On vous expliquait que pour installer une maison alternative (yourte, Tiny House, roulotte…) aucun permis de construire n’était requis. En revanche, les yourtes, les Tiny Houses, les roulottes et autres habitations démontables ne peuvent pas être installées sur n’importe quel terrain. Du coup, est-il possible de poser une maison alternative sur un terrain non constructible ?
La certification « Haute valeur environnementale » rencontre un vif succès parmi les grosses exploitations agricoles. Logique : elle permet de percevoir de l’argent public sans quasiment rien changer à ses pratiques peu vertueuses.
Les agriculteurs peuvent-ils utiliser des pesticides classés cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction tout en bénéficiant d’une certification « Haute valeur environnementale » (HVE) ? La réponse est oui. Le nouveau cahier des charges de cette certification – publié le 22 novembre – le permet, comme le permettait le précédent. La certification HVE inclut bien d’autres contradictions, dénoncées par les associations environnementales et certains syndicats agricoles, mais aussi par la Cour des comptes ou la Commission européenne. Elle est pourtant de plus en plus mise en avant dans les rayons des supermarchés, en particulier le vin, avec son logo rouge sur fond blanc, et sa ferme ensoleillée ornée d’un papillon.
« La HVE n’interdit ni l’utilisation des pesticides ni des OGM. Il ne faut pas laisser duper les consommateurs français. La HVE n’est rien d’autre qu’une haute volonté d’enfumage. »
En lutte contre la bétonisation, les opposants dénoncent les potentiels conflits d’intérêts du maire et les intimidations qu’ils subissent.
« C’est Byzance ! » Chaussures de randonnée aux pieds et sourire aux lèvres, Nicolas n’en revient pas de la qualité du sol qu’il arpente avec aisance, malgré les tranchées qui sillonnent la terre. Un terrain situé en bordure de Pertuis, commune de près de 20 000 habitants nichée au sud-est du Vaucluse, à une cinquantaine de kilomètres de Marseille. « Cette ancienne prairie n’a jamais reçu d’intrants et est particulièrement fertile », s’enthousiasme le jeune paysan. Au milieu des calcaires arides, la zone bénéficie notamment d’un avantage de taille : elle est parcourue de canaux du 19e siècle qui lui assurent une irrigation optimale. Alors que la parcelle n’a pas été entretenue depuis l’été, quelques pieds de tomates ont survécu au cagnard et les blettes se portent bien.
La conférence COP27 sur le changement climatique s’est achevée le mois dernier. Les dirigeants du monde entier se sont envolés en jet privé pour l’Égypte afin de discuter de la façon dont les combustibles fossiles chauffaient rapidement la planète jusqu’au point de non-retour, l’humanité étant condamnée si des politiques cruciales en matière de changement climatique n’étaient pas mises en œuvre. Mais pendant que les dirigeants alarmistes se réunissaient dans le désert, les chutes de neige de novembre dans l’hémisphère nord dépassaient la moyenne des cinquante dernières années.
La NOAA et l’université Rutgers ont publié de nouvelles données montrant que la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord a atteint le niveau le plus élevé depuis le début des mesures en 1967 et qu’elle est actuellement supérieure à la moyenne sur 56 ans.
Depuis le 8 novembre, Adrien Cano et sa famille, jeune couple de maraîchers installé en Vendée, sont redevables de 50 euros par jour à leur commune, soit 1500 euros par mois. Le maire les a mis en demeure pour avoir installé un mobile home sur la ferme où ils travaillent. Le couple a déposé un recours contre l’arrêté. Leur recours était examiné ce 22 novembre au tribunal administratif de Nantes. « On espère la suspension de cette astreinte ridicule de 50 euros par jour, en attendant un jugement sur le fond ou un dénouement autre de cette affaire. » La décision du tribunal devrait être rendue dans quelques jours.
L’affaire est loin d’être anecdotique. Il y a quelques semaines, un couple d’agriculteurs cultivant du safran dans les Alpes-Maritimes a saisi le tribunal de Nice. La mairie les menaçait de 200 euros d’amende par jour s’ils n’enlevaient pas la tiny house qu’ils ont construite sur leur ferme. « Le tribunal a suspendu l’arrêté pour doute sérieux sur la légalité, c’est une première jurisprudence sur l’habitat léger », se réjouit Paul Lacoste, du réseau Halem (Habitants de logements éphémères ou mobiles) qui renseigne et accompagne juridiquement les personnes en habitat léger.
Mbappé, Messi, Ronaldo, Neymar : du 20 novembre au 18 décembre, les légendes du ballon rond vont fouler les pelouses du Qatar, un pays de la péninsule Arabique où se déroule le Mondial de football. Pendant un mois, le monde aura les yeux rivés sur leurs exploits, leurs échecs… et pas ailleurs. C’est en tout cas le souhait de la Fifa, l’organisation qui gère le football à l’échelle mondiale. Dans un courrier envoyé aux trente-deux pays participants, elle a demandé aux fédérations de se « concentrer sur le football » et de laisser de côté les « batailles idéologiques ou politiques qui existent ».
Stades climatisés et à usage unique, « navettes » en avion pour se rendre aux matchs… La Coupe du monde au Qatar, qui se déroule du 20 novembre au 18 décembre, jette une lumière crue sur les dérives écologiques du sport business et de ses grandes messes : les compétitions continentales et internationales.
Dans leur sillage, les émissions de gaz à effet de serre explosent, notamment en raison des déplacements en transport aérien. La Fédération internationale de football association (Fifa) évalue celles du Mondial au Qatar à 3,6 millions de tonnes équivalent CO2, autant que les émissions de l’Islande et du Monténégro pendant un an. Les précédentes éditions en Russie, au Brésil et en Afrique du Sud étaient déjà désastreuses, avec des émissions supérieures à 2 millions de tonnes équivalent CO2.
Ces chiffres, sous-estimés et difficiles à appréhender, représentent une contribution concrète et palpable aux dérèglements du climat.
« Ces évènements rassemblent des centaines de milliers de personnes venant du monde entier qui, pendant quelques semaines, voyagent et consomment, sur des sites parfois tout juste sortis de terre »
Et c’est tellement vrai, tellement évident qu’une récente tribune du Monde revient sur ce qui est maintenant un but affiché de l’écologie de combat, à savoir la réduction active de l’Humanité.
Peu importe que les dernières projections raisonnables montrent une réduction naturelle drastique (plus de 50%) de la population d’ici 2100 ; pour les activistes malthusiens du climat, pas de doute : éliminer rapidement une partie de la population constituerait une vraie solution pour lutter contre un réchauffement climatique qu’ils continuent de voir dans des phénomènes disparates et à l’aune de prophéties plus ou moins catastrophistes pourtant régulièrement repoussées (nous devions tous mourir brûlés ou noyés en 2000, puis 2010, puis 2020 puis … bientôt, promis juré craché).
L'humoriste George Carlin est à l'origine d'une loi — bien malgré lui — de la Cour suprême des États-Unis. Il s'agit d'une liste de sept mots obscènes interdits à la télé américaine : shit, piss, motherfucker, cocksucker, fuck, cunt et tits. Si vous ne les connaissez pas — ou ne les devinez pas — vous les trouverez sur internet, sans aucun doute. Bien entendu George Carlin ne s'est jamais gêné pour les employer. À sa mort, selon ses dernières volontés, ses cendres ont été dispersées devant diverses boîtes de nuit où il a joué à New York.
« J’en ai marre de ces stars écolos cocaïnées du cinéma et de la musique »
Roland Jourdain n’est pas un inconnu sur les pontons de Saint-Malo. Celui que tout le monde surnomme « Bilou » va courir la Route du Rhum pour la quatrième fois. Cette course transatlantique reliant la cité malouine à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, partira le 6 novembre prochain. Elle a lieu tous les quatre ans. « C’est un peu les Jeux olympiques de la course au large », souligne le navigateur. Double vainqueur de la Route du Rhum (2006 et 2010), Roland Jourdain est un compétiteur acharné. Néanmoins, le skipper a pris peu à peu conscience des effets que pouvait représenter ce sport pas si vertueux.
La voiture électrique est un non-sens écologique, économique, social, environnemental.
Elle ne coche aucune des cases d’un avenir « soutenable » et pourtant nos brillants décideurs, ont plongé les deux pieds dedans.
Tous en électrique, fin du tout thermique et illusions techniques et technologiques d’un avenir radieux où l’on se déplacerait tous en Tesla.
Il va en falloir des batteries, des centrales nucléaires et… du charbon pour recharger toutes ces batteries !
Coup de projecteur sur ce fléau insoupçonné qui est en passe de nous voler la nuit, à nous, comme au reste du vivant.
Alors que l’hiver pointe le bout de son nez – a minima au calendrier bien plus qu’en températures (mais c’est un autre sujet) -, les nuits promettent à nouveau de se prolonger, ne laissant plus au jour que quelques heures pour nous dispenser ses rayons. C’est le début des aubes tardives et des crépuscules prématurés. Comme à chaque fin d’année, notre quotidien immerge tout entier dans la pénombre.
Enfin, est-ce tant le cas ? Peut-on encore vraiment parler d’obscurité ? À l’approche du changement de saison, dont le solstice aura lieu cette année le 21 décembre à 22h47, Johan Eklöf publie aux éditions Tana Osons la nuit, Manifeste contre la pollution lumineuse ; un livre particulièrement attendu, distribué dans pas moins de 10 pays.