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Le refus de plier

Égalité et RéconciliationСильные дух, la force de l’âme russe

Égalité et Réconciliation - 19 nov 2024

Savez-vous ce que signifie Сильные дух ? Ce n’est pas une simple tournure de phrase. Cela évoque la force de caractère, une résilience spirituelle et morale typiquement russes.

   

Ce n’est pas un concept. C’est une réalité inscrite dans chaque coup de cloche d’église orthodoxe, chaque murmure d’encens, chaque regard de sainte icône sur la corruption du monde.

Bien sûr, dans notre Wokistan européen, une telle attitude devant la vie vaut un ticket pour la lapidation sociale.
 L’Occident a oublié ce que résister signifie et la France, autrefois un phare de civilisation, incarne la vacuité de l’âme aux niveaux les mieux accrédités : la preuve par Jean-Noël Barrot au mont des Oliviers…

En Russie, front spirituel et front militaire, c’est tout un et c’est d’abord affaire d’âme collective.

Voyons.

Dans chaque église orthodoxe, les cloches jouent une symphonie de fer et de foi.
L’Occident y a droit à une attention particulière : ce n’est pas par déférence que les cloches sont orientées vers l’ouest, mais pour proclamer la victoire du Christ sur les ténèbres. L’Ouest, symbole de l’obscurité spirituelle, lieu où le soleil se couche, où l’ombre s’étend. Les cloches appellent les âmes damnées et sonnent pour leur dire : « Repentez-vous. Revenez à l’est, à la lumière, à la résurrection. » 
Dans chaque église orthodoxe, les autels sont, en conséquence, orientés vers l’est, la lumière, la résurrection, le Christ. C’est bien cette lumière que l’Occident a troquée contre des néons colorés et des slogans creux.

Les stratèges de Washington feraient bien d’oublier la « solution » d’un gel du conflit ukrainien.
 Ce piège à ours inspiré du 38e parallèle coréen, cette cage de barbelés qui achèvera l’Europe, ne parviendra pas à broyer l’âme russe.

Vladimir Poutine n’a pas défié l’Occident pour se satisfaire d’un champ de patates ukrainien. Encore moins d’un champ de bataille figé, d’un permafrost stratégique qui entraînerait une saignée économique et militaire lente et certaine, mais, avant tout, une déroute spirituelle.

Invasions mongoles, guerres napoléoniennes, révolution bolchevique, Adolf Hitler, effondrement soviétique : la résilience russe ne vient pas de la géographie ou de l’histoire, mais de cette foi profonde que Staline lui-même a dû reconnaître. Elle ne pliera ni sous le poids de l’histoire, ni sous la pression d’un monde obsédé par le confort. La Sainte Russie peut accueillir, aimer, compatir ou sauver, mais elle ne sait pas plier. La guerre qu’elle mène aux tempêtes idéologiques de l’Occident est d’abord la défense de ses fondations spirituelles.

La Russie ne gèle jamais vraiment. Dans le froid, elle s’adapte. Dans l’obscurité, elle prie. Et quand le moment arrive, elle avance à nouveau, portée par cette flamme intérieure que rien, ni le gel, ni les pièges de l’Occident, ne peuvent éteindre.
La guerre teste sa foi en même temps qu’elle la purifie.

Сильные дух. Souvenez-vous de ces mots. L’Occident pourrait un jour avoir besoin de les apprendre.

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Kairos : entrevue avec Thierry Meyssan

Kairos MédiaLa fin du monde ou la fin d'un monde ?

Kairos Média - 19 oct 2024

Par Kairos - Avec Thierry Meyssan, écrivain et président-fondateur du Réseau Voltaire.

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Thierry Meyssan sur la Trilatéral

Le courrier des stratègesMeyssan : "Pourquoi la trilatérale va revenir en force"

Le courrier des stratèges - 18 oct 2024

Le Courrier des Stratèges : A bâton rompu avec Edouard Husson et Thierry Meyssan.

   

Dans cette émission podcast, Edouard Husson et Thierry Meyssan évoquent avec Eric Verhaeghe la question de la trilatérale, de son rôle et de ses différences de fonctionnement avec des organes comme le groupe de Bilderberg.

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clubs Nature en France

Mr MondialisationEn France, 477 « clubs nature » pour petits et grands !

Mr Mondialisation - 17 oct 2024

Passer par l’éducation populaire et les activités de terrain pour mieux comprendre une nature dont l’être humain se déconnecte : c’est la stratégie de la Fédération Connaître et Protéger la Nature. Nous avons échangé avec sa présidente, Céline Urso. Interview.

   

Membre du réseau France nature environnement (FNE), proche de La Salamandre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et autres associations de protection de la biodiversité, la Fédération Connaître et Protéger la Nature (FCPN) œuvre pour prendre soin de l’environnement. Elle rassemble plus de 700 clubs nature à travers le monde, près de 500 en France, également appelés clubs CPN, et popularisés par La Hulotte, le petit magazine naturaliste « le plus lu dans les terriers ».

Céline Urso, la quarantaine, institutrice, marche sur les sentiers des clubs CPN depuis dix ans et préside la fédération depuis trois ans. L’adepte des petites bêtes et du vivre-ensemble a bien voulu répondre à nos questions.

Mr Mondialisation : Comment La Hulotte, le petit magazine dont la réputation n’est plus à faire, a-t-elle abouti sur la FCPN ?

Céline Urso : La Hulotte, à l’origine, était un journal de liaison entre les clubs CPN, dont un réseau important s’est construit dans les Ardennes en 1972, à Boult-aux-Bois plus précisément. Ce petit village est le berceau de tout ce mouvement initié par Pierre Déom. À l’époque où il était instituteur, un de ses élèves s’est monté plus attiré par ce qu’il se passait à travers la fenêtre que par le cours en classe. Comme il était naturaliste et passionné de nature, Pierre Déom a décidé de créer un club nature pour emmener tous les gamins dehors. Très vite, ça a fait boule de neige.

Mr Mondialisation : Les clubs nature ont-ils connu le même engouement que celui de La Hulotte ?

Céline Urso : Tout à fait. Raison pour laquelle il y a eu la création de la fédération en tant que telle, puisque Pierre Déom ne pouvait plus porter seul à la fois l’édition du journal, victime de son succès, et la gestion des clubs nature. Un groupe de copains a proposé de monter une association pour fédérer tous ces clubs qui ont essaimé dans toute la France (10.000 adhérents aujourd’hui), en Belgique, un peu en Roumanie, et même en Afrique !

Mr Mondialisation : Quels genres de sorties et d’activités proposez-vous dans les clubs ?

Céline Urso : Aucune action collective ne se ressemble. Dans chaque club, les activités sont liées à un territoire. À la FCPN, on fournit des outils et des idées, mais chaque club a sa propre image. C’est de l’action collective spontanée où des amis, des familles, des associations se réunissent. Cela peut-être un groupe de collégiens qui impulse une action autour du crapaud duc, ou bien un passeur de nature spécialisé dans l’ornithologie qui propose une sortie familiale dans le village. Il n’y a qu’un pas à franchir pour inviter un bon copain à creuser une mare et observer les amphibiens !

Mr Mondialisation : Qui sont ces passeurs de nature que vous évoquez ?

Céline Urso : Un passeur de nature peut être enseignant, animateur nature professionnel ou bénévole, éducateur nature. En fait il s’agit de quelqu’un qui a une sensibilité de naturaliste. Les CPN, c’est une communauté de passeurs. Dedans, il y a ce qu’on appelle les « p’tits CPN », ceux qui vivent les activités. Ce sont surtout les enfants, mais les adultes en font également partie.

Mr Mondialisation : Ambiance familiale, donc, où l’adulte apprend autant que l’enfant ?
Céline Urso : C’est surtout de l’éducation populaire. Que l’on soit passeur de nature, parent ou enfant, on apprend en faisant ensemble, dans l’échange. Quand on monte un bivouac, une observation ou un affût avec ses enfants, il se passe quelque chose de fabuleux ! On s’émerveille ensemble.

Depuis cinq ans, à la FCPN, il y a aussi les « familles nature », une formule qui commence à prendre son élan, pour impliquer directement les parents sans forcément passer par un club. La fédération propose ainsi des outils clé en main : chaque famille reçoit tous les mois une fiche avec des trucs à faire avec les enfants.

Mr Mondialisation : Dans cette grande communauté, malgré la différence entre les clubs, retrouve-t-on une pédagogie ou des valeurs communes ?

Céline Urso : Il existe une charte des CPN, fondée sur le respect de l’autre et de la nature. « L’humain fait partie de la nature », c’est notre philosophie principale. Sans vouloir être dans le jugement, nous prenons conscience que l’humain veut maîtriser la nature et a un impact écologique fort dans ses activités. Les CPN sont convaincus qu’il est important de nous réintégrer à la nature, sans chercher à la contrôler, mais plutôt à vivre avec, en harmonie.

En ce qui concerne les valeurs, c’est le respect de l’autre et le partage. Quand on se rend compte qu’un lien fort unit l’humain à la nature, cela crée aussi du lien et des amitiés entre nous. À côté de ces valeurs, notre enjeu est l’éducation. Quand on commence à s’intéresser à la nature, à comprendre la p’tite bête et le végétal mal-aimé, à repérer l’utilité de chacun, à admettre que chacun a sa place dans un écosystème, ça change complètement le regard que l’on pose sur notre environnement.

Mr Mondialisation : Mais cette éducation à la nature, la retrouve-t-on sur les bancs de l’école ?

Céline Urso : Cela fait partie du programme. Il y a un grand pan « développement durable », obligatoire, où l’accent est mis sur le tri des déchets et toutes les autres interventions similaires. Elles sont nécessaires et nobles. Mais le pan éducation à la nature demeure une toute petite ligne. Si personne n’a envie de mettre en place des choses concrètes, ça passe à la trappe. Les CPN incitent vraiment les enseignants à sortir avec les élèves. Au lieu de faire le cours de biologie dans la classe, allons dehors sur le terrain ! L’enfant mémorise davantage quand il vit des sensations et des émotions.
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La Suède pourrait bientôt compter un million d’analphabètes

Nouveau MondeLa Suède pourrait bientôt compter un million d’analphabètes

Nouveau Monde - 15 oct 2024

Le nombre de personnes analphabètes en Suède devrait dépasser les 800 000 en hiver de cette année, et les chercheurs s’attendent à ce qu’il atteigne bientôt le million, en grande partie à cause de l’immigration massive.

   

L’enquête la plus récente de Statistics Sweden montre qu’il y a actuellement environ 780 000 personnes âgées de 16 à 65 ans qui sont analphabètes en Suède, mais ce chiffre est en train de monter en flèche.

« Chaque mois, huit à dix élèves analphabètes arrivent », a déclaré à SVT Rita Sommarkrans, enseignante au SFI de Västerås. Elle ajoute que si une personne ne sait ni lire ni écrire, il lui est difficile de trouver un logement, de payer ses factures ou même de prendre un rendez-vous chez le médecin.

« Si cette tendance se poursuit, nous risquons d’avoir une génération entière de jeunes gens qui sont effectivement analphabètes fonctionnels », ont écrit le ministre de l’éducation Johan Pehrson et la ministre des affaires scolaires Lotta Edholm dans un article introductif.

Toutefois, la publication suédoise Fria Tider note que les ministres n’expliquent pas la cause principale du problème massif d’analphabétisme dans le pays, à savoir l’immigration massive d’adultes analphabètes en provenance du tiers-monde, que le gouvernement au pouvoir, prétendument conservateur, ne parvient pas à stopper.

Cependant, nombre de ces étrangers amènent ou donnent naissance à des enfants qui intègrent le système scolaire suédois. Dans certaines villes, les enfants suédois sont déjà minoritaires dans le système scolaire, comme à Mälmo. En fait, la situation est devenue tellement extrême dans cette ville que les autorités municipales proposent d’enseigner en arabe plutôt qu’en suédois, comme Remix News l’a rapporté par le passé. Toutefois, une telle mesure ne fera qu’accélérer le problème de l’analphabétisme et entraînera des divisions encore plus profondes au sein de la société.

En raison de la baisse du taux d’alphabétisation, la Suède est en train de transformer l’ensemble de son système scolaire, en faisant passer la durée de la scolarité obligatoire de neuf à dix ans. En 2024, le nombre d’élèves capables de terminer avec succès l’école primaire obligatoire de neuf ans a continué à diminuer.

Sur un peu plus de 120 000 élèves suédois fréquentant l’école primaire, 20 000 termineront l’école obligatoire en 2024 sans avoir obtenu de diplôme de l’enseignement secondaire supérieur. Cette catégorie d’élèves aura peu de chances de trouver un emploi ou de faire carrière et, comme l’écrit le portail d’information suédois Samnytt, nombre d’entre eux se tourneront vers la criminalité ou l’aide sociale pour s’en sortir.

« Il est inquiétant de constater que les résultats des élèves de 9e année diminuent. Davantage d’élèves devraient terminer l’école primaire, pas moins. L’échec à l’école primaire est l’un des principaux facteurs de risque de chômage et d’exclusion sociale », a déclaré Anna Castberg, chef de service à l’Agence suédoise de l’éducation, dans un communiqué de presse officiel.

L’Office national suédois de l’éducation note que le niveau d’éducation des parents influence grandement les notes des enfants. Le niveau d’éducation le plus bas se trouve chez les migrants non occidentaux et, par conséquent, les élèves de ce groupe dominent parmi les plus mauvais élèves. En outre, l’écart d’éducation entre les Suédois et les migrants s’accroît au lieu de se réduire.
La plupart des nouveaux citoyens sont originaires de pays musulmans non membres de l’UE

En fait, un nouveau rapport de l’Agence suédoise des migrations montre que la Suède a accordé la citoyenneté suédoise à 660 362 migrants depuis 2015, la grande majorité d’entre eux provenant de pays musulmans non membres de l’UE.

L’un des principaux bénéficiaires de la citoyenneté suédoise est la Somalie, un pays dont le niveau d’éducation est l’un des plus bas au monde et dont le taux d’analphabétisme officiel s’élève à 62,2 %. Dans de nombreux cas, les personnes arrivant de ce pays ne savent même pas lire et écrire dans leur propre langue, et encore moins en suédois. Les données montrent que 53 543 Somaliens ont reçu la citoyenneté depuis 2015, soit le deuxième pays le plus important.

La première place revient à la Syrie, avec 147 579 Syriens ayant reçu la citoyenneté depuis 2015, soit 22 % du total.

Les résultats de la Suède au test PISA ont également chuté, ce qui aura des conséquences dramatiques pour l’économie suédoise dans les années à venir, car le pays s’appuie sur une main-d’œuvre hautement qualifiée et de haute technologie pour fournir des biens de grande valeur sur le marché mondial. En fait, le gouvernement s’est retrouvé au cœur d’un scandale en 2020 lorsque ses résultats élevés au test PISA se sont révélés être une fraude.

À l’époque, le journal suédois Expressen écrivait : « Les derniers résultats PISA ont montré une augmentation pour les étudiants suédois. Expressen peut maintenant révéler qu’un grand nombre d’élèves nés à l’étranger ont été retirés à tort de la sélection PISA et que la Suède a ainsi violé les règles officielles de l’OCDE. Les chiffres suggèrent également que des élèves nés en Suède et ayant de faibles compétences linguistiques ont également été écartés ».

Le journal ajoute que « si les règles avaient été respectées, les résultats suédois auraient été nettement moins bons et la Suède aurait probablement régressé dans les trois matières par rapport au dernier examen ».

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Raoult contre-attaque

TocsinLa Matinale 07/10 : Raoult au meilleur de sa forme, passe à l’attaque

Tocsin - 09 oct 2024

Interview de Didier Raoult à partir de 40 minutes.

   

Le Pr Raoult a raison, totale perte de confiance dans les autorités de santé, les médecins et la vraie science ! Tout ceci à cause d’une poignée d’incultes qui ne savent même pas lire les résultats d’un essai clinique et qui ont encouragé la population à s’injecter le vaccin Pfizer sur lequel on avait aucun résultat d’efficacité, de tolérance ou d’immunogénicité ! Tout ceci entretenu par une poignée de pseudo journalistes qui suivent et relaient une bande de dégénérés de fact-checkers et de trolls recrutés dans les poubelles payés pour harceler les gens !

« Je suis le microbiologiste le plus cité au monde, Véran, il n’a rien foutu dans la science de sa vie, il n’a fait que magouiller cet homme, son métier c’est de retourner à la magouille avec les labos, au bout d’un moment, il faut regarder les choses ».

Pr Didier Raoult

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Yemen: les guerres des bonnes affaires

Idriss J AberkaneDu Hezbollah aux Houthis

Idriss J Aberkane - 02 oct 2024

Nouvelle Équation au Moyen-Orient | Idriss Aberkane reçoit Romain Molina.

   

Au programme :

Décapitation du Hezbollah: Après l'évènement dramatique qui a conduit à la décapitation de l'exécutif du Hezbollah ainsi qu'à de très nombreuses victimes civiles, quelles pourraient être les répercussions dans la région? Comment les Houthis, alliés proches et également soutenus par l'Iran, pourraient-ils réagir face à cette crise sans précédent?

Dernières Nouvelles du Liban: Nous aborderons les plus récents développements au Liban, un pays où la tension est palpable et les équilibres de pouvoir sont en constante évolution. Entre les escarmouches à la frontière israélienne et la présence Hezbollah, quel est l'état actuel des lieux?

Analyse de Terrain: Romain Molina, avec son expertise sur les Houthis, nous offrira ses analyses exclusives sur les dynamiques actuelles et les implications pour la stabilité au Moyen-Orient.

Questions du Public: Posez vos questions en direct ! Nous aborderons les interrogations de la communauté sur la situation géopolitique, les alliances, et l'avenir du Liban et du Yémen.

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Aamer Rahman

Revolution 2030 : autre sourceIsraël la seule démocratie au Moyen-Orient, ah oui vraiment ?

Revolution 2030 : autre source - 27 sep 2024

Aamer Rahman : un comédien qui exprime cash avec distanciation pour éduquer le public...   

Israël combat le Hamas ou les X-Men ?

Bonus : Si vous avez aimé... Aamer Rahman sur Gal Gadot (in english) : https://www.youtube.com/watch?v=3h6Rx7pWQKE

 

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Juan Branco - sortez la guillotine

Revolution 2030 : autre sourceComment préparer une guillotine ? Juan Branco

Revolution 2030 : autre source - 17 sep 2024

Diffusée en direct le 10 sept. 2024

   

Juan Branco, avocat.

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test d'obéissance

Nouveau MondeLe COVID était un « test » de l’obéissance du public au Nouvel Ordre Mondial

Nouveau Monde - 10 sep 2024

Le Forum économique mondial (WEF) a admis que la pandémie de COVID-19 était un test de l’obéissance du public à accepter son « Nouvel Ordre Mondial ».

   

Le WEF a publié l’admission suivante sur la page « Mon carbone » de son site web où ils font un pitch pour les villes intelligentes de 15 minutes.

thegatewaypundit.com rapporte : Le premier des trois « développements » qui, selon le WEF, doivent être en place avant que le monde puisse évoluer vers sa vision utopique des « villes intelligentes et durables », est le respect des restrictions à notre liberté. Il écrit :

1. COVID-19 a été le test de la responsabilité sociale — Un grand nombre de restrictions inimaginables pour la santé publique ont été adoptées par des milliards de citoyens à travers le monde. Il existe de nombreux exemples à l’échelle mondiale de maintien de la distanciation sociale, de port du masque, de vaccinations de masse et d’acceptation des demandes de recherche des contacts pour la santé publique, qui ont démontré le cœur de la responsabilité sociale individuelle.

Ils nous testaient. C’est ce qu’était le Covid. Ils voulaient voir combien d’entre nous abandonneraient notre liberté individuelle et notre souveraineté individuelle en se conformant à une « nouvelle normalité » qui consistait en des restrictions à la limite de l’absurde.

Pourquoi, par exemple, était-il « sûr » de faire ses achats chez Lowe’s ou Home Depot, mais dangereux de faire ses courses dans une petite entreprise ou d’aller à l’église ? Pourquoi était-il acceptable d’aller dans des clubs de strip-tease dans le Michigan, mais vous ne pouviez pas acheter de graines pour un jardin ?

Ce que le WEF implique avec sa déclaration ci-dessus, c’est que pour être « durables », les personnes et les sociétés devront se conformer à un nouvel ordre mondial plus autoritaire. Ne pose pas de questions. Ne recourez pas à la logique. Il suffit d’obéir.

Serions-nous obéissants face à de nouvelles lois et réglementations idiotes, comme porter des couches pour arrêter ce qui était considéré comme un virus en aérosol, et se tenir à six pieds l’un de l’autre en public, et se soumettre à une injection non autorisée d’ARNm jamais utilisée auparavant ?

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les écrans rendent les enfants bêtes

InsolentiaeLes écrans détruisent les enfants selon la psychologue Millêtre

Insolentiae - 07 sep 2024

Les alertes se multiplient sur les ravages que provoquent les écrans sur le développement cognitif et moteur de nos enfants.

   

Oui les écrans sont dangereux, car les enfants en abusent avec la complicité passive des parents.

Le problème, nous le savons tous, n’est pas l’écran en lui-même et le cinquantenaire que je suis regardait la télé quand il était petit.

Mais, il y avait deux différences majeures.

Un degré de qualité très différents (entre contenus des programmes, niveau de langage utilisé, mais aussi vitesse des images) et un degré de quantité (les parents de l’époque limitaient beaucoup le temps passé devant les écrans qui était cantonné au mercredi après-midi).

Aujourd’hui toutes les digues ont cédé et les parents, eux-mêmes frotteurs de smartphones ne mesurent plus la gravité de la situation et les conséquences désastreuses sur le développement de leurs propres enfants.

Ils pensent faire plaisir et dans une moindre mesure acheter la paix sociale familiale, en réalité, ils se préparent des jours effrayants plus qu’heureux.

Soyez courageux, protégez vos enfants des écrans, limitez drastiquement les temps d’accès.

« Je reçois des enfants de 6 ans, ils ont un langage de 2 ans, c'est épouvantable. »

Béatrice Millêtre

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potager - partage avec le vivant

ReporterreSangliers, limaces... Au jardin, pas toujours facile de cohabiter avec le vivant

Reporterre - 22 août 2024

Jardiner n’est pas de tout repos, quand les récoltes sont mangées par des visiteurs du soir. Notre journaliste Marie Astier réfléchit à comment, au jardin, composer avec les autres habitants.

   

Marie Astier a un grand potager, chez elle, dans les Cévennes. Dans cette chronique, elle livre astuces et réflexions parce que jardiner... c’est politique.

La moitié de la récolte de patates a été croquée par les sangliers. La grosse laie ne passe pas notre filet de protection. Mais les marcassins, eux, ont réussi à le soulever pour se faufiler dans le potager.

Ils ont aussi rasé un jeune pêcher dont les branches étaient chargées, ratiboisé les petites salades, promené leur groin dans le sol frais au pied des tomates, des aubergines et des poivrons. Ils ont mis à sac les rangées d’arrosage et le paillage. C’est la troisième fois, depuis début juillet, que je vais devoir remettre de l’ordre derrière eux.

Déjà que j’ai du mal à trouver le temps de bichonner mes plantations, voici que les sauvages de la forêt d’en face ont décidé de venir chez moi m’ajouter du travail, voire en croquer le fruit. Ils ont trouvé chez nous un superbe garde-manger. Reviennent toutes les nuits, même en plein jour, n’ont peur de rien. La laie charge les chiens.

Un soir, mon compagnon les a poussés du terrain. Ils sont quand même revenus quelques heures après. Tous les matins, on a une mauvaise nouvelle dans le potager. Depuis sept ans, chaque année, c’est plus compliqué. Ils ont compris que la table était bonne, et sont devenus de fidèles clients. La colère monte.

Cohabiter avec le vivant est une belle théorie écologique, vu de ma vie d’avant, celle d’une journaliste francilienne. La mise en pratique est une autre affaire, quand vous entrez en subsistance, décidez de produire vous-même une partie de ce que vous mangez. Et encore, nous ne sommes pas agriculteurs, nos revenus ne dépendent pas de nos récoltes. Encore moins notre survie.

L’ange gardien de ma bonne conscience écologique se penche sur moi et me pousse à l’introspection. « Si la cohabitation se passe mal, c’est forcément de ta faute, humaine. As-tu bien protégé ton potager ? » me demande-t-il. « Si la clôture a cédé, c’est qu’elle était mal mise, voire mal choisie, non ? »
Il faudrait nous barricader. Est-ce souhaitable ?

C’est vrai, pour le petit pêcher, il y avait un filet mal remis. À 23 heures, après avoir récolté les patates qui restaient pour ne pas les perdre, on a eu la flemme. On l’a chèrement payé. Mais pour le reste… Mon compagnon a passé un printemps à refaire la clôture avec la voisine. Les sangliers viennent maintenant de la route, sur laquelle notre jardin est ouvert. Il faudrait finir de nous barricader. Je ne sais si c’est souhaitable, ni même faisable.

En attendant, nous avons un filet autour du potager, que l’on peut électrifier. Mais l’herbe pousse trop vite, le temps est humide, l’électricité s’échappe de partout. Cette année, le filet est inefficace. Cette année, mon compagnon en a marre et envisage d’appeler la société de chasse. Il veut mettre du sanglier au congélateur.

« Scandale ! », s’écrie mon ange gardien. « Rapport de force ! », je lui réponds. « Les sangliers ne sont pas une espèce en danger, et il faut qu’ils apprennent que venir chez nous est dangereux. » On se fâche. Angélisme et émerveillement ne peuvent pas être permanents, face à la nature.

Dans mon potager, mon jardin, la confrontation au vivant est permanente. La conscience de mon impact sur Terre est aiguë, concrète. Par mon action, je sais que, sans cesse, je dérange d’autres vivants — que j’en tue, même, au moindre désherbage. Chaque geste est pesé, balancé entre ses conséquences pour le vivant, nos besoins et nos moyens.

Par exemple, en ce moment, je m’émerveille devant notre prairie fleurie, qui est un bourdonnement permanent. Nous avons tout un tapis de mauves, pleines d’abeilles. Un bourdon va de trèfle en trèfle. Il y a aussi des crépides, aux petites fleurs jaunes qui ressemblent à des pissenlits miniature, ou des vergerettes, qui elles prennent l’allure de pâquerettes en bouquets. Face à cela, la réponse écologique évidente est de dire : « Ne touchez à rien ! »

« Je m’émerveille devant notre prairie fleurie »

Mais on ne circule plus, le chemin jusqu’au compost est devenu une traversée de la jungle. Ce foisonnement plaît aux sangliers et au renard qui voient là une protection pour se déplacer à couvert. Alors, on tond. Mais pas tout, on en laisse toujours pour les sauterelles et les pollinisateurs. C’est un compromis.

Pour assurer notre subsistance, nous prenons. Nous arrachons aux autres vivants un bout de terrain, où nous imposons notre volonté. Dans ma vie d’avant, cette violence-là était entièrement déléguée à d’autres. Aussi bien à l’usine textile chinoise ayant cousu mon tee-shirt qu’au producteur bio auquel j’achetais mes légumes. Désormais, j’ai repris en main une petite partie de cette subsistance.

Me voici à devoir en assumer les conséquences, et à tenter de limiter cette violence autant que possible. J’essaye de compenser, de donner en retour. L’alternance d’herbe rase, haute, de haies, d’arbres solitaires ou groupés, de ronciers, les quelques points d’eau… J’ose croire que cette diversité d’habitats favorise de nombreux autres vivants. Que grâce aux fruitiers plantés, aux fleurs en abondance, le couvert est servi à bien plus d’êtres que notre petite famille.

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