La Défense de ses clients tels que Julien Assange et Kémi Seba, la métamorphose de l'Afrique, la Palestine et la CPI, les accusations et les intimidations en France, autant de sujets que nous explorons dans cet échange exclusif.
Son dernier livre "Comment fabriquer une guillotine" est disponible aux Éditions Au Diable Vauvert.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL.
Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
D'une part en changeant dès maintenant nos habitudes et d'autre part en rejoignant le réseau des Terreaux pour qu'ensemble, nous aussi, nous opérions un changement. Il n'est plus possible de trouver des excuses à cette agriculture polluante et d'accepter le sort que nous réserve les industriels.
Si l'idée de faire votre propre potager germe dans votre tête parce que vous pensez que le système en place est défaillant et parce que vous n'avez plus confiance en ce que les grandes surfaces vous proposent, écoutez Max. Il est là pour vous aider à prendre votre panier et vous accompagner au marché paysan du coin.
« Jésus-Christ partageait le pain et multipliait les poissons pour donner de la bouffe à tout le monde et nous apprendre la notion de partage. Aujourd’hui, les miracles sont fait par les industriels qui changent les seuils pour rendre « potable » l’eau qui était polluée. »
Et cela en raison de l'arrivée d'une CME associée à une éruption qui a quitté le Soleil fin 25 novembre, a déclaré le Centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA lors d'une veille de tempête géomagnétique.
Les prévisions géomagnétiques de la NOAA montrent que les conditions G1 sont attendues demain soir, avec des conditions G2 d'une durée allant jusqu'aux premières heures du vendredi matin.
Les MCC sont d'énormes nuages de plasma solaire expulsés des zones magnétiquement actives de la surface du Soleil, généralement des taches solaires.
Il explique que l’objectif est de contrôler les vastes ressources naturelles de la Russie et de l’Eurasie, estimées à des milliers de milliards de dollars. Les États-Unis et leurs alliés cherchent à intégrer ces pays dans leur sphère d’influence économique et politique. Benz cite l’exemple de l’Ukraine, où des accords ont été signés avec des entreprises occidentales pour exploiter les ressources. Il évoque également le cas du Pakistan, où le Premier ministre Imran Khan a été destitué pour avoir adopté une position neutre sur l’Ukraine. Selon Benz, la simple neutralité de Trump dans un second mandat pourrait compromettre cette stratégie et causer d’énormes pertes financières aux intérêts occidentaux impliqués.
Sommaire :
00:00 - Introduction et contexte de la réélection potentielle de Trump
01:31 - Explication des enjeux géopolitiques en Eurasie et des ressources de la Russie
04:41 - Discussion sur les accords énergétiques en Ukraine et la privatisation
06:40 - Impact potentiel d’un second mandat de Trump sur la stratégie en Eurasie
08:26 - Analyse du cas d’Imran Khan au Pakistan et de l’ingérence américaine
11:48 - Conclusion sur l’importance de la neutralité dans ce contexte géopolitique
NB : le trillion américain vaut un billion français (soit un million de millions, ou mille milliards) ;
DoD : Department of Defense.
Dans ce graphique, Marcus Lu, de Visual Capitalist, a visualisé les données du Global Footprint Network pour voir le nombre de Terres nécessaires pour soutenir une population mondiale qui vivrait comme les Américains, les Allemands, etc.
Données et méthodologie
Les données utilisées pour créer ce graphique sont énumérées dans le tableau ci-dessous. Les chiffres ont été publiés en 2022 (avec les données de 2018).
Ces estimations sont basées sur l’empreinte écologique de chaque pays, qui est mesurée en hectares globaux (gha).
Elle représente la quantité de terres et d’eau biologiquement productives dont une population a besoin pour produire toutes les ressources qu’elle consomme et pour absorber les déchets qu’elle génère, en utilisant les technologies courantes.
Principaux enseignements de ces données
Les données présentées dans ce graphique mettent en lumière l’impact des différents pays sur la planète.
Les pays qui dépassent leur biocapacité respective sont appelés « débiteurs de biocapacité« . Cela signifie que le pays importe de la biocapacité nette par le biais du commerce, qu’il liquide des actifs écologiques nationaux ou qu’il émet plus de déchets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère que ses propres écosystèmes n’en absorbent.
Les pays qui ont un excédent écologique, en revanche, sont appelés « créanciers de biocapacité ». Si tous les habitants de la planète vivaient comme ces pays, nous aurions besoin de moins de Terres et non de plus de Terres.
Jour du dépassement de la Terre
Un autre concept intéressant est le « Jour du dépassement de la Terre » (Earth Overshoot Day), qui marque le moment où la demande de l’humanité en ressources écologiques au cours d’une année donnée dépasse ce que la planète peut régénérer au cours de cette même année. En 2024, le jour du dépassement tombera le 1er août.
Dans cette vidéo, nous explorons le phénomène inquiétant de l’accaparement des terres agricoles en France. Alors que les agriculteurs français font face à une crise de vocation et au vieillissement, de grandes multinationales et des fonds d’investissement s’approprient des hectares de bonnes terres cultivables. Ce phénomène, observé dans de nombreux pays, menace l’avenir de l’agriculture française, sa diversité et la qualité de ses produits. Nous discutons également des limitations de la SAFER et des propositions pour mieux protéger nos terres.
Regardons de plus près les théories anciennes.
Une civilisation très en avant sur son époque, et sa brusque disparition : voilà ce que l’on disait de l’Atlantide.
On l’a située un peu n’importe où :
En mer Noire, au large de Chypre, en Sardaigne, dans l’océan Indien, en Antarctique ou en même en Amérique latine.
Platon a été le premier à l’évoquer.
Il affirmait que l’Atlantide avait disparu en un jour et une nuit, victime d’un cataclysme et tenait cette information de sa rencontre avec des prêtres Égyptiens.
Il a évoqué une civilisation puissante et arrogante, mégalithique.
«Il y a 9000 ans, cette île vaste comme un continent disparut dans les flots au cours d’un épouvantable cataclysme» écrivait Platon.
«L’Atlantide était gouvernée par des rois puissants qui prétendaient descendre de Poséidon. Ils possédaient des flottes innombrables sillonnant continuellement les océans, et ils étaient maitres d’un immense domaine englobant une partie de l’Europe et de l’Afrique du Nord, jusqu’en Égypte».
Platon affirmait que cette île se trouvait«devant les colonnes d’Hercule».
Plus tard, Proclus, au Ve siècle de notre ère cite un géographe, Marcellus lequel évoque la disparition d’une dizaine d’îles devant le détroit de Gibraltar.
Platon, personnalité incontestable, était devenu sur cette question un sujet de polémique.
Plus près de nous il y eut Ignatus Donnely.
Il avait écrit dans son livre en 1882 («Atlantide, monde antédiluvien») que les Atlantes étaient la première civilisation du monde, et détenaient un immense savoir.
Le mystère restait entier jusqu’à ce jour.
Mais une découverte récente faite à la suite d’études géologiques consécutives au projet du tunnel sous-marin de Gibraltar a validé la théorie de l’Atlantide à l’entrée de la Méditerranée, juste à l’entrée du détroit de Gibraltar :
L’Atlantide, serait l’île du Cap Spartel submergée à la suite d’une brusque montée des eaux.
Des recherches archéologiques récentes ont prouvé qu’il y a 11 600 ans, le niveau de la mer aurait remonté de 135 mètres.
Est-ce à mettre en parallèle avec le brutal basculement du climat (en moins d’une année !) Il y a 11 700 ans, daté par le CNRS ? D’autres plus audacieux évoquent un basculement des pôles.
Est-ce dû à un séisme et (ou) à un tsunami provoquant une accélération de la remontée de la mer, liée au réchauffement climatique postglaciaire ?
Ces hypothèses ne sont pas improbables, si l’on se souvient que l’entrée de la grotte préhistorique de Cosquer se trouve aujourd’hui à 36 mètres sous le niveau de la mer, et qu’en 1755 un séisme avait partiellement détruit la ville de Lisbonne, provoquant un raz de marée avec des vagues de plus de 10m.
C’est aussi un ingénieur anglais, qui explorant les possibilités du nouvel outil cartographique Google concernant l’exploration des océans, a observé un continent sous-marin de plus de 20 000 km2, au large des îles Canaries, même si Google le conteste aujourd’hui.
Or dans l’émission Thalassa du 25 septembre 2009, un préhistorien et géologue français, Jacques Collina-Girard, de l’Université d’Aix-Marseille, évoque à son tour l’Atlantide.
Il est convaincu depuis 2001 qu’elle se trouve au large du détroit de Gibraltar.6
Il affirme : «À l’ouest d’un détroit de Gibraltar, plus long et plus étroit que l’actuel, lors de la dernière glaciation,, il y a environ 20 000 ans, existait une île importante.
Elle était située au milieu d’une passe étroite s’ouvrant à l’Ouest sur une mer intérieure, (77 km sur 20 km) bordée d’autres îles, puis, débouchait à l’ouest sur l’Océan Atlantique».
Ce chercheur du CNRS a été détaché pendant deux ans à l’étude scientifique de la grotte Cosquer, et ses travaux lui ont valu la médaille de Bronze de la part du CNRS.
Ce qui est intéressant dans cette théorie, c’est que pour une fois, la légende rencontre une réalité connue.7
La réalité culturelle préhistorique correspond à celle décrite par Platon.
Il y a aussi une concordance chronologique puisqu’il évoque la disparition de l’Atlantide, 9000 ans avant lui, soit il y a 11 439 ans.
La seule interrogation qui restait concernait la taille du continent décrit par Platon, mais peut-être voulait-il seulement évoquer l’étendue de la puissance des Atlantes, et non pas seulement la dimension de l’Ile.
On peut lire en détail la théorie de Jacques Collina-Girard dans son livre «l’Atlantide retrouvée ?» (Belin-Pour la Science éditeur/ 2009).
Alors comme disait un vieil ami africain : «il y a des choses qu’on ne peut voir qu’avec des yeux ayant pleuré».