Cette expérimentation sera lancée le 29 juillet dans un magasin Carrefour Market situé dans le 6e arrondissement de Paris. Cette nouvelle technologie, développée par Ingenico, utilise la reconnaissance palmaire pour identifier les clients. Ces derniers devront préalablement enregistrer le schéma veineux de leur main via une borne prévue à cet effet, puis associer ces données à leur carte bancaire. Par la suite, il leur suffira de passer leur main au-dessus d’un terminal de paiement pour finaliser leurs achats…
Carrefour souligne qu’il s’agit d’une première en Europe. Ce système de paiement, déjà en place dans certains magasins Whole Foods aux États-Unis, vise « à faciliter le passage en caisse et à améliorer l’expérience client ». L’enseigne française insiste également sur la haute sécurité offerte par ce dispositif en ce qui concerne les données personnelles et bancaires.
Nous, on voit plutôt dans cette innovation une étape de plus vers la disparition de l’argent liquide et le renforcement du contrôle sur nos transactions. Face à la montée en puissance de la monnaie numérique et aux risques de surveillance et d’asservissement qu’elle représente, il est essentiel de résister et de promouvoir l’utilisation des espèces.
Payer en liquide, c’est non seulement un moyen de maîtriser ses dépenses et de bénéficier d’une capacité d’achat immédiate, mais c’est aussi un acte de résistance contre le contrôle social généralisé et la perte de confidentialité des paiements. Avec la carte bancaire et les nouveaux systèmes de paiement en préparation, notre vie privée est menacée, car les banques et l’État ont accès à nos achats en détail, favorisant ainsi l’instauration d’un crédit social insidieux.
En utilisant l’argent liquide, nous protégeons notre argent et évitons que les banques ne le bloquent en cas de crise financière. Retirer son argent des banques, c’est également affaiblir le système bancaire et reprendre le contrôle sur notre argent.
Le Jackson Hole Forum n’invite pas de dirigeants politiques, et c’est en cela que l’on peut déduire que le monde est régulé par les banquiers centraux et la succursale principale, la Banque des Règlements Internationaux.
Le monde économique a subi une révolution qui s’est tenue au Jackson Hole Forum au début des années 2010, les banquiers centraux ont créé le Quantitative Easing, qui permet de laisser filer les déficits des états pour augmenter leur taux d’endettement par l’intervention de la banque centrale qui achète la dette et émet de la monnaie. Cette technique a accéléré l’endettement des pays tout en donnant plus de pouvoir aux banques centrales qui fixent les taux d’emprunt et l’inflation.
Le fameux quantitative easing est né au Jackson Hole Forum
Le Jackson Hole Forum est peu à peu devenu, depuis sa création, une sorte de congrès international de la politique monétaire. C’est ici, en 1990, que les argentiers occidentaux firent le point avec leurs collègues banquiers centraux de l’ex-URSS sur la façon de gérer la désintégration du communisme. Président de la Réserve Fédérale de 2006 à 2014, Ben Bernanke, en fut bien sûr un habitué. Doté d’un solide bagage académique, ancien de Harvard et du MIT, ce quinquagénaire à la barbe bien soignée se sentait ici chez lui. Et c’est au pied des Monts Tétons, en août 2010, qu’il pérennisa sa politique de quantitative easing qui consiste à intervenir de façon massive et accommodante sur les marchés « si la situation l’exige » -voilà le bout de phrase retenu par les salles de marchés- afin d’accompagner et favoriser la relance économique.
Il est vrai que cet été-là, la conjoncture n’était pas bonne. La croissance américaine avait été révisée à la baisse à 1,6% et le taux de chômage pointait à 9,5%. Les marchés mettront quelques séances à bien comprendre le sens du discours. Mais le message finira par passer : la Banque centrale est prête a faire fonctionner à fond la planche à billets pour sortir l’économie américaine de l’impasse. Les spécialistes parlent de quantitative easing, de « QE2 » (prononcer « kiouitou »), de politique monétaire non orthodoxe, ou plus simplement d’épandage de dollars. Aux commandes de son hélicoptère, le pilote de la Réserve fédérale, cet été-là à Jackson Hole, est venu expliquer qu’il était prêt à vider ses soutes pour éteindre l’incendie. (source Challenge.fr)
Le Jackson Hole Global Forum, s’est réuni le 21 juin 2021, le thème du symposium s’appelait, « Economic Policy in an Uneven Economy », il supposait que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. La réserve fédérale Américaine ne se voyait pas réduire ses achats d’actifs, c’est à dire limiter la planche à billet, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs avec la finance verte et la norme des ESG appelée maintenant par Berçy ISR (investissements solidaires et responsables).
La Banque des règlements internationaux BRI a créé un fond « green bonds » destiné aux banques centrales pour répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat. Un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.
Cette nouvelle bulle économique pour contrer la fin du dollar et la montée des BRICS se retourne finalement contre ses créateurs. Ces énergies renouvelables ont du mal à atteindre la rentabilité attendue et sont devenues peu fiables en termes d’approvisionnement.
C’est un fiasco et la BRI comme la Réserve Fédérale ne peuvent endiguer la fin du dollar avec l’idéologie climatique. Les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies des banques centrales fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.
Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».
A force de développer ces politiques qui parasitent nos dépenses publiques, les pays qui ont recours à la dette pour maintenir une croissance artificielle, ne peuvent plus financer leur budget, comme la France qui a besoin d’économiser 20 milliards pour le budget 2025. La coupe budgétaire va concerner la transition climatique, à moins que les banquiers centraux du Jackson Hole Forum, actent de piller nos placements pour les investir dans les fonds durables comme le Livret Vert.
Le futur projet de loi sur l’industrie verte va acter le « Livret vert » pour remplacer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ce nouveau Livret vert permettrait d’orienter « une partie de l’épargne vers des investissements en faveur de l’industrie verte et, de manière plus large, de la décarbonation de l’économie. L’autre produit d’épargne est un « Livret climat » réservé aux mineurs. Plafonné à 12 000 €, ce nouveau produit d’épargne pourrait être ouvert par les parents dès la naissance de leur enfant.
La FED en faillite
Un événement historique vient de se produire à la Réserve fédérale : ses pertes d’exploitation cumulées ont dépassé les 100 milliards de dollars. Ce chiffre surprenant, que l’on aurait cru impossible auparavant, a été publié le 14 septembre 2023.
Côté européen, la Banque centrale européenne a enregistré 1,3 milliard d’euros de pertes en 2023. C’est la première fois depuis 2004 que le résultat de la BCE est négatif. Pour équilibrer ses pertes, la BCE a puisé dans ses réserves à hauteur de 6,6 milliards d’euros.
La Fed a enregistré ses premières pertes d’exploitation en septembre 2022, soit cinq mois après le début du conflit ukrainien. La perte nette de la Fed pour l’année civile 2023 représente 117 milliards de dollars. Les pertes cumulées de la Fed s’élèvent à 134 milliards de dollars. Cela signifie que les pertes auront épuisé la totalité du capital de la Fed, soit 43 milliards de dollars, plus 91 milliards de dollars supplémentaires, soit des pertes de plus de trois fois son capital.
Pour maintenir la puissance du dollar, la FED prête à 2 % et emprunte à 5 %. Et que dire de tous ces dollars qui ne vont plus être utilisés dans la vente du pétrole de l’Arabie Saoudite.
Les investissements négatifs de la FED ne vont pas se résorber en quelques mois, il va falloir attendre des années pour revenir à l’équilibre. Dans ce contexte de faillite, qui peut encore vouloir acheter la dette des USA et qui veut encore utiliser le dollar pour les paiements à l’international ?
La spirale de la dette de la FED ne s’arrête pas là, en 2023, la banque centrale des Etats Unis, a reconnu, dans un rapport concernant la faillite de la banque américaine SVB, d’avoir mal estimé le niveau de stabilité des banques américaines. Pour remédier à la panique d’un écroulement du système, la FED à investi 25 milliards de dollars.
« La Fed mettra à disposition des fonds supplémentaires pour permettre aux banques de répondre aux besoins de tous leurs déposants. Cette action renforcera la capacité du système bancaire à protéger les dépôts et à assurer la fourniture continue d’argent et de crédits à l’économie. »
Devant une future défaite en Ukraine, une possible élection de Trump en novembre et une inflation importante, la FED vit peut être ses derniers instants en tant qu’institution.
Tous les pays qui soutiennent Biden, la FED et le dollar vont tomber. Nous sommes à la veille du nouveau Reset mondial qui nous libèrera.
Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, met en lumière une alternative souvent négligée dans les débats financiers : la différence entre la monnaie banque centrale et la monnaie commerciale. Selon lui, l'argent liquide est le seul véritable représentant de la monnaie fiat.
La monnaie banque centrale, contrairement à la monnaie commerciale, ne circule pas dans l’économie, sauf sous forme d’argent liquide. Les pièces et les billets sont donc de la monnaie centrale, ce qui explique pourquoi les gouvernements et les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, cherchent à réduire au maximum la circulation de l’argent liquide.
Cette réduction de l’argent liquide permettrait aux banques de ponctionner plus facilement l’épargne des particuliers et d’imposer des mesures telles que l’union des marchés de capitaux. Cependant, l’argent liquide, en tant que monnaie banque centrale, ne peut pas être effacé sans affecter la valeur de toute la monnaie. Ainsi, selon Tom Benoit, détenir de l’argent liquide est une forme de sécurité pour les particuliers.
L’économiste souligne que l’argent liquide ne peut pas faire faillite, sauf si la banque centrale fait faillite. Ainsi, dans un contexte où la monnaie numérique de banque centrale est de plus en plus discutée, il est important de se rappeler que l’argent liquide a une valeur et une sécurité particulières.
Yoann - Le Media en 4-4-2
« Les Etats-Unis ont décidé d’investir pour combattre le changement climatique, et c’est une bonne chose. Mais l’Europe doit en faire de même, à travers une politique industrielle souple et ambitieuse ».
« Je ne parle pas de protectionnisme mais de défendre nos intérêts économiques. La question clé, c’est de savoir comment faire passer le climat en premier. Nous devons investir dans les puces, mais c’est compatible avec les investissements américains, avec les investissements chinois ».
« Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privés comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».
L’Europe travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds pour stimuler la croissance et ouvrir des possibilités d’investissement aux citoyens, tout en assurant un niveau élevé de protection des investisseurs.
Cette nouvelle source de financement aidera les pays européens à retrouver le niveau de croissance qu’ils avaient avant la crise, tout en diminuant le taux de chômage.
Capter l’épargne des français pour financer la transition écologique et l’IA.
Un pactole de 35000 milliards dort tranquillement sur des comptes que veulent voler les agents de Davos. Ils se permettent et osent tout, ils sont en train de plancher sur les moyens de soutirer l’argent, non pas des contribuables, mais des épargnants.
Il faut lever des dizaines de milliards d’euros pour financer notre prospérité explique Bruno le Maire, mais laquelle, la leur ou la notre ?
Il faut se poser la question de la nomination de l’économiste Emmanuel Moulin à Matignon.
Emmanuel Moulin Directeur général du Trésor a reçu à Bercy des représentants des Trésors et Ministères des finances de l’Espagne, de l’Irlande, de l’Italie, de la Suède et des Pays-Bas pour échanger sur l’Union des marchés de capitaux et la manière dont celle-ci peut concrètement améliorer les conditions de financement de nos entreprises pour leur permettre de faire face au défi de la double transition écologique et numérique.
Emmanuel Moulin : "J’ai souligné la nécessité de se concentrer, sous le mandat européen à venir, sur un nombre réduit d’actions réellement transformatrices pour : mieux mobiliser l’abondante épargne des européens, soutenir l’émergence de champions pan-européens, relancer le marché de la titrisation. Je retiens de cet échange une volonté partagée et forte de préparer un agenda ambitieux pour la prochaine mandature européenne.
L’Europe n’a pas les moyens financier pour mener à bien son projet mondialiste, elle n’a pas les réserves financières suffisantes. Sans cet argent il n’y aura pas d’intelligence artificielle, ce tournant se fera à nos frais comme d’habitude. Faire travailler l’épargne des européens c’est convoiter ces 35 000 milliards. Bruno Le Maire, a proposé la création d’un « produit d’épargne européen » avec les États de l’UE qui le souhaitent, afin de mobiliser les capitaux privés au service de la croissance.
« Lançons dès 2024 un produit d’épargne européen dont nous définirons les caractéristiques, le rendement, avec les États volontaires ».
« Il y a chez moi beaucoup d’impatience. Je ne viens pas à Gand rencontrer mes amis ministres des Finances pour taper la causette ». « Je ne viens pas pour publier le 10e, 15e ou 20e communiqué sur l’Union des marchés de capitaux dans lequel il n’y a rien ou presque rien »
Réunion des Vingt-Sept à Gand (Belgique) 23 février 2024.
Une seule réponse est possible de la part des français, c’est de dire non à une spoliation de nos économies. Ils son tellement en panique qu’ils osent nous demander de financer leur prospérité avec notre argent. Ce monde devient de plus en plus fou.
Opposez vous à ce projet si vous voulez garder votre argent, l’Etat n’a qu’à bien gérer nos impôts au lieu de les distribuer en cadeaux à des amis.
NB : L’Otan nous coute 60 milliards par an, la reconstruction de l’Europe post Covid coute 75 milliards et l’aide aux entreprises coute à l’Etat 160 milliards par an, soit un total de 295 milliards qui manquent pour financer notre pays.
La grosse commission de Bruxelles, l’U.E a décidé de la limitation des paiements en espèces à 10.000 euros, et c’est pour bientôt !
Pour nous, en France cela ne changera rien car la législation française était déjà plus que sévère dans sa lutte contre le cash puisque l’on ne peut pas payer depuis longtemps plus de 1 000 euros en espèces chez un commerçant. Il faut bien lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme n’est-ce pas.
Mais ce n’était pas encore le cas chez certains voisins européens nettement plus ouverts aux espèces en particulier l’Allemagne et l’Autriche où les espèces sont culturellement très utilisées.
Utiliser des espèces et pas les paiements sans contact est devenu un acte de résistance et subversif, simple, pacifique, mais tout de même subversif.
Le modeste économiste de grenier normand que je suis reste très favorable aux espèces (avec évidemment certaines limites) car, un billet circule bien plus vite que la même somme provenant de compte en compte. Les espèces ne se stockent pas vraiment, elles s’utilisent. La vitesse de circulation de 20 euros en billet est bien plus rapide que la même somme digitalisée.
Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance à la société du contrôle absolu dont rêvent les psychopathes de Davos.
"Cash Services, la nouvelle offre de services bancaires de proximité commune aux quatre enseignes bancaires BNP Paribas, Crédit Mutuel, CIC et SG, démarre le déploiement d'une soixantaine de sites à travers toute la France", annonce leur coentreprise 2SF dans un communiqué.
Le premier distributeur automatique de billets (DAB), habillé de noir et arborant le logo Cash Services, est en test depuis le 22 novembre dernier au parc des expositions à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Il a depuis été rejoint par six autres sites, tous hors agences bancaires.
Les clients concernés sont ceux de BNP Paribas, de SG, fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord, des 14 caisses régionales (sur 18) du Crédit Mutuel Alliance fédérale ainsi que deux caisses indépendantes du groupe Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Océan et Crédit Mutuel de Maine-Anjou et de Basse-Normandie.
Concrètement, un client Société Générale sera par exemple invité à retirer de l'argent dans un distributeur Cash Services attaché à une agence BNP Paribas, et vice-versa.
Après reconnaissance de la carte, chaque client de ces réseaux retrouvera l’interface propre de sa banque sur l'écran du DAB. Tout autre client, de Crédit Agricole par exemple, évoluera à travers une interface Cash Services.
Les automates seront en mesure de proposer un large panel de services, comme les dépôts de chèques ou de monnaie.
5.000 DAB en moins
"Les banques françaises évoluent pour répondre aux besoins de leurs clients. Aussi, si l’utilisation des espèces diminue, elles restent vigilantes à ce que tous les Français y aient accès sans difficulté", souligne la Fédération bancaire française (FBF).
Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu pour 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites actuels, environ 10.000.
Mullins plonge son analyse encore plus loin dans les racines de ce pouvoir profond qu’on appelle Réserve fédérale : elle est au centre de la politique monétaire américaine, de sa géopolitique agressive et des guerres qui ont embrasé le XXe siècle. Mullins démasque aussi le sionisme derrière la politique américaine.
Une vidéo, sous-titrée par E&R, riche et instructive pour comprendre le mécanisme qui a conduit à la situation actuelle.
« Elle n’est pas plus “fédérale” que la société Federal Express. Et elle n’a pas de “réserves”. Elle n’a pas besoin de réserves car elle imprime sa propre monnaie. Si vous imprimez votre propre monnaie, à quoi bon ? Il suffit de mettre en marche l’imprimante et de créer 10 milliards de dollars !
Enfin, ce n’est pas un “système”. On l’appelle le “système de la Réserve fédérale” mais il n’est pas fédéral, il n’a pas de réserves et ce n’est pas un système. Je suis le seul au monde à l’avoir défini, dans mes travaux, comme un syndicat du crime.
Et c’est ce qu’il est : un syndicat du crime ! Comme la mafia, qui est une de ses filiales. Ainsi que la CIA et tous les syndicats du crime qui dépendent du système de la Réserve fédérale. Une banque centrale est un groupe de banquiers qui exercent un contrôle total sur l’économie d’un pays. Ils impriment leur propre monnaie, autant qu’ils veulent, et elle finit par ne plus rien valoir... par la spéculation... Une banque centrale est conçue pour la spéculation.
Le système de la Fed a été mis en place uniquement pour la spéculation. Son créateur fut Paul Warburg, associé chez Kuhn, Loeb & Co. à New York, qui, soit dit en passant, a financé la révolution communiste, la révolution hitlérienne, et l’entrée du Japon dans la Seconde Guerre mondiale… »
Les banques françaises sont-elles menacées et pourquoi se montrent-elles si réticentes aux retraits de leurs clients ?
L’étude des comptes de la BNP et de la Société Générale montre qu'elles prêtent les dépôts de leurs clients bien au-delà de leurs fonds propres. En cas de crise, cela peut provoquer un retrait brutal et la faillite comme pour SVB. En plus de ce risque, les comptes font apparaître, dans le hors bilan, des masses de produits dérivés qui représentent des montants 20 à 30 fois le PIB dans des opérations financières opaques et risquées. Néanmoins ce comportement contraire à la prudence bancaire n’a pas conduit à l’apocalypse bancaire, les banques présentent une forte résilience. Quelles en sont les raisons : fausseté des comptes, désinformation, aide des pouvoirs publics ? Autre problème : les obligations souscrites à des taux très bas ne valent plus rien, les épargnants s’en défont. Allons-nous vers un krach obligataire ?
Avec la guerre Israël/Hamas, l’incertitude vient de monter fortement, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle pour les marchés. En réalité, les marchés obligataires de nos démocraties se sont écroulés dans les trois dernières années, perdant 40% de leur pouvoir d’achat depuis décembre 2020.
Pour conclure, retour sur la transaction Nestlé/Pfizer conduite par Emmanuel Macron. On se demande où est passé le montant (30 millions de $ ?) de la transaction.
Jean-Pierre Chevallier (https://chevallier.biz/), business économiste et analyste financier indépendant.
Lorsque j’étais banquier j’avais accès à plein de chiffres, à plein de comptes en banque couverts ou à découverts.
J’en ai tiré quelques conclusions liées à mes études observationnelles. Cela ne vaut pas une étude randomisée en double aveugle, mais dans la vraie vie, c’est ce que l’on observe, alors ca vaut !
Vous savez quoi ?
Dans le 16ème arrondissement de Paris, vous avez des gens très riches et du personnel de maison très pauvre au sens INSEE du terme.
Le résultat est très clair.
J’avais plus de gens pauvres qui épargnaient que de gens riches qui épargnaient ! Je parle en nombre de gens.
Si évidemment vous prenez la moyenne d’épargne des riches elle n’avait rien de comparable avec la moyenne d’épargne des « pauvres ».
MAIS… il y avait plus d’employés de maison qui n’étaient pas à découvert et qui épargnaient que d’employeurs « riches » qui étaient plus souvent dans le rouge.
La conclusion est simple.
1/ Quand on est pauvre il faut encore plus épargner que quand on est riche.
2/ On prête plus facilement aux riches qu’aux pauvres, donc le pauvre doit se serrer la ceinture et ne peut pas dépenser plus qu’il ne gagne le banquier ne le lui permet pas.
3/ Etre à découvert est tellement coûteux, que c’est un truc de riche, pas un truc de pauvre.
Alors… oui, les pauvres, n’en déplaise aux journalistes de BFM Business qui font du stéréotype patrimonial, épargnent et ils épargnent beaucoup à leur échelle parce qu’ils n’ont pas le choix.
D’où… le retour en grâce des espèces bien évidemment et ce n’est que le début et un très bon début !
Utilisé dans les achats du quotidien par des milliards d’individus, l’argent liquide – appelé aussi monnaie « fiduciaire » – reste un rouage essentiel de l’économie, y compris dans les pays les plus avancés.
Il n’y a même jamais eu autant de monnaie fiduciaire en circulation dans le monde ! Depuis l’introduction de la monnaie européenne en 2002, la valeur des euros en circulation a ainsi été multipliée par six, selon la Banque centrale européenne (BCE), soit une hausse moyenne de plus de 8 % par an. Le dollar américain connaît une croissance similaire : la valeur totale des dollars en circulation a été multipliée par trois en vingt ans.
LE paiement favori en Europe
Même si la carte bancaire et les applications numériques continuent à gagner du terrain, le paiement en espèces reste majoritaire en France. Selon la dernière étude de la Banque de France, publiée en mai 2023, 50 % des achats ont été réalisés en espèces en 2022, 43 % par carte bancaire et 6 % en chèques, virements ou paiements mobiles...
Pour un client fiché, dans le meilleur cas, sa banque, celle à l’origine de la sanction peut seulement se contenter de restreindre ses services bancaires. De cette manière, il aura toujours son compte bancaire actif, mais il n’aura accès qu’aux services basiques. Toujours est-il que pour certaines raisons ou dans certains cas précis, il arrive que la banque préfère clôturer le compte du client en faute. Heureusement, le fichage n’implique pas que vous êtes exclu bancaire. Vous pouvez très bien ouvrir un nouveau compte auprès d’une autre structure. Voici justement des conseils à ce propos.
Faire valoir son droit au compte pour se doter d’un nouveau compte bancaire...
Dans de nombreuses succursales à travers l’Australie, la Commonwealth Bank a décidé de supprimer les retraits et les dépôts en espèces. Ces succursales de CommBank sont donc devenues «sans numéraire». Plus tôt cette année, ANZ (Australia and New Zealand Banking Group) a déclaré avoir également supprimé l’argent liquide.
Retirer son argent devient de plus ne plus difficile en Australie
La Commonwealth Bank a ouvert un certain nombre de succursales «sans numéraire» avec des clients qui ne peuvent plus accéder à leur argent en espèces. Les transactions en espèces au guichet ne sont pas disponibles dans ces succursales, y compris la Commonwealth Bank Place qui se situe dans le centre de Sydney. Même situation à Brisbane et Melbourne. Ces agences sans numéraires se nomment «centres spécialisés».
Les dépôts et les retraits peuvent toujours être effectués via des guichets automatiques sur place, mais pour ceux qui n’ont pas leur carte bancaire à portée de main, les choses deviennent beaucoup plus difficiles. Des retraits «en espèces sans carte» jusqu’à 500 $ par jour à l’aide de l’application CommBank sont disponibles, mais pour ceux qui ont besoin de plus de fonds ou qui n’ont pas leur téléphone avec eux, leur argent n’est pas accessible.
En mars, un autre groupe bancaire avait agi de même : l’Australia and New Zealand Banking Group avait annoncé qu’il supprimait certains de ses services et que certaines succursales n’auraient plus d’argent liquide. Il n’avait, à l’époque, pas révélé quelles succursales seraient touchées, mais avait insisté sur le fait que ce serait seulement un «petit nombre».
Cette prédominance de la banque numérique fait craindre que la société ne soit devenue trop dépendante de systèmes potentiellement vulnérables