation - 10 fév 2024

Voici l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson sous-titrée en français.

   

2 heures…

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Tucker Carlson in Moscow

France SoirAprès l’interview de Poutine, Tucker Carlson est sur une liste « à éliminer »

France Soir - 09 fév 2024

Après l’interview de Poutine, Tucker Carlson est placé sur une liste « à assassiner » par un site ukrainien.

   

Ce weekend, le journaliste américain Tucker Carlson est arrivé à Moscou pour interviewer le président Vladimir Poutine. Une interview importante et attendue par bien des citoyens tant américains que d’autres nationalités.

Sur les réseaux sociaux, les spéculations sur le contenu de l’interview vont bon train. Celle-ci ayant fait l’objet d’une fake news, immédiatement soulevée par France-Soir après confirmation auprès de l’équipe de Tucker Carlson à Moscou.

Ce lundi 6 février, Tucker Carlson a publié une vidéo sur son compte X expliquant les raisons de cet entretien avec le chef du Kremlin, rappelant avant tout le devoir du journaliste et le droit du public de savoir. Carlson a bien sûr taclé les médias mainstream qui ne font plus un travail d’information pour le public, mais de propagande. Tucker Carlson a aussi confirmé qu’Elon Musk avait accepté de publier cette interview sur le réseau social X afin de garantir au plus grand nombre l’accès à ce contenu qui sera probablement censuré par les médias mainstream. Un tweet vu par 47 millions d'internautes...

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Digital Service Act - EU

Le courrier des stratègesLa censure de Bruxelles repose sur un nouveau système d’espionnage

Le courrier des stratèges - 28 jan 2024

Les protestations persistantes en France ou en Allemagne constituent une menace pour les élites de l’UE.

   

Le mécontentement a atteint la classe moyenne et donc le pilier de l’économie nationale. L’artillerie à Bruxelles s’alourdit. Le Digital Service Act établit de nouvelles autorités et un système d’espionnage moderne pour lutter contre les informations indésirables. Le « discours de haine », quoi que l’on entende par-là, sera désormais un « crime de l’UE ». Cette division de la société coûtera aux États membres plusieurs millions d’euros pour sa mise en œuvre et surchargera complètement les autorités : rien qu’en Allemagne, l’Office fédéral de la police criminelle s’attend à 720.000 cas suspects par an, contre 6.000 jusqu’à présent. Tout cela n’intéresse pas les institutions européennes. Elles continuent à se mettre au service de la technostructure et de ses intérêts de lobbying. Car le contrôle prétexte de la technostructure ne peut fonctionner qu’avec les outils de la technostructure, n’est-ce pas?

C’est désormais un modèle bien connu de tous les observateurs critiques : des « situations d’urgence » et des « scénarios de menace » proclamés par le biais de réseaux d’élites sont utilisés par les décideurs politiques comme base et justification de mesures restrictives et d’atteintes à différents droits de la liberté.

Pour contrôler la souveraineté d’interprétation, il est important de présenter de telles situations de danger aux décideurs politiques (et à ceux qui veulent encore le devenir). C’est ce qui s’est passé, une fois de plus, lors du Forum économique mondial. Le « Global Risk Report 2024 » met en garde avec insistance contre le plus grand risque global – la mauvaise information.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a donc attrapé cette balle lors de son discours à Davos :

« Il y aura toujours des tentatives de désinformation et de mésinformation destinées à nous déstabiliser. Et jamais nous n’en avons connu autant qu’au sujet de l’Ukraine…La Russie n’atteint pas ses objectifs stratégiques. Elle échoue avant tout sur le plan militaire…La Russie a également échoué sur le plan économique. Les sanctions ont isolé son économie des technologies modernes et de l’innovation. Le pays dépend désormais de la Chine. Enfin, la Russie a échoué sur le plan diplomatique. La Finlande a rejoint l’OTAN. Elle sera bientôt suivie de la Suède. Et l’Ukraine est plus proche que jamais, sur son chemin vers l’Union européenne. »

Un contrôle sans faille

Laissons de côté la question légitime de savoir qui a réellement recours à la désinformation. Tournons-nous plutôt vers la question de savoir pourquoi le risque global de désinformation évoqué par le Forum économique mondial est si important pour l’UE.

Actuellement la Commission construit ses nouvelles super-autorités afin de garantir l’application de la loi sur les services numériques (DSA). En avril dernier, le Centre européen pour la transparence algorithmique (ECAT) a été créé à Séville pour aider la Commission et les autorités nationales à contrôler le respect de la DSA. L’ECAT effectuera notamment des tests techniques sur les systèmes algorithmiques afin de comprendre leur fonctionnement, ainsi que des évaluations des risques liés aux plateformes et aux moteurs de recherche. Un accord de coopération a été signé à cet effet avec le centre français « PEReN » (Pôle d’expertise du Régime du Numérique).

La Commission européenne vise les « informations indésirables » sur Internet et introduit à cette fin de nouveaux organes de contrôle étatiques et supranationaux dotés de pouvoirs essentiels. Afin de garantir la mise en œuvre complète (et en temps voulu) de la structure de gouvernance de la DSA, les États membres doivent désigner leurs coordinateurs de services numériques et autres autorités nationales chargées d’assurer la conformité avant le 17 février 2024. Il n’est donc pas étonnant qu’il faille une « situation de risque » pour que les États membres en retard agissent. En effet, selon les propres informations de la Commission, seuls deux États membres, l’Italie et la Hongrie, ont à ce jour désigné valablement leurs autorités nationales.

Collapsus de la justice

L’Allemagne travaille encore à la mise en œuvre nationale de la loi européenne sur les services numériques (DSA). Le Bundestag allemand a débattu de cette question pour la première fois le 18 janvier. Selon le projet de loi du gouvernement fédéral, l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur) sera responsable de la surveillance des fournisseurs et de l’application de la DSA.

Dans ce contexte, les détails dont on n’aime pas parler publiquement sont toujours intéressants, et ce sont les coûts de mise en œuvre : ainsi, en Allemagne, les coûts annuels ( !) pour l’Agence fédérale des réseaux sont estimés à au moins 17 millions d’euros (frais de personnel, informatique, frais matériels et autres). Pour l’administration fédérale, la charge d’exécution annuelle augmente d’environ 8 millions d’euros, auxquels s’ajoute une charge d’exécution unique d’environ 2,1 millions d’euros.

Mais ce n’est pas tout. Celui qui se penche sur les explications détaillées trouvera ce qu’il cherche. L’Office fédéral allemand de la police criminelle s’attend à une nette augmentation des coûts annuels d’environ 44 millions d’euros et des coûts uniques d’environ 21 millions d’euros. En effet, l’Office fédéral de la police criminelle doit recevoir les déclarations concernant les cas suspects de contenus punissables sur Internet et les transmettre aux autorités de poursuite pénale compétentes. En raison de la nette extension des services de médiation soumis aux obligations de diligence, l’Office fédéral de la police criminelle s’attend à une augmentation des cas de traitement annuels, qui passeront d’environ 6 000 actuellement à quelque 720 000 ( !).

C’est là que s’arrêtent les estimations de coûts – à tort, car pour être correct, il faudrait également calculer les coûts supplémentaires pour les autorités de poursuite pénale et la justice. Si seulement une partie des 720.000 cas suspects estimés est poursuivie, la justice allemande risque de s’effondrer définitivement. Elle est en effet chroniquement surchargée depuis des années et le nombre de procédures non traitées atteint un niveau record.

Division de la société

Cependant, les institutions européennes ne s’intéressent pas à la question de savoir si et comment les États membres peuvent supporter les coûts de la mise en œuvre de la DAS. Elles ne s’intéressent pas non plus à la capacité des services répressifs à traiter l’énorme quantité de nouveaux dossiers.

Au contraire, la semaine dernière seulement, le Parlement européen a fait une nouvelle avancée en la matière : le Conseil devrait prendre une décision d’ici la fin de la législature actuelle afin d’inclure le discours de haine et les crimes de haine parmi les infractions visées à l’article 83, paragraphe 1, du TFUE (appelés « crimes de l’UE »). Le droit à la liberté d’expression ne doit pas être utilisé comme un bouclier pour le modèle économique des plateformes de médias sociaux visant à diffuser et à amplifier les discours de haine, a-t-on déclaré dans l’entourage des députés.

La division de la société par les institutions européennes se poursuit. Déjà, les « signaleurs de confiance » prévus par l’article 22 de la DSA, c’est-à-dire des informateurs qui surveillent les communications sur les plateformes en ligne et qui interviennent dès qu’ils soupçonnent une infraction, se forment. Nous savons que certains d’entre eux font partie de l’ « International Fact Checking Network » (IFCN) , un réseau qui est lui-même affilié au Poynter Institute. Parmi ses bailleurs de fonds figurent – entre autres – le Democracy Fund, la Lumina Foundation for Education, le National Endowment for Democracy (NED), l’Omidyar Network Fund ou les Open Society Foundations (OSF).

On ne saurait trop avertir et souligner avec force : les élites de l’UE ont fait des institutions de Bruxelles des auxiliaires des intérêts de la technostructure. Car ce qu’elles veulent nous vendre comme un « contrôle » de la technostructure, elles ne peuvent le réaliser qu’avec les outils de la technostructure. Les États membres surchargent leurs capacités et leurs ressources en mettant en œuvre cette politique – c’est particulièrement vrai pour les autorités judiciaires. Mais lorsque le pouvoir de l’État s’érode et que la société se divise, de grands malheurs se préparent en Europe.

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médias - hécatombe

Réseau InternationalC’est une hécatombe pour les grands médias

Réseau International - 27 jan 2024

Faut-il s’étonner que l’industrie de l’information soit frappée par une vague massive de licenciements ?

   

Les enquêtes successives montrent que les Américains ont perdu confiance dans les grands médias et que des millions d’entre nous ont décidé de se tourner vers d’autres sources d’information. Depuis des années, les grands médias perdent des téléspectateurs et des lecteurs, et aujourd’hui, bon nombre des plus grands noms de l’industrie de l’information perdent des sommes colossales. Ce n’était qu’une question de temps avant que nous n’assistions à des licenciements à grande échelle, et c’est désormais chose faite.

Bien entendu, les médias grand public ne sont pas les seuls à licencier. Selon Challenger, Gray & Christmas, le nombre de licenciements aux États-Unis en 2023 était supérieur de 98% à ce qu’il était en 2022…

Le rythme des suppressions d’emplois par les employeurs américains s’est accéléré en 2023, le nombre de licenciements ayant bondi de 98% par rapport à l’année précédente.

C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié par Challenger, Gray & Christmas, selon lequel les entreprises ont prévu 721 677 suppressions d’emplois l’année dernière, soit une augmentation considérable par rapport aux 363 832 licenciements signalés en 2022.

Le problème pourrait s’aggraver en 2024, car le marché de l’emploi continue de s’affaiblir face à des taux d’intérêt élevés et à une inflation tenace.

Mais il est vrai que l’industrie de l’information est particulièrement touchée. Par exemple, Time Magazine vient d’annoncer qu’il allait licencier des travailleurs «dans plusieurs départements, notamment la rédaction, la technologie, les ventes et les studios TIME»…

Time Magazine a licencié mardi un nombre incertain d’employés dans plusieurs départements, une décision que la PDG Jessica Sibley a qualifiée de «mesure nécessaire que nous devons prendre pour faire avancer notre entreprise et améliorer notre situation financière».

Dans un mémo interne au personnel, obtenu par Max Tani de Semafor, Sibley a annoncé les réductions.

«Nous avons pris la décision difficile de supprimer aujourd’hui des postes dans plusieurs départements, notamment la rédaction, la technologie, les ventes et les studios TIME», a écrit M. Sibley au personnel. «Nous sommes immensément reconnaissants de la contribution de ces membres talentueux de l’équipe au cours de leur mandat chez TIME».

Lorsque j’étais enfant, Time Magazine était très respecté et mes parents en avaient souvent un exemplaire sur la table basse.

Mais aujourd’hui, il est en train de mourir, tout comme le reste des grands médias.

Il suffit de regarder ce qui arrive au plus grand journal de Californie. Le Los Angeles Times a décidé de supprimer «un peu plus de 20% de sa rédaction»…

Le Los Angeles Times, confronté à ce que la direction a décrit cette semaine comme une «crise financière», a entamé mardi une série de licenciements douloureux dans la salle de rédaction, une réduction d’effectifs qui s’annonce comme l’une des plus sévères des 142 ans d’histoire du journal.

Les suppressions de postes toucheront au moins 115 journalistes, a indiqué à CNN une personne au fait du dossier, soit un peu plus de 20% de la rédaction. Quelque 94 de ces suppressions concerneront des employés syndiqués, a déclaré le chef du syndicat Matt Pearce, ce qui signifie qu’un quart du syndicat sera licencié.

Devons-nous être tristes que le Los Angeles Times implose ?

Je ne le pense pas.

Ailleurs, Paramount prévoit de licencier des centaines de travailleurs…

Dans un contexte de spéculation sur son avenir, Paramount Global procède à une nouvelle vague de réduction de personnel en février, selon des sources qui se sont confiées à Deadline. J’ai entendu dire que ces réductions concerneraient des centaines d’employés dans l’ensemble de la société.

Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulent sur l’imminence d’un licenciement d’environ 800 personnes au sein de Paramount. Cela fait suite à un rapport du WSJ [Wall Street Journal] en décembre selon lequel la société envisageait la suppression potentielle de plus de 1000 emplois au début de l’année 2024 afin de réduire les coûts.

Paramount est la société mère de CBS, et il est donc probable que la division de l’information de CBS soit sur le point de devenir encore plus petite.

Bien sûr, la division de l’information de NBC se réduit elle aussi…

NBC News a licencié plusieurs dizaines d’employés, la dernière des dizaines d’entreprises à commencer la nouvelle année avec de mauvaises nouvelles pour ses employés, a confirmé USA TODAY vendredi.

Une source au fait de ces projets [de licenciement] a déclaré que les employés ont reçu un préavis de 60 jours et qu’ils recevront des indemnités de départ et des services de reclassement.

Le journalisme sportif a lui aussi connu des temps difficiles.

À l’heure actuelle, il semble que l’avenir de Sports Illustrated soit très incertain et que de nombreux employés du magazine soient à la recherche d’un nouvel emploi…

L’avenir du célèbre magazine Sports Illustrated s’est assombri vendredi après que l’éditeur a annoncé des licenciements massifs.

Le groupe Arena – qui avait été ébranlé par des informations selon lesquelles le célèbre magazine publiait du contenu généré par l’intelligence artificielle – a admis qu’il n’avait pas effectué le paiement trimestriel de 3,75 millions de dollars au groupe Authentic Brands, qui devait être effectué cette semaine.

En conséquence, la société Arena, cotée en bourse, a annoncé jeudi qu’elle allait procéder à une «réduction significative» de ses effectifs, qui comptent plus de 100 journalistes.

Toutes les histoires que je viens de vous raconter se sont produites au cours des sept derniers jours.

C’est fou comme les choses évoluent rapidement aujourd’hui.

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