Mais il y en a tant d’autres, qui débordent des titres de la presse. Colère des infirmières, des profs, des postiers, des cheminots, des habitant·es des quartiers populaires, des féministes, des parents d’élèves… pour n’en citer que quelques-unes. Il y a les colères installées, passées sous les radars des grands médias mais toujours présentes, comme celle suscitée par le pass sanitaire et la suspension des personnels non vaccinés. Les colères de fond, contre les injustices sociales et notre parodie de démocratie. Et enfin les colères manipulées, orientées contre des boucs émissaires – « immigrés », musulmans, chômeurs, fonctionnaires… Ces colères-là jouent sur les peurs. « La peur mène à la colère, la colère à la haine… » Il disait pas que des conneries, Yoda.
Mais son propos est quand même restrictif. Le calme olympien des jedi, qui par leurs émotions jamais ne doivent se laisser envahir, renvoie aux philosophes grecs qui prônaient la maîtrise de soi : pour eux, la colère était signe d’impuissance. Si les Romains ont valorisé l’indignation, il s’agissait d’une valeur aristocratique – « une vertu consistant à avoir honte des fautes commises par soi-même ou par autrui envers les exigences de son rang », explique le philosophe Pierre Zaoui (1). Dans le christianisme, la colère est l’un des sept péchés capitaux. Il s’agit là de visions essentiellement individualistes.
Qu’en est-il des colères collectives ? Nous entraînent-elles forcément du « côté obscur », comme le craignent Yoda et tous ceux qui, dans le courroux populaire actuel, voient déjà se profiler un beau score de l’extrême-droite à la présidentielle de 2027 ? Une chose est sûre : le soir du 20 mars, quand la motion de censure présentée pour dissoudre le gouvernement a échoué à neuf voix près, il faisait bon être dans la rue, avec d’autres gens en colère, plutôt que seul chez soi.
« La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. »
Cela peut vous choquer. Mais ce n’est le cas que si vous ne comprenez pas l’histoire de l’Ukraine et ce qui s’y passe depuis 1991, lorsque l’Union soviétique a éclaté et que toutes ses républiques ont déclaré leur indépendance.
L’indépendance est importante pour les Ukrainiens depuis au moins les années 1920, lorsque l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) a été fondée. J’ai déjà écrit sur les atrocités commises par l’OUN et ses dirigeants, notamment Stepan Bandera, un nazi qui a servi aux côtés de la Wehrmacht pendant l’opération Barbarossa.
Il est incontestable que l’OUN, dirigée par Bandera, a assassiné plus de cent mille personnes. Des corps de victimes sont d’ailleurs encore exhumés aujourd’hui.
Restes exhumés de victimes de l’OUN, Pologne, années 1990. Crédit photo : kresky.pl
La liste des atrocités commises par l’OUN est longue et bien documentée, malgré l' »amnésie » qui semble avoir gagné une grande partie de l’Europe. Voici les plus célèbres d’entre elles :
Et ce n’est qu’une liste partielle.
N’hésitez pas à consulter tous les liens que j’ai inclus dans la liste ci-dessus. Même le Smithsonian institue n’hésite pas à reconnaître les mérites des collaborateurs ukrainiens des nazis.
00:30 Faux canaux STRATPOL
01:30 Comment immigrer en Russie
03:30 Nouvelles économiques : dédollarisation
07:52 Prise de risques pour la BITD française
09:40 Mariani vs gaucho-bellicisme parlementaire
11:28 Poloneries
13:33 Otano-mensonge : les enfants ukrainiens
14:55 Elites gauchistes vs enfants et femmes ukrainiennes
16:34 Déstanilisation
19:24 "En même temps diplomatique"
20:40 Supériorité du SU-35
22:00 Presse US : mobilisation en Ukraine, offensive ukrainienne
24:13 Stratégie russe selon Progojine
26:00 Carte des opérations militaires
La première a reçu une réponse de son chef de cabinet avant le début de l’opération militaire spéciale, m’assurant que le président français ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous apporter la paix. La seconde a été écrite un an plus tard. J’ai dit tout de suite que M. Macron ne me répondrait pas cette fois-ci. Et c’est ce qu’il a fait. Il n’avait rien à dire.
Vous vous demandez peut-être pourquoi moi, une adolescente de 14 ans, j’ai le culot d’écrire au chef d’un grand État européen ? Je ne pense pas que j’en aurais le droit si je n’avais pas vécu la guerre dont M. Macron et la France, entre autres, sont responsables, car dans le Donbass, des enfants meurent à cause des armes que M. Macron fournit au régime ukrainien. Ces armes ne contribuent pas à protéger la vie de personnes innocentes, elles aident l’Ukraine à tuer des civils. J’ai donc décidé d’écrire une troisième lettre dans l’espoir d’atteindre le cœur du président français. Monsieur Macron, vous en avez un, n’est-ce pas ?
Chaque jour, de nouveaux noms apparaissent sur l’Allée des anges à Donetsk et à Lougansk, dans le Donbass. Ils sont tués avec vos armes, Monsieur Macron. Dites-moi, les enfants que nous avons sont-ils différents de ceux qui vivent en France ? Je ne le crois pas. Tous les enfants du monde ont le droit de vivre. Vous avez promis qu’en tant que président d’un grand pays – et je considère la France comme un pays avec une grande histoire – vous aideriez à établir la paix. Vous avez menti, Monsieur le Président. Vous et d’autres pays européens vous êtes préparés à cette guerre depuis longtemps. Mais quelle que soit votre volonté de vaincre la Russie, cela n’arrivera pas. Car la Russie ne commence pas les guerres, elle les termine.
Je regrette que vous poussiez votre peuple vers une grande guerre. Est-ce pour le bien de la France ? Est-ce que cela améliore la vie des gens ordinaires en France ? J’en doute. Les incendies de Lyon et de Paris et l’attitude de votre peuple à votre égard en sont la preuve. La France était autrefois un allié de la Russie, mais aujourd’hui, vous aidez ceux qui tentent de mener une nouvelle guerre mondiale par l’intermédiaire d’autres personnes.
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Beaucoup d’entre nous vivent actuellement des vies où nous avons l’impression d’avoir ajouté accidentellement une substance psychédélique délirante dans notre café du matin dont les effets refusent de se dissiper. Une fois que l’on commence à voir à quel point peu de choses sont vraiment ce qu’elles semblent être et à quel point il est facile de duper les gens pour leur faire avaler des mensonges, on se détache de ce que tout le monde perçoit comme la “réalité”. Une compréhension accrue de la vision d’ensemble se trouve associée à un processus de deuil permanent pour le monde naïf que nous considérions autrefois comme représentant la totalité des choses.
Des années d’ingénierie sociale, d’IA transformées en armes, de propagande médiatique, de programmation prédictive, de subversion culturelle et d’églises corrompues ont laissé notre société déchirée par des fractures qui ont fait éclater les familles, les communautés et les nationalités. L’ancienne « normalité » dans laquelle nous avions pris l’habitude de vivre est en train de partir en lambeaux, et le nouveau monde se devine à l’horizon mais n’est pas encore tout à fait là. Nous voyons tous les signes annonciateurs d’un nouveau système financier, d’un nouveau système énergétique, d’un nouveau système de santé, d’un nouveau système médiatique et d’un nouveau système social mais pour l’essentiel, ils se trouvent encore tous « à la marge ».
Je n’aurais jamais pu anticiper la situation dans laquelle nous nous trouvons en 2023 il y a encore quelques années. C’est comme si nous étions allés au-delà du territoire du “cygne noir” pour entrer dans la zone étrange de « l’ornithorynque violet”. L’un des rôles clés joués par les « guerriers de l’information » est de protéger la santé mentale et de guérir les traumas en étant les « témoins » de cette lutte collective et en nous rappelant que nous ne sommes pas les seuls à être confrontés à des difficultés. J’ai extrait de mon cerveau dix choses qui, à mes yeux, caractérisent, ce que nous sommes en train de vivre.
1) Tranchées virtuelles. Les dernières années ont été marquées par des heures à discuter sans fin sur Signal, FaceTime, Zoom, WhatsApp et Telegram. Nous avons formé des communautés soudées de partisans et de confidents, bien que nous n’ayons jamais rencontré beaucoup d’entre eux en personne. En conséquence, nos réalités sont quelque peu déformées : le sentiment virtuel de présence de l’autre qui émane d’un dispositif électronique n’est pas le même que la rencontre en face à face et nous avons besoin de cette proximité physique. Les tranchées virtuelles peuvent créer des relations intenses avec nos camarades résistants, mais au prix de tensions ou de négligences dans notre environnement immédiat.
2) Le pays des boucs émissaires. On a vendu à nos proches le mensonge selon lequel toutes les normes « progressistes » ou « woke » sont éthiques, attentionnées, désintéressées, respectables et justes. Pour eux, accepter que c’est exactement le contraire constitue une profonde remise en cause de leur image d’eux-mêmes et de leur confiance en l’autorité. Afin de défendre leur psyché contre la mort de leur ego, ils doivent se séparer de nous et considérer tous les complotistes comme de « mauvaises personnes ». Nous devenons les réceptacles de leur travail inachevé sur leur « part d’ombre » et devenons en conséquence le bouc émissaire. Exclus et ostracisés, nous nous retrouvons dans l’incapacité de faire correctement le deuil de toutes ces relations coincées en animation suspendue tandis que ceux que nous aimons se retrouvent victimes du sortilège des « mensonges à la mode ».
3) Difficultés financières. « Tenir le coup », défendre vos principes et refuser d’obéir au mal coûte souvent des carrières, des emplois, des clients, des promotions et des projets. Dans le même temps, nous pouvons être confrontés à des bouleversements dans nos vie tandis que nous les reconfigurons autour d’une réalité sociale modifiée. Les prix dans les magasins explosent, nos économies fondent et nous devons assumer les coûts de préparation pour les temps difficiles à venir. Les luttes avec des autorités corrompues nous conduisent à dépenser une énergie qui serait autrement consacrée à gagner notre vie. Il est courant que les patriotes aient besoin de l’aide des uns et des autres pour continuer à lutter contre la marée de la trahison.
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Et si nous vous disions que le monde dans lequel vous vivez n’est peut-être pas réel ?
Cela peut sembler tout droit sorti de Matrix, mais selon certains des plus grands esprits du monde, l’idée que nous vivons à l’intérieur d’une simulation informatique sophistiquée n’est pas seulement possible, elle est peut-être plus probable que l’idée que nous vivons dans le monde réel.
Toutefois, il sera probablement beaucoup plus difficile de s’échapper d’une telle simulation que de simplement prendre la proverbiale « pilule rouge ».
Dans un article récent, Roman Yampolskiy, informaticien à l’université de Louisville, s’est penché sur l’idée d’une réalité simulée et, plus précisément, sur la manière d’y échapper.
Mais il veut également renforcer ces mesures dans le cadre de la prétendue urgence climatique. Dernièrement, le concept des villes de 15 minutes a fait les gros titres.
Dans les romans de science-fiction dystopiques, les villes ou les régions sont parfois divisées en zones que les habitants ne peuvent pas quitter ou seulement sous certaines conditions. Le franchissement non autorisé des limites de ces zones est généralement sanctionné par des peines drastiques. Il s’agit souvent, dans ces fictions, de tenir les ouvriers ou les habitants les plus pauvres à l’écart du territoire des riches et des privilégiés.
Oxford, la capitale du comté d’Oxfordshire en Angleterre, a été rattrapée par ces fantasmes d’avenir. Ici, on souhaite diviser la ville en six zones de 15 minutes grâce à des « filtres de circulation » et réduire de manière ciblée les déplacements des habitants entre ces zones. L’idée de cette stratégie de circulation provient apparemment du concept de « ville en 15 minutes », présenté en mars 2022 par le Forum économique mondial en raison de la prétendue urgence climatique. Ce concept repose sur les idées du professeur de mathématiques Carlos Moreno, selon lequel toutes les installations importantes doivent être accessibles en 15 minutes maximum, sans voiture. Au lieu de la voiture, c’est désormais le vélo qui doit être mis en avant.
À première vue, cela semble être une bonne chose, puisque toutes les infrastructures nécessaires à la vie se trouvent à proximité et qu’il n’est pas nécessaire de parcourir de longues distances. Mais de tels concepts deviennent inquiétants lorsque la mobilité des habitants en est réduite. Et c’est précisément ce que prévoient les autorités d’Oxford : à partir de 2024, des caméras spéciales, appelées « Traffic Filter », surveilleront les frontières entre les zones, soi-disant pour réduire le trafic. Si un véhicule passe par le filtre, la caméra lit la plaque d’immatriculation et, s’il n’a pas d’autorisation d’exception ou de séjour, une contravention est envoyée au fauteur. Les bus et les taxis peuvent passer librement, et à pied ou à vélo, le passage de la frontière est encore autorisé sans amende.
Il se fout de tout ça, et donc il se fout de ce qu’on pense ou dit de lui, de sa cote de popularité, de son avenir politique, il se fout de tout ça. Macron est un condottiere mandaté par des commanditaires pour détricoter et privatiser tout ce qui est collectif et solidaire en France. Et sa récompense ne sera pas d’être réélu ou de prendre place dans le paysage politique français, sa récompense sera d’aller siéger dans tous les conseils d’administration des sociétés qu’il aura privatisées pour ses commanditaires.
Ce n’est rien d’autre qu’un homme de main qui obéit à des ordres et qui a agi en deux temps : en pourrissant l’État français de l’intérieur sous un Hollande complètement manipulé, et en prenant ensuite prétexte de ce pourrissement pour mener à bien son pillage en règle de l’état. Voilà pourquoi il se moque de tous ces scandales à répétition le concernant et concernant son gouvernement. Voilà pourquoi nous avons un gouvernement « de crise » composé sans vergogne à moitié de millionnaires, voilà pourquoi il garde un Président de l’Assemblée mis en examen, pourquoi sa ministre de la justice peut dire en rigolant qu’elle a juste oublié de déclarer trois appartements au fisc.
Voilà pourquoi il met sans honte un voyou à la tête de la police et autorise à cette police des comportements de voyous. Voilà surtout pourquoi il ne cède et ne cédera devant aucune grève. Parce qu’il s’en fout.
Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police. Il s’en fout. Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre le bien public lui garantit. Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour se défendre contre le plus violent des systèmes de finance ultralibérale qu’on puisse imaginer.
Il laissera tomber tout le monde. Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire. Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas, et voilà pourquoi la seule façon de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus violents que lui.
Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique. Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes, parce qu’il l’a désarçonné là , politiquement et sur le terrain, où il ne s’y attendait pas.
Après avoir réalisé de nombreuses superproductions, le réalisateur James Cameron estime que l’intelligence artificielle est peut-être en passe de rendre réels des événements similaires à ceux de Terminator.
Lorsqu’une grenade propulsée par fusée se dirige vers un véhicule terrestre blindé, un système automatisé embarqué à bord du véhicule identifie la menace, la suit et déclenche une contre-mesure pour l’intercepter, le tout avant même que l’équipage à l’intérieur n’en soit conscient. De même, les navires de l’US Navy équipés du système de combat Aegis peuvent activer le mode Auto-Special, qui élimine automatiquement les ogives en approche selon des règles soigneusement programmées.
Près de quarante ans après la sortie du premier film Terminator en 1984, qui décrivait l’augmentation des capacités des IA dans leur propre quête de destruction de la race humaine, Cameron pense que nous sommes plus proches de l’essor de la technologie qu’on ne le pensait auparavant. En tant que réalisateur de films farfelus, mais acclamés par la critique, tels que Aliens et Avatar, Cameron a prouvé qu’il s’interrogeait beaucoup sur l’avenir de la technologie et sur ce qu’elle pourrait signifier pour le monde.
Les armées, comme les constructeurs automobiles, ont progressivement donné plus de liberté aux machines. Lors d’un exercice organisé en 2019, les États-Unis ont montré comment l’automatisation pouvait être utilisée tout au long de ce que l’on appelle la « chaîne de la mort » : un satellite a repéré un faux navire ennemi et a demandé à un avion de surveillance de se rapprocher pour confirmer l’identification ; l’avion de surveillance a ensuite transmis ses données à un avion de commandement et de contrôle aéroporté, qui a sélectionné un destroyer naval pour mener une attaque. Dans ce scénario, l’automatisation a permis aux officiers situés à l’extrémité de la chaîne d’exécution de disposer de plus de temps pour prendre une décision en connaissance de cause, à savoir s’il fallait ou non tirer sur le navire ennemi.
Les données catastrophiques que nous publions ici sont des données publiques et officielles de l’ONU. On les trouve dans ses tables électroniques sur la population mondiale. Elles sont très librement téléchargeables mais ne sont pas consultables en ligne. On les rencontre uniquement en chiffre dans les tableurs et seulement si on les cherche avec soin. Rien ne les relate dans les derniers écrits de l’ONU sur la population et les mouvements qui l’animent. Rien n’invite à leur investigation. Rien n’en est dit dans les presses officielles ou parallèles qui ne lisent au demeurant que les rapports sur papier glacé, rebutent à la consultation des données brutes, s’évitent l’inutile contrôle de cohérence entre les propos et les nombres même lorsqu’il s’agit de démographie.
À strictement parler, elles ne sont en aucune façon censurées mais simplement omises des écrans, des commentaires et des esprits délicats. Un peu comme « La lettre volée » de Edgar Alan Poe, bien qu’en vue, ces données de salut public sont logées avec soin hors de portée du savoir public. On confie pour cela dans la paresse à aller les débusquer de la part de ceux qui risquent bientôt de se faire happer par inadvertance ou par peur de la peur en plus grand nombre encore. Nous en fournissons ci-dessous une copie d’écran fragmentaire à mode de preuve, sans surlignage ni manipulation. Mais nous exhortons néanmoins quiconque à les auditer personnellement après téléchargement sur le site de l’ONU.
Ils n’ont d’autre choix que de la livrer s’ils veulent sortir vainqueurs du « piège de Thucydide ». À moins que tout ce remue-ménage ne soit qu’une mise en scène pour « tenir » les alliés dans leur camp tandis que de très nombreux États, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, se déclarent « neutres ». Dans le même temps, les bruits de bottes rameutent les militaristes japonais qui, comme les « nationalistes radicaux » en Ukraine, sont de retour.
Face aux progrès accomplis par les partisans d’un monde multipolaire, les défenseurs de l’« impérialisme américain » n’ont pas été longs à réagir. Deux opérations seront analysées ici : la transformation du marché commun européen en une structure militaire et la reformation de l’Axe de la Seconde Guerre mondiale. Ce second aspect fait entrer en jeu un nouvel acteur : le Japon...