La vie
spirituelle
La liberté dans la vie culturo-spirituelle
Un objectif essentiel est la liberté dans la vie spirituelle. Cela signifie que la vie intellectuelle doit également être organisée de manière autonome et que toutes les institutions éducatives doivent être libérées de l’administration de l’État. Les écoles publiques régies par l’État ne peuvent exister dans un organisme social sain ; elles produiront toujours des maladies sociales. De même, les universités ne peuvent être des collectivités de droit public dont le financement et, surtout, le contrôle du contenu sont influencés de quelque manière que ce soit par l’État, la famille Rockefeller ou autre. La liberté des écoles, de la recherche et de la science est le grand objectif nécessaire ici, et cela signifie la liberté de l’individu, comme les éducateurs. Cela signifie également la liberté pour les médecins et les thérapeutes, ainsi que pour les patients. Un système de soins de santé géré par l’État, Bruxelles ou des organismes mondialistes type OMS, comme c’est le cas aujourd’hui, provoque immanquablement une maladie sociale.
Qu’est-ce que la vie spirituelle au niveau de l’individu ?
C’est le monde de la pensée de l’homme et ce sont ses facultés et ses talents.
La vie spirituelle est la vie dans le monde spirituel – le monde de la pensée. Chez l’homme, cette vie spirituelle entre dans la conscience par le biais du cerveau, s’y réfléchit, pour ainsi dire, et en ressort sous forme de « vie spirituelle ». C’est ce que nous entendons par la vie spirituelle ici-bas, qui se manifeste dans la vie quotidienne, dans les sphères privée et sociale, mais qui est d’abord effective dans la sphère privée (point de vue personnel).
« Ce que quelqu’un fait pour lui-même dans le domaine de la vie spirituelle restera complètement son affaire personnelle. »
Rudolf Steiner
Mais cela est également valable d’un point de vue spirituel. C’est-à-dire que nos pensées sont également des forces actives dans cette sphère spirituelle et qu’à partir de celle-ci, elles ont un effet rétroactif sur notre réalité.
Qu’est-ce que la vie spirituelle au niveau social ?
Cela se manifeste principalement dans l’art, l’éducation, l’instruction, la science et la religion.
Elle concerne toutes les organisations qui servent directement la vie spirituelle de la société – santé mentale, spirituelle et physique, éducation et développement : Jardins d’enfants, parents, écoles, académies, universités, établissements d’enseignement, musées, théâtres, soins de santé, hôpitaux, médias,…
Mais elle concerne également le travail individuel dans la vie économique et l’activité intellectuelle dans la vie juridique. Ici, nous distinguons toujours l’être humain individuel des organisations au sein desquelles son activité de l’esprit se réalise. La vie spirituelle est toujours individuelle, surtout lorsqu’il s’agit de décisions. Les jugements et les décisions dans la vie spirituelle sont donc toujours pris individuellement.
La liberté au niveau de l’individu
L’homme est libre à partir du moment où il acquiert, à partir d’une connaissance pure, un motif libre pour décider ce qu’il veut agir. Le motif et les causes du motif doivent être conscients.
La liberté et l’autonomie des organes sociaux
Tout d’abord, il s’agit toujours de la liberté dans le cadre formel (possibilités) d’un individu : éducateur, médecin, journaliste, scientifique, prêtre, etc., tant qu’elle n’entre pas en collision avec la vie légale et sert le bien de l’ensemble…
- Liberté en matière d’instruction : les parents décident librement de la manière d’éduquer les enfants, tout comme les éducateurs.
- Liberté dans l’éducation : les éducateurs, instructeurs, formateurs, professeurs, etc. décident librement de la manière d’enseigner aux enfants.
- La liberté dans les soins de santé : Les médecins, thérapeutes, etc. décident librement du type de diagnostic et de thérapie. Les patients décident librement du choix des thérapeutes, des cures, du diagnostic et de la thérapie.
- La liberté dans les médias : Les journalistes, etc. décident librement du contenu et de la couverture médiatique.
- Liberté dans les arts : les artistes décident librement du contenu de leurs œuvres.
- Liberté de la jurisprudence : les juges de droit pénal décident librement de leurs sentences.
- Liberté dans la science : les scientifiques décident librement de leurs méthodes de recherche et de travail, pour autant qu’elles servent le bien de l’humanité.
- Liberté de religion : Chaque personne est libre de croire ce qu’elle pense être juste, tant que cela ne nuit pas au bien de l’ensemble.
Alors, peut-il y avoir des « écoles libres » ? Non. Il n’y a que des écoles qui, en tant qu’organisations, fournissent un cadre formel et donnent ainsi aux éducateurs la possibilité d’être libres dans leur pédagogie. Il s’agit toujours d’une question de choix individuels des éducateurs.
La liberté de la vie intellectuelle est donc toujours la liberté de l’individu.
Les organisations du domaine de la vie spirituelle ne peuvent évidemment pas se placer en dehors du cadre juridique, mais elles ont par contre leur propre administration et sont donc indépendantes des décisions politiques d’un État.
La « tri-articulation sociale » désigne une véritable division de la société en trois instances autonomes gérées de manière indépendante, où l’État ne constitue qu’une des trois instances.
L’individu et le social
L’homme et l’organisme social tri-articulé
Vie économique
L’humanisation de l’ordre économique
Vie juridique
La démocratisation de la sphère politique