La géologie de l’Islande est particulièrement changeante en ce moment. Alors que le volcan Fagradalsfjall se prépare à une éruption imminente, des centaines de tremblements de terre secouent chaque jour la péninsule de Reykjanes. Grâce à l’application Earthtunes de l’université Northwestern, il est possible d’entendre les grincements et les cliquetis des forces sismiques profondes qui agissent actuellement sous l’île.
La dernière collection de sons a été enregistrée la semaine dernière, au début du mois de novembre 2023, par la station du réseau sismographique mondial (appelée BORG), située au nord-nord-est de la capitale Reykjavík.
Cette activité sismique ne peut généralement pas être entendue par l’oreille humaine, mais les chercheurs transforment les fréquences sismiques en hauteurs audibles. Il s’agit en fait de traduire les lignes sinueuses d’un sismomètre en données sonores.
“Ce que vous entendez, ce sont 24 heures de données sismiques, remplies de signaux de tremblements de terre. La grande majorité de ces tremblements de terre sont associés à l’intrusion de magma dans la croûte de la région de Fagradallsfjall-Svartsengi-Grindavik de la péninsule de Reykjanes”, a déclaré dans un communiqué Suzan van der Lee, sismologue à l’université Northwestern, qui a co-développé Earthtunes.
L’Islande connaît une activité volcanique et sismique intense parce qu’elle est située sur la dorsale médio-atlantique, où les plaques nord-américaine et eurasienne se séparent, ce qui permet au magma de remonter du manteau. Elle est également située au sommet d’un point chaud (c’est le terme scientifique actuel) où le magma est particulièrement proche de la surface.
En ce moment, la situation est particulièrement brûlante. Le 12 novembre, la péninsule de Reykjanes a connu un millier de tremblements de terre et beaucoup soupçonnent l’imminence d’une éruption volcanique du Fagradalsfjall. Le risque est si élevé que les autorités islandaises ont fait creuser la ville de pêche de Grindavík après que des fissures géantes se soient formées le long de ses routes.
“L’activité est formidable, excitante et effrayante”, a fait remarquer M. van der Lee.
Après des siècles de calme, les éruptions sur la péninsule de Reykjanes ont repris en 2021, inaugurant une nouvelle ère d’activité sismique intense. Il est probable que la péninsule sud-ouest de l’Islande soit désormais confrontée à des décennies d’instabilité volcanique.
INSOLITE - C’est un événement rare, mais qui commence à le devenir un peu moins. Pour la troisième fois cette année, des aurores boréales ont pu être observées en France et dans d’autres pays d’Europe dimanche 5 novembre au soir.
Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs situés en Auvergne, en Alsace, dans les Alpes, mais également sur la Côte d’Azur, ont partagé des clichés de cet émouvant spectacle nocturne.
Le phénomène a également été constaté dans d’autres pays, notamment en Ukraine, en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où de magnifiques couleurs ont pu être observées au-dessus du site de Stonehenge.
Provoquées par des éruptions solaires, les aurores boréales sont plus rares aux latitudes plus basses, comme en France, où elles sont observables environ tous les dix ans, à condition que l’éruption solaire soit suffisamment forte et orientée dans la bonne direction. Si les pays du Grand Nord en enregistrent jusqu’à plusieurs centaines par an, la France a pu en voir déjà deux fois cette année, en février et en avril.
Le décret du 29 août 2023 « relatif aux usages et aux conditions d’utilisation des eaux de pluie et des eaux usées traitées » a été source de polémique. La manière dont il a été rédigé laisse à penser que les eaux de pluie ne seront pas autorisées dans nos habitations ni pour arroser nos jardins. Le gouvernement s’en défend.
Le 24 septembre 2023, Pierre L’écoleau et Benjamin Vialan étaient tous deux les invités d’une émission proposée par le média L’ArchiPelle qui met en lumière les experts et initiatives en lien avec l’autonomie et la résilience. Ils y ont évoqué leur inquiétude vis-à-vis du décret du 29 août 2023. Ce dernier, dédié à l’utilisation des eaux non domestiques, contient deux articles pour le moins déconcertants.
Alors que ce texte de loi concerne l’usage des eaux usées traitées et les eaux pluviales, les articles R. 211-126 et 127 indiquent que l’utilisation de ces eaux « n’est pas possible » dans « les locaux à usage d’habitation », ni pour « l’arrosage des espaces verts des bâtiments ». Des propos qui ont engendré plusieurs contenus alarmants sur les réseaux.
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Elle est pas belle la lutte contre le réchauffement climatique avec les GAFAM ! La protection de la plus précieuse ressource de la terre, c’est-à-dire l’eau, qui est balancée par milliards de litres pour refroidir leurs “data centers” ! On vous expliquera ensuite que c’est le fait d’arroser votre jardin ou de remplir la piscine qui détruit la planète ! 30 millions de m³ d’eau potable en une année pour Google uniquement, qu’en est-il des autres géants du secteur ?
Au lieu de détruire l’économie française et son industrie en mettant en place des restrictions dangereuses et inutiles sous prétexte de sauver le climat, il serait beaucoup plus intéressant d’investir quelques milliards dans la remise en état des réseaux de distribution d’eau afin de récupérer ce milliard de m3 d’eau potable qui disparaît chaque année dans les fuites. Cet argent d’ailleurs reviendrait à des salariés français en diminuant le chômage contrairement aux milliards d’euros donnés à Big Pharma qui finissent dans des paradis fiscaux pour des injections purulentes hasardeuses aux effets indésirables catastrophiques.
Épisodes neigeux notables :
• États-Unis — Record de 66 cm de neige dans le Michigan.
• — Record de 50 cm de neige en Virginie occidentale.
• — 38 cm en 48 heures dans la Sierra Nevada, en Californie (le manteau neigeux de l'État californien représente plus de 300 % de l'habituel niveau moyen).
• — Abondantes chutes de neige hors saison pour le Comté de Teller, dans le Colorado.
• Espagne — Neige inhabituelle pour la saison après une vague de chaleur précoce.
• Japon — Chutes de neige record dans la préfecture d'Iwate.
• Nouvelle-Galles du Sud et Territoire de la capitale australienne — Records de froid.
Principales submersions terrestres :
• Alaska — Inondations catastrophiques dues à des embâcles et à la fonte des neiges.
• Italie — Violentes inondations entraînant la mort de 14 personnes dans la région d'Émilie-Romagne.
• Allemagne — Fortes inondations à l'origine de la fermeture de lignes ferroviaires Sud-ouest du pays.
• Finlande — Les pires inondations depuis 55 ans en Laponie.
• Yémen — Graves inondations provoquant la mort de 24 personnes.
• Somalie — Inondations dévastatrices nécessitant l'évacuation de 200 000 personnes.
• République démocratique du Congo — Inondations catastrophiques entraînant la mort de 400 personnes dans el Sud-Kivu.
"• Chine — Importantes inondations obligeant l'évacuation de 14 000 personnes dans le Jiangxi.
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Et n'oubliez pas de lever les yeux et de prêter attention au spectacle offert par le nombre croissant de boules de feu météoriques... et ne laissez aucune « autorité » vous convaincre qu'il s'agit de vaisseaux spatiaux martiens qui s'écrasent sur la Terre !
Le développement par Meta d'un grand centre de données dans la région de Tolède (Castilla-la-Mancha), suscite l'inquiétude en raison de sa consommation estimée à plus de 600 millions de litres d'eau potable dans une région où l'eau est rare.
Meta, le conglomérat dirigé par Mark Zuckerberg et dont dépendent Facebook, WhatsApp et Instagram, installera son plus grand centre de traitement de données d'Europe dans la province de Tolède.
Ce sera, plus précisément, à Talavera de la Reina, l'ancienne capitale de la céramique qui, aujourd'hui, malgré sa proximité avec Madrid, traverse une période de crise sociale, économique et démographique.
Opportunité économique...
Le gouvernement régional de Castille-La Manche a décidé il y a quelques semaines de poursuivre le projet Meta Data Center Campus, en soulignant son impact sur le territoire - plus de 1 000 emplois et 250 emplois directs hautement qualifiés - mais en ignorant le fait que l'infrastructure consommera plus de 600 millions de litres d'eau potable par an.
Comme l'explique El País, la consommation “totale”, y compris en eaux "non potable", pourrait atteindre “120 litres par seconde dans le centre de données et 33 litres par seconde” dans le reste des installations. À ce rythme, on parle d'environ 4,8 milliards de litres d'eau par an. L'entreprise n'a toutefois pas confirmé officiellement ces estimations.
Meta dispose actuellement de trois installations de ce type en Suède, au Danemark et en Irlande. Il y a quelques mois, une enquête du média Noordhollands Dagblab a démontré que le centre de données de Microsoft aux Pays-Bas consommerait 84 millions de litres d'eau en 2021, alors que l'entreprise avait annoncé une consommation de 12 à 20 millions de litres.
...mais impact environnemental délétère ?
Cette “sous-déclaration” n’est pas une première. Un schéma similaire s'est produit aux Pays-Bas. Les centres de stockage de données et d'informations Middenmeer, de la firme Microsoft, ont consommé jusqu'à sept fois plus d'eau que ce qui avait été prévu au lancement du projet.
Techniquement, l'eau est utilisée en abondance au sein des data centers afin de faire diminuer la température des serveurs ou d'autres installations électroniques présentes (ordinateurs, baies de stockage...).
Lorsqu’il pleut beaucoup, posséder un récupérateur d’eau de pluie est un excellent moyen de faire des économies au quotidien... Et d’adopter un mode vie plus écologique. Cependant, il existe, en France, quelques interdits en la matière. Suivez le guide pour éviter les faux pas... et les amendes.
Récupérer l’eau de pluie : les conditions à respecter
Récupérer et réutiliser l’eau de pluie est autorisé, mais selon certaines conditions. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un récupérateur d’eau de pluie classique, ou un système DIY. Mais il faut que votre installation respecte les règles suivantes :
L’eau récupérée doit avoir ruisselé sur une toiture qui n’est pas accessible au quotidien
Le toit ne doit pas contenir de l’amiante ou du plomb
Elle doit être stockée dans une cuve hors-sol ou enterrée
Il n’est pas permis d’utiliser du produit antigel dans la cuve de stockage
Votre réseau d’eau de pluie ne doit surtout pas être raccordé au réseau d’eau potable
Dans votre maison, vous ne pouvez pas posséder à la fois des robinets d’eau potable et des robinets d’eau de pluie. Les robinets d’eau de pluie doivent par ailleurs être verrouillables.
Une fiche attestant de la conformité de votre installation doit être établie par la personne responsable de sa mise en service
Réutiliser l’eau de pluie : les usages autorisés et interdits
Une « lettre ouverte au père Noël de la FNSEA ». C’est en ces termes que le président de l’UFC-Que choisir, Alain Bazot, décrit la proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France », qui sera débattue en séance plénière au Sénat à partir du 16 mai. Porté par Laurent Duplomb (Les Républicains), Pierre Louault (Union centriste) et Serge Mérillou (Parti socialiste), ce texte a pour ambition d’offrir « une plus grande protection de nos agriculteurs face aux distorsions de concurrence, tant en Europe […] qu’au-dehors ». Il est vivement critiqué par les écologistes, qui craignent d’importantes régressions sanitaires et environnementales.
Premier grief : l’article 13 de cette proposition de loi, qui propose de réviser les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Depuis 2015, cette institution est chargée de la délivrance, du retrait ou des modifications des autorisations de mise sur le marché des pesticides. Cet article pourrait nettement compliquer sa tâche. Il requiert que l’Agence présente, dans chacune de ses décisions, « une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiques ».
Le porte-parole de l’association Générations futures, François Veillerette, juge « très inquiétante » cette proposition législative : « Elle alourdirait les formalités, et risque de dissuader l’Anses de prendre des décisions de retrait. » « C’est très grave, confirme le sénateur écologiste d’Ille-et-Vilaine Daniel Salmon. Elle bat en brèche l’indépendance de l’Anses, en disant que le fait économique doit être pris en compte, devant les problématiques sanitaires et environnementales. »