La guerre contre le cash n’est pas perdue d’avance.
La preuve avec la construction de cette nouvelle usine de billets qui verra le jour à Vic-le-Comte, dans le Puy-de-Dôme.
« La construction de cette usine, d’une valeur de 250 millions d’euros, qui avait été repoussée à plusieurs reprises par le passé, va finalement avoir lieu.
Lors d’un entretien téléphonique accordé à l’AFP, le directeur général des moyens de paiement de la banque, Erick Lacourrège, s’est félicité pour la construction à venir de la nouvelle usine de billets de la Banque de France. « La décision du Conseil général a été de valider le projet, en soi, c’est une très bonne nouvelle », a-t-il, en effet, déclaré.
Les travaux devraient être lancés dans un avenir proche. Une période de deux mois devrait désormais s’écouler avant le « démarrage en tant que tel de la construction de l’usine », selon le directeur général des moyens de paiement de la Banque de France.
La nouvelle usine du Puy-de-Dôme viendra en remplacement de l’usine actuelle de Chamalières, à côté de Clermont-Ferrand. Sa construction avait initialement été décidée l’été dernier.
Le Forum NFC, principal organisme de normalisation de la technologie NFC, vient de dévoiler sa feuille de route technologique pour la période allant jusqu’en 2028. Cette feuille de route exhaustive comporte cinq initiatives clés qui offrent un aperçu unique de l’avenir de la NFC et mettent en évidence la direction de la technologie, ainsi que le développement prévu des produits, du marché et des opportunités commerciales pour les deux à cinq prochaines années. Élaborée de manière collaborative par les principaux membres du Forum, y compris des représentants de grandes entreprises technologiques comme Apple, Google, Huawei, Identiv, Infineon, NXP, Qualcomm, Sony et STMicroelectronics, ainsi que la communauté des 400 entreprises membres du Forum, cette feuille de route prévoit trois changements majeurs dans le paiement sans contact. On fait le point.
C’est beau le Cash +, c’est le cash, mais en version plus… « plusse mieux » je suppose comme disent mes enfants.
Mais de vous à moi, à quoi va servir une telle monnaie « digitale » de banque centrale, puisque notre euro est en réalité très largement dématérialisé. Entre nos paiements en CB, le « sans contact » et les virements que nous nous faisons, les espèces ne représentent plus qu’une proportion très négligeable de nos échanges.
Alors de vous à moi, pour nous, le peuple, les PME, ou même les entreprises plus grandes, ce nouveau machin « cash+ » n’a strictement aucun intérêt est c’est plutôt « cache+ » car oui, on nous cache des choses !
Ces choses que l’on nous cache sont très faciles à comprendre et sont exprimées à demi-mots par le gouverneur de la banque de France.
Ce que l’on nous cache et ce dont on ne débat pas, tourne évidemment autour de la vie privée et surtout du contrôle et de la surveillance.
Selon les propos même du gouverneur de la Banque de France « le « Cash+ » apportera des avantages significatifs par rapport aux billets : il permettra à chacun d’utiliser la monnaie de banque centrale dans le e-commerce, pour les paiements à distance entre pairs (peer-to-peer), ainsi que pour les paiements conditionnels. »
Officiellement, vous le voyez, il s’agit de e-billets de banques que vous pourrez donc utiliser pour vos paiements en ligne. Des paiements en ligne que nous faisons aujourd’hui sans problème avec nos moyens de paiement actuel.
Encore une fois, cet e-billet, cette crypto-monnaie de banque centrale n’apporte strictement rien. Elle ne nous apporte rien ou si peu, qu’il ne faut surtout pas que nos autorités s’embêtent à ce point pour nous la mettre en place.
Alors si cela ne nous sert pas à grand-chose, mais qu’ils y tiennent beaucoup, c’est que les avantages ne sont pas forcément pour la population, mais pour les autorités monétaires et bancaires (sans oublier les autorités politiques), car à terme la suppression du cash physique c’est évidemment la diminution des coûts. C’est aussi la mise en place d’un contrôle monétaire rendant l’évasion fiscale quasiment impossible. C’est aussi dans une vision extrême, le volet monétaire d’un contrôle social potentiel comme en Chine. Votre porte-monnaie numérique, comme votre pass sanitaire pourront être désactivés, rechargés, ou limités. On pourrait même vous le supprimer.
Bref, les dérives potentielles sont telles que c’est un sujet qui mérite, bien évidemment, un débat démocratique et philosophique national.
Voici le texte du discours source Banque de France ici.
Une récente analyse financière indique que les citoyens américains retirent d’énormes sommes d’argent de leurs comptes bancaires. Selon les statistiques mises à jour du système de données économiques de la Réserve fédérale (FRED), pas moins de 79,16 milliards de dollars ont quitté les comptes bancaires américains entre le début du mois et le 7 juin. La fuite des dépôts est un véritable retournement de situation après deux semaines de flux entrants.
Une vague de retraits sans précédent
En fait, les États-Unis connaissent une véritable vague de retraits d’argent de leurs banques. En effet, l’année dernière a vu une somme vertigineuse de 803,73 milliards de dollars être retirée des comptes des clients. C’est un véritable record dans l’histoire de la finance américaine.
Je vous parle de la somme totale détenue dans les banques par les Américains.
Cette somme baisse.
Et c’est assez logique. Pourquoi ?
Parce qu’il y a moins de prêts octroyés, notamment par les banques régionales qui souffrent.
Ainsi, le crédit que vous faites vous, par exemple, pour acheter votre voiture ou votre maison, c’est un dépôt pour celui que vous payez.
Moins de crédits = moins de dépôts.
Je vous achète votre maison avec de l’argent que je n’ai pas et j’emprunte, mais quand j’achète votre maison, je vous donne bien l’argent tout de suite, même s’il me faut 20 ans pour rembourser la banque !
Moins de crédits = moins de dépôts.
Cela fonctionne aussi avec la voiture que vous allez revendre, ou encore bien évidemment avec le fournisseur de machines pour une entreprise qui va acheter à crédit ses nouvelles machines et le fabricant, lui, va encaisser le montant immédiatement.
Le crédit fait les dépôts en grande partie.
Guy de la Fortelle était l’invité de l’émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie pour discuter de sujets liés à la finance, notamment les espèces et les crypto-monnaies. Au cours de l’émission, il a lancé un défi aux auditeurs: “J’invite tous vos auditeurs à aller retirer 5.000 euros en espèce à la banque. On ne leur donnera pas, pas facilement en tout cas”. Cette déclaration soulève des questions importantes concernant la disponibilité des liquidités qui sont censées être à la disposition des clients des banques.
Depuis octobre 2022, le fisc français utilise un logiciel d’intelligence artificielle (IA) pour détecter les piscines non déclarées dans neuf départements. Ce dispositif, qui a permis de récolter environ 10 millions d’euros, va être étendu à l’ensemble du territoire d’ici le printemps 2023. Mais le fisc ne compte pas s’arrêter là : il envisage aussi de traquer les vérandas, les pergolas, les carports et autres abris de jardin qui ne sont pas inscrits au cadastre.
Le logiciel, baptisé “Foncier innovant”, a été conçu par Google et développé par Capgemini pour le compte de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Il se base sur des images satellitaires qu’il compare aux déclarations des contribuables. Grâce à l’IA, il peut identifier les constructions qui augmentent la valeur locative d’un bien et qui sont donc imposables.
“Nous visons particulièrement les extensions de maison, comme les vérandas par exemple”, a confié Antoine Magnant, le directeur général adjoint de la DGFIP, au Parisien. “Mais nous devons être sûrs que le logiciel pourra trouver des bâtiments avec de grosses emprises au sol et pas la niche du chien ou la cabane des enfants”, a-t-il précisé.
En effet, le logiciel n’est pas encore parfait et peut commettre des erreurs, comme confondre une piscine hors-sol non taxable avec une piscine creusée imposable. C’est pourquoi le fisc doit vérifier manuellement les anomalies détectées par l’IA avant de procéder à des révisions de taxes foncières ou à des redressements fiscaux.
a crise sanitaire n’a pas tué les pièces et les billets mais leur utilisation continue de baisser. C’est la conclusion de la Banque de France qui dévoile ce jeudi sa nouvelle étude sur les modes de paiement des Français.
En 2022, le nombre de transactions réalisées en liquide représentait 50% du total des achats en France. Une part qui reste toujours plus importante que celles réalisés par carte bancaire qui était de 43% l’année dernière. Les petits dépenses du quotidien comme celles réalisées à la boulangerie, au bureau de tabac ou au kiosque à journaux.
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Des commerçants rappelés à l’ordre
Mais si l’évolution se poursuit à ce rythme, dans la prochaine étude de la Banque de France, la carte pourrait avoir supplanté les espèces. La France est d’ailleurs un des pays de la zone euro qui a le plus rapidement délaissé les espèces puisqu’en moyenne chez nos voisins les paiements en liquide sont 20 points supérieurs à leur proportion chez nous.
Pour autant les Français, notamment les plus de 55 ans et les ménages fragiles restent attachés aux espèces. D’une part parce que c’est un mode de paiement qui n’est pas traçable et surtout parce qu’il permet de mieux gérer son budget, surtout dans cette période d’inflation. On ne dépense en effet que ce que l’on a en poche.
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En fin d’année dernière la Banque de France avait rappelé à l’ordre les commerçants en France dont un certain nombre comme Carrefour ou Casino obligent de payer par carte, notamment aux caisses automatiques.
Une nouvelle monnaie mondiale vient d’être lancée, mais 99 % de la population mondiale n’a aucune idée de ce qui vient de se passer.
L'« unité monétaire universelle », également connue sous le nom d'« Unicoin », est une « monnaie numérique de banque centrale internationale » qui a été conçue pour fonctionner en conjonction avec toutes les monnaies nationales existantes. Cela devrait nous alerter tous, car l’adoption généralisée d’une nouvelle « monnaie mondiale » constituerait un grand pas en avant pour l’agenda mondialiste. Le FMI n’a pas créé cette nouvelle monnaie, mais elle a été dévoilée lors d’une importante réunion du FMI en début de semaine…
Aujourd’hui, lors des réunions de printemps 2023 du Fonds monétaire international (FMI), l’Autorité monétaire des monnaies numériques (DCMA) a annoncé son lancement officiel d’une monnaie numérique internationale de banque centrale (CBDC) qui renforce la souveraineté monétaire des banques centrales participantes et se conforme aux récentes recommandations politiques sur les crypto-actifs proposées par le FMI.
L’unité monétaire universelle (UMU), symbolisée par le caractère ANSI Ü, est légalement une marchandise monétaire, peut effectuer des transactions dans n’importe quelle monnaie de règlement ayant cours légal et fonctionne comme une CBDC pour appliquer les réglementations bancaires et protéger l’intégrité financière du système bancaire international.
Comme l’indique le communiqué de presse cité ci-dessus, cette nouvelle « unité monétaire universelle » a été créée par l’Autorité monétaire des monnaies numériques.
Mais qui est donc l’Autorité monétaire des monnaies numériques ?
Honnêtement, je n’en avais aucune idée jusqu’à ce que je commence à faire des recherches pour cet article.
Le communiqué de presse indique que l’organisation se compose « d’États souverains, de banques centrales, de banques commerciales et de détail, et d’autres institutions financières »…
La DCMA est un leader mondial dans la défense de la monnaie numérique et des innovations en matière de politique monétaire pour les gouvernements et les banques centrales. Les membres de la DCMA sont des États souverains, des banques centrales, des banques commerciales et de détail, ainsi que d’autres institutions financières.
En fait, il semble qu’une cabale secrète de banques internationales et de gouvernements nationaux conspire pour nous faire avaler cette nouvelle monnaie.
Quelle somme peut-on conserver à son domicile sans craindre d’être rattrapé par la justice ? Réponse.
L’argent liquide sous le matelas n’est pas qu’un mythe. Défiance envers les banques ou sentiment de sécurité ? Certains gardent des sommes rondelettes chez eux.
Le cas extrême est celui de ce Compiègnois condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis pour avoir entreposé chez lui près de 400.000 euros en liquide. Un montant qui provenait de ses parents et qui lui a été confisqué après son passage au tribunal.
En effet, sans déclaration préalable à l’administration, posséder une telle somme est considéré comme du blanchiment d’argent.
Il est légal de garder de l'argent liquide chez soi (tant qu'il provient de ses revenus ou de son épargne). Mais le montant est plafonné à 10 000 € par personne .
Le site des Douanes précise : « Les espèces (...) d’un montant égal ou supérieur à 10 000 euros (ou leur équivalent en devises) doivent être déclarés à l'administration des douanes, afin de lutter contre le blanchiment des capitaux provenant de trafics illicites, notamment du trafic de produits stupéfiants. » Le travail au noir est également visé.
L’eNaira est la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC) d’Afrique.
Des banquiers centraux, des universitaires, des politiciens et un assortiment d’élites de plus de 100 pays espérant lancer leur propre CBDC ont suivi de près l’évolution de l’eNaira.
Ils ont utilisé le Nigeria – le plus grand pays d’Afrique par sa population et la taille de son économie – comme ballon d’essai pour tester leurs plans infâmes visant à éliminer l’argent liquide en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs.
Les CBDC vous préoccupent-elles ?
Alors vous devriez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria.
En effet, il y a de fortes chances que votre gouvernement utilise le même manuel lorsqu’il décidera d’imposer les CBDC dans votre région, ce qui pourrait se produire bientôt.
Le premier (plausible) fait l’hypothèse que la BCE mène un combat aveugle contre l’inflation, au risque de déstabiliser le marché bancaire et assurantiel. Le second (que nous exposons ici) est que cette prise de risque est pleinement assumée par les autorités monétaires, pour lesquelles une crise de l’épargne faciliterait sans doute le passage à la monnaie numérique qui pose tant de problèmes aujourd’hui. De fait, le calendrier prévu de mise en place de cet euro numérique offre une « fenêtre de tir » idéale pour une crise financière en 2023.
Répétons-le : la décision prise jeudi par la BCE, au beau milieu d’une tempête financière ouverte par la faillite de la Silicon Valley Bank, essentiellement due… à la remontée des taux de la FED, est un signal intriguant. Certains y ont vu une marque d’irresponsabilité ou d’incompétence : augmenter de 0,5 point les taux directeurs alors que les banques sont en pleine souffrance (on l’a vu avec le Crédit Suisse, dont la stabilisation a coûté 50 milliards de francs suisses) du fait même de la remontée des taux interroge sur l’aveuglement des autorités monétaires. Mesurent-elles le risque qu’elles font courir à l’économie mondiale et, au premier chef, aux épargnants, en modifiant aussi vite et aussi fortement les paramètres du marché ?