Ici, des conteneurs dégueulent de déchets. Là, des sacs attendent bien alignés le long d’un immeuble. Ailleurs, un énorme amas s’étale jusque sur la rue. Partout, du plastique noir, vert, jaune, bleu ou rose… Les monceaux d’ordures qui font le siège des trottoirs parisiens depuis quinze jours ont parfois l’allure d’œuvres d’art à la gloire de notre surconsommation. De quoi déclencher une prise de conscience ?
« On n’a pas besoin de la situation actuelle pour prendre conscience qu’on consomme trop ! » tranche Florent, qui réside rue de la Bienfaisance, dans le 8e arrondissement de la capitale, à quelques encablures de l’Élysée. « Ces poubelles non ramassées, c’est hyper désagréable », grimace le jeune homme, visiblement impatient de revoir les éboueurs. « C’est sûr qu’on commande beaucoup en ligne, mais on essaie de limiter nos achats, d’acheter en local. Dans nos bureaux, on a mis en place le recyclage, etc. », énumère-t-il avant de filer à un « meeting ».
En février, la Chine a publiquement fustigé l’hégémonie américaine, lancé une initiative de sécurité mondiale et proposé un plan de paix pour l’Ukraine.
Le 10 mars, la Chine a négocié un accord qui a rétabli les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Le 15 mars, Moscou a déroulé le tapis rouge au président syrien Bachar al-Assad.
Hier, al-Assad et sa femme Asma sont arrivés aux Émirats arabes unis pour des entretiens avec le cheikh Mohammed.
Hier également, l’Iran et l’Irak ont signé un accord de coopération en matière de sécurité qui mettra fin aux activités kurdes parrainées par la CIA contre l’Iran.
Hier également, le roi Salmane d’Arabie saoudite a invité le président iranien à une visite à Riyad.
Au cours des 30 dernières années, les États-Unis ont considéré le Moyen-Orient comme leur arrière-cour. Il y a vingt ans, il a illégalement envahi l’Irak et causé des centaines de milliers de morts et des décennies de chaos. Maintenant, la Chine, par des moyens pacifiques, a changé l’équilibre au Moyen-Orient en un mois seulement.
Aujourd’hui, le président chinois Xi est arrivé à Moscou pour trois jours de pourparlers avec le président russe Poutine. Un article du président Poutine a été publié dans le Quotidien du Peuple tandis que les médias russes ont publié un article signé du président Xi.
Une situation « extrêmement inquiétante » pour La Ligue des droits de l’Homme et les syndicats.
« Un retour à la doctrine de maintien de l’ordre de [l’ex-préfet] Didier Lallement, qui paraissait pourtant avoir été abandonnée par le pouvoir. » Patrick Baudouin, président de La Ligue des droits de l’Homme (LDH), s’alarme auprès de Reporterre d’un « climat extrêmement délétère et inquiétant » ces jours-ci en France. En cause : la répression du mouvement social contre la réforme des retraites. Alors que l’exécutif a utilisé le 49.3 le 16 mars afin de passer en force cette loi rejetée par 80 % des Français, les manifestations spontanées se multiplient dans le pays. Depuis, on ne compte plus les témoignages dénonçant des violences policières et autres interpellations abusives (dont parfois des journalistes).
Le 16 mars, 292 personnes qui manifestaient place de la Concorde, à Paris, ont par exemple été placées en garde à vue… pour finalement 283 classements sans suite. Le 20 mars, le syndicat de la magistrature a ainsi dénoncé « le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre ». Le 17 mars, comme l’a révélé Mediapart, quatre jeunes femmes ont déposé plainte à Nantes pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » alors qu’elles étaient nassées par la police, le 14 mars.
Les gens ont du mal à se souvenir d’un nombre sans cesse croissant de mots de passe. 51 % des personnes interrogées dans le cadre d’une nouvelle étude réalisée par Entrust déclarent réinitialiser un mot de passe au moins une fois par mois parce qu’elles ne s’en souviennent pas.
Plus alarmant encore, 15 % des utilisateurs interrogés réinitialisent leur mot de passe au moins une fois par semaine. Il n’est donc pas surprenant que si l’on donne le choix entre la biométrie et un mot de passe, 74 % des personnes interrogées choisissent la biométrie la moitié du temps ou plus et un tiers choisissent toujours la biométrie lorsqu’elle est disponible.
Le premier (plausible) fait l’hypothèse que la BCE mène un combat aveugle contre l’inflation, au risque de déstabiliser le marché bancaire et assurantiel. Le second (que nous exposons ici) est que cette prise de risque est pleinement assumée par les autorités monétaires, pour lesquelles une crise de l’épargne faciliterait sans doute le passage à la monnaie numérique qui pose tant de problèmes aujourd’hui. De fait, le calendrier prévu de mise en place de cet euro numérique offre une « fenêtre de tir » idéale pour une crise financière en 2023.
Répétons-le : la décision prise jeudi par la BCE, au beau milieu d’une tempête financière ouverte par la faillite de la Silicon Valley Bank, essentiellement due… à la remontée des taux de la FED, est un signal intriguant. Certains y ont vu une marque d’irresponsabilité ou d’incompétence : augmenter de 0,5 point les taux directeurs alors que les banques sont en pleine souffrance (on l’a vu avec le Crédit Suisse, dont la stabilisation a coûté 50 milliards de francs suisses) du fait même de la remontée des taux interroge sur l’aveuglement des autorités monétaires. Mesurent-elles le risque qu’elles font courir à l’économie mondiale et, au premier chef, aux épargnants, en modifiant aussi vite et aussi fortement les paramètres du marché ?
Des milliers de Canadiens manifestaient contre la réponse à la COVID-19 et les mandats de vaccination dans un mouvement qui ne se produit qu’une fois par génération.
Pourtant, après trois semaines de manifestations contre les politiques destructrices du Premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant, qui lui a donné le pouvoir de geler les comptes bancaires des manifestants, de les arrêter et de disperser brutalement les manifestations dans la capitale. C’était un moment controversé, regardé par le monde entier.
Un an plus tard, la Commission sur l’état d’urgence, dirigée par le juge Paul Rouleau et chargée d’enquêter sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence et sur d’autres questions connexes, a publié son rapport complet le 17 février. « Le rapport de 2 092 pages en cinq volumes déposé au Parlement vendredi », a rapporté la CBC, « est probablement le compte rendu le plus complet qui sera jamais produit sur les troubles de l’année dernière, et il fournit un verdict objectif qui fait autorité sur la décision historique de Justin Trudeau d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. “La décision d’invoquer la loi était appropriée,” écrit Rouleau. »
La banque de France lui reprochait son projet du « franc libre » et d’avoir « voulu frapper monnaie », projet qu’il avait lancé à l’été 2022. 4500 personnes avaient souscrit à cette monnaie non autorisée, pour un total de 1,3 million d’euros.
Deux jours après être sorti de la maison d’arrêt de Draguignan, Alexandre Juving-Brunet vient d’accorder une interview exclusive au magazine Nexus. Dans cet entretien d’une heure, l’homme – toujours sous contrôle judiciaire – défend notamment d’avoir cherché à « faire basculer l’État français ».
par Maria Zakharova
La Russie n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.
La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.
Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?
Mais tout y menait.
Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs – tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.
Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.
Et bien c’est ce que nous sommes en train de vivre.
Alors que Total annonce se délester de 1600 stations-service en Europe, le géant pétrolier explique cette transaction de 3,1 milliards d’euros par l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035.
« TotalEnergies a annoncé jeudi céder près de 1600 stations-service en Allemagne, aux Pays-Bas au groupe canadien de distribution d’alimentation et de carburants Couche-Tard, pour mieux se préparer à la fin des ventes de véhicules thermiques en Europe en 2035. En Belgique et au Luxembourg, les deux groupes créent une coentreprise. « Le projet de transaction, qui repose sur une valeur d’entreprise de 3,1 milliards d’euros (soit plus de 15 années de cash-flow net après impact fiscal), porte sur les réseaux de stations-service et les activités de cartes carburant pour clients professionnels », précise le TotalEnergies.
Le vote du Parlement européen mi-février prévoyant l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs en Europe en 2035 au profit notamment du développement de véhicules électriques « incite TotalEnergies à prendre des décisions quant au devenir de ses réseaux en Europe qui seront confrontés à une perte de leurs revenus liés aux carburants, alors que les véhicules électriques se rechargeront surtout au domicile ou au travail et moins en stations », explique le géant pétrolier dans un communiqué. TotalEnergies inscrit cette opération dans sa stratégie de transformation en compagnie multi-énergies et avec son objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
Dans le détail, en Belgique et au Luxembourg, TotalEnergies et Couche-Tard s’associeront au sein d’une coentreprise (TotalEnergies 40 % et Couche-Tard 60 %) qui exploitera 619 stations. En Allemagne et aux Pays-Bas, TotalEnergies cédera à Couche-Tard l’intégralité de ses réseaux de stations-service, soit 1198 stations en Allemagne et 392 aux Pays-Bas. Toutefois, ces quatre réseaux resteront à la marque TotalEnergies aussi longtemps qu’ils continueront d’être approvisionnés en carburants par la Compagnie, durant au moins cinq ans. Par ailleurs, TotalEnergies conservera les activités de recharge électrique hors stations (hub de recharges), la distribution d’hydrogène, les activités de vente en gros de carburants ainsi que le réseau de stations AS24 pour les poids lourds. »
Au programme de ce numéro 125 : "Ma Russie n'existe plus" de Frédéric Xerry, La formation des sous-officiers en Russie, un sujet d'importance pour l'armée russe. Les mutineries sur le front. Evgueni Prigojine, , futur président de l'Ukraine ?
00:33 « Ma Russie n’existe plus » de Frédéric Xerry
03:13 Formation des sous-officiers en Russie
04:59 Mutineries sur le front
06:37 Prigojine superstar
08:04 Crash bancaire
12:01 Second front géorgien
13:20 Visite de Bachar El Assad à Moscou
15:11 Mouvement international russophile
19:40 Munitions de la paix
24:17 Considérations générales
Destruction de l’armée otano-kiévienne
Bakhmut à tous prix
Cotnre-offensive à tous prix
32:12 Carte des opérations militaires
Le groupe O’Keefe Media a été dévoilé le 15 mars, environ trois semaines après que James O’Keefe a démissionné de Project Veritas à la suite d’une suspension et d’une enquête sur ses pratiques en matière de dépenses.
« Nous allons envoyer des caméras dans les mains de centaines de personnes », a déclaré O’Keefe à l’émission Real America’s Voice. « Nous allons créer une armée de citoyens journalistes ».
Le personnel et le conseil d’administration de Project Veritas avaient affirmé que O’Keefe pourrait réintégrer l’organisation, mais ce dernier s’est plutôt engagé dans une nouvelle voie.
Le fondateur de Project Veritas a déclaré qu’un « petit groupe très uni » de « journalistes d’élite » était resté à ses côtés et qu’il se joignait à sa nouvelle entreprise.
« Ils ont réveillé un géant endormi », a déclaré O’Keefe dans une vidéo promotionnelle. « Je suis de retour. »
Le modèle économique repose sur des dons qui permettent de financer directement des caméras. Les tarifs vont de 19,99 dollars par mois à 5 000 dollars par an.
« Nous allons construire cette armée et garder chaque chambre d’état, chaque conseil municipal, chaque conseil scolaire et partout où les gens conspirent pour garder le pouvoir, le favoritisme proactif ou se remplir les poches avec l’argent des contribuables ! » a déclaré O’Keefe sur Twitter. « Devenez un membre fondateur aujourd’hui ! »
La Banque centrale européenne (BCE) envisage d’utiliser des taux d’intérêt négatifs, un outil qui érode la valeur de votre argent, lors de l’introduction de l’euro numérique, la monnaie numérique de la banque centrale (MNBC/CBDC).
C’est ce qu’affirme Sarah Palurovic, directrice exécutive du groupe de réflexion Digital Euro Association (DEA).
Lors d’une apparition sur le podcast Poundcast, Mme Palurovic a déclaré que la BCE souhaitait “garder la possibilité d’une rémunération échelonnée” après l’introduction de l’euro numérique, car la BCE veut avoir “des mesures qui incitent ou dissuadent les gens de détenir plus ou moins de CBDC”. Elle a ajouté que l’une des mesures envisagées par la BCE est l’application de taux d’intérêt négatifs.
Les taux d’intérêt négatifs permettent aux bureaucrates des banques centrales de choisir un taux auquel votre argent expire et de punir ceux qui épargnent leur argent. Par exemple, s’ils fixent un taux d’intérêt négatif de -10 %, vous perdez 10 % de votre argent chaque année si vous ne le dépensez pas.
Le champ d’application potentiel de ces propositions de taux d’intérêt négatifs est vaste. L’euro compte environ 341 millions d’utilisateurs quotidiens et est la monnaie officielle de 20 pays occidentaux.