Le tout au grand désarroi de l’Occident, dont la représentation minoritaire à l’échelle planétaire n’est plus à démontrer.
19 pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe des nations BRICS alors que se prépare le sommet annuel qui aura lieu en Afrique du Sud, écrit Bloomberg. Le sujet de l’élargissement de l’alliance à de nouveaux membres sera effectivement discuté cet été en terre sud-africaine.
L’information n’est effectivement pas nouvelle – Observateur Continental l’a précédemment plusieurs fois traité – y compris justement la question de l’élargissement en faveur d’autres pays non-occidentaux. Le tout à l’heure où le PIB combiné des 5 cinq membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) dépasse désormais celui des 7 membres du club occidental + Japon, le fameux G7.
Par contre ce qui est intéressant de noter dans l’article de Bloomberg, c’est le fait que sur les 19 pays ayant exprimé leur volonté d’adhésion aux BRICS – 13 l’auraient fait de manière officielle, tandis que 6 autres non-officiellement. Peut-être d’ailleurs afin d’éviter dans le cas de ces derniers de mettre trop tôt en colère leurs partenaires occidentaux.
Cela d’autant plus qu’il ne faut pas croire que toutes les demandes recevront une réponse favorable et immédiate. Un tri sera incontestablement nécessaire et une feuille de route sera probablement déterminée pour chacune des demandes concernées. Cela sans oublier que – comme Observateur Continental l’avait précédemment abordé – des pays-candidats pourraient être dans un premier temps acceptés comme observateurs de l’organisation, avant une éventuelle pleine adhésion au groupe.
Dans tous les cas, les BRICS auront non seulement confirmé leur attractivité à l’échelle mondiale, mais désormais avec les nouvelles perspectives il devient évident que l’Occident approche la perte non seulement de sa domination géopolitique, mais bel et bien et également géoéconomique, à l’heure où dans le Top 10 mondial en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat les économies occidentales ne représentent plus la majorité. Et cela sur la base même des données du Fonds monétaire international (FMI).
C’est ce que dénoncent, jeudi 13 avril, les ONG de la coalition Banking on Climate Chaos (« miser sur le chaos climatique »), qui regroupe des associations de lutte contre le changement climatique, dans un nouveau rapport.
Selon leurs calculs, effectués à partir des bases d’informations financières comme Bloomberg, les 60 principaux établissements bancaires mondiaux ont versé un total de 673 milliards de dollars (616 milliards d’euros) à des entreprises comme Saudi Aramco, ExxonMobil ou TotalEnergies, trois compagnies pétrolières. Une part significative de ces financements – 150 milliards de dollars (136 milliards d’euros) – sont même allés à des entreprises qui continuent de lancer de nouveaux projets d’exploitation de charbon, de pétrole ou de gaz.
« Notre objectif est d’alerter sur l’écart entre les promesses et les pratiques. Il n’y a rien de plus grave que de penser que la situation est entre de bonnes mains et que la finance va nous sauver », explique à franceinfo Lucie Pinson, directrice de l’ONG Reclaim Finance, membre de la coalition. En 2021, les grandes banques s’étaient engagées, via la « Net Zero Banking Alliance », à atteindre la neutralité carbone de leurs portefeuilles en 2050.
Ce chiffre de 673 milliards de dollars est toutefois en baisse par rapport à l’année dernière (801 milliards de dollars). « Il est trop tôt pour dire si c’est encourageant. Nous avons vu des effets yo-yo les années précédentes », estime Lucie Pinson. »
La transition c’est une transition… donc un processus !
Les high-tech polluent et nous aliènent ; face à elles se développent des alternatives plus sobres en énergie, appropriables par leurs utilisateurs et adaptées à nos besoins : les low-tech. Si cette idée est réconfortante, elle est trop simple pour être vraie. C’est souvent le cas lorsqu’une solution clé en main semble découverte. Dans un petit livre passionnant, Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? (éditions Divergences), Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe explorent les ambiguïtés de la low-tech et identifient les écueils dans lesquels le mouvement risque de tomber.
« Rien ne dit que la low-tech représente une solution miracle, mais elle nous aide à comprendre que nous traversons […] une crise technique », posent-ils d’emblée. Les auteurs, respectivement compagnon de route de longue date du Low-Tech Lab et chercheur indépendant spécialisé sur les conséquences environnementales du numérique, ont eu l’occasion d’observer des initiatives low-tech aux quatre coins de France et d’Europe, et proposent dans ce livre un point d’étape.
Cette réflexion est d’autant plus importante que le courant arrive à un point de bascule : maintenant que la myriade d’initiatives low-tech attire l’attention du public, cette voie technologique peut-elle conserver son potentiel émancipateur en se diffusant massivement, ou est-elle condamnée à être récupérée par le marché et dévoyée ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont toujours été la superpuissance mondiale dominante.
L’Union soviétique a rivalisé de supériorité pendant la guerre froide, mais a finalement échoué en perdant le contrôle de ses États satellites. La chute du mur de Berlin en 1989 en a été la preuve.
Ces dernières années, l’hégémonie américaine a été remise en question par la Chine, une nation qui a accumulé d’énormes richesses depuis l’ouverture de son économie au monde.
La Chine semble désormais prête à usurper le pouvoir mondial, car elle continue à s’engager dans une forme d’impérialisme financier à travers le monde (pour en savoir plus, lisez « China Unbound »[La Chine sans frontières]de Joanna Chiu).
Aujourd’hui, la Russie et la Chine font partie d’un groupe mondial connu sous le nom de BRICS, qui comprend le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud – d’autres pays, tels que la Turquie et l’Arabie saoudite, attendent peut-être en coulisses de les rejoindre.
Au cas où vous n’y auriez pas prêté attention, le monde est en train de subir un changement de paradigme majeur, avec les BRICS au centre.
Les banques du monde entier font faillite, l’Arabie saoudite et l’Iran négocient des pourparlers de paix historiques et les pays commencent à s’écarter du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale.
Il est donc important de se demander comment l’état actuel de la géopolitique et de la macroéconomie façonne l’avenir d’un monde hyperbitcoinisé.
Comment peut-on appeler cela ? “Monopole directif sous lois abusives”, voici en substance leur projet, black rock va acheter le parc immobilier et vous allez devenir locataire, ensuite votre retraite, etc. Voilà le vrai visage de l’Europe, une dictature pour les pays piégé à l’intérieur, il faut les arrêter, car leur seul et unique objectif est qu’ils veulent vous ruiner pour vous réduire à l’esclavage avec le revenu universel en ligne de mire pour tous. Regardez comment il recommence de vous faire peur avec l’eau aujourd’hui… afin de mieux rentrer dans le moule.
Comment peut-on appeler cela ? “Monopole directif sous lois abusives”, voici en substance leur projet, black rock va acheter le parc immobilier et vous allez devenir locataire, ensuite votre retraite, etc. Voilà le vrai visage de l’Europe, une dictature pour les pays piégé à l’intérieur, il faut les arrêter, car leur seul et unique objectif est qu’ils veulent vous ruiner pour vous réduire à l’esclavage avec le revenu universel en ligne de mire pour tous. Regardez comment il recommence de vous faire peur avec l’eau aujourd’hui… afin de mieux rentrer dans le moule.
De plus, leur vrai problème complémentaire est que dans quelques années, ce ne sera même pas de vendre leur maison, mais comment s’y rendre eux-mêmes sans essence et sans argent en raison d’une économie ruinée par l’alignement sur les États-Unis et le pillage de la mafia d’État par le WEF, et son Gourou qui organise le pillage en règle pour des financiers (BR) ayant comme traitre les gouvernants en place. La sélection via le DPE et autre obligation sous couvert du “climat” par le WEF est une manière de valider le projet du great reset. Que les gens ne s’en rendent pas compte est à … pleurer et à hurler.
« C’est un texte ahurissant ! C’est du pré-totalitarisme ! »
Qu’est-ce que l’on rigole dans notre monde de margoulins.
En voici une nouvelle et sacrément copieuse.
La banque JPMorgan possédait du « nickel » au LME et la banque américaine avait mis le métal sur le marché au début de l’année dernière.
Le problème c’est que JPMorgan Chase & Co. possédait les contrats de nickel du London Metal Exchange qui se sont avérés être garantis par des sacs de pierres plutôt que par le métal concerné.
Du coup, la semaine dernière, le LME a annoncé qu’il avait annulé neuf contrats de nickel – d’une valeur d’environ 1,3 million de dollars – après avoir découvert des « irrégularités » dans un certain entrepôt, qui, selon Bloomberg (source ici), appartenait à Access World.
Et tenez-vous bien la nouvelle a choqué le monde des métaux, car les contrats du LME sont généralement considérés comme incontestables !!
Hahahahahahahahaha.
Hahahahahahahahahaha.
Il n’y a que les vilains « complotistes » pour ne pas croire un strict mot des inventaires qui sont fournis années après années.
Si Churchill disait qu’il ne croyait aux statistiques que si c’étaient les siennes, je pourrait le paraphraser en disant que je ne crois aux inventaires des détenteurs de métaux, que si c’est moi qui vient de les réaliser.
Si je vous parle du LME, le London Metal Exchange, c’est que l’on y traite un peu d’or chaque jour et un peu d’argent métal aussi.
Etre propriétaire d’une passoire thermique en France, c’est mal ! C’est si mal que si la note du Diagnostic de Performance Énergétique de votre bien est classée F ou G, vous n’avez plus le droit de le louer sans l’avoir rénové auparavant.
Voilà comment on pourrait résumer très brièvement le dispositif concernant la location de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 qui aura un impact assez conséquent. En effet, selon les résultats d’une étude engagée par la FNAIM fin 2022, il sortira gentiment mais sûrement 500 000 logements du secteur de la location.
Cette étude indiquait également que les propriétaires n’étaient pas réfractaires à cette mise aux normes. S’ils ne le font pas c’est majoritairement parce qu’ils n’ont pas le choix.
Ainsi, 93 % des répondants expliquent leur difficulté à faire les travaux à cause du coût, 60 % évoquent des problèmes techniques et enfin 40 % précisent que pour les lancer ils sont tributaires des décisions de copropriété et des délais que la collectivité leur impose.
Toujours est-il qu’il y aura en gros 500 000 logements de moins disponibles à la location, qui s’ajouteront aux trois millions déjà vacants, accentuant ainsi les difficultés de se loger.
Cette disposition française ne ciblait directement que les propriétaires bailleurs en impactant indirectement les propriétaires occupants puisque le prix de leurs biens s’est mis à dépendre de l’étiquette du DPE et donc à varier en fonction de celle-ci.
Ce que vient de dire Charles Wyplosz, a été dit dans le quotidien de référence suisse Le Temps.
Bien évidemment que les banques sont fragiles, structurellement en réalité.
C’est le modèle économique même des banques qui les rend fragiles et pas uniquement la cupidité des méchants banquiers ou des vilains capitalistes !
Par définition, génétiquement, une banque de dépôts récupère et collecte les dépôts des uns pour faire des crédits aux autres. Voilà le métier, particulièrement passionnant au demeurant, du banquier et à titre personnel j’ai pris beaucoup de plaisir comme banquier à financer des entreprises, de l’activité, des investissements et de l’activité profitable au plus grand nombre.
Par définition, la banque n’a jamais, jamais tout l’argent correspondant aux dépôts de ses clients. Elle utilise presque tout… moins les 10 à 12 % de réserves !
Par définition si tous les clients veulent récupérer leur argent en même temps, aucune banque, aucune n’a les moyens de répondre à ce besoin de liquidités immédiat. AUCUNE.
Par définition, quelle que soit la régulation mise en place aucune banque ne peut rembourser la totalité des dépôts en quelques jours et JAMAIS une banque ne sera en mesure de le faire.
Alors quand on vous dit que les banques sont solides, on raconte n’importe quoi, parce que la vérité, la réalité, le modèle économique lui-même des banques signifie qu’elles sont génétiquement fragiles.
Ce n’est ni bien, ni mal.
Et bien c’est ce que nous sommes en train de vivre.
Alors que Total annonce se délester de 1600 stations-service en Europe, le géant pétrolier explique cette transaction de 3,1 milliards d’euros par l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035.
« TotalEnergies a annoncé jeudi céder près de 1600 stations-service en Allemagne, aux Pays-Bas au groupe canadien de distribution d’alimentation et de carburants Couche-Tard, pour mieux se préparer à la fin des ventes de véhicules thermiques en Europe en 2035. En Belgique et au Luxembourg, les deux groupes créent une coentreprise. « Le projet de transaction, qui repose sur une valeur d’entreprise de 3,1 milliards d’euros (soit plus de 15 années de cash-flow net après impact fiscal), porte sur les réseaux de stations-service et les activités de cartes carburant pour clients professionnels », précise le TotalEnergies.
Le vote du Parlement européen mi-février prévoyant l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035 au profit notamment du développement de véhicules électriques « incite TotalEnergies à prendre des décisions quant au devenir de ses réseaux en Europe qui seront confrontés à une perte de leurs revenus liés aux carburants, alors que les véhicules électriques se rechargeront surtout au domicile ou au travail et moins en stations », explique le géant pétrolier dans un communiqué. TotalEnergies inscrit cette opération dans sa stratégie de transformation en compagnie multi-énergies et avec son objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
Dans le détail, en Belgique et au Luxembourg, TotalEnergies et Couche-Tard s’associeront au sein d’une coentreprise (TotalEnergies 40 % et Couche-Tard 60 %) qui exploitera 619 stations. En Allemagne et aux Pays-Bas, TotalEnergies cédera à Couche-Tard l’intégralité de ses réseaux de stations-service, soit 1198 stations en Allemagne et 392 aux Pays-Bas. Toutefois, ces quatre réseaux resteront à la marque TotalEnergies aussi longtemps qu’ils continueront d’être approvisionnés en carburants par la Compagnie, durant au moins cinq ans. Par ailleurs, TotalEnergies conservera les activités de recharge électrique hors stations (hub de recharges), la distribution d’hydrogène, les activités de vente en gros de carburants ainsi que le réseau de stations AS24 pour les poids lourds. »
Comme c’était prévisible, avec la remontée des taux actuels, les banques centrales ont créé un krach obligataire. Or, les fonds propres de certaines compagnies eux-mêmes également investis en obligations d’Etat conformément à la loi, ne sont plus suffisants pour absorber les pertes et assurer la liquidité.
Vous avez là, exactement le même phénomène que celui qui vient de toucher la banque SVB aux Etats-Unis et qui a précipité sa faillite.
En Europe, c’est du côté de l’Italie que la première compagnie d’assurance chute.
Eurovita. 15 milliards de fonds bloqués.
Eurovita est la propriété d’une société de capital-investissement britannique Cinven qui a injecté 100 millions d’euros en catastrophe dans son assureur-vie italien. Mais cette aide d’urgence n’a pas été suffisante pour empêcher qu’Eurovita devienne la première compagnie d’assurance du pays à être placée sous administration provisoire.
A priori, et à ce stade, comme pour la Silicon Valley Bank, nous ne parlons pas de banques qui auraient fait totalement n’importe quoi. Nous parlons d’établissements qui sont frappés de plein fouet par la remontée violente et brutale des taux d’intérêt et donc par le krach obligataire dont je vous parlais hier.
Je vous remets le graphique de la chute des obligations, ici celles à deux ans !
Comme vous le savez, vous qui lisez régulièrement ces chroniques, nous dansons sur un volcan financier depuis la crise des subprimes qui date en réalité de 2007, alors je ne suis pas franchement étonné de voir ce qu’il se passe.
Pourtant, dans la situation qui est la nôtre les autorités vous expliquent que « cela n’a rien à voir avec 2008 ». Et bien c’est faux. Comme à chaque crise, tout est créé et démarré de toutes pièces par les banques centrales quand elles décident de monter les taux d’intérêt massivement.
Jamais, jamais même dans le monde d’avant, les banques centrales n’ont augmenté les taux d’intérêt aussi fortement et aussi rapidement passant d’année de taux négatifs à des taux nominaux positifs officiellement effrayées par l’inflation.
Forcément, cela allait tout faire craquer. Le marché obligataire, les banques, le système financier mais, aussi, à terme, les dettes d’Etats puisqu’un pays comme la France avec ses 120 % de dettes sur PIB est en faillite virtuelle si nous devions payer 4 % de taux d’intérêt sur la totalité de notre dette, ce qui ferait globalement 6 % du PIB rien qu’en intérêt. Impossible. C’est encore pire que l’Italie.
Et cela se passe alors que la banque a confirmé ses résultats pour 2022 annoncés le 9 février, qui faisaient état d’une perte nette de 7,3 milliards de francs suisses pour l’ensemble de l’année et que ses clients retiraient au même moment pour plus de 110 milliards de francs suisses au quatrième trimestre, « alors qu’une série de scandales, de risques hérités et de manquements à la conformité ont continué de l’accabler ».
Dans le contexte actuel d’inquiétude et de perte de confiance des épargnants, nous ne sommes pas à l’abri d’un accident bancaire majeur.