Si le gouvernement chinois a dit la vérité et que le ballon n’était rien de plus qu’un « dirigeable civil sans pilote » hors de contrôle en raison d’un cas de force majeure, le résultat est exactement le même. C’est également le même résultat si les Chinois ont menti et que le ballon était une opération de renseignement militaire.
Et si les responsables américains ont menti, caché ce qu’ils savaient sur la mission du ballon, la conclusion reste la même : le ballon a révélé aux ennemis des USA les faiblesses fondamentales de la guerre des États-Unis contre la Russie et la Chine. ; et également aux alliés américains sur le champ de bataille ukrainien, au Japon, en Corée, au Canada et en Australie pour voir par eux-mêmes.
Le dossier public tarde à être publié sur ce qui s’est exactement passé lorsque le ballon géant est entré dans l’espace aérien entre les îles Kouriles russes et les îles Aléoutiennes américaines ; puis est entré dans les eaux territoriales américaines et a touché terre au-dessus de l’Alaska, puis du Canada, puis à nouveau des États-Unis.
Les cartes publiées disponibles dans les médias américains ont toutes été déformées par des projections et des estimations basées sur des données météorologiques et des observations rapportées à la presse par des personnes sur le terrain.
Les données précises sur la trajectoire de vol, la vitesse, les signaux électroniques vers et depuis le dirigeable et les preuves de contrôle (ou d’absence de contrôle) sur ses opérations sont des secrets militaires – américains, chinois, russes.
Il n’est cependant pas nécessaire de les ouvrir pour tirer plusieurs conclusions. Pour le moment, et à défaut de plus de preuves ce qui suit est une poignée de certitudes validées par les probabilités.
C’est le test que les jurys américains font pour condamner en cas de fraude.
La première certitude est que le ballon a été détecté par des pisteurs militaires et civils américains bien avant qu’il n’atteigne les eaux territoriales américaines au large des îles Aléoutiennes (Alaska).
« Si l’abeille venait à disparaître de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que 5 années à vivre ». Cette citation d’Albert Einstein prend tout son sens dans le contexte environnemental actuel. Elle alerte également sur l’importance de ces insectes insignifiants pour bon nombre d’entre-nous, mais finalement vitaux à la survie des espèces humaine et non-humaine, ainsi que de leurs écosystèmes. Comment de si petits êtres vivants peuvent avoir une telle ampleur face à la crise climatique que l’on traverse ?
Les abeilles sont nos alliées
Les pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire, nous rappelle l’ONU via son programme pour l’environnement. Si cette catégorie comprend des animaux comme les singes, les oiseaux ou encore les rongeurs, on la connaît surtout pour les insectes.
D’après les experts apicoles de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture : 75 % de la production alimentaire mondiale dépend des insectes pollinisateurs. Bien que le vent favorise la pollinisation, on compte entre 60 % et 90 % de plantes sauvages nécessitant l’aide d’insectes pollinisateurs, tels que les abeilles, afin de se reproduire. Et pour parler le langage économique de nos modèles actuels, d’après l’ONG Greenpeace, la pollinisation représente 265 milliards de dollars de service rendu dans le monde.
De fait, la production mondiale de miel par an s’élève à environ 1,6 million de tonnes, avec près de 81 millions de ruches actives autour du globe (rapport de mai 2019 de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)).
Si ces chiffres impressionnent par leur envergure, ils s’expliquent en partie par un phénomène historique d’insertion des abeilles. Ce dernier, contrairement à ce que l’on pense, ne date pas d’hier, car au Moyen-Âge, déjà, l’humain exploitait les ruches en ville. Ces dernières décennies, notamment en raison du réchauffement climatique, de nombreux scientifiques sonnent l’alerte sur l’urgence de conserver la biodiversité. C’est donc dans une démarche écologique que le phénomène d’insertion des abeilles a repris et s’accroît.
Pourquoi de tels rabais ?
Car c’est d’une baisse de 17 % des prix de vente dont on parle pour les véhicules vedettes de la marque Tesla.
Alors que se passe-t-il ?
Nous avons parlé avec David Jacquot de mon analyse de la situation qui n’est pas anodine à mon sens.
Ce que vient de faire Elon Musk en se lançant dans la guerre des prix, c’est de lancer… la consolidation du marché du véhicule électrique et cela va souquer ferme pour de très nombreux constructeurs.
Mardi 20 décembre dernier, au début des vacances de Noël les plus chaudes jamais enregistrées, le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité que Mr Mondialisation soutient, et relaie.
Ce « virage radical » des écolos serait donc le fait des manœuvres cachées d’un regroupement d’« ultra-gauche » récemment converti à la cause écologiste, sournoisement dissimulé sous l’enseigne « Les Soulèvements de la Terre », et non le signe de la radicalité de la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous prises jusqu’au cou.
Trois piliers fondamentaux ancrent la philosophie de la désobéissance fertile :
L’espèce humaine n’est pas condamnée à dégrader les milieux qui l’abritent.
Nous pouvons toutes et tous devenir des gardiens des Vivants.
Et justement, on vous invite à en devenir ces gardiens.
« Un jour viendra où l’on jugera notre société non à la manière dont elle a dominé la nature, mais à la part de sauvage qu’elle aura été capable de sauvegarder. »
Avant de commencer à entrer dans le vif du sujet, Jonathan Attias fait un récapitulatif de la loi et l’application qui en est faite. Avant 2014, il n’existait pas de véritable statut qui expliquait ce qu’est l’habitat léger. Depuis la loi ALUR, la notion de « résidence démontable » est définie. C’est un habitat qui n’a pas d’emprise au sol, autrement dit qui n’a pas de fondation, sans limite de taille. Contrairement à ce qu’on imagine avec le terme « habitat léger », on peut tout à fait disposer d’espace et d’une yourte de 50 m2 par exemple.
La loi ALUR détermine également le cadre juridique qui s’applique pour la résidence démontable, à travers les STECAL (secteurs de taille et capacité d’accueil limitées) qui sont des zones au sein des plans locaux d’urbanisme qui peuvent déroger aux zones constructibles traditionnelles pour permettre à l’habitat léger d’y être installé.
Avant 2014, les STECAL pouvaient être déterminés seulement par les mairies. Depuis la loi ALUR et les dernières réformes territoriales, ça s’est complexifié : si on veut mettre un STECAL dans une commune, il faut à la fois passer par une commission départementale, la CDPENAF, et se mettre d’accord avec l’ensemble des communes environnantes, dans le cadre du plan d’urbanisme local intercommunal.
Tous ceux qui vont aller frapper à la porte d’une mairie pour lui demander de l’aide ne doivent pas s’attendre à ce qu’elle vous ouvre les bras, parce qu’elle a perdu son droit de décision. En revanche, elle a gagné le droit de vous dénoncer.
« Les mairies aujourd’hui sont dépossédées de ce droit de décider. Cela ne vaut donc pas le coup de leur demander l’autorisation parce que ça les met dans l’embarras »
Nous sommes trop peu à connaître le fonctionnement de ce dispositif, géré par des entreprises, que nous finançons chaque année à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
900 000 vélos réparés en moins de 6 mois (1) : le dispositif « coup de pouce vélo » cartonne. Il faut dire qu’il est assez simple de profiter de ce « bon d’achat » de 50 euros pour faire réparer son vélo. Il suffit de se rendre chez un vélociste avec son vélo, sa pièce d’identité et son smartphone (2), et hop ! Face au succès de l’opération lancée le 11 mai, le gouvernement a annoncé tripler l’enveloppe dédiée, en la portant à 60 millions d’euros. En septembre, il a encore annoncé une rallonge de 20 millions d’euros. En décembre, le dispositif est prolongé jusqu’au 31 mars, et l’enveloppe portée à 105 millions d’euros. Ce n’est plus une enveloppe, c’est une valise !
Mais d’où vient l’argent ? Le gouvernement fait-il preuve de courage politique en réorientant la dépense publique en faveur du vélo ? Pas du tout. Ce sont les consommateurs finaux d’énergie, c’est-à-dire vous et moi, qui payons le coup de pouce vélo, à chaque fois que nous faisons le plein ou que nous allumons notre radiateur. L’entourloupe porte un nom : le dispositif des certificats d’économies d’énergie. Un formidable « bidule » spécialement créé pour financer la politique de maîtrise de la consommation énergétique. Nous tenterons plus tard d’expliquer en détail le fonctionnement de cette usine à gaz, mais pour l’instant, il suffit de présenter le principe dans ses grandes largeurs pour comprendre la manœuvre. Pour réduire la consommation d’énergie des particuliers (3), l’État impose aux vendeurs d’énergie (EDF, Engie, Total, stations essence, etc.) d’inciter financièrement les consommateurs à investir dans l’efficacité énergétique. Pour ce faire, les vendeurs d’énergie vont tout simplement payer une partie des investissements des ménages : réparation vélo pour éviter de prendre la voiture, isolation des combles pour ne pas pousser le chauffage, etc. Exemple avec le « coup de pouce vélo » : six fournisseurs d’énergie, parmi lesquels Total et Auchan Énergies, abondent un fonds. C’est avec ce fonds que les vélocistes sont payés pour la réparation des vélos.
Avec les certificats d’économie d’énergie (CEE, ou C2E), l’État impose aux vendeurs d’énergie (EDF, Engie, Total, stations essence, etc.) d’inciter financièrement les consommateurs à investir dans l’efficacité énergétique. Pour ce faire, ces vendeurs ont la possibilité de financer des fonds, comme celui du « coup de pouce vélo », ou de financer directement les travaux des particuliers, ou encore de payer des intermédiaires pour le faire à leur place. Mais, c’est là le cœur du bidule : l’État n’impose pas aux entreprises de consacrer tant d’euros à ces « incitations ». Cela serait beaucoup trop simple ! Il leur demande par contre de justifier des économies d’énergie que les particuliers réaliseront grâce à ces financements, en présentant à l’Etat un nombre donné de CEE… Mais comment comptabiliser des économies d’énergies qui n’ont pas encore été réalisées !?
Vous pensez que c’est impossible ? Et bien il faut croire que non : des technocrates – conseillés par les industriels – l’ont fait ! Ainsi, une chaudière dernier cri va permettre d’économiser tant de kWh pendant 20 ans même si on ne sait pas ce qu’elle remplace. Tu achètes 30 m² d’isolant ? On ne sait pas si l’isolant a été bien posé, ni même s’il a été effectivement posé, mais on évalue l’économie d’énergie engendrée par ces 30 m² d’isolant achetés. Ainsi, tous les produits et services concernés par les certificats d’économie d’énergie ont été comptabilisés en kWh économisés. Pour ce qui est du coup de pouce vélo, l’économie d’énergie « créée » grâce à une réparation à 50 euros équivaut à 10 MWh, car nous allons moins prendre notre voiture…
Tu n’imagines pas combien j’ai été fier de te voir engagé dans une cause aussi essentielle. Profondément ému par tant de maturité et de noblesse d’âme, j’ai été totalement conquis par la pertinence de ton combat. Aussi, je t’informe que j’ai décidé d’être indéfectiblement solidaire et, dès aujourd’hui, de tout faire pour réduire l’empreinte carbone de la famille.
Alors, pour commencer, nous nous débarrasserons de tous les Smartphones de la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on dit que cela génère des déchets électroniques polluants qui empoisonnent les rivières du sud-est asiatique.
« Pouvez-vous citer une action réelle, forte, déterminante, qui ne soit pas juste de la com’, que vous menez pour l’écologie ? » À cette question posée par un internaute, Emmanuel Macron répond fièrement, dans une vidéo postée sur YouTube : « On a rénové plus d’un million de logements d’un point de vue thermique grâce à MaPrimeRénov’. » Le chiffre n’est pas faux. Mais cette affirmation présidentielle résonne pourtant comme de la com’. La suite des propos tenus par le président de la République est autrement plus intéressante : « Il y a des rénovations complètes et intégrales, elles sont beaucoup moins nombreuses. » Le diable se cache dans les détails. Parce que le million de rénovations annoncé se réduit comme peau de chagrin quand on s’intéresse aux rénovations dites « complètes et performantes ». « MaPrimeRénov’ soutient essentiellement des rénovations “mono-gestes” », souligne un rapport de France Stratégie. Ces « mono-gestes » consistent juste à, par exemple, changer de chaudière, ce qui demeure peu opérant si le logement est mal isolé. Or, « de janvier 2020 à juin 2021, 86 % des demandes de primes accordées sont constituées de mono-gestes, seulement 12 % correspondent à deux types de travaux simultanés, et 3 % à trois types de travaux simultanés ou plus », pointe France Stratégie.
« L’Assemblée laisse peser une menace énorme sur les sols », se sont inquiétés les députés écologistes. Dans le cadre du projet de loi sur l’accélération de la production d’énergies renouvelables, les parlementaires ont en effet voté, mercredi 14 décembre, une série de mesures pour encadrer le développement du photovoltaïque sur des terrains agricoles. Certes, ce dernier est mieux encadré mais il sera surtout facilité, regrette l’opposition. Qui aurait souhaité que le solaire sur les toits et les friches soit priorisé.
Au cœur des débats, la définition de « l’agrivoltaïsme ». Cette pratique consiste en théorie à allier production alimentaire et énergétique. « C’est un outil d’adaptation au changement climatique », insiste Nathanaël Kasriel, de France Agrivoltaïsme, le syndicat du secteur. Concrètement, les panneaux solaires installés en plein champ sont censés offrir une ombre bienvenue aux troupeaux ou une protection salutaire aux vignobles exposés aux orages de grêle. Une dizaine de projets sont sortis de terre à peine, et environ 150 sont en développement, selon l’organisme.
Sauf que dans les faits, comme Reporterre a pu le constater lors d’une enquête, « certains ont fait n’importe quoi ». Serres photovoltaïques à moitié vides dans les Pyrénées-Orientales, projets urbains de « parc agrisolaire » abritant quelques moutons esseulés... Surtout, le terme a été largement récupéré pour vendre – et rendre acceptable – des projets solaires imposants sur des terres agricoles. « Ce mot ronflant d’“agrivoltaïsme” relève du marketing », dénonçait ainsi la Confédération paysanne dans une tribune. Il dissimule l’accaparement des terres agricoles par des sociétés de production d’énergie pressées de s’enrichir, sur le dos du monde paysan. »
Le secteur du bâtiment est aujourd’hui le plus gros consommateur d’énergie en France. En 2022, la Réglementation Thermique 2020 (RT2020), également appelée Règlementation Environnementale 2020 (RE2020), a remplacé la RT2012.
Les projets résidentiels qui nécessitent le dépôt d’un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux devront respecter ces mesures dès le 1er janvier 2022. Le but : permettre aux nouvelles constructions de répondre aux futurs enjeux climatiques. En effet, comme l’indique le GIEC, après le transport, le secteur du bâtiment est le plus grand émetteur de CO2 (10 solutions pour réduire efficacement nos gaz à effet de serre). Quels éléments changent avec la nouvelle RE2020 ?