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esclavage numérique

Nouveau MondeInstruction : un long suicide numériquement assisté

Nouveau Monde - 22 juin 2024

Témoignage saisissant d’un enseignant du Gard pointant du doigt ce qui menace bel et bien de devenir à court terme, rien de moins qu’un problème de santé publique.

   

Avant donc qu’elle ne se change en résignation, il s’agirait que le corps enseignant de manière urgente, presque systématique, se mobilise comme un seul homme pour décrire la détresse, le sentiment d’impuissance aussi qui peut le saisir face à une hyper-vigilance digitale de nos élèves venue, non pas étoffer ou encore diversifier, mais littéralement corrompre, phagocyter la vigilance « traditionnelle » : celle de l’esprit, celle du temps long ; celle de l’écrit.

Il me semble pourtant que Paul Eluard ne commence pas son poème Liberté par : « Sous une vidéo Tik-Tok / Sous un lien YouTube / Entre un BeReal et deux notifications / Je regarde ton nom. », mais par : « Sur mes cahiers d’écolier / Sur mon pupitre et les arbres / Sur le sable, sur la neige / J’écris ton nom. »

Ainsi, un peu comme ces ballons qui participent tant à l’ambiance et au succès des fêtes foraines, on dispose d’une jeunesse dont l’attention semble gonflée à l’hélium ; tellement volatile, qu’aucune ficelle humaine, aussi solide, aussi impliquée soit-elle ne semble plus en mesure de la retenir. À chaque transition, à chaque difficulté, elle menace de casser, de vous échapper pour s’envoler vers des cieux plus enchanteurs que votre voix, que votre présence qui décidément ne suffisent plus ; ces cieux numériques qui comme autant de sirènes, promettent de résumer en quelques images et en moins de deux minutes (le tout sans effort bien sûr) un interminable cours de 2 h. Ce cours d’abord pensé puis écrit par vos soins, pour eux.

On ne peut dès lors plus compter que sur une personnalité atypique, à l’humour ravageur, provocateur peut-être, pour parvenir à lester cette attention fuyante ; une écume d’attention plutôt tant elle est fragilisée et de toute part convoitée. Le combat pour la conserver est épuisant et le rapport de force, clairement inégal au point de créer chez les plus jeunes d’entre-nous, encore vulnérables, chez les profs les plus sincères souvent, une souffrance au travail inadmissible.

En mathématiques, puisque je n’ai de légitimité que dans cette discipline, les conséquences de cette attention en lévitation permanente, additionnées à la dévastatrice réforme Blanquer (dont il osera néanmoins et sans honte aucune assurer la promotion en août 2024 avec la parution chez Albin-Michel d’un ouvrage d’autosatisfaction : La Citadelle) sont tragiques et toujours terriblement sous-estimées, quand elles ne sont pas niées.

En rasant les sections, en dynamitant le concept de classe tout en organisant la promotion de ce Grand Oral grotesque (coeff 10 contre 8 pour l’épreuve de philosophie, mais on n’est plus à une provocation près), J.M. Blanquer et ses acolytes ont détruit le lycée ne permettant plus à l’enseignement secondaire de jouer son rôle de tremplin vers le supérieur (N.B : ci-joint un lien tout à fait légal pour les retardataires : https://grand-oral-maths.com/categorie-produit/sujets-rediges/ 4,90 euros le Grand Oral, ce n’est pas cher même si une jeune fille m’a très justement fait remarquer que cela l’était quand même plus que ChatGPT… Cet esprit éminemment pratique nous laisse songeurs.).

On constate chez nos élèves, en terminale notamment, une résistance à l’effort très dégradée, ce dernier étant estimé maltraitant, ingrat. En réalité, inutile. Voire dépassé. Une intolérance aux raisonnements, aux démonstrations, à l’abstraction clairement revendiquée quand il y a en contrepartie une addiction très nette aux raccourcis et surtout une sorte d’obsession de la réponse, ce juge de paix. Comme en politique, on est sommés de choisir un camp et promptement.

On n’a plus de temps ni pour la réflexion, ni pour l’erreur qui en maths est pourtant bien souvent la clé d’une compréhension véritable et pérenne.

L’erreur est devenue un défaut, une faute. Le temps de réflexion : un temps mort ; un temps perdu. C’est par conséquent non sans amertume que j’ai pris connaissance de l’un des sujets de philo proposé cette année aux Antilles en section technologique : « L’erreur nous rapproche-t-elle de la vérité ? » On voudrait éloigner la jeunesse de la vérité que l’on ne s’y prendrait donc pas autrement.

Le résultat chiffré dans le cas des maths, et ce d’où qu’il vienne, même obtenu par chance ou par hasard, fait plus que jamais office de sentence pour ces jeunes gens en mal d’absolu. On confond allègrement : « mathématiques et comptabilité ». D’où la colère terriblement excessive qui a saisi certains à l’issue de l’épreuve de spécialité Maths du mercredi 19 juin 2024, biberonnés à l’idée que le bac se devait d’être une formalité. J’y reviendrai à la fin de cette tribune.

En cours, j’ai quotidiennement des jeunes gens qui me coupent la parole alors même que je déroule un raisonnement, une démarche (c.-à-d. pendant que je raconte l’histoire qui va mener au dénouement et le légitimer) pour me demander sur un ton mi-autoritaire, mi-agacé : « Bon, mais, ça fait 3 ou pas ? »

Autrement dit : « Abrège. » « Accouche », aurait dit ma génération.

Obtenir « 3″ à n’importe quel prix ; qu’importe le flacon, pourvu que l’on ait l’ivresse comme je leur répète à longueur de séance (de Musset). Sachant que si j’ai trouvé « 3, » j’ai forcément raison. Fin de l’histoire. L’heureux élu peut alors le cœur léger et le regard de nouveau happé par son téléphone, se détourner d’une explication dont il estime qu’elle ne me concerne pas. Grave erreur.

À ce type d’interpellation, je réponds presque systématiquement par provocation : « Non, malheureusement ça fait : 48412x(pi/4) ».

« Mais what ? Non, mais, toujours plus… Comment ça, 48412x(pi/4) ? ».

C’est terrible à dire, mais c’est au prix de cet aiguillon verbal que vous captez de nouveau l’attention du gamin qui vous regarde interloqué et enfin intrigué ; autrement dit, à cet instant-là, il est de nouveau « disponible » (hourra !).

Si c’est si grave, c’est qu’il faut bien comprendre que ces jeunes gens, ces citoyens en germe, majeurs souvent en fin d’année, ont pris l’habitude de vous abandonner sur le quai du raisonnement, de la réflexion, du débat et donc de la nuance pour ne vous rejoindre qu’au terminus, autrement dit à la station de la solution. Du verdict. Impossible dans ces conditions-là de les rendre autonomes, libres et éclairés. Passeurs à leur tour, car c’est aussi le but.

Impossible de les nourrir intellectuellement, de les instruire. Ce ne serait pas gênant si ce n’était pas justement le cœur de notre métier. Quand vous êtes prof de maths et qu’un auditoire vacillant, un programme obèse vous interdit les démonstrations, qu’est-ce qui vous reste ? Le dressage, le conditionnement ?

Cela tombe bien, nombreux sont les élèves à n’attendre que cela : des contentions, des méthodes qui marchent à coup sûr, des moyens mnémotechniques improbables, des astuces forcément (j’ai découvert cette semaine par exemple la méthode « Voyoute » en philosophie. Rien ne nous sera épargné.). Sauf que l’école n’est pas un cirque, pas plus qu’une usine d’emballage ou une citerne à compétences. Pas encore.

Ces gamins, c’est vrai que ce ne sont pas les nôtres, mais pour nous, ils n’en sont pas moins importants. Qu’un terminale en spé maths soit incapable sans calculatrice de me dire si 9/7 est strictement supérieur ou strictement inférieur à 1, cela me désespère. Ces échecs cuisants du sens, cette détresse, cette précarité intellectuelle sont insupportables. On en est en partie responsables forcément à force de concessions, de renoncements minuscules. Sauf que petite approximation deviendra grande…

Vous me direz : « peu importe l’esprit critique » après tout, car il faut bien reconnaître que le doute n’est pas en odeur de sainteté ces derniers temps en France. Lui qui a si longtemps été la marque d’une ouverture d’esprit, celle d’une certaine curiosité, à l’origine même de la démarche scientifique, est aujourd’hui rien de moins qu’une tare ; le premier symptôme du complotisme. La marque noire aussi d’un scepticisme qui se décline à l’infini : le climat, la vaccination, l’Europe. Tout y passe. Les jeunes sont bien sûr une chair à canon de premier choix pour ce système vicié qui fait du débat d’idées, de la controverse, une passion honteuse. Presque une provocation.

Mais nous, nous ne voulons pas transmettre un savoir simplifié, trahi ou dégradé. Un savoir d’occasion, même si sur les plaquettes de l’éducation nationale, il a l’aspect du neuf ; un savoir suffisamment bon pour eux (car en fait, c’est l’idée).

Ces jeunes, on les voudrait au contraire créatifs, inventifs, éventuellement révoltés ; on les veut présents surtout, présents pour de bon, pour de vrai or les échanges, loin de la complicité naturelle entre un prof et un élève, ressemblent de plus en plus souvent à du troc ou à du marchandage. En cours, l’opportunisme est partout. Tout devient matière à négociation. Une majuscule au début d’une phrase : « Non, mais on est en maths ou en français ? »

Des exigences de rédaction, de rigueur : « Il faut vraiment le mettre ça : “partition de l’univers ? vous êtes sûre ? Parce qu’il y a un prof sur Tik-Tok qui dit qu’on a les points quand même au bac.” »

Comme dirait l’Autre : dissous, c’est pas cher ! Vous pouvez toujours lutter pour une rédaction au cordeau, mais il y a fort à parier que vous n’aurez pas le dernier mot face à votre alter ego digital.

[...]

« J’ai commencé à voir il y a une dizaine d’années une baisse assez évidente de l’attention. Les élèves ont été abîmés dans leur façon de se concentrer. Je l’ai vu chez de bons élèves qui posaient des questions et alors même qu’on répondait, au bout d’une seconde ou deux, ils ne regardaient même plus le prof. Donc c’est d’abord un problème de concentration qui ensuite donne lieu à une difficulté à lire, qui ensuite entraîne une crise du langage. »

David Cayuela, professeur de lettres

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réduire au silence les protestations sur les campus US

Réseau InternationalDes milliardaires neutralisent les manifestations pro Gaza sur les campus américains

Réseau International - 08 juin 2024

Suivez l’argent : Comment des milliardaires liés à Israël ont réduit au silence les manifestations sur les campus américains.

   

Des milliers d’étudiants risquent de lourdes conséquences pour avoir protesté contre la violence à Gaza. Alan Macleod enquête sur les puissants liens financiers et idéologiques avec Israël qui sont à l’origine des réactions brutales des plus grandes universités américaines.

Les universités américaines sont en feu. Un mouvement de protestation contre la violence à Gaza et la complicité des universités américaines a déferlé sur le pays, avec des campements sur les campus universitaires dans 45 des 50 États américains. La répression a été rapide : des milliers d’étudiants ont été arrêtés, inculpés, condamnés à des amendes, ont perdu leur diplôme ou ont même été expulsés. Alors que les médias corporatistes réclament un «Kent State 2.0», la police anti-émeute, les véhicules blindés et les tireurs d’élite ont été déployés dans tout le pays pour terrifier ceux qui militent pour la justice et les réduire au silence.

Pourquoi des manifestations pacifiques à une écrasante majorité contre les actions d’une puissance étrangère ont-elles fait l’objet d’une réponse aussi musclée ? Une enquête de MintPress News révèle que ces mêmes institutions d’élite ont des liens financiers et idéologiques profonds avec l’État d’Israël, sont financées par des milliardaires pro-israéliens qui ont exigé qu’elles prennent des mesures pour écraser le mouvement étudiant, sont partiellement financées par le gouvernement israélien et existent dans un climat où Washington a clairement fait savoir que les manifestations ne devaient pas être tolérées.
Les milliardaires qui soutiennent Israël

Le mouvement a débuté le 17 avril à l’université de Columbia, où un modeste campement de solidarité avec Gaza a été établi. Les manifestants ne s’attendaient guère à être accueillis par les autorités universitaires, mais ils ont été choqués lorsque la présidente de l’université, Minouche Shafik, a immédiatement fait appel à la police de New York. C’était la première fois que l’université autorisait la police à réprimer la dissidence sur le campus depuis les célèbres manifestations de 1968 contre la guerre du Viêt Nam.

La décision de Mme Shafik a sans doute été influencée par l’énorme pression exercée sur elle par les principaux donateurs de l’université, dont beaucoup ont des liens étroits avec l’État israélien et son armée.
Robert Kraft

L’homme d’affaires milliardaire et dirigeant sportif Robert Kraft, par exemple, a annoncé publiquement qu’il privait l’université de son généreux financement parce qu’elle n’avait pas su réprimer les manifestations de manière suffisamment efficace. «Je suis profondément attristé par la haine virulente qui continue à se développer sur le campus et dans tout notre pays», a-t-il déclaré dans un communiqué, affirmant que Columbia ne protégeait pas ses étudiants juifs.

Le tournant, selon M. Kraft, a été l’observation d’un coup de publicité de Shai Davidai, un universitaire israélo-américain de Columbia, qui a prétendu que son accès au campus avait été révoqué. M. Davidai avait auparavant qualifié les étudiants protestataires de «nazis» et de «terroristes» et demandé que la Garde nationale soit envoyée sur le campement, faisant ainsi indirectement référence au massacre de l’université d’État de Kent.

Kraft est l’un des plus importants donateurs de Columbia. Il a donné à l’institution des millions de dollars, dont 3 millions pour financer le Centre Kraft pour la vie étudiante juive.

Il entretient également des liens étroits avec Israël, où il s’est rendu plus de 100 fois, notamment pour un déjeuner privé avec son ami, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a déclaré : «Israël n’a pas d’ami plus loyal que Robert Kraft».

Netanyahu a raison. Kraft est l’un des principaux bienfaiteurs du lobby israélien, ayant donné des millions à des groupes tels que l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), The Israel Project et StandWithUs. Il s’est engagé à verser la somme gigantesque de 100 millions de dollars à sa propre Fondation pour la lutte contre l’antisémitisme, un groupe qui accuse les détracteurs de la politique israélienne de racisme antijuif. Il a également financé une multitude de politiciens pro-israéliens dans des courses contre des adversaires progressistes et anti-guerre. Une récente enquête de MintPress News a examiné de plus près la façon dont Kraft est un acteur clé dans la tentative de blanchir l’image d’Israël en Amérique.
Leon Cooperman

Leon Cooperman est un autre bienfaiteur milliardaire qui a retiré son financement à Columbia. Le gestionnaire de fonds spéculatifs a suspendu ses dons en octobre, invoquant le soutien des étudiants à la Palestine. «Ces jeunes sont complètement fous. Ils ne comprennent pas ce qu’ils font ou ce dont ils parlent», a-t-il fulminé, ajoutant qu’ils «doivent être contrôlés». Une personne qui sait de quoi elle parle sur cette question est le professeur de politique arabe moderne et d’histoire intellectuelle de Columbia, Joseph Massad. Pourtant, Cooperman a exigé que Massad soit licencié après que l’universitaire a pris des positions sur la Palestine qu’il désapprouvait.

Cooperman a une énorme influence sur Columbia, précisément parce qu’il est l’une de ses principales sources de revenus. En 2012, par exemple, il a fait don de 25 millions de dollars pour soutenir la construction du nouveau campus de l’université à Manhattanville.

Toutefois, Columbia est loin d’être la seule organisation à recevoir de l’argent somptueux de Cooperman. Il est également un donateur régulier des Amis des forces de défense israéliennes (FIDF), un groupe qui collecte de l’argent pour acheter des fournitures, des équipements et du soutien pour les soldats israéliens en service actif. En outre, il a été le premier à fournir une dotation à Birthright Israel, une organisation qui propose des voyages de propagande gratuits en Israël pour les jeunes juifs.
Len Blavatnik

L’oligarque d’origine soviétique Len Blavatnik, qui a exigé que les manifestants de l’université «rendent des comptes», est un troisième milliardaire qui a utilisé son influence financière pour faire pression sur Columbia. Des messages divulgués révèlent que pour Blavatnik, cela signifiait utiliser tout le poids de la loi contre les manifestants.

Blavatnik était membre d’un groupe WhatsApp secret créé en octobre 2023, qui comprenait de nombreuses personnalités américaines, les anciens premiers ministres israéliens Naftali Bennett et Benny Gantz, ainsi que l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Herzog. Sa mission était, selon ses propres termes, de «changer le récit» en faveur d’Israël et d’«aider à gagner la guerre» pour l’opinion publique américaine. Elle a notamment fait des dons à des candidats politiques pro-israéliens et tenté de faire pression sur des célébrités noires telles que Alicia Keys, Jay-Z et LeBron James pour qu’elles «condamnent publiquement l’antisémitisme», c’est-à-dire qu’elles tentent d’assimiler les manifestants à des racistes.

Blavatnik finance également Birthright et les Amis britanniques de l’Association pour le bien-être des soldats israéliens et a financé au moins 120 bourses d’études pour d’anciens soldats de Tsahal. Ensemble, Kraft, Cooperman et Blavatnik auraient donné près de 100 millions de dollars à Columbia.
Idan Ofer

À partir de Columbia, les manifestations se sont rapidement répandues dans toute l’Amérique, y compris dans les institutions les plus prestigieuses du pays, dont Harvard.

Dès le début, l’université s’est montrée activement hostile au mouvement de protestation et a suspendu des dizaines de manifestants, les empêchant ainsi d’obtenir leur diplôme. Cette hostilité est sans doute en partie due au fait que les grands donateurs de l’université se sont retirés en masse depuis le 7 octobre. Le principal d’entre eux est le magnat israélien du transport maritime Idan Ofer, qui a cité ce qu’il a appelé «le manque de preuves claires du soutien de la direction de l’université au peuple d’Israël» et a exprimé sa consternation quant au fait que l’université du Massachusetts ne condamnait pas le Hamas avec suffisamment de fermeté.

Ofer est un acteur essentiel du renseignement israélien. Comme l’a révélé une précédente enquête de MintPress News, les cargos Zodiac Maritime de sa famille ont régulièrement été utilisés pour transporter secrètement des commandos israéliens au Moyen-Orient dans le cadre d’opérations d’assassinat. C’est ainsi que Mahmoud al-Mabhouh, représentant du Hamas, a été tué à Dubaï et Khalil al-Wazir, dirigeant de l’Organisation de libération de la Palestine, en Tunisie.
Leslie Wexner

L’ancien PDG de Victoria’s Secret, Leslie Wexner, est un autre milliardaire apparemment «stupéfait et écœuré» par les positions pro-Hamas de Harvard. Outre les liens exceptionnellement étroits et très médiatisés de Wexner avec les trafiquants de sexe d’enfants et l’agent de renseignement israélien Jeffrey Epstein, Wexner est un donateur important pour les causes israéliennes.

Une liste de donateurs politiques potentiels établie en 2007 par Benjamin Netanyahu mentionne Wexner en bonne place. (Eyal, le frère de Ofer, Blavtnik et Donald Trump y figurent également). En 2023, Wexner a fait don d’une somme à six chiffres à l’AIPAC, la principale force pro-israélienne dans la politique américaine.
Marc Rowan

Cependant, nulle part ailleurs, la réaction des élites aux manifestations étudiantes n’a été aussi amère qu’à l’université de Pennsylvanie. C’est Marc Rowan qui a mené la charge pour réprimer le sentiment pro-palestinien sur le campus. L’investisseur milliardaire a exigé que son camp «fasse payer le prix» aux étudiants qui expriment leur solidarité avec la Palestine. «Ces jeunes qui défilent n’y pensent pas parce qu’il n’y a pas de prix à payer», a-t-il expliqué, suggérant qu’ils ne devraient plus jamais être autorisés à travailler : «Je ne vous embaucherais pas si vous étiez anti-Noirs. Je ne vous embaucherais pas si vous étiez anti-homosexuels. Je ne vous embaucherais pas si vous étiez contre quoi que ce soit. Pourquoi embaucherais-je un antisémite ?» a-t-il déclaré, faisant l’amalgame entre l’antisémitisme et la critique du gouvernement israélien.

Rowan s’est fermement opposé à l’organisation par UPenn d’un festival de littérature palestinienne en 2023, exigeant que la présidente de l’université, Liz Magill, et le président du conseil d’administration d’UPenn, Scott Bok, soient licenciés. Après le 7 octobre, Rowan et ses alliés ont réussi à les forcer à quitter leur poste.

Rowan a une influence considérable sur son alma mater, principalement en raison de ses poches extraordinairement profondes. En 2018, par exemple, il a fait don de 50 millions de dollars à la Wharton School of Business de Pennsylvanie. Mais à l’instar des bienfaiteurs de Columbia et de Harvard, il est loin d’être un acteur neutre sur la question d’Israël et de la Palestine. En fait, il a des intérêts commerciaux considérables en Israël. Il s’ est décrit comme quelqu’un qui a un «engagement fort et massif» envers le pays et qui «s’appuie sur les forces de défense israéliennes et sur ce que fait Israël» pour s’orienter.

Rowan et d’autres oligarques, Jonathon Jacobson et Ronald Lauder, ont contribué à organiser une grève du financement des universités jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites. Jacobson, qui a affirmé que l’université refusait de défendre les valeurs américaines, est le président de l’Institute for National Security Studies, un groupe de réflexion israélien dont le directeur actuel est l’ancien chef des services de renseignement de Tsahal, Amos Yadlin. Il n’est pas surprenant que, pour un homme de ce milieu, il fasse depuis longtemps des dons à des groupes pro-israéliens aux États-Unis.

Lauder, quant à lui, est encore plus lié à l’establishment israélien que Jacobson. Proche confident et partisan de Netanyahou, il a été nommé négociateur d’Israël avec le gouvernement syrien en 1998. Sa présence à un rassemblement «One Jerusalem» devant des extrémistes religieux et nationalistes en 2001 a conduit à un boycott de la marque Estée Lauder dans le monde musulman.
Collaboration universitaire

Outre la pression exercée par les donateurs, les universités américaines d’élite entretiennent des liens académiques et commerciaux étroits avec Israël. Par exemple, Columbia a annoncé l’année dernière qu’elle ouvrirait un «centre mondial» à Tel-Aviv, qui servirait de pôle de recherche pour les universitaires et les étudiants diplômés. Cela permettrait à l’université d’étendre ses activités en Israël, où les étudiants peuvent déjà obtenir un diplôme conjoint avec l’université de Tel-Aviv ou étudier à l’étranger à Tel-Aviv ou à l’étranger. Ce développement ne profitera toutefois qu’aux Israéliens, car les Palestiniens de Cisjordanie, de Gaza et d’ailleurs sont généralement interdits d’entrée en Israël.

Le projet de nouveau centre mondial a suscité de vives critiques de la part des membres du corps enseignant de Columbia, dont près de 100 ont signé une lettre demandant à l’université de reconsidérer sa décision, compte tenu des antécédents d’Israël en matière de droits de l’homme. En outre, ces dernières années, de nombreux universitaires de Columbia se sont vu interdire l’entrée en Israël, probablement en raison de leurs opinions politiques. Il s’agit notamment de Rashid Kalidi, professeur d’études arabes modernes Edward Saïd, et de Katherine Franke, professeur de droit, qui a été détenue et interrogée par les autorités israéliennes pendant 14 heures avant d’être expulsée.

Pourtant, en ce qui concerne les établissements d’enseignement américains, la collaboration israélienne de Columbia n’est pas inhabituelle. En 2003, l’université Cornell et le Fonds binational israélo-américain de recherche et de développement agricoles ont mis en place un programme de recherche agricole conjoint. En 2014, la Woodrow Wilson School of Public and International Affairs de l’université de Princeton a annoncé un programme commun avec la Lauder School of Government, Diplomacy and Strategy de l’IDC Herzliya en Israël. (L’école Lauder porte le nom de son fondateur et bienfaiteur, Ronald Lauder, défenseur de longue date de la cause sioniste). L’université de Californie a signé un protocole d’accord avec l’autorité nationale israélienne pour l’innovation technologique afin de renforcer la coopération entre les deux organisations.

Malgré le mouvement croissant appelant au boycott académique des institutions israéliennes, la collaboration intellectuelle entre les universitaires américains et israéliens s’est accrue. Entre 2006 et 2015, le nombre d’articles publiés dans des revues universitaires et dont les auteurs étaient des chercheurs affiliés à des universités américaines et israéliennes a augmenté de 45%.

Cette collaboration concerne principalement les institutions d’élite. En tête de liste des écoles, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui, entre 2006 et 2015, a publié 1835 articles en collaboration avec des chercheurs d’institutions israéliennes. Le MIT est suivi par l’Université de Californie, Berkeley, Columbia, Harvard et Stanford, respectivement. Les domaines de recherche les plus courants sont la médecine, la physique et l’astronomie, la biochimie et la biologie. L’université de Tel Aviv est le collaborateur israélien le plus fréquent.

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droguer les élèves

Aube DigitalePourquoi droguent-ils les élèves ?

Aube Digitale - 31 mai 2024

Ces dernières années ont fait éclater au grand jour un scandale qui existe depuis longtemps mais qui n’est pas très connu en dehors des spécialistes.

   

Il s’agit de la collaboration entre les entreprises pharmaceutiques, les autorités de régulation et l’industrie médicale. Le problème est si vaste qu’il est difficilement descriptible dans un court article.

Il s’avère que les inefficaces injections anti COVID n’étaient qu’un début. D’après ce que nous savons et ce que nous avons découvert au cours des enquêtes, la piqûre a été mise au point rapidement comme contre-mesure pour détourner l’attention du problème de la fuite d’un laboratoire. La population mondiale a été prise en otage pendant un an et plus, le temps que l’inoculation soit mise en place. Mais une fois le vaccin déployé, il est devenu évident qu’il ne pouvait pas réellement bloquer l’infection ou arrêter la propagation. Tout le monde a donc contracté le virus malgré tout, et nous nous retrouvons avec d’énormes dégâts causés par les vaccins eux-mêmes.

J’ai raconté cette brève histoire au Dr Drew Pinsky, le célèbre médecin spécialiste de la toxicomanie qui tient aujourd’hui un podcast vidéo très populaire. Il n’a rien trouvé à redire au scénario décrit ci-dessus. Il a immédiatement ajouté qu’il y avait de nombreux parallèles avec la crise des opioïdes qui l’a conduit à se lancer dans la défense des intérêts publics. Les sociétés pharmaceutiques ont fait de la publicité pour des médicaments miracles capables de soulager la douleur sans risque d’accoutumance.

La frénésie de prescription était si intense que certains médecins craignaient même des sanctions s’ils ne prescrivaient pas. Il en est résulté, bien entendu, une crise de dépendance désastreuse qui perdure encore aujourd’hui. Contrairement aux fabricants de vaccins, les producteurs n’ont pas été indemnisés pour les préjudices subis, et pas moins de 50 milliards de dollars ont été versés aux victimes rien que l’année dernière. Les chiffres sont ahurissants.

Juste au moment où l’on pense avoir atteint le fond du problème, de nouvelles informations arrivent. Hier soir, j’ai eu le privilège d’assister à une conférence de Sheila Matthews-Gallo, fondatrice d’AbleChild, une organisation qui défend les droits de l’enfant contre la médicalisation forcée. Pourquoi une telle chose serait-elle nécessaire ? Il s’avère que de nombreux enfants, si ce n’est la plupart, sont aujourd’hui confrontés quotidiennement à cette menace dans les écoles publiques. Ils peuvent être identifiés comme souffrant de TDAH ou de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.

Il s’avère qu’il n’y a rien de prouvé chimiquement pour constituer le TDAH. Il s’agit d’un diagnostic entièrement basé sur le comportement identifié à l’aide d’une liste de contrôle. La liste de contrôle porte sur l’agitation, l’oubli, l’ennui, l’achèvement des tâches, les différents comportements, l’expression de frustrations, etc. En d’autres termes, il s’agit d’une liste de tous les signes auxquels on peut s’attendre lorsqu’on demande à des garçons en particulier de rester assis sans bouger à un bureau pendant des mois et des années et d’accomplir des tâches qui leur sont assignées par une figure d’autorité.

Avec ce type de diagnostic, vous risquez d’embarquer un grand nombre d’enfants, en particulier les enfants exceptionnels et ceux qui étaient autrefois considérés comme « doués et talentueux ». Il s’avère qu’il existe aujourd’hui une vaste industrie visant à pathologiser des comportements tout à fait normaux. Les garçons sont particulièrement touchés car, en général, ils mûrissent plus lentement que les filles et ont tendance à opposer une résistance comportementale à l’adaptation à l’environnement par rapport aux filles.

Pour en savoir plus sur cette réalité étonnante, voir « La fraude du TDAH« , un livre qui ouvre les yeux.

À quoi peut bien servir un tel diagnostic ? Vous l’avez deviné : il existe des médicaments pour ce prétendu problème. Ils portent différents noms : Ritaline (méthylphénidate), Adderall (amphétamine), Dexméthylphénidate, Lisdexamfétamine, Clonidine et Atomoxétine. Il n’a pas été prouvé qu’un seul d’entre eux soit un remède chimique à une quelconque anomalie biologique. Ce sont tous des médicaments d’adaptation comportementale, c’est-à-dire des psychotropes, c’est-à-dire des narcotiques pour enfants.

Des millions d’enfants en prennent, jusqu’à 13 % des adolescents. Le taux augmente dans la population universitaire. Environ un adulte sur trois prend des médicaments psychiatriques. La situation s’aggrave. Cela commence à l’école.

En écoutant tout cela, j’ai été stupéfait. Et pourtant, d’une certaine manière, cela correspond à tout ce que nous savons. Nous avons ici une industrie qui travaille en étroite collaboration avec des institutions gouvernementales telles que les écoles publiques, les autorités de régulation et les autorités médicales, qui administrent des médicaments aux gens en leur promettant des miracles, mais avec des résultats qui ruinent en fait des vies.

Imaginez à quel point vos années d’école auraient été différentes si vous aviez développé une dépendance à la drogue et vécu de médicaments psychotropes dès l’âge de 7 ans. J’ai heureusement été épargné par un tel destin. Mais des millions d’enfants aujourd’hui ne peuvent pas en dire autant. C’est tout à fait étonnant. Il me semble qu’il s’agit d’un scandale qui ne demande qu’à éclater au grand jour.

Parmi les facteurs connexes, comme RFK Jr. l’a souligné en public récemment, il y a l’étrange relation entre les fusillades dans les écoles et la distribution à grande échelle de ces drogues. Nous connaissons déjà de nombreux cas, mais les dossiers médicaux d’autres personnes ne sont pas divulgués, même si le public comprend de plus en plus que le véritable problème n’est pas celui des armes à feu, mais celui des produits pharmacologiques. Et pourtant, les activistes eux-mêmes se concentrent entièrement sur la suppression des armes à feu plutôt que d’approfondir la question.

J’ai fait l’expérience personnelle de jeunes adultes qui sont dépendants de l’Adderall. À bien des égards, lorsque l’on est étudiant, l’Adderall semble être un médicament miracle. À l’université, la discipline concernant l’utilisation du temps n’est plus une priorité. Au lieu de cela, on exige de rendre de longs travaux dans les délais, de mémoriser de vastes connaissances que l’on peut recracher lors d’un examen et oublier le lendemain, et de rester intensément concentré de manière sporadique. Pour de nombreux étudiants, cette drogue est exactement ce que le médecin a prescrit : elle permet de passer des nuits blanches hyperconcentrées suivies d’un jour ou deux où l’on se sent comme un zombie, sans que personne ne le remarque.

J’ai connu de nombreuses personnes qui développent des dépendances, non seulement physiques mais aussi psychologiques : la vie sans la drogue semble ennuyeuse en comparaison, et qui veut cela ? Ces étudiants transposent ce phénomène dans leur vie professionnelle et tentent de reproduire le même schéma. Ils peuvent travailler toute la journée et rester éveillés toute la nuit pour obtenir quelque chose qui semble époustouflant mais qui n’est pas tout à fait ce que vous aviez demandé. Vous demandez des solutions, mais elles n’arrivent pas. En fait, vous n’entendez plus parler d’eux pendant des jours, jusqu’à ce qu’ils réapparaissent sans aucun souvenir du travail qu’ils ont accompli. Ce schéma se répète.

Peu à peu, j’ai compris que le vrai problème était la drogue. J’en ai conclu que je préférais avoir un employé modérément productif qui avait au moins un rythme de travail régulier et un léger souvenir des compétences qui pouvaient être développées au fil du temps. Le problème, c’est que lorsqu’on embauche quelqu’un, il n’est pas très correct de poser des questions telles que : quelles sont les drogues que vous prenez ? On finit par deviner, et parfois par se tromper.

Ma longue expérience me permet de vous dire que ces médicaments sont une catastrophe pour la vie professionnelle. Personne ne devrait jamais en prendre. C’est en tout cas mon opinion réfléchie, et je mets souvent en garde les étudiants contre ces médicaments. Et ce qui est vrai pour les collégiens l’est des milliers de fois plus pour les lycéens et les écoliers. Il est tout à fait scandaleux que ces drogues soient distribuées comme des bonbons aux écoliers. Les parents ont le droit et l’obligation de résister.

Il est d’autant plus étonnant d’apprendre, comme je l’ai fait hier soir, que le diagnostic de TDAH n’a jamais eu de fondement scientifique, pas plus que la distanciation sociale. Tout a été inventé pour servir l’État et les acteurs adjacents du secteur privé qui bénéficient de divers mandats qui, d’une manière ou d’une autre, aboutissent toujours à droguer la population. Tout cela me stupéfie.

Pensez à la situation dans son ensemble. Nous avons créé ces écoles publiques, forcé les enfants à les fréquenter, leur avons interdit tout travail rémunérateur, avons mis les garçons et les filles ensemble, avons imposé des programmes uniformes comme si tous les élèves apprenaient au même rythme, avons retiré leur pouvoir discrétionnaire aux enseignants et avons truffé les institutions de bureaucraties massives. Lorsque les enfants ne s’adaptent pas bien à l’environnement, nous les qualifions de malades mentaux et nous les droguons de manière à ce que les entreprises pharmaceutiques liées à l’État puissent en tirer profit.

Ce niveau de cruauté est réellement intégré au système. Il est étonnant qu’une société civilisée puisse l’accepter. Et une fois que l’on découvre l’ampleur du scandale, il faut commencer à poser d’autres questions sur les médicaments amaigrissants, d’autres vaccins et remèdes miracles, ainsi que sur l’ensemble des rouages de la médecine allopathique elle-même. Oui, le terrier est très profond.

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une semaine sans smartphone

Aube DigitaleSuite à l'interdiction des téléphones portables dans plusieurs écoles

Aube Digitale - 13 mai 2024

L’interdiction des téléphones portables dans les écoles a permis d’améliorer les résultats scolaires, de réduire les brimades et de diminuer le besoin de conseil des élèves, selon une étude norvégienne de 73 pages.

   

Ce sont les filles qui ont le plus bénéficié de ces politiques.

« L’interdiction des smartphones réduit considérablement le recours aux soins de santé pour les symptômes psychologiques et les maladies chez les filles », écrit Sara Sofie Abrahamsson, chercheuse postdoctorale et seule auteure de l’article, dans le résumé. Après l’interdiction, les brimades entre les deux sexes diminuent ».

L’étude s’est appuyée sur les données des dernières décennies, en se concentrant principalement sur la période 2010-2020.

La chercheuse n’a observé aucun impact négatif de l’introduction d’une telle politique.

« Les téléphones sont une distraction absolue. Même si un enfant a son téléphone dans sa poche pendant les cours, s’il vibre à chaque fois, ce qui est le cas en permanence, son esprit se détourne automatiquement de l’enseignement du professeur pour se concentrer sur le téléphone », a déclaré Tom Kersting, psychothérapeute qui a été conseiller scolaire pendant 25 ans, à Epoch Times, en accord avec les conclusions du rapport.

En tant que partisan de l’interdiction des téléphones à l’école, M. Kersting pense que la Norvège constatera une amélioration des résultats scolaires, de la santé mentale et des compétences sociales et émotionnelles des élèves.
Principales conclusions

Il n’existe pas de directives nationales sur l’utilisation des smartphones en Norvège. Les écoles décident elles-mêmes d’autoriser ou non l’utilisation des smartphones.

Par conséquent, Mme Abrahamsson a utilisé une enquête pour collecter des données auprès des collèges norvégiens sur l’utilisation des smartphones et pour savoir si et quand ils avaient mis en place des réglementations sur les smartphones.

Ces données ont ensuite été comparées aux données de l’école, notamment les notes attribuées par les enseignants et les examens externes, les moyennes pondérées des élèves, les visites des élèves chez les psychologues et les médecins généralistes, ainsi que les mesures de harcèlement.

Les quatre principales conclusions de Mme Abrahamsson sont les suivantes :

Le nombre de consultations psychologiques a été réduit de 60 % chez les étudiantes.
L’incidence des brimades a diminué tant chez les filles que chez les garçons.
Les filles ont progressé en termes de moyenne générale et de tests de mathématiques notés à l’extérieur.
Les filles étaient plus susceptibles de suivre une filière académique au lycée.

L’auteur a constaté que plus la politique en matière de smartphones était stricte, plus l’amélioration était importante chez les étudiantes. Les écoles les plus strictes interdisent aux élèves d’apporter leur téléphone à l’école ou les obligent à le rendre avant le début des cours.

Les filles issues de milieux socio-économiques défavorisés sont celles qui ont le plus progressé.

Toutefois, l’interdiction des smartphones n’a pas eu d’incidence sur la santé mentale et la moyenne générale des garçons.

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sana les GAFAM

Mr MondialisationVivre sans les GAFAM ? La liste des alternatives !

Mr Mondialisation - 12 mai 2024

Les GAFAM – ces mastodontes du web – sont régulièrement sous le feu des critiques.

   

Contrôle du marché de l’information et de la publicité en ligne, revente des données personnelles, hégémonie économique, influence de la démocratie via des lobbies surpuissants, les motifs de se méfier de ces géants ne manquent pas. Difficile pourtant de s’en défaire tant ils sont partout dans notre univers numérique. Néanmoins, voici quelques pistes pour les remplacer au quotidien.

Derrière l’acronyme de GAFAM se cachent 5 groupes tentaculaires travaillant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces géants connus de tous et aux croissances folles sont aujourd’hui les leaders en matière de capitalisations boursières au prix de pratiques moralement douteuses. Au cœur des scandales, entre l’intrusion massive dans la vie privée des utilisateurs et la gestion peu scrupuleuse de leurs données personnelles, nous retrouvons également des collusions avec certains gouvernements comme ont pu le démontrer les lanceurs d’alerte de Wikileaks ou Edward Snowden. Une hégémonie quasi totale qui n’est pas signe de bonne santé pour nos démocraties déjà fragilisées.

Une autre vision du Web et de l’informatique

Depuis les débuts de l’informatique, un autre modèle s’organise en marge des logiques marchandes et liberticides grâce aux acteurs – ou hackteurs – des « free softwares » ou logiciels libres. De manière générale, ces logiciels peuvent être redistribués librement (gratuitement dans la majeure partie des cas, même si ce n’est pas obligatoire) et l’utilisateur peut avoir accès à leurs codes sources pour customiser et améliorer son expérience et celles des autres utilisateurs.

La plupart des logiciels ou services distribués sous licence libre sont développés de manière coopérative par leur communauté, permettant ainsi de répondre de manière efficace aux besoins des utilisateurs et de corriger un grand nombre de bugs. Bien moins avides en données personnelles, car non-financés par la publicité, ils peuvent s’avérer de bonnes alternatives aux services proposés par les GAFAM et se révèlent parfois même plus performants. VLC Media Player par exemple est un des seuls logiciels grand public permettant de lire, convertir et télécharger des fichiers audio et vidéo dans tous les formats existants.

Pour Richard Stallman, pionnier de la philosophie du Libre, ce mouvement veut poser les fondations d’une nouvelle société où les idées et la culture s’échangent librement. C’est à dire, sans soumission à une logique strictement commerciale qui oriente les actes des producteurs de contenus. L’objectif est de permettre à tout le monde de s’épanouir sans entrave, en favorisant la compréhension de la technologie et l’utilisation du matériel informatique tout en limitant le gaspillage et l’obsolescence. Bâtie sur ce modèle, la fondation Wikipédia, quotidiennement enrichie par les contributions de ses utilisateurs, en reste le meilleur exemple.
Des alternatives concrètes aux GAFAM pour se réapproprier son ordinateur et la navigation web

Dans la mesure du possible, nous tâchons de proposer ici quelques solutions libres, open-source et respectueuses de la vie privée des utilisateurs, sans prétendre que celles-ci soient qualitativement supérieures. Si nous ne pouvons pas traiter en un seul article tous les services proposés par les GAFAM, nous tenterons de mettre en avant des alternatives aux services les plus couramment utilisés.

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Pompe-Au-Cul-Thérapie

Xavier-Louis de IzarraPompe-Au-Cul-Thérapie et le wokisme

Xavier-Louis de Izarra - 02 mai 2024

Le spécialiste Xavier-Louis de Izarra présente la thérapie du « Coup de Pompe au Cul » pour soigner le wokisme.

   

Selon le spécialiste Xavier-Louis de Izarra, la ‘Thérapie du Coup de Pompe’ est une méthode révolutionnaire pour engager des échanges constructifs avec les personnes désorganisées. Son efficacité est garantie. Bilal Hassani a été choisi comme sujet pour cette expérience.

Le Média en 4-4-2

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le bulletin n°22 d'Amélie Paul

Amélie PaulAmélie Paul enquête sur les Molochs

Amélie Paul - 24 avr 2024

Les Nouvelles de La Vérité Brutale #22

   

Dans ce nouveau bulletin des nouvelles de la vérité brutale, Amélie Paul plonge dans les ténèbres pour nous parler des molochs du monde contemporain. Pour cela, elle nous donne un cours d'histoire en remontant aux anciens Grecs, précurseurs du mouvement LGBT et champions olympique des mauvaises décisions parentales, qui sont souvent dépeints comme ayant consacré la pédophilie. Amélie nous révèle les secrets les plus sombres de notre monde : préparez-vous à être secoués et peut-être même effrayés...

« Est-ce vraiment étonnant qu’il y ait maintenant un agenda mondial pour que les enfants soient initiés aux complexités du genre, de l’orientation sexuelle ou de la masturbation avant même de comprendre les mathématiques ? La culture populaire a été totalement pervertie pour infiltrer l’âme de la jeunesse et les offrir en sacrifice dans les anales de l’histoire musicale. »

Amélie Paul

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calcul mental rapide

Nouveau MondeCalcul mental rapide en fin de primaire

Nouveau Monde - 10 avr 2024

Dans les Hautes-Pyrénées pas de calculette ! … juste les doigts pour atteindre des « sommets »

   

Qui a dit que le calcul mental était rébarbatif pour les élèves?

Démonstration de différentes techniques de C.M.R. (Calcul Mental Rapide) utilisées à l'école Sainte-Bernadette de Tarbes en C.M.1-C.M.2. La gestuelle nous est propre. Elle est librement adaptée de la gestuelle indienne "abacus finger". Les techniques d'additions et la graphie des chiffres sont inspirées de celles de Scott Flansburg, la plupart des autres techniques sont personnelles à notre école: nous les avons adaptées aux enfants à partir de techniques de Trachtenberg ou de techniques védiques.

Ces enfants ne sont pas des surdoués mais des enfants ordinaires. Et surtout, tous y arrivent, y compris des enfants encore en difficulté il y a 6 mois. Ce résultat est obtenu grâce à une équipe pédagogique professionnelle et passionnée.

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Ukraine child abuse

International ReportersUkraine : chantage sur des enfants pour leur faire commettre des crimes

International Reporters - 05 avr 2024

Une adolescente de la RPD (République Populaire de Donetsk), dont le père a été récemment capturé par les Forces Armées Ukrainiennes sur le front, nous a raconté comment l’Ukraine, usant de chantage et de menaces contre son père, veut la forcer à donner des informations et fait pression sur elle pour qu’elle commette des crimes.

   

Tout commence pour Elizaveta et sa mère Anastasia, par une longue attente angoissante. Après un appel du père d’Elizaveta (qui sert dans l’armée russe) le 8 mars, elle et sa mère se retrouvent sans nouvelles de lui, malgré les mots rassurants du commandant, qui assure que tout va bien. Puis le 26 mars 2024 c’est l’horreur. Elizaveta est appelée par un inconnu, dénommé Andreï, qui dit faire partie des Forces Armées Ukrainiennes.

L’homme explique à la jeune fille que son père a été fait prisonnier, qu’il est vivant et en bonne santé, en tout cas pour l’instant… Car si la jeune fille veut que la situation de son père ne s’aggrave pas, elle doit fournir au soldat ukrainien un certain nombre d’informations : une photo de son passeport, son adresse, les lieux qu’elle fréquente, les organisations dont elle fait partie, la liste des activistes qui en font partie, etc.

Au départ totalement paniquée par la situation, et paralysée par la peur la jeune fille comprend que les informations que les Ukrainiens lui demandent serviront ensuite à pouvoir la menacer, ainsi que ses proches, pour qu’elle travaille dans l’intérêt de Kiev et trahisse sa patrie et les siens.

Les activistes de l’organisation dont elle fait partie pourraient devenir des cibles d’assassinat comme ceux qui ont frappé Daria Douguina, ou Vladlen Tatarski si les Ukrainiens en obtenaient la liste. Ils demandent aussi si elle a d’autres proches que son père qui servent dans l’armée. Il n’est pas difficile de comprendre que ses proches pourraient devenir des cibles pour Kiev, ou Elizaveta pourrait être poussée à les espionner, ou les questionner pour obtenir des informations militaires secrètes qu’elle transmettra à l’Ukraine. Ce qui pourrait mener à des bombardements d’installation militaires, et la mort de soldats russes.

Et l’horreur nous gagne lorsque Elizaveta révèle qu’à un moment son interlocuteur lui a demandé où elle va travailler l’été dans des camps de vacances pour enfants. Une semaine après l’attentat terroriste du Crocus City Hall (lors duquel 144 personnes ont trouvé la mort, dont cinq enfants), organisé avec l’aide de l’Ukraine (le comité d’enquête a trouvé les preuves des liens entre les terroristes et les nationalistes ukrainiens), on ne peut que frissonner d’effroi à l’idée de ce que les services secrets ukrainiens prévoyaient de faire dans les camps de pionniers où Elizaveta prévoit de travailler l’été, une fois qu’ils l’auraient prise sous leur contrôle.

Mais heureusement, Elizaveta, une fois la panique initiale passée va prendre, avec l’aide de sa mère, la bonne décision : ne surtout pas leur donner d’informations qui leur permettrait de la faire chanter et de lui faire commettre des crimes, et contacter les autorités, en espérant que la médiatisation de son histoire permettra de protéger son père et accélérer son retour à la maison.

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terreur juive

Réseau InternationalLaurent Guyénot : La peur provoquée par les juifs et par leur «Dieu de la terreur»

Réseau International - 30 mar 2024

«Il est temps que les juifs soient craints !» a récemment déclaré le rabbin Shmuley. Les juifs, qui n’ont pas réussi à vaincre l’antisémitisme en essayant d’être aimés, respectés ou admirés, doivent désormais se faire craindre. C’est le nouveau mot d’ordre.

   

Le problème est que si les juifs veulent être craints, ils doivent aussi accepter d’être haïs. La «peur des juifs» peut être traduite littéralement par «judéophobie» (du grec phobos, craindre). Pour être craint, il faut avoir le pouvoir de nuire, et il faut le prouver. Donc, si les juifs veulent être craints afin de combattre l’antisémitisme, alors l’antisémitisme a un brillant avenir devant lui.

Tout cela n’a pas beaucoup de sens. Mais c’est très biblique. À ma connaissance, la Bible hébraïque ne recommande pas aux juifs de s’efforcer d’être aimés des non-juifs. Au contraire, Yahvé dit à son peuple dans Deutéronome 2 :25 :

«Aujourd’hui et désormais, je remplirai les peuples sous tous les cieux de crainte et de terreur à votre égard ; quiconque entendra parler de ton approche tremblera et se tordra d’angoisse à cause de toi».

Si Yahweh veut semer la terreur parmi les non-juifs, cela ne fait-il pas de lui un terroriste, ou le dieu des terroristes ?

C’est le cas, et cela fait des sionistes de bons Yahvistes. Dans ses mémoires de 1951, «La Révolte», Menachem Begin se vantait de «la victoire militaire à Deir Yassin», car la nouvelle de ce massacre de 254 villageois (pour la plupart des hommes, des femmes et des enfants non armés) a immédiatement conduit à la «bousculade folle et incontrôlable de 635 000 Arabes. (…) L’importance politique et économique de cette évolution ne peut guère être surestimée»1. Begin n’était-il pas un digne serviteur de son dieu national ?

Ce que Netanyahou fait aujourd’hui, c’est plus de 130 fois Deir Yassin. Et l’objectif, encore une fois, n’est pas seulement de tuer sans discernement, mais, ce faisant, de terroriser des millions de Palestiniens pour qu’ils partent «volontairement». Cela explique pourquoi ils laissent filtrer tant d’images du martyre de Gaza : c’est une crucifixion publique, destinée à tous. (Andrew Anglin a suggéré une autre raison, non contradictoire avec celle-ci).

L’une des histoires bibliques préférées de Netanyahou est le Livre d’Esther. Il l’a mentionné en 2015 devant le Congrès américain, comme argument pour justifier que l’Amérique devrait bombarder l’Iran2. Le livre d’Esther est important pour comprendre comment les juifs veulent être craints. Sous l’influence de son ministre Haman, le roi perse Assuérus publia un décret de solution définitive concernant les juifs de son royaume, car «ce peuple, et lui seul, s’oppose constamment à toute nation, suivant perversement une manière de vivre étrange et lois, et est mal disposé à l’égard de notre gouvernement, faisant tout le mal qu’il peut pour que notre royaume ne parvienne pas à la stabilité» (3 : 13). Mais grâce à Esther, l’épouse secrètement juive d’Assuérus, les juifs renversent la situation et obtiennent du roi qu’Haman soit pendu avec ces dix fils, et qu’un nouveau décret royal soit promulgué, qui donne aux juifs «la permission de détruire, massacrer et anéantir toute force armée de tout peuple ou province qui pourrait les attaquer, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, et piller leurs biens» (8.11). C’est ainsi que les juifs massacrèrent soixante-quinze mille personnes. Dans tout le pays, conclut le livre, «il y avait de la joie et de l’allégresse parmi les juifs, avec des festins et des fêtes. Beaucoup de la population du pays est devenue juive, car désormais les juifs étaient craints» (8.17).

Cette histoire est très importante pour les juifs, car chaque année, à Pourim, ils célèbrent la pendaison d’Haman avec ses douze fils, et le massacre de 75 000 personnes, dont des femmes et des enfants.

Selon la conclusion de cette histoire, la peur des juifs produit de nouveaux juifs, c’est-à-dire des Gentils qui deviennent juifs par peur des juifs : «beaucoup sont devenus juifs, puisque maintenant les juifs étaient craints». Ou, dans une traduction plus littérale : «beaucoup de gens sont devenus juifs parce que la peur des juifs a fondu sur eux». Comme je l’ai dit, la peur des juifs est plus susceptible de produire des antisémites que de nouveaux juifs. Pourtant, il existe de nombreux exemples de personnes qui se font juives par peur des juifs : tout homme politique non juif qui s’est un jour coiffé d’une kippa sur la tête et a juré fidélité éternelle à Israël correspond à ce profil.

Il y a une autre histoire dans le livre de Josué qui va dans le même sens. Au début du chapitre 2, Josué, qui reçoit ses ordres directement de Yahvé dans le Tabernacle, envoie deux espions dans la ville de Jéricho. Ayant été repérés, ils se cachent chez une prostituée nommée Rahab. Elle les aide à s’échapper en échange d’être épargnés avec sa famille lorsqu’Israël attaque la ville, car, dit-elle, «nous avons peur de vous et tous les habitants de ce pays ont été saisis de terreur à votre approche» (2 :9).. Parce qu’Israël est si terrifiant, elle suppose que «Yahweh, votre Dieu, est Dieu».

La Bible catholique française de Jérusalem ajoute une note en bas de page disant que «la profession de foi de Rahab au dieu d’Israël a fait d’elle, aux yeux de plus d’un Père de l’Église, une figure de l’Église des Gentils, sauvée par sa foi». Je trouve perplexe l’idée de faire de la putain de Jéricho un symbole de l’Église car, par peur d’Israël, elle s’est convertie au dieu d’Israël et a aidé Israël à commettre le génocide dans sa propre ville («hommes et femmes, jeunes et vieux, y compris les bœufs, les moutons et les ânes, tous ont été égorgés», Josué 6 :21).

En revanche, c’est une bonne métaphore de la complicité du monde chrétien dans le génocide israélien des Gazaouis. Il ne fait aucun doute que chez la plupart des chrétiens d’aujourd’hui, la peur des juifs est bien plus forte que la pitié pour les habitants de Gaza. Et les chefs d’État de la plupart des nations chrétiennes préféreraient déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie plutôt que de critiquer Israël. La Russie est, après tout, un ennemi rationnel, alors que personne ne sait de quoi un Israël psychopathe est capable.

Israël est le seul pays qui menace ouvertement de faire exploser la planète. Ils appellent cela l’option Samson. L’option Samson est la combinaison de la capacité nucléaire d’Israël et de la réputation d’Israël de dangereux paranoïaque. Tout le monde sait qu’Israël possède une centaine de têtes nucléaires (80 selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). Et tout le monde sait qu’Israël est biblique, désireux d’accomplir des prophéties, comme Zacharie 14 : 12 :

«Et voici le fléau dont Yahweh frappera toutes les nations qui auront combattu contre Jérusalem ; leur chair pourrira alors qu’ils seront encore debout ; leurs yeux pourriront dans leurs orbites ; leur langue pourrira dans leur bouche».

Martin van Creveld, professeur d’histoire militaire à l’Université de Jérusalem, expliquait au journal britannique The Gardian en 2003 que les Intifadas palestiniennes récurrentes ne trouveraient qu’une seule solution : le «transfert» de tous les Palestiniens hors de Palestine. Sur le risque d’une opposition de la communauté internationale à un tel projet, il a ajouté :

«Nous possédons plusieurs centaines d’ogives et de roquettes atomiques et pouvons les lancer sur des cibles dans toutes les directions… Nous avons la capacité d’emporter le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela se produira avant qu’Israël ne sombre».3

C’est en un mot l’option Samson. Son essence est le terrorisme nucléaire.

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image dictature

Réseau InternationalSous la dictature des images

Réseau International - 28 mar 2024

Si quelques voix de professionnels – enseignants et médecins notamment – s’élèvent contre la surexposition des enfants aux écrans, le grand public ne semble pas bien mesurer l’ampleur et le caractère délétère du phénomène.

   

Troubles de l’attention et du comportement, manque d’autonomie, angoisse, apathie, perte de la dextérité et du goût pour les travaux manuels, la liste des dommages collatéraux s’allonge à mesure que grandissent la permissivité des parents et la faillite d’un système éducatif soumis à l’idéologie globaliste, où le numérique occupe une place toujours plus importante. Un système où l’enfant n’est plus «instruit» mais «accompagné» – c’est-à-dire assisté pour les uns et abandonné pour les autres, suivant la bonne foi et les compétences de l’enseignant…

Tout n’est pas à jeter dans les nouvelles pédagogies en vigueur qui entendent faire de l’élève «l’acteur de ses apprentissages», mais à minimiser le rôle de transmission de l’enseignant, en faveur d’une présumée dynamique collaborative des enfants – qui reste, de fait, très inégale et relative -, on sacrifie la connaissance pour quelques illusions idéologiques et les lubies de communicants irresponsables.

L’enseignement à distance pendant la période du Covid l’a bien montré : hormis une minorité d’élèves particulièrement vifs, les résultats de l’expérimentation ont été désastreux, tant du point de vue de l’acquisition des savoirs que de celui de l’épanouissement personnel. Aujourd’hui encore, les professeurs tentent de combler les lacunes et gérer les troubles liés aux confinements abusifs, devant composer de façon acrobatique avec le retard des uns et des autres. Il est certain que cet épisode aura marqué un tournant dans le rapport de l’élève à son besoin de comprendre et d’apprendre, rompant en quelque sorte le lien avec son tuteur au profit de la machine et des nouveaux lobbies de l’éducation.

Comme le parent, le professeur est, plus qu’une figure d’autorité, un modèle. Un modèle certes imparfait mais doté de caractère, et surtout porteur de savoir et du sens de la justice. Dépersonnaliser le savoir n’est peut-être pas un drame – après tout, à partir d’un certain âge n’importe qui peut librement s’instruire grâce aux ressources infinies qu’offre Internet – mais il me semble que cela participe dangereusement à la déshumanisation généralisée de nos sociétés, où les nouveaux outils de communication ont bouleversé les enjeux interactifs et la temporalité des relations, au point d’amener toutes sortes de névroses liées au culte de l’immédiat et de la consommation.

Dans des sociétés où l’on est assailli d’images et de représentations, où l’information – souvent des plus futiles – est systématiquement illustrée, manipulée, mise en scène, suivant les lois sacrées de la publicité, l’être en construction se retrouve littéralement perdu entre un univers virtuel et le monde réel.

Le capitalisme numérique a fait de l’enfant un consommateur précoce, livré à la dictature des images et à la prédation d’un ultralibéralisme pervers. Si l’on observe dans les salles de classe de plus en plus d’élèves présentant des difficultés et toutes sortes de troubles «dys-», c’est aussi que le cerveau sursollicité d’images violentes et insensées, cherche désespérément une issue à la pathologie du monde ainsi exposée, n’étant plus disponible pour un apprentissage sain.

À constater au quotidien l’impact cognitif et comportemental de la violence subie en images sur les jeunes, nous pouvons résolument nous estimer chanceux de faire partie de générations qui n’ont connu l’usage privé et la généralisation des outils numériques qu’à l’âge adulte. La dépendance des jeunes aux écrans, encouragée par la tendance et le besoin d’intégration, étant un moyen d’asservir les plus vulnérables en les privant de leurs facultés créatives, d’initiative et de réflexion.

On le sait, la lecture est fondamentale dans le développement de l’imaginaire, la formation à l’esprit critique et l’affirmation de soi, autant que dans la maîtrise de la langue et l’acquisition des facultés d’expression. Et lorsqu’elle n’est pas possible ou qu’elle ne présente pas d’intérêt particulier pour l’enfant, ses bienfaits peuvent être en partie compensés par différents jeux de construction et de projection, faisant appel à l’imaginaire et la créativité. Mais lorsqu’il n’y a ni livres ni jeux, et que l’enfant se retrouve sous l’emprise d’un écran qui l’asservit, le traumatise et le rabaisse systématiquement au niveau zéro de la culture, lorsqu’on le coupe du monde et de la nature, alors rien d’étonnant à ce que l’humanité renoue avec ses fâcheuses dispositions à la guerre et au totalitarisme.

Selon le leitmotiv de notre cher président, voici venue la «fin de l’insouciance». Mais la question qui devrait se poser, de façon urgente, est la suivante : si l’on nous annonce une fin, à quoi l’insouciance doit-elle précisément laisser place ? À la terreur et au règne de la perversité ? Ou bien à une connaissance supérieure, qui nous permettrait de nous passer de nos dirigeants ?il

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Windows 11 un espion en puissance

Révolution 2030 : Autre sourceLa trouvaille scandaleuse d'un chercheur sur Windows 11

Révolution 2030 : Autre source - 24 mar 2024

Windows 11 épie tout ce que vous faites sans demander votre consentement.

   

Pour celles et ceux qui touchent un peu du clavier, cette vidéo sera instructive. Le but étant d'enrayer l'hémorragie de fuite de données vers des sites tierces et GAFAM.