À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.
Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.
Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».
En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.
Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »
« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.
« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »
L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.
Nos « swipe » et nos « scroll » sur les écrans se transforment en rafales de kalachnikovs à 5 000 kilomètres de chez nous. On préférerait ne pas le savoir, fermer les yeux, se dire que cela nous dépasse. C’est pourtant bien l’envers de la révolution numérique vantée par tant de nos dirigeants, l’un de ses tabous les plus inavouables. En République démocratique du Congo (RDC), nos smartphones sont des armes de destruction massive. Nos gadgets numériques, toujours plus avides en métaux, sont la source de crimes contre l’humanité et de pollutions majeures.
Ce n’est pas le premier cri d’alarme sur le sujet. Déjà au début des années 2000, des journalistes dénonçaient le « sang dans nos téléphones portables ». Plus récemment, le journaliste Guillaume Pitron rappelait le poids réel de nos smartphones : non pas 150 grammes, mais 150 kilos de métaux rares extraits dans des conditions terribles. En début d’année, Reporterre alertait aussi sur « la nouvelle ruée minière » causée par la civilisation de l’écran.
Le numérique est né dans les entrailles de la RDC
Barbarie numérique (éd. L’Échappée), le nouveau livre de Fabien Lebrun, ajoute une pierre à l’édifice. Tout son mérite est de réinscrire ces faits dans une histoire plus globale, un contre-récit de notre modernité capitaliste et coloniale. Alors que la critique du monde connecté se cantonne trop souvent à une dénonciation de ses conséquences en aval, c’est-à-dire une fois les équipements informatiques dans nos mains — la perte d’attention, les troubles psychiques liés à l’addiction aux écrans, etc. —, le sociologue s’intéresse aux impacts géopolitiques et aux activités humaines opérées en amont, que l’on a tendance à marginaliser et qui pourtant dépassent l’entendement.
On parle de la souffrance de millions d’individus, de conflits armés, de « viols systématiques », d’une « violence inouïe » et d’une « barbarie structurelle » qui s’attaquent aux humains autant qu’aux écosystèmes. Pour dresser ce constat, fouillé et détaillé, l’auteur s’appuie sur moult rapports, livres, enquêtes journalistiques, augmentés de reportages qu’il a menés sur place pendant plusieurs semaines.
« Apple, Huawei, Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang »
En République démocratique du Congo, 6 millions de personnes ont été tuées depuis 1998 dans l’indifférence la plus totale — des conflits en partie liés à l’industrie extractive, selon l’auteur. Chaque année, 500 000 hectares de forêts sont ravagés au profit de mines qui viennent alimenter en grande partie l’industrie numérique. Cette dernière n’est pas née dans le ciel éthéré des idées, dans le garage de Steve Jobs en Californie ou dans les start-up de la Silicon Valley. Elle trouve son origine profonde dans la jungle inextricable de la RDC. Elle est liée à sa richesse qui est autant une malédiction. 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent dans ses entrailles. C’est un minerai indispensable à l’électronique et à la construction de nos tablettes et smartphones, sur lequel se ruent désormais multinationales sans scrupules, milices armées, mafias et dictateurs.
Le numérique est un « rapace géologique » : il nécessite 15 % des ressources mondiales de palladium, 23 % de l’argent et du cobalt, 41 % de l’antimoine, 63 % du dysprosium, 70 % du gallium, 87 % du germanium, etc. Le numérique ronge la terre et le sous-sol congolais.
« Le Congo est la pierre angulaire de l’édifice technologique qui caractérise la mondialisation, raconte Fabien Lebrun. L’Afrique représente un pan de la naissance d’internet, de la téléphonie mobile et de la révolution numérique occulté par les récits positivistes typiques de l’histoire des vainqueurs ».
« Le stade numérique du capitalisme »
« La sociogenèse du numérique » que retrace l’auteur n’a rien d’un joli conte. Elle rime avec pillages et ravages, s’enracine dans des siècles d’esclavage et de brutalisation des sociétés autochtones. La République démocratique du Congo en est une sorte de condensé, « d’un champ d’expérimentations les plus cruelles ».
Après l’« or noir » (comprendre ici les esclaves) extrait pendant des siècles pour alimenter les plantations du Nouveau Monde, le caoutchouc utilisé au XIXe siècle pour la voiture, voilà que la RDC est de nouveau embrigadée pour nourrir le « stade numérique du capitalisme ». L’extraction minière actuelle hérite de la violence coloniale et de ses procédés, elle bénéficie de la déstabilisation des régimes et du mode de développement inégal construit au fil du temps. L’industrie numérique reproduit ces logiques et les exacerbe.
« Au fond, il s’est toujours agi de faire produire le Congo, décrit Fabien Lebrun. De Léopold à Kabila en passant par Mobutu [des anciens dirigeants], des compagnies concessionnaires aux sociétés minières, des fonctionnaires belges à ceux du FMI [Fonds monétaire international] et de la Banque mondiale, de Michelin, Dunlop et Goodyear à Apple, Huawei et Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang. »
La violence sert la concurrence commerciale
Pour y arriver, son industrie profite du chaos politique. On présente souvent la haine ethnique comme une des justifications des agissements dans le Nord-Kivu, mais c’est en réalité une vitrine.
« Au Congo, la chute du mur de Berlin, l’affaiblissement concomitant de Joseph Mobutu et le déchaînement annoncé de la filière informatique ont été les déclencheurs d’une guerre de prédations des richesses minières motivées par des sociétés multinationales », résume Fabien Lebrun.
La violence sert ici la concurrence commerciale. L’économie se militarise pour faire face à l’insécurité de la région, des groupes armés deviennent mercenaires. La violence se commercialise et l’industrie numérique finance en grande partie les acteurs armés liés au conflit.
Le commerce et la guerre se prennent en tenaille. Les soldats deviennent entrepreneurs, les assassins négociants, tandis que les enfants travaillent dans les mines et que des femmes sont violées par milliers. En parallèle, les multinationales engendrent des bénéfices records.
« Les génies de la Silicon Valley offrent des dizaines de milliers d’enfants aux seigneurs de guerre et financent leur armement, au prix d’un massacre de masse commencé à la fin des années 1990, c’est-à-dire au moment même de l’essor du marché de la téléphonie mobile », raconte Fabien Lebrun, qui appelle au sursaut.
« Briser le fétichisme de la marchandise technologique »
Si nous sommes tous pris dans les rets de l’économie numérique, nous devons trouver des moyens collectifs de s’en échapper. Il faut penser au-delà du boycott des multinationales impliquées, plaide-t-il, et « poser la question de la suspension, voire de l’abandon de la production électronique pourtant si meurtrière ». Il est urgent de briser « le fétichisme de la marchandise technologique » et de « discuter de la limitation, voire de l’arrêt de la production d’écrans sur laquelle repose l’accumulation de la domination et la puissance des Big Tech ». « Un front contre ces multinationales est primordial afin de limiter leurs pouvoirs jusqu’à leur démantèlement. »
Ne reste plus qu’à le construire pas à pas. L’initiative lancée par l’association Génération lumière qui a traversé la France cet été et rassemblé des centaines de personnes pour sensibiliser la population aux massacres générés par l’extractivisme est une première esquisse de mobilisation collective. La lutte à Échassières dans l’Allier contre la mine de lithium avec le mot d’ordre « ni ici ni ailleurs » en est un autre exemple. Qu’il s’agit désormais d’intensifier et de démultiplier.
Barbarie numérique, de Fabien Lebrun, aux éditions L’Échappée, octobre 2024, 432 p., 22 euros.
Par Radovan Dluhý
Bonjour, je suis Radovan, de la République tchèque, et j’adresse mes salutations aux participants du Forum de Chisinau. Je suis désolé de ne pas avoir pu venir parce que j’ai appris l’existence du forum ce mois-ci et que j’ai déjà d’autres engagements et une présentation en Slovaquie la semaine prochaine. J’ai donc appelé ou j’ai donné un nom à ma présentation : « La nanotechnologie de la modification climatique : un instrument de tyrannie mondiale ».
Je pense que je vais en quelque sorte poser les bases de ce vers quoi nous nous dirigeons. Ce qui semble être le principal objectif des mondialistes, tel que décrit par exemple par Patrick Wood, c’est une sorte de technocratie mondiale. De nombreux experts parlent d’un système totalitaire mondial.
Et je pense que la modification climatique, les nanotechnologies de modification du climat, pourrait être une sorte d’outil formidable pour les mondialistes afin d’atteindre cet objectif. Je me concentre sur ce sujet depuis plus de dix ans et je continue d’apprendre, car il est très complexe. Il comprend de nombreux éléments et facteurs différents et on peut l’envisager sous différents angles.
Je vais donc essayer de vous donner une vue d’ensemble afin que vous compreniez comment la modification et la manipulation du climat peuvent être utilisées à cette fin. Je pense qu’il est important de mentionner que cet effort pour créer une sorte d’ordre totalitaire dans le monde est en cours depuis longtemps et a été prédit et écrit, par exemple, par Huxley dans le Meilleur des mondes ou dans 1984 d’Orwell. Il n’y a donc rien de vraiment nouveau.
Récemment, Klaus Schwab, du Forum économique mondial, dans son livre La Grande Réinitialisation et dans de nombreuses autres de ses présentations, a expliqué que nous vivions la quatrième révolution industrielle et que les humains allaient faire partie du monde numérique. Il convient également de mentionner le professeur israélien Yuval Harari, qui parle beaucoup de ces sujets, à savoir que les humains n’auront pas de libre arbitre et qu’ils sont déjà, comme il le dit, des êtres piratables. Il parle beaucoup du transhumanisme.
Je pense donc que c’est très lié au sujet dont je vais parler. Il y a longtemps, Ray Kurzweil, l’expert de Google et de l’intelligence artificielle, a parlé de la façon dont — je pense que c’était il y a 20 ans — les nanobots circuleront dans nos veines et seront connectés au nuage 1. Comment la manipulation des conditions météorologiques s’inscrit-elle dans tout cela ? Il suffit de comprendre que la modification du temps peut se faire par des moyens chimiques, biologiques ou par l’utilisation d’ondes électromagnétiques.
Et nous pouvons vraiment changer le temps et le climat, comme vous le verrez. Les efforts de modification du temps remontent aux années 1940, avec le projet Cirrus 1947 entre le gouvernement américain, General Electrics et certains scientifiques comme Irving Langmuir, qui a reçu le prix Nobel de chimie, je crois. Dès 1962, le vice-président Lyndon Johnson a déclaré que celui qui contrôle la météo contrôlera le monde.
On voit donc déjà poindre l’idée que la météo peut être utilisée pour contrôler le monde, pour contrôler les gens. Il a également déclaré (et je cite) que depuis l’espace, les maîtres de l’infini auraient le pouvoir de contrôler la météo terrestre, de provoquer des sécheresses et des inondations, de modifier les marées et d’élever le niveau des mers, de dévier le Gulf Stream et de transformer les climats tempérés en climats glacials. Il s’agit donc de déclarations très audacieuses de la part du vice-président et, plus tard, du président des États-Unis.
Permettez-moi également de citer le secrétaire à la défense des États-Unis, William Cohen, qui, en 1997, a déclaré qu’il existait déjà des moyens, comme il le dit, et je le cite à nouveau, de modifier le jeu climatique des tremblements de terre, des volcans, à distance grâce à l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Dès le début et la fin des années 1960 et 1970, nous voyons comment la météo peut être utilisée comme une arme, n’est-ce pas ? Permettez-moi de citer quelques exemples : le projet Nil Bleu, découvert ou exposé par des journalistes américains dans les années 1960, qui montrait comment la CIA manipulait la météo pour provoquer des sécheresses et endommager la récolte de canne à sucre à Cuba, ou encore la tristement célèbre manipulation de la météo, la guerre météorologique au Viêt Nam. Je voudrais également mentionner une étude récente réalisée par des scientifiques suisses, intitulée « Réévaluation de l’expérience suisse de suppression de la grêle à l’aide de techniques de permutation », qui montre que l’énergie de la grêle est renforcée lors de l’ensemencement.
Essentiellement, leur étude montre que la grêle peut être créée par des méthodes d’ensemencement des nuages, n’est-ce pas ? Il s’agit donc d’une méthode chimique et biologique utilisée pour manipuler les conditions météorologiques. C’est donc très important. Les conditions météorologiques extrêmes, la grêle, la pluie, les inondations, les sécheresses sont des outils qui peuvent être utilisés pour affamer les gens, n’est-ce pas ? Pour leur faire perdre leurs biens, pour les donner à bas prix.
Nous avons également des points de vue diplomatiques contemporains qui montrent que cela est déjà en train de se produire. Forbes vient de publier un article sur la guerre des nuages, l’Iran se plaignant qu’Israël, la Turquie et les Émirats arabes unis volent les nuages, créant ainsi une sécheresse en Iran. Un conflit diplomatique très similaire oppose l’Inde et la Chine.
La Chine a en effet transformé le Tibet en usine d’ensemencement de nuages en installant des milliers de générateurs d’ensemencement de nuages. Il est donc très important de comprendre cela. Permettez-moi également de mentionner les ondes électromagnétiques et la manière dont elles peuvent être utilisées.
À titre d’exemple, je vous signale une entreprise située aux Émirats arabes unis, qui s’appelle Climate Global Control Trading. Sur son site web, elle explique comment elle peut utiliser une technologie ionosphérique très avancée pour la gestion des conditions météorologiques qu’elle peut en fait transférer. Je cite leur site web, où les masses d’air des zones surveillées des océans Indien et Pacifique s’étendent sur une zone de 3 millions de kilomètres carrés.
C’est énorme, c’est à peu près la superficie de l’Inde. Une entreprise prétend donc pouvoir déplacer les rivières atmosphériques et créer des conditions météorologiques extrêmes. Et là, je pense que nous pouvons parler de changement climatique parce qu’ils peuvent changer le temps sur une zone aussi grande que l’Inde.
Je pense que nous pouvons parler sans risque d’intervention climatique. Il en va de même pour la Chine, dont j’ai déjà parlé. Dans un article récent, la Chine affirme qu’elle dispose d’une technologie lui permettant de modifier le temps sur une zone de plus de 5 millions de kilomètres carrés.
C’est vraiment énorme. Enfin, la manipulation et la modification du temps se dirigent vers les nanotechnologies. On voit de plus en plus dans les brevets, dans les expériences, l’utilisation de nanoparticules. Par exemple, j’aimerais mentionner les scientifiques du MIT, un article paru dans le MIT Technology Review intitulé Scientists Advance Cloud Seeding Capabilities with Nanotechnology (Les scientifiques font progresser les capacités d’ensemencement des nuages grâce aux nanotechnologies), dans lequel le Dr Zou explique comment ils ont conçu et fabriqué un nanocomposite poreux d’oxyde de graphite 3D et de nanoparticules de dioxyde de silice pour la modification des conditions météorologiques.
Cela fait donc longtemps que nous nous penchons sur les nanotechnologies. Et si je dis « depuis longtemps », c’est que oui. En 1996, notre université a rédigé un document de réflexion intitulé Weather as a Force Multiplier Owning the Weather in 2025 (La météo en tant que multiplicateur de force — s’approprier la météo en 2025).
C’est l’année prochaine qu’ils prétendent pouvoir maîtriser la météo. Et si vous regardez certains des graphiques de ce document, vous serez choqués d’apprendre que dès les années 1990, ils affirmaient pouvoir utiliser différents produits chimiques pour manipuler le temps. Et ils mentionnent ce qu’ils appellent les « nuages intelligents ».
Ils peuvent créer des nuages intelligents avec de la poussière intelligente. Nous sommes ici dans le domaine des nanotechnologies pour la manipulation du temps. La poussière intelligente est un système composé de nombreux minuscules systèmes microélectromécaniques, tels que des capteurs, des robots. Ou d’autres dispositifs capables de détecter la lumière, la température, les vibrations, le magnétisme ou les produits chimiques. Ils fonctionnent généralement sur un réseau informatique sans fil et sont répartis sur une certaine zone pour effectuer des tâches, généralement de détection grâce à l’identification par radiofréquence. Nous sommes donc dans le domaine des recherches menées par le Dr Michalcza, qui montre que les nanorobots circulent dans le corps des personnes non vaccinées.
Et je dirais, à l’issue de mes recherches, que c’est précisément la modification des conditions météorologiques, la géo-ingénierie, qui est l’une des causes du placement, de la libération de nanotechnologies qui finissent dans notre sang et nos veines. Je pourrais donc parler de bien d’autres choses et j’espère qu’un jour nous pourrons nous rencontrer et discuter davantage des dangers de la modification du climat pour contrôler les humains et les sociétés et créer la tyrannie mondiale dont j’ai parlé au début. Je crois que j’ai atteint les 15 minutes.
Je tiens donc à vous remercier et à vous souhaiter de passer un bon moment à Chisinau ce week-end. Et encore une fois, j’espère pouvoir vous rencontrer, Ray et vous tous, dans un avenir proche. Je vous remercie de m’avoir écouté et je vous envoie mes salutations de la République tchèque.
Au revoir.
Sous couvert du réchauffement climatique, la modification à grande échelle de l’environnement terrestre à l’aide d’aluminium expose les populations à une contamination alimentaire et à un risque de baisse de productivité des sols. la réponse se situe toujours dans la science.
« Toute action sur le climat risque d’avoir des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs » Béatrice Marticorena, du Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques. Toute action sur le climat risque d’avoir « des conséquences inattendues ailleurs, allant à contre-courant des objectifs. Ce ne peut donc pas être un substitut à l’action politique volontaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre »
Selon le GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), « Le réchauffement climatique est irréversible sans une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère ».
Un rapport de 2023, sur la géo-ingénierie solaire de l’administration Biden indique que « Le changement climatique a déjà des effets profonds sur le monde physique et naturel, ainsi que sur le bien-être humain, et ces effets ne feront que croître à mesure que les concentrations de gaz à effet de serre augmenteront et que le réchauffement se poursuivra ».
Le chercheur Markus Ammann, rapporte qu’une étude publiée en décembre 2023, modélise l’évolution de la dégradation de la couche d’ozone en utilisant des particules d’oxyde d’aluminium, qui ont un pouvoir de réflexion élevé et sont particulièrement adaptées à la géo-ingénierie solaire.
Publication originale Chemical Impact of Stratospheric Alumina Particle Injection for Solar Radiation Modification and Related Uncertainties
Sandro Vattioni, Beiping Luo, Aryeh Feinberg, Andrea Stenke, Christof Vockenhuber, Rahel Weber, John A. Dykema, Ulrich K. Krieger, Markus Ammann, Frank Keutsch, Thomas Peter, Gabriel Chiodo,
Geophysical Research Letters, 23.12.2023 DOI : 10.1029/2023GL105889
Conclusion, avec cette pollution créatrice du marché du changement climatique, nous devons nous alimenter et ce n’est pas sans complication, l’aluminium qui est injecté dans les airs perturbe la culture des sols.
La forte contamination en glyphosate des rivières européennes provient-elle, en partie, de nos lessives ? C’est l’hypothèse surprenante avancée par des chercheurs allemands de l’université de Tübingen, dans une étude publiée fin juillet par la revue Water Research. Ce sont plus précisément les aminophosphonates qui sont suspectés : cette substance, utilisée dans les détergents des lessives et produits de nettoyage, ainsi que dans certains traitements des eaux industrielles, pourrait se dégrader en glyphosate. Relâché avec les eaux usées de nos villes, celui-ci polluerait alors massivement nos cours d’eau.
Pour étayer leur hypothèse, les scientifiques avancent d’abord une série d’arguments qui prouvent, selon eux, que l’usage agricole du célèbre herbicide ne peut pas être la seule source de pollution de nos rivières. D’abord, parce qu’on mesure du glyphosate en concentration aussi forte dans les eaux européennes que dans les eaux étasuniennes. Alors même que les États-Unis en épandent beaucoup plus dans leurs champs : 138 kg/km² contre 26 kg/km² en Europe.
Les pics de pollution non corrélés aux périodes d’épandage
Autre anomalie : les pics de pollution ne correspondent pas en Europe aux moments où l’herbicide est utilisé. Normalement, les concentrations en glyphosate devraient augmenter aux saisons où il est utilisé dans les champs et après les fortes pluies qui entraînent son ruissellement dans les cours d’eau. C’est bien le cas aux États-Unis, mais pas en Europe, où les pics ne correspondent ni aux périodes pluvieuses ni aux périodes d’épandage du printemps et de la fin de l’été.
Pour mener cette comparaison, les chercheurs ont rassemblé un large jeu de données d’échantillons d’eau prélevée sur une centaine de sites au total, aux États-Unis et en Europe, entre 1997 et 2023. En plus des teneurs en glyphosate, ils se sont aussi intéressés à la présence d’autres molécules : plusieurs pesticides, comme le metazachlore, et des polluants issus des eaux usées urbaines, comme la carbamazépine, utilisé comme médicament.
Et là encore, leurs données semblent conforter leur hypothèse : les hausses de concentration de glyphosate ne surviennent pas en même temps que celles des autres pesticides. Ce qu’elles devraient faire si elles avaient une source commune. Elles suivent en revanche les mêmes évolutions que les concentrations de médicaments, suggérant une provenance identique : les eaux usées des villes. C’est également dans les échantillons prélevés juste à l’aval des rejets de stations d’épuration que les concentrations en glyphosate sont les plus fortes.
Le glyphosate : un dérivé de substances utilisées dans les détergents ?
Les chercheurs n’ont pas ciblé les eaux usées par hasard. On sait depuis déjà de nombreuses années que celles-ci rejettent massivement de l’acide aminométhylphosphonique (Ampa) — une molécule connue pour être un produit de dégradation (ou métabolite) du glyphosate. Les deux substances ont d’ailleurs été observées avec des comportements identiques par les scientifiques de l’université de Tübingen.
Mais pourquoi retrouve-t-on Ampa et glyphosate, normalement associés aux usages agricoles, dans les eaux des villes ? Le suspect était en réalité déjà identifié pour l’Ampa : on sait qu’il peut être un dérivé de ces fameux aminophosphonates, utilisés dans les détergents.
L’hypothèse des chercheurs va un cran plus loin : et si le glyphosate pouvait lui aussi être produit par ces aminophosphonates ? Ils en sont d’autant plus persuadés que les phosphonates susceptibles de générer du glyphosate sont présents dans les lessives européennes mais très peu dans les lessives étasuniennes, d’après les données — quoi qu’anciennes et parcellaires — qu’ils ont collectées. Ce qui expliquerait les anomalies observées entre les deux continents.
« Tous les résultats étranges de notre méta-analyse s’expliquent si l’on considère que le glyphosate se forme à partir d’aminophosphonates. Je ne vois pas d’autre source possible », dit Carolin Huhn, professeure à l’Institut de chimie physique et théorique et autrice principale de l’étude.
Plusieurs chercheurs sollicités par Reporterre et n’ayant pas pris part à cette étude confirment l’intérêt et le sérieux de sa méthodologie. « Ce n’est pas vraiment une méta-analyse contrairement à ce qui est affirmé, mais cela n’enlève rien à la qualité du travail, l’analyse des données me semble pertinente. L’hypothèse sur l’origine urbaine du glyphosate est posée mais sans apporter de réponse », note toutefois Julien Tournebize, chercheur à l’Inrae, qui dirige l’équipe Artemhys, spécialisée dans les pollutions diffuses d’origine agricole et dans la contamination des eaux notamment.
C’est en effet le point crucial qui reste à éclaircir : si l’étude allemande démontre que le glyphosate ne peut pas provenir uniquement de l’agriculture, et que les sources urbaines pourraient même être majoritaires, la transformation des détergents de lessives en glyphosate n’est, à ce stade, qu’une hypothèse. Une seule étude, datant de 1998, observait expérimentalement que l’aminophosphonate pouvait produire du glyphosate et de l’Ampa.
« Je travaille depuis 2022 avec mon équipe sur cette hypothèse. Nous avons conduit un travail intense de laboratoire sur la transformation des phosphonates. Nous sommes en ce moment même en train de finaliser des travaux pour publication, sur la formation de glyphosate à partir de DTPMP [un type de phosphonate présent dans les lessives européennes et quasiment absent des produits étasuniens], qui corroborent nos découvertes, dans nos expériences de laboratoire mais aussi dans les eaux usées », assure Carolin Huhn.
La piste des détergents doit être prise au sérieux
En attendant la publication de ces résultats, et celle d’autres travaux corroborant potentiellement l’analyse des chercheurs allemands, la prudence reste de mise tant les caractéristiques hydrologiques et de débits varient d’un cours d’eau à l’autre, rendant les comparaisons très complexes. « L’afflux de glyphosate agricole depuis le champ vers un cours d’eau peut varier énormément, de moins de 0,1 % lorsqu’il arrive par drainage, à 2 ou 4 % lors de ruissellements en grande culture, voire encore plus par infiltration dans les nappes. Utiliser un coefficient moyen est forcément imparfait », souligne par exemple Julien Tournebize.
Certaines données pour les États-Unis sont également trop peu nombreuses et diffèrent des européennes dans la manière de quantifier le glyphosate et l’Ampa, relève également Christelle Margoum, ingénieure de recherche en chimie environnementale à l’Inrae. « En me basant sur ces seules données disponibles, je serais donc potentiellement plus réservée que les auteurs sur l’interprétation des résultats et la comparaison entre USA et Union européenne pour ces deux substances », dit-elle.
D’autant que d’autres travaux entrent totalement en contradiction avec ces nouvelles observations. Une méta-analyse publiée en 2019 par des chercheurs français de l’Université Clermont Auvergne concluait : « Les variations saisonnières observées du glyphosate et de l’Ampa dans les eaux de surface françaises coïncident avec les observations faites dans les cours d’eau canadiens (Struger et al., 2015) : les concentrations augmentent du début du printemps à l’été et diminuent de la fin de l’automne à l’hiver, correspondant parfaitement aux calendriers d’application des pesticides pour les cultures. »
Des effets catastrophiques sur les sols et leurs habitants
La variété des arguments apportés par l’équipe allemande, validés par leurs pairs, plaide tout de même pour un approfondissement des recherches et la prise très au sérieux des effets potentiellement délétères de ces aminophosphonates omniprésents dans les détergents européens.
Tout en veillant à ce qu’un danger n’en efface pas un autre. « Dire que le glyphosate dans nos rivières ne proviendrait que des eaux urbaines et qu’il peut être utilisé sans problème dans les champs serait un raccourci terrible », avertit Céline Pelosi, directrice de recherche à l’Inrae, écologue et écotoxicologue des sols. Spécialiste des vers de terre, elle rappelle les effets catastrophiques pour les sols et leurs habitats de l’herbicide : « Même s’il n’allait pas dans l’eau, le glyphosate resterait un problème. » Dans les lessives ou dans les champs, l’urgence reste la même : réduire la pollution au glyphosate.
L’étude, publiée dans Science Direct, confirme ce que les « climatologues » auraient dû dire au public depuis longtemps.
Selon la nouvelle étude, l’effet de réchauffement du dioxyde de carbone dans l’atmosphère est naturellement limité.
En fait, cette limite a déjà été atteinte il y a plusieurs décennies.
L’étude montre que les émissions de dioxyde de carbone n’ont aucun impact sur les températures globales de la Terre.
Même si l’on extrayait tout le charbon et tout le pétrole du monde pour les brûler dans un gigantesque bûcher, les émissions de CO2 ne réchaufferaient pas la planète.
Les conclusions de cette étude vont directement à l’encontre du discours mondialiste sur la « crise climatique » véhiculé par la communauté « scientifique » financée par les Nations unies.
Même la National Aeronautics and Space Administration (NASA), financée par les contribuables, continue de promouvoir ces « affirmations sur le réchauffement climatique ».
Les trois scientifiques polonais de l’université militaire de technologie de Varsovie qui ont rédigé cette dernière étude ont suivi les traces d’autres scientifiques qui ont tiré des conclusions similaires dans leurs propres recherches, publiées ces dernières années.
Comme une éponge, elle ne peut en contenir qu’une quantité limitée, ce qui signifie que le dioxyde de carbone ne peut plus augmenter les températures car le point de saturation a été atteint il y a longtemps.
Les grands médias ont toutefois refusé de faire état de ces études.
Toutes ces études suivent le même concept sous-jacent.
La dernière étude utilise le concept hypothétique d’un feu à l’intérieur d’une serre qui émet constamment de la chaleur.
La serre devient de plus en plus chaude, mais à un moment donné, la chaleur commence à se dissiper et la température à l’intérieur se stabilise.
Les parois et le plafond en verre ne peuvent contenir qu’une quantité limitée de chaleur avant de commencer à l’émettre vers l’extérieur.
Le cas du CO2 dans l’atmosphère est très similaire.
Il peut agir comme un gaz à effet de serre, mais l’ensemble du CO2 ne peut contenir qu’une quantité limitée de chaleur, tout comme la serre hypothétique.
La CO2 Coalition explique :
« L’effet de réchauffement de chaque molécule de CO2 diminue à mesure que la concentration globale de CO2 augmente.
Une fois la limite globale atteinte, l’ajout de CO2 n’a plus d’impact.
Il est intéressant de noter que la limite de l’effet de serre a peut-être été atteinte avant même la construction de la première usine au charbon.
Les scientifiques polonais affirment, sur la base de leurs résultats, qu’il y a « actuellement un dépassement multiple de la masse de saturation pour le dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre ».
Selon l’étude, nous avons déjà atteint le point, il y a longtemps, où le CO2 a perdu son efficacité pour réchauffer la planète.
Des scientifiques de l’université McGill ont fait le même constat l’année dernière :
La transmission dans la bande centrale du CO2 reste inchangée en cas d’augmentation du CO2, car l’absorption est déjà saturée.
Par « déjà saturée », ils entendaient que l’absorption est saturée depuis des siècles – depuis « l’ère préindustrielle », en fait.
Le niveau de CO2 dans l’atmosphère est aujourd’hui légèrement supérieur à 400 ppm.
Selon le professeur Dieter Schildknecht de l’université de Bielefeld, en Allemagne, le niveau de saturation du dioxyde de carbone n’est que de 300 ppm, un niveau qui a probablement été atteint vers 1950, comme l’illustre le graphique ci-dessous.
Sur la base de recherches antérieures, Schildknecht écrit qu’au-delà de ce niveau, les émissions causées par l’activité humaine n’ont pas d’effet significatif sur les propriétés d’effet de serre du dioxyde de carbone.
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Réparer une chambre à air, changer ses freins, régler un dérailleur… Avec quelques tutos et un peu d’entraînement, tout cycliste est en mesure de réparer son vélo soi-même. Mais ces savoir-faire ne suffisent pas toujours quand on possède un vélo électrique. Les pannes sur ces engins, de plus en plus technologiques et complexes, nécessitent souvent de recourir à un professionnel.
Les réparateurs, eux-mêmes, sont confrontés à des obstacles. C’est ce que déplore Frédéric Hafner, réparateur de vélos indépendant à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence). Jusque-là, il avait toujours été, en tant qu’électromécanicien, capable de réparer le moteur des vélos électriques, mais il explique être « de plus en plus bloqué par le tout électronique ».
Applications obligatoires, géolocalisation et antivol intégrés, « boîte automatique » comme pour les voitures… « Pour certains modèles, le dérailleur n’existe plus, et le passage de vitesses est intégré dans le moteur lui-même et se fait par Bluetooth, explique en effet l’artisan. Or, ce n’est pas le petit réparateur du coin qui va pouvoir dépanner ce type de vélo. L’utilisateur doit alors se tourner vers un “concessionnaire” de la marque. »
Devenir « partenaire » de la marque
Les réparateurs sont également dans l’impossibilité de repérer d’où vient exactement la panne sans un outil de diagnostic. « Ça fait moins de cinq ans, je dirais, qu’on est entré dans l’ère du tout connecté sur les vélos électriques, constate Frédéric Hafner. Pour diagnostiquer la panne, il faut désormais utiliser un logiciel afin de connecter le vélo à un ordinateur. C’est le même principe que la “valise” [de diagnostic] pour les voitures [un outil permettant de localiser l’origine d’un problème]. Je perçois la volonté d’amener les cyclistes dans le même système que les automobilistes. » Chaque constructeur a en effet développé son propre outil de diagnostic, spécifique à ses équipements et indispensable au mécano.
Chez Bosch, le constructeur leader de moteurs et batteries de vélos en Europe, il faut par exemple devenir « partenaire » de la marque pour obtenir cet outil, s’inscrire sur son portail officiel et à son programme de formation annuel. Les revendeurs ont alors « la possibilité de commander les outils et les pièces d’origine appropriés, à partir de notre catalogue officiel de pièces détachées, explique à Reporterre le fabricant, afin d’assurer le bon fonctionnement et la plus grande sécurité possible du système et des différents composants Bosch ». Si l’outil de diagnostic est accessible gratuitement, la formation coûte 99 euros par jour et par personne.
Valeo, autre grand fabricant de moteurs de vélos à assistance électrique, reconnaît auprès de Reporterre que « les formations proposées par les motoristes leaders du marché restent payantes et ont lieu dans leurs propres locaux, représentant une immobilisation et une contrainte pour les bike shops [magasins de vélos] ». L’industriel souhaite mettre en place, pour ses propres moteurs, un réseau de « réparateurs agréés » qui formeraient les vendeurs et réparateurs « à titre gratuit » directement dans les magasins de vélos.
« Ne pas aller vers le modèle de la bagnole »
Plus le vélo s’électronise et se perfectionne, plus la question de sa réparabilité et de sa circularité se pose. « On identifie un phénomène qui intègre de plus en plus le vélo dans une sorte d’économie linéaire, dépendante de différents prestataires. Pourtant, s’il y a un objet qui à la base répond aux critères de l’économie circulaire, c’est bien le vélo ! » insiste Thibault Quéré, directeur de plaidoyer à la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub). Il fait part de remontées d’ateliers d’autoréparation, également confrontés à des difficultés, voire à l’impossibilité de réparer les vélos électriques.
« Il y a aussi le risque de devoir changer régulièrement la batterie, prévient Thibault Quéré. Il faut veiller qu’on n’aille pas vers le modèle de la bagnole, avec des pièces détachées venant du monde entier et une technologie embarquée complexe qui nécessite l’intervention des constructeurs à intervalles réguliers. » Une maintenance qui pourrait devenir coûteuse pour le cycliste, quand le vélo classique, lui, « est capable de rouler pendant quinze, vingt, trente ans… moyennant un moindre coût d’entretien », rappelle le responsable de la FUB.
Pour favoriser le réemploi et la réparabilité, « les acteurs souhaitent que la filière travaille à l’écoconception des produits », écrivait le député Guillaume Gouffier Valente, dans un rapport de mission sur la filière économique du vélo en France, publié en janvier 2022. « Des réflexions pourraient également être lancées pour avoir des standards un peu plus uniformisés et conserver la réparabilité », ajoutait-il, évoquant le cas des batteries qui ne sont pas, pour l’heure, interchangeables entre les marques.
Un nouveau déchet électronique ?
Actuellement, les différents acteurs représentant le secteur du vélo travaillent à la mise en place d’un contrat de filière avec l’État. Dans le cadre des réunions préparatoires, la FUB a fait part de ses réserves quant à un modèle économique du tout industriel : « Notre vision du vélo est celle de la liberté et d’une certaine autonomie de l’usager, le vélo doit rester à la main de l’usager. Il faut s’assurer que la question de la réparabilité, et donc de la circularité, soit au centre de la filière économique. Or, on sent qu’il y a une tendance à vouloir l’insérer dans une sorte d’économie linéaire et industrielle. »
Dans son rapport, Guillaume Gouffier Valente estime qu’il est important de « reconnaître le vélo comme technologie évolutive » et qu’une politique de soutien à l’innovation doit être mise en place pour « nous permettre d’identifier les futures ruptures technologiques ». Autrement dit, les bécanes électriques ne vont cesser d’évoluer — robustesse des freins, durabilité des batteries, système antivol —, il est donc essentiel de poursuivre les recherches pour ne pas se retrouver devancé par la concurrence.
Une vision contre laquelle L’Heureux cyclage, association qui représente les ateliers d’autoréparation, met en garde : « Rappelons que derrière chaque rupture technologique […] se cache l’accélération de l’obsolescence des produits disponibles précédemment, écrivait-elle en réaction au rapport.
À vouloir en faire un objet tout électrifié et connecté, le vélo pourrait se transformer en un nouveau déchet d’équipement électrique et électronique (DEEE), « à l’opposé du spectre des valeurs environnementales », prévient-elle. Bien loin de la bicyclette qu’on bidouille dans son garage ou dans l’atelier du quartier.
La ville de Dubaï est paralysée après les pluies torrentielles qui ont touché la région en 24 heures, soit la totalité des précipitations de l’année.
Les écoles ont été fermées et les employés ont été invités à travailler chez eux après l’inondation des parkings souterrains. Les services de métro ont également été interrompus après deux jours d’averses. L’aéroport international de Dubaï, l’un des plus fréquentés au monde, est confronté à d’importantes perturbations, les vols étant détournés ou retardés de plusieurs heures.
Les dégâts ne se limitent pas à la ville. Les routes de la capitale, Abu Dhabi, ont également été inondées, tandis qu’un homme de 70 ans a perdu la vie lorsque son véhicule a été pris dans les crues soudaines à Ras Al Khaimah.
Dans le pays voisin d’Oman, 19 personnes, dont des écoliers, sont mortes après des jours de pluies consécutives qui ont inondé des communautés, ont rapporté les médias locaux.
Déclenchées par l’ensemencement des nuages ?
De nombreux médias ont attribué les inondations aux activités d’ensemencement des nuages auxquelles Dubaï se livre régulièrement pour répondre à ses besoins en eau douce.
Dans le cadre de cette approche, des avions sont utilisés pour introduire des produits chimiques et de petites particules, telles que des sels de chlorure de potassium, dans les nuages de pluie afin d’augmenter les précipitations.
Selon Ahmed Habib, météorologue spécialisé au Centre national de météorologie (NCM), l’État a procédé à l’ensemencement des nuages les jours précédant les pluies. Des avions ont été envoyés de l’aéroport d’Al Ain lundi et mardi pour ensemencer les nuages convectifs qui s’étaient formés au-dessus de la région, a rapporté Bloomberg.
Depuis la publication de cette nouvelle, les utilisateurs se sont rendus sur les médias sociaux pour partager des images et des vidéos des inondations et ont attribué la responsabilité de ces inondations aux exercices d’ensemencement.
Faut-il incriminer l’ensemencement des nuages ?
S’il est facile d’établir une corrélation entre les deux incidents et d’imputer les inondations aux exercices d’ensemencement, un examen plus approfondi de la réalité révèle une autre histoire.
L’ensemencement des nuages n’est pas nouveau à Dubaï. Le rapport de Bloomberg indique que cette technique est utilisée depuis 2002 et qu’elle n’a jamais eu de résultats aussi désastreux au cours des deux décennies précédentes. On peut être certain que les expériences d’ensemencement n’ont pas mal tourné cette fois-ci puisque Dubaï mène environ 300 opérations de ce type chaque année. Le NCM a également précisé qu’il n’avait pas procédé à l’ensemencement des nuages le jour de la tempête.
Les législateurs du grand État du Tennessee ont adopté cette semaine un projet de loi visant à interdire la pulvérisation de produits chimiques dans l’atmosphère, une technique gouvernementale de manipulation du temps connue sous le nom de « géo-ingénierie ».
Le projet de loi poursuit : « L’injection, la libération ou la dispersion intentionnelle, par quelque moyen que ce soit, de produits chimiques, de composés chimiques, de substances ou d’appareils à l’intérieur des frontières de cet État dans l’atmosphère dans le but exprès d’affecter la température, le temps ou l’intensité de la lumière du soleil sont interdites ».
Depuis des années, nombreux sont ceux qui soupçonnent le gouvernement de pulvériser des particules en aérosol dans l’atmosphère – sous forme de traînées de nuages blancs qui ne se dissipent pas – non seulement de manipuler le temps, mais aussi de détruire l’écosystème de la Terre.
Ce projet de loi intervient alors que d’éminents géoscientifiques ont récemment accusé les Nations unies de conspirer pour détruire l’environnement de la Terre.
Dans leur article, publié dans le « Advances In Social Sciences Research Journal » en septembre 2022, James Marvin Herndon et Mark Whiteside ont averti que « le temps est compté pour mettre un terme définitif à toutes les activités de géo-ingénierie », en particulier « les cendres volantes de charbon aérosolisées qui, selon eux, sont pulvérisées par des avions à réaction » et « dans la troposphère », où elles « détruisent systématiquement les systèmes de soutien de la Terre et empoisonnent la vie sur cette planète ».
Le gouvernement fédéral américain a également admis tacitement qu’il se livrait à cette pratique, appelée injection d’aérosols dans la stratosphère (SAI). L’ancien directeur de la CIA, John Brennan, l’a décrite comme « une méthode d’ensemencement de la stratosphère avec des particules qui peuvent aider à refléter la chaleur du soleil, de la même manière que le font les éruptions volcaniques ».
Les fils [invisibles] de la nature qui nous surplombent d’un horizon à l’autre et qui transportent l’électricité qui alimente nos corps et les informations qui guident notre croissance, notre guérison et notre vie quotidienne, transportent maintenant de l’électricité sale — des millions de fréquences et de pulsations qui troublent nos cellules et nos organes et assombrissent nos systèmes nerveux, que nous soyons humains, éléphants, oiseaux, insectes, poissons ou plantes à fleurs.
Les pulsations polluent la Terre sous nos pieds, nous entourent dans l’air où nous volons, traversent les océans où nous nageons, coulent dans nos veines et nos méridiens, et nous pénètrent par nos feuilles et nos racines. Le transformateur planétaire qui ménageait le vent solaire s’agite, s’enflamme.
Le lac illustré ci-dessus est le plus grand du Royaume-Uni. Situé en Irlande du Nord, le Lough Neagh est tellement envahi par les mouches au printemps et en été que les habitants ferment leurs fenêtres pour se protéger de cette fumée vivante. Les vêtements laissés sur une corde sont couverts de mouches. Il en allait de même pour le pare-brise de tout véhicule circulant sur les 90 miles du littoral du Lough Neagh. Jusqu’en 2023.
L’année dernière, incroyablement, on n’a pas vu de mouches. Les pare-brise et les vêtements suspendus en étaient dépourvus. Aucune ne passait par les fenêtres ouvertes. Les autres espèces qui les mangeaient ont également disparu : canards, grenouilles, poissons, anguilles et insectes prédateurs. Les larves de mouches ne sont plus là pour maintenir le fond du lac propre. Il n’y a plus grand-chose de vivant dans le lac, si ce n’est une prolifération d’algues. « L’écosystème du plus grand lac du Royaume-Uni s’est-il effondré ? » s’interroge le Guardian dans un article paru le 19 février 2024.
L’écosystème de la Terre entière s’est-il effondré, demandons-nous, car la même chose se produit partout, selon les rapports que je reçois depuis un an d’un peu partout sur tous les continents ?
56 ans de vandalisme mondial
Le 13 juin 1968, les États-Unis ont achevé le lancement de la première constellation mondiale de satellites militaires. Vingt-huit d’entre eux, soit plus du double des satellites en orbite autour de la Terre jusqu’alors, ont été lancés à une altitude de 18 000 pieds, au cœur de la ceinture de radiation extérieure de Van Allen. La pandémie de grippe « Hong Kong » a débuté deux semaines plus tard et a duré près de deux ans.
Au cours des trois décennies suivantes, le ciel s’est lentement rempli de centaines de satellites, principalement à des fins militaires. Puis, à la fin des années 1990, les téléphones portables sont devenus populaires.
Le 17 mai 1998, une société du nom d’Iridium a achevé le lancement d’une flotte de 66 satellites dans l’ionosphère, à une altitude de 485 miles seulement, et a commencé à les tester. Ces satellites devaient fournir un service de téléphonie cellulaire au grand public à partir de n’importe quel point du globe. Chaque satellite a dirigé 48 faisceaux distincts vers la surface de la Terre, divisant ainsi la planète en 3 168 cellules. Des cas d’insomnie ont été signalés dans le monde entier.
Les satellites Iridium sont entrés en service commercial le 23 septembre 1998. L’effet a été dévastateur. J’ai contacté 57 personnes de mon réseau dans 6 pays, ainsi que deux infirmières, un médecin et un groupe de soutien pour les patients. 86 % des personnes que j’ai interrogées, et la majorité des patients et des membres des groupes de soutien sont tombés malades le mercredi 23 septembre exactement, avec des maux de tête, des vertiges, des nausées, des insomnies, des saignements de nez, des palpitations cardiaques, des crises d’asthme, des bourdonnements d’oreilles, etc. Une personne a déclaré avoir eu l’impression qu’un couteau lui avait traversé l’arrière de la tête tôt mercredi matin. Une autre a ressenti des douleurs lancinantes dans la poitrine. Certains, dont moi, étaient tellement malades qu’ils n’étaient pas sûrs de vivre. Nous avons tous été gravement malades pendant trois semaines. Le 23 septembre, j’ai soudainement perdu mon odorat, que je n’ai pas retrouvé pendant six ans. Les statistiques de mortalité des centres américains de contrôle des maladies ont révélé une augmentation de 4 à 5 % du taux de mortalité national à partir de la dernière semaine de septembre et pendant deux semaines. Certaines personnes ont signalé un ciel rougeâtre la nuit du 23 septembre.
Au début du mois de décembre 1998, j’ai de nouveau reçu des appels téléphoniques de toutes parts me demandant ce qui avait changé. Orbcomm, qui fournit des services de données aux industries, était devenu commercial le 30 novembre avec 28 satellites en orbite à 500 miles d’altitude.
Le 25 juillet 1999, une autre société, Globalstar, a atteint une couverture mondiale en téléphonie cellulaire avec 32 satellites, à 876 miles d’altitude, et a commencé à faire des essais. J’ai de nouveau reçu des appels de personnes qui étaient certaines que la Terre était de nouveau différente.
Le 28 février 2000, Globalstar a complété sa constellation de 48 satellites et est devenue une entreprise commerciale. Nausées, maux de tête, douleurs dans les jambes et problèmes respiratoires se sont généralisés, tant chez les personnes qui se disaient électrosensibles que chez celles qui ne l’étaient pas. Les effets ont été ressentis dès le vendredi 25 février, le jour ouvrable précédent.
Iridium, qui avait fait faillite en août 1999, a repris son service commercial de téléphonie cellulaire dans le monde entier le 30 mars 2001, après avoir signé un contrat avec l’armée américaine. La nuit du 30 mars a été accompagnée d’un ciel rouge encore plus intense et étendu que celui qui avait accompagné le lancement initial du service deux ans et demi auparavant. Une aurore rouge a été observée dans l’hémisphère nord, jusqu’au Mexique, ainsi que dans l’hémisphère sud. Une perte catastrophique de poulains de chevaux de course du Kentucky a été enregistrée à la fin du mois d’avril et au début du mois de mai, et comme les juments avortent plusieurs semaines à un mois après une infection virale ou un autre événement déclencheur, l’événement déclencheur se situe aux alentours de la fin du mois de mars. Des problèmes de poulinage similaires ont été signalés à la même époque dans l’Ohio, le Tennessee, la Pennsylvanie, l’Illinois, le Maryland, le Texas, le nord du Michigan et le Pérou. Les éleveurs ont également signalé des chevaux nouveau-nés et plus âgés présentant des problèmes oculaires inhabituels, ainsi que des chevaux adultes atteints de péricardite.
Le 5 juin 2001, Iridium a ajouté des données à son service vocal, y compris la connexion à l’Internet. L’enrouement a été l’une des principales plaintes des personnes qui m’ont contacté au cours des semaines suivantes.
Pendant les deux décennies suivantes, Iridium et Globalstar ont été les seuls fournisseurs de téléphones par satellite. En 2019, SpaceX entre en scène.
En novembre 2019, SpaceX a commencé à lancer régulièrement 60 satellites à la fois sur une orbite encore plus basse, à seulement 326 à 350 miles d’altitude, et j’ai commencé à recevoir des rapports de personnes du monde entier faisant état de maux de tête, de vertiges, d’insomnies, d’épuisement, de problèmes de peau, de sentiments d’oppression et de problèmes cardiaques. Près de 200 personnes de mon réseau ont signalé des palpitations cardiaques, des arythmies cardiaques ou des crises cardiaques.
En mars 2021, la densité des signaux polluant l’ionosphère a augmenté de manière significative. SpaceX, qui avait déjà lancé plus de 1 000 satellites Starlink et les testait sur un nombre limité de clients, a lancé 60 satellites le 4 mars, 60 autres le 11 mars, 60 autres le 14 mars et 60 autres le 24 mars. Un concurrent, OneWeb, a également lancé 36 satellites dans la nuit du 24 mars. Le nombre de satellites lancés dans l’espace au cours de ce mois et de cette journée n’a jamais été aussi élevé. Et le 24 mars, SpaceX a considérablement augmenté la vitesse de ses connexions Internet par satellite, la faisant passer à plus de 400 Mb/s.
Le 24 mars 2021, un seuil a été franchi et la détérioration de la vie sur Terre s’est considérablement accélérée. Certaines personnes ont déclaré ne pas se sentir bien à partir du 4 ou du 11 mars, mais 1 000 personnes dans 50 pays m’ont envoyé des courriels ou m’ont appelé le 24 mars ou après, confirmant ma propre prise de conscience que quelque chose de terrible était en train d’arriver à notre planète. Les rapports provenaient d’habitants de New York, de Paris et de Londres, ainsi que de personnes vivant dans des endroits reculés, à des kilomètres de l’antenne relais la plus proche. Ils provenaient de personnes qui n’utilisaient aucune technologie sans fil et d’autres qui avaient des compteurs intelligents chez eux et des antennes 5G à l’extérieur et qui m’envoyaient des courriels depuis leur téléphone portable. Ils venaient de personnes jeunes et âgées. Peu importe, ils ont tous vécu des expériences similaires. Tous, qu’ils aient été malades auparavant ou non, sont devenus soudainement et profondément malades le 24 ou le 25 mars, selon le fuseau horaire dans lequel ils vivaient, et la plupart ont peu dormi ou pas du tout la nuit du 24 mars.
Les gens ont déclaré que non seulement eux, mais aussi leur conjoint, leurs enfants, leurs parents, leurs voisins, leurs amis, leurs collègues, leurs clients et toutes les personnes qu’ils connaissaient étaient malades, épuisés et irritables le 24 ou le 25 mars et qu’ils avaient du mal à dormir. Certains ont déclaré que leurs animaux de compagnie ou de ferme étaient malades au même moment : chats, chiens, poulets, chèvres, vaches.
Les détails sont cohérents. Ils n’ont pas pu dormir pendant une, deux, trois nuits ou plus, à partir du 24 ou 25 mars. Certains ont pris de la mélatonine ou d’autres somnifères, mais n’ont toujours pas trouvé le sommeil. Ils souffraient de douleurs et de démangeaisons, soit sur tout le corps, soit sur des parties spécifiques du corps, généralement les pieds et les jambes. Ils avaient des maux de tête. Ils avaient des spasmes musculaires. Ils étaient faibles et épuisés et pouvaient à peine se tenir debout ou marcher, et certains ont trébuché ou sont tombés. Ils présentaient des éruptions cutanées. Ils avaient des vertiges et des nausées, des maux d’estomac et de la diarrhée. Le bourdonnement d’oreilles s’est soudainement intensifié. Leurs yeux étaient rouges ou enflammés, ou leur vision s’est soudainement détériorée. Ils ont eu des palpitations cardiaques, des battements de cœur rapides ou irréguliers, ou une tension artérielle soudainement élevée ou très basse. Quelques-uns ont saigné du nez ou craché du sang, ou un vaisseau sanguin a éclaté dans leurs yeux. Ils étaient anxieux, déprimés, suicidaires et irritables.
Depuis lors, SpaceX a lancé des fusées transportant des dizaines de satellites à la fois sur une base hebdomadaire ou bihebdomadaire, remplissant le ciel d’objets lumineux qui interfèrent avec l’astronomie, crachant des produits chimiques qui détruisent la couche d’ozone protectrice de notre planète, remplissant les couches supérieures de l’atmosphère avec de la vapeur d’eau qui ne devrait pas s’y trouver et qui augmente le courant dans le circuit électrique mondial et la violence des orages, et en encombrant l’espace de satellites qui ne sont rien d’autre que des panneaux solaires et des ordinateurs qui tombent en panne, s’usent et doivent être remplacés en permanence, et qui sont désorbités pour brûler dans la basse atmosphère, la remplissant de métaux et de produits chimiques toxiques que tout le monde peut respirer — et en modifiant l’environnement électromagnétique de la Terre qui n’a pas changé depuis trois milliards d’années et dont la vie en bas dépend pour sa vitalité et sa survie.
Jeudi matin dernier, depuis Boca Chica, au Texas, SpaceX a lancé avec succès dans l’espace, pour la première fois, son vaisseau spatial, la plus grande fusée jamais construite, celle avec laquelle il veut transporter des hommes et des femmes sur Mars. Vendredi, il a lancé 23 autres satellites Starlink, ce qui porte à plus de 6 000 le nombre total de satellites qui polluent l’ionosphère, non seulement pour la communication Internet avec les antennes paraboliques, mais aussi pour la communication directe avec les téléphones portables. Les 6 000 satellites communiquent également directement entre eux, enveloppant la Terre de lasers pulsés transportant 42 millions de gigaoctets de données chaque jour.
Toutes les personnes que je connais ont du mal à dormir et souffrent depuis mercredi dernier, la nuit où Starship a été lancé.
Depuis le 24 mars 2021, non seulement la santé humaine s’est dégradée, mais la biodiversité de la Terre, partout, s’est effondrée. Les gens n’ont pas tellement remarqué le déclin des grands animaux sauvages comme les loups, les ours, les lions et les tigres, qui étaient déjà rares, mais ils sont choqués par la disparition totale des plus petits animaux qui étaient encore récemment si communs que vous ne pouviez pas ouvrir vos fenêtres sans qu’ils volent à l’intérieur. Ils sont choqués par la disparition de toutes les grenouilles qui nageaient dans leurs étangs, des oiseaux qui nichaient dans leurs arbres, des vers qui glissaient sur le sol, des insectes qui passaient par leurs fenêtres et recouvraient leurs vêtements suspendus sur le fil. Mes bulletins d’information du 29 mars, du 21 juin, du 20 septembre, du 17 octobre et du 28 novembre 2023 contenaient des articles importants à ce sujet provenant de diverses parties du monde. Mes bulletins d’information des 5 et 26 décembre 2023, et des 9 janvier et 6 février 2024 ont cité des personnes du monde entier qui m’ont envoyé des courriels ou appelé, et j’ai un énorme arriéré d’autres rapports de ce type que vous pourrez lire lorsque je les publierai à l’avenir.
Si nous voulons avoir une planète sur laquelle vivre, non seulement pour nos enfants, mais aussi pour nous-mêmes, les radiations doivent cesser. Il faut non seulement démanteler les tours de téléphonie mobile, qui sont si laides à regarder, mais aussi les téléphones portables que nous tenons dans nos mains et dont nous sommes devenus si dépendants, ainsi que les satellites qui écrasent toute la vie qui subsiste sous leurs pieds. Le temps presse.
Cibler l’environnement pour éteindre la colère agricole. C’est le choix fait par le gouvernement français début février qui a notamment annoncé la suspension du plan Ecophyto. Celui-ci visait à réduire de moitié les usages de pesticides d’ici à 2030. Pour l’exécutif, la protection de l’environnement serait incompatible avec le fait de produire : les normes environnementales sont réduites à des tracasseries administratives empêchant la profession agricole de vivre bien. Les études scientifiques s’accordent pourtant sur le rôle des pesticides - notamment des néonicotinoïdes - dans l’effondrement des populations d’abeilles, ou des conséquences de l’agriculture intensive sur la disparition des oiseaux et de la diversité florale.
Un grand laboratoire à ciel ouvert de 45 000 hectares dans les Deux Sèvres, créé il y a 30 ans par le chercheur Vincent Bretagnolle en collaboration avec les agriculteurs, montre au contraire que la protection de la biodiversité, notamment des insectes pollinisateurs, permet d’augmenter les rendements. Ce terrain d’expérimentation révèle aussi que les agriculteurs parviennent à augmenter leur revenu en diminuant les pesticides et les fertilisants comme l’azote de synthèse. Il nous a semblé essentiel à Basta! de diffuser cet entretien avec Vincent Bretagnolle pour que cette expérience scientifique à grande échelle sur les changements de pratiques agricoles soit davantage connue.
Sophie Chapelle : Faut-il parler d’érosion ou d’effondrement de la biodiversité ?
Vincent Bretagnolle : Les deux termes sont appropriés. Chaque année, on assiste à une érosion lente de la biodiversité : on perd 1 à 2 % des effectifs d’oiseaux en milieu agricole dans tous les pays d’Europe. Au bout de 50 ans cela représente au moins 50 % des oiseaux ! On peut donc parler d’effondrement quand on prend du recul.
Quelles sont les données les plus évocatrices en la matière ?
On a des données très précises sur les populations d’oiseaux [1]. Elles déclinent particulièrement en milieu agricole – cinq à huit fois plus vite que dans les milieux boisés par exemple. Une trentaine d’espèces sont inféodées au milieu agricole en France – perdrix, cailles, busards cendrés, alouette des champs, outardes canepetières.... Ces espèces là diminuent encore plus vite que les autres.
Les données sur les insectes vont dans le même sens. 90 % des populations de papillons diurnes européens ont disparu des milieux agricoles. Pour les criquets et carabes, la baisse observée est de 30 à 50 % sur notre site d’étude. Il n’est donc pas étonnant que les oiseaux disparaissent puisqu’ils se nourrissent d’insectes. La baisse de l’un entraine la baisse de l’autre. Il y a un effondrement à long terme de la biodiversité, des insectes et des oiseaux.
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On croyait les rivières alpines déjà bien corsetées de barrages et de turbines. Mais la ruée vers l’or bleu se poursuit dans les montagnes, au risque de causer des dommages irréversibles aux derniers cours d’eau sauvages des Alpes. « Il y a eu une bascule ces vingt dernières années, dit David Doucente, ingénieur piscicole de la fédération des pêcheurs des Hautes-Alpes. Jusque dans les années 2000, il y avait quelques centrales hydroélectriques dans les Alpes, mais ces projets étaient cadrés par EDF avec des aménagements mesurés. Depuis, beaucoup d’opérateurs privés ont déposé des dossiers et on a commencé à constater une surexploitation des cours d’eau. »
Ni les services de l’État, ni le syndicat professionnel France Hydro Électricité ne possèdent d’informations chiffrées précises sur ce déploiement. Leur inventaire avait cependant déjà été réalisé par un ingénieur d’étude en 2021 sur les départements de Haute-Savoie, Savoie, Alpes-Maritimes et Hautes-Alpes. Dans le cadre de son mémoire rédigé au sein du laboratoire EcoFlows à l’Institut national de la recherche agronomique (INRAe), Nils Dumarski a recensé les centrales installées depuis 1900 dont la puissance est inférieure à 10 000 kilowatts. Sur les 323 barrages hydroélectriques comptabilisés, 124 ont été érigés entre 2000 et 2020, quand seulement 116 ont été bâtis entre 1950 et 2000. « Le rythme d’installation des microcentrales hydroélectriques dans les quatre départements étudiés s’accélère, notamment depuis les années 2000. Cette dynamique est particulièrement importante au-dessus de 1 000 mètres », constate-t-il.
Une augmentation que corroborent les données de Reporterre. Grâce au registre national des installations de production et de stockage d’électricité, nous avons identifié 347 petits barrages en activité dans les Alpes dont au moins 167 ont été créés ou rénovés ces vingt dernières années.
L’État mise sur l’hydroélectricité
Ce déploiement s’explique par la volonté de l’État d’augmenter l’hydroélectricité dans son mix énergétique. Pour y parvenir, EDF rachète depuis 2007 sa production à un tarif préférentiel. La France mène également depuis 2016 des appels d’offres pour l’exploitation de nouvelles petites centrales hydroélectriques, ce qui a garanti aux lauréats un complément de rémunération. Ces incitations financières ont favorisé la professionnalisation de la filière et la multiplication des projets.
Las, la plupart des rivières françaises sont « déjà largement exploité[es] et présente[nt] peu d’opportunités supplémentaires à long terme », souligne le rapport Futurs énergétiques 2050 du gestionnaire du réseau de transport d’électricité haute tension RTE.
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