Crédit photo : Capture d’écran de la vidéo de l’émission “C dans l’Air” montrant un document relatif à la taxe foncière.
La taxe foncière connaît une augmentation significative dans plusieurs villes françaises, avec des hausses particulièrement marquées à Paris, Meudon et Grenoble. Cette taxe, devenue la principale source de financement pour les communes, prend une importance accrue depuis la suppression totale de la taxe d'habitation sur les résidences principales au début de l'année 2023. En effet, elle constitue désormais l'une des principales ressources budgétaires pour les communes et les intercommunalités.
Il y a un an, j’écrivais à mes amis un billet pour leur expliquer l’état de la dette US.
En une année, la situation de cette dette US s’est considérablement détériorée avec la guerre en Ukraine et le rythme de cette détérioration s’est même accéléré.
Souvent surpris des propos très approximatifs de mes interlocuteurs lorsqu’on évoque la dette états-unienne et les principaux créanciers des USA, je vais donc tenter de refaire un point actualisé sur la question dans les lignes qui suivent.
La dette US totale comprend : les dettes des ménages, des entreprises, des 50 États de l’union, des institutions locales, des institutions financières et enfin la dette fédérale.
Au 29 août 2022 cette dette totale US se monte à 102 015 milliards de dollars soit 372% du PIB US, 97% du PIB mondial, 35 fois le PIB français…1
Elle a donc augmenté de près de 10 000 milliards de dollars en 1 an (depuis mon dernier point de situation du 17 août 2022), beaucoup plus rapidement que les trois années précédentes ou l’augmentation annuelle n’était que de 6000 milliards de dollars par an…)
Sur ce montant considérable, la dette fédérale, celle de l’État US, dont on parle le plus souvent en géopolitique, n’est que de 32 817 milliards de $, en augmentation de 2163 milliards en 1 an, soit 121,8% du PIB US, le 29 août 2023. Elle n’était que de 22 356 milliards de $ (105,5% du PIB) en juin 2019.
Elle continue de croître au rythme de 5,6 milliards de dollars par jour (moyenne sur les 12 derniers mois). On réalise sur ce seul chiffre que les soutiens militaires et financiers US à l’Ukraine ne peuvent se faire que par un accroissement continu et significatif de la dette, ce qui a conduit l’agence de notation Fitch à dégrader la note de l’économie US, après l’agence Standard and Poors qui l’avait déjà fait en 2011 et l’agence chinoise Dagong qui l’avait fait en 2018.2
Cette dette fédérale est, pour 76,9%, détenue par les Américains eux-mêmes (fonds de pensions, épargne des citoyens, compagnies d’assurance, institutions financières privées ou étatiques). La question n’est plus de savoir si ce système de fonctionnement de l’économie US fondé sur un océan de dettes va s’effondrer, mais quand
Les États étrangers créditeurs ne détiennent que 7563 milliards de dollars de dettes fédérales états-uniennes au 30 juin 2023 (dernier chiffre connu) soit 23,1% de la dette fédérale US. Cette proportion de la dette US détenue par l’étranger est désormais en baisse, probablement en raison d’un manque de confiance dans la solvabilité du pays débiteur (les USA) et par crainte de nombreux pays de se faire geler leurs avoirs en cas de sanctions unilatérales US. C’est à la fois peu et beaucoup, notamment en cas de crise économique mondiale résultant d’une faillite US.
Entre 2014 et 2019, Big Pharma a débloqué 818 millions d’euros pour récompenser des médias influenceurs en France, d’après une étude consultée par Lecourrier-du-soir.com et dont les résultats ont été publiés en 2022.
Les KOL (Key Opinion Leaders) ou l’arme redoutable utilisée par Big Pharma pour se remplir les proches. En tout cas, en pleine crise sanitaire où les liens entre laboratoires et scientifiques a déjà suscité une vive indignation, une étude menée par des chercheurs français risque de provoquer un vif tollé en France.
En effet, d’après cette étude relayée par le média Le Quotidien du Médecin, l’industrie pharmaceutique accorde d’importants cadeaux (financiers) à des médecins KOL pour vendre ses produits. Les montants débloqués sont faramineux. Selon le Quotidien du Médecin, entre 2014 et 2019, les industriels ont fléché 6 milliards d’euros (au niveau mondial) vers les médecins dont notamment 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature. D’après la même source, 548 médecins influenceurs sont en France.
La sortie de la Russie a coûté cher aux groupes européens. Selon le Financial Times, qui a décortiqué les rapports annuels et bilans financiers de quelques 600 groupes européens, 176 entreprises ont d’ores et déjà engrangées des pertes pour un montant total de plus de 100 milliards d’euros. Et il ne s’agit là que des pertes directes, les charges ou dépréciations liées à la vente, la fermeture ou la réduction de l’activité en Russie. Ces chiffres ne tiennent ainsi pas compte de tous les effets macro-économiques comme la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières.
Tout d’abord, historiquement, il faut entre 18 et 24 mois pour que les conséquences des hausses de taux d’intérêt se matérialisent dans l’économie et se « transmettent » comme on dit en langage de banquier central.
Qu’avons-nous appris ces dernières années ? Essentiellement que le système était infiniment plus résilient et plus solide que nous le pensions.
Nous avons appris que le système devait cette résilience spécifiquement au fait que les autorités politiques et économiques, gouvernements comme banques centrales changeaient les règles du jeu à chaque crise pour éviter le pire.
Dans la mesure où personne n’a franchement intérêt au chaos, disons, que ces changements et ces immenses accommodements avec la réalité économique ne déplaisent à personne et certainement pas aux marchés qui ont largement profité de l’ensemble de toutes ces largesses.
Après Lehmann Brothers, le monde aurait dû s’effondrer, mais la FED a injecté, oui, tenez-vous bien, 20 000 milliards de dollars dans l’économie mondiale et des milliers de milliards pour sauver le système bancaire européen.
Nous avons appris que pour « stimuler » l’économie et nous « forcer » à consommer ou investir pour que le système puisse continuer à tourner, les autorités pouvaient nous envoyer dans un endettement sans fin et créer un monde de taux zéro et même négatifs. Oui, un monde où demain sera plus certain qu’aujourd’hui, un monde où l’emprunteur est payé pour emprunter et le prêteur sanctionné pour avoir mis de l’argent de côté. Nous venons de passer 10 ans dans un tel monde.
Nous avons appris avec la pandémie une nouvelle notion. Le « quoi qu’il en coûte », les confinements et l’argent directement versé aux gens sur les comptes en banque. Evidemment si soutenir les marchés financiers ne crée pas forcément d’inflation généralisée (trappe à liquidité) mais l’inflation de certaines classes d’actifs (immobilier, obligations ou actions), soutenir directement les ménages génère une inflation majeure, surtout quand on organise sciemment ses conditions.
On enferme d’abord les ménages, on les empêche de dépenser pendant des mois de confinement avec des délires du type « produits non essentiels interdits à la vente ». Le taux d’épargne monte en flèche alors que toutes les usines du monde sont fermées. Des milliards sont stockés en attendant de pouvoir être dépensés. A la « libération », les ménages sont ultra-solvables et les magasins vides. L’ajustement se fait par le prix et nous obtenons un choc inflationniste post-Covid.
Au total, depuis 2021, le tarif réglementé de l’électricité, dont dépendent quelque 23 millions de clients, aura augmenté de 31 %.
Cette hausse de 10 %, mécaniquement, va jouer sur l’inflation à la hausse.
Comme c’était prévisible, la politique française est toujours la même.
C’est un processus itératif. Une inflation plus forte plus longtemps mais moins forte que les pays ou elle a été la plus forte, puisque nous « étalons » les hausses.
Au final, il n’y aura pas de cadeau pour les Français sur les prix de l’énergie, et le gouvernement n’est arrivé à rien avec les Allemands qui refusent de revoir le marché de l’énergie en Europe et la fixation des règles de prix.
Du coup, nous avons l’électricité la moins chère d’Europe que nous devons payer au prix fort.
Le premier ministre hongrois a déclaré que la Commission européenne avait soumis une proposition d’amendement budgétaire demandant aux États membres de payer des dizaines de milliards d’euros.
Orbán a également fait remarquer que l’UE demande plus d’argent aux États membres, alors qu’elle n’en est qu’à deux ans de son budget septennal. En d’autres termes, l’argent dont la dépense a été approuvée et qui était censé être disponible pour les cinq prochaines années a déjà été dépensé.
« La seule question que tout le monde se pose ici à Bruxelles est la suivante : Où est passé l’argent ? »
La première manifestation en France ne fut apparemment pas couronnée de succès, et l’aventure de l’Ecossais John Law, devenu le financier de Louis XV, se termina mal. Pourtant, elle préfigurait le monde financier tel que nous le vivons aujourd’hui.
Le contrôle de la monnaie est la marque du pouvoir
On parle beaucoup (et souvent à tort) de souveraineté, mais on la définit rarement par ses attributs, c’est-à-dire ce qu’elle procure par son exercice. Pourtant, il y en a un qui est fondamental, c’est celui de « battre monnaie ». Les colons américains, qui s’étaient vu déposséder de ce droit par l’interdiction de la Banque d’Angleterre d’émettre leurs « locals scripts » eurent à cœur de le graver dans le marbre de leur Constitution, en le mettant dans l’article premier de cette dernière.
Toute l’histoire des États-Unis est empreinte de cette lutte pour le contrôle de la monnaie américaine qui a opposé les banquiers anglo-saxons qui dirigeaient la Banque d’Angleterre et les présidents dits « Jeffersonniens » qui voulaient défendre le principe constitutionnel.
Le Federal Reserve Act, adopté sans majorité par le Congrès en décembre 1913 a consacré la victoire des banquiers.
[...]
Pour sauver le climat, roulez en voiture électrique, mais pour sauver les finances publiques, payez une taxe aux kilomètres parcourus !!!
Car, oui, c’est un angle mort terrible pour l’Etat, pour notre Etat fort dispendieux pour lequel la voiture thermique est une manne financière extraordinaire. TVA à l’achat, taxe sur chaque litre de carburant, vignettes, PV, assurance obligatoire, contrôle technique, entretien, à toutes les étapes l’Etat encaisse, l’Etat empoche.
Alors la voiture électrique est une calamité fiscale pour l’Etat français.
38 milliards d’euros qui vont manquer à l’appel !
Ce texte permet, selon moi, de réfléchir sur l’avenir qui nous attend, et de comprendre pourquoi le président Poutine prendra tout son temps pour conduire l’opération en Ukraine et pour négocier, à ses conditions, au moment opportun.
Il faut cesser de regarder la crise ukrainienne par le petit bout de la lorgnette, c’est à dire par les seules opérations militaires qui se déroulent à un rythme, jugé trop lent par les impatients qui s’excitent comme des puces sur chaque péripétie pour les commenter sans fin, sans prendre le recul nécessaire.
Cette guerre est une guerre mondiale qui se déroule sur la planète entière et sur plusieurs théâtres simultanément. Elle oppose deux camps bien identifiés. Le camp US-UE-G7-OTAN-AUKUS des néoconservateurs mondialistes qui s’efforce de ralentir son déclin et de conserver l’hégémonie le plus longtemps possible en s’ingérant partout pour façonner le monde selon ses intérêts, et le camp BRICS-OCS- + +, en pleine expansion économique, qui refuse la soumission aux «règles» US, prône la non ingérence dans les affaires d’États souverains, l’égalité et le respect mutuel entre États.
La victoire dans ce bras de fer ira, comme pour la guerre froide, au camp le plus résilient du moment sur le plan économique.
Chacun voit bien que la donne a changé depuis 1990 et que le camp le plus résilient d’hier n’est plus forcément celui d’aujourd’hui ou de demain. Le texte proposé qui traite de l’évolution du G7 devrait aider à mieux comprendre la situation actuelle, les enjeux du bras de fer et à prévoir son issue..
Le pire n’aura pas lieu, et objectivement, les Républicains, enfin le « Speaker » républicain Kevin McCarthy s’est plutôt écrasé et l’accord auquel ils sont arrivés de manière théorique entre McCarthy et Biden penche sans conteste pour une victoire presque par KO de la Maison-Blanche.
En effet, le plafond de la dette n’est pas relevé de quelques dizaines de milliards, ou même de quelques centaines.
Non.
Il est tout simplement supprimé.
Que dis-je, il est suspendu.
C’est un mode « no limit » qui est désormais possible pour la Maison-Blanche.. jusqu’en 2025.
Tout cela reste un accord provisoire dans la mesure où il doit être validé par les représentants à la Chambre mais il s’est passé quelque chose aux Etats-Unis.
Quand on regarde en détail l’accord prévu, il ne se passe globalement rien. Les dépenses sociales ne sont pas coupées, pas plus que les dépenses environnementales, disons simplement qu’ils se sont mis d’accord pour construire plus d’éoliennes et également plus de puits de pétrole ! Mais là encore ce n’est pas l’important. Pas plus que le fait de cesser de dépenser les fonds « Covid » n’est significatif d’un point de vue économique.
Passons donc à l’essentiel que cet accord ne dit pas.
Ne vous dit pas.
Et que personne n’a relevé.
Mais pourquoi passer en mode « no limit » et plus de plafond jusqu’en 2025 ?
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas rajouter une limite de 2000 milliards, allez, soyons fous, la dette actuelle est de plus de 31 000 milliards de dollars, on aurait même pu rajouter 5 000 milliards de dollars pour se donner du mou.
Ici, c’est sans limite.
Le plafond n’existe plus pour les deux prochaines années ?
Pourquoi ?