Le Sénat français est-il à l’origine du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine ?
Le mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie émis par la CPI pour trafic d’enfants est-il la conséquence d’une demande de parlementaires français ? J’ai trouvé cette proposition de résolution européenne “dénonçant les transferts forcés massifs d’enfants ukrainiens” sur le site du Sénat, enregistrée par l’institution le 10 février dernier.
Un texte qui réclame notamment “à l’Union européenne et ses États membres de mettre en œuvre tous les moyens techniques et humains à leur disposition, en coopération avec les autorités ukrainiennes pour identifier, documenter et recenser tous les cas de transferts forcés et de déportation engagés par la Fédération de Russie depuis le début du conflit et d’identifier les responsables de ces actes afin d’engager des sanctions immédiates et d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires ultérieures”.
Qu’est-ce que l’on rigole dans notre monde de margoulins.
En voici une nouvelle et sacrément copieuse.
La banque JPMorgan possédait du « nickel » au LME et la banque américaine avait mis le métal sur le marché au début de l’année dernière.
Le problème c’est que JPMorgan Chase & Co. possédait les contrats de nickel du London Metal Exchange qui se sont avérés être garantis par des sacs de pierres plutôt que par le métal concerné.
Du coup, la semaine dernière, le LME a annoncé qu’il avait annulé neuf contrats de nickel – d’une valeur d’environ 1,3 million de dollars – après avoir découvert des « irrégularités » dans un certain entrepôt, qui, selon Bloomberg (source ici), appartenait à Access World.
Et tenez-vous bien la nouvelle a choqué le monde des métaux, car les contrats du LME sont généralement considérés comme incontestables !!
Hahahahahahahahaha.
Hahahahahahahahahaha.
Il n’y a que les vilains « complotistes » pour ne pas croire un strict mot des inventaires qui sont fournis années après années.
Si Churchill disait qu’il ne croyait aux statistiques que si c’étaient les siennes, je pourrait le paraphraser en disant que je ne crois aux inventaires des détenteurs de métaux, que si c’est moi qui vient de les réaliser.
Si je vous parle du LME, le London Metal Exchange, c’est que l’on y traite un peu d’or chaque jour et un peu d’argent métal aussi.
Etre propriétaire d’une passoire thermique en France, c’est mal ! C’est si mal que si la note du Diagnostic de Performance Énergétique de votre bien est classée F ou G, vous n’avez plus le droit de le louer sans l’avoir rénové auparavant.
Voilà comment on pourrait résumer très brièvement le dispositif concernant la location de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 qui aura un impact assez conséquent. En effet, selon les résultats d’une étude engagée par la FNAIM fin 2022, il sortira gentiment mais sûrement 500 000 logements du secteur de la location.
Cette étude indiquait également que les propriétaires n’étaient pas réfractaires à cette mise aux normes. S’ils ne le font pas c’est majoritairement parce qu’ils n’ont pas le choix.
Ainsi, 93 % des répondants expliquent leur difficulté à faire les travaux à cause du coût, 60 % évoquent des problèmes techniques et enfin 40 % précisent que pour les lancer ils sont tributaires des décisions de copropriété et des délais que la collectivité leur impose.
Toujours est-il qu’il y aura en gros 500 000 logements de moins disponibles à la location, qui s’ajouteront aux trois millions déjà vacants, accentuant ainsi les difficultés de se loger.
Cette disposition française ne ciblait directement que les propriétaires bailleurs en impactant indirectement les propriétaires occupants puisque le prix de leurs biens s’est mis à dépendre de l’étiquette du DPE et donc à varier en fonction de celle-ci.
Parmi les nombreux champions écologiques de nos villes, un héros bourdonnant se distingue : l’abeille urbaine.
Le monde bourdonnant des abeilles urbaines est souvent négligé, alors que ces minuscules insectes jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé des écosystèmes de nos villes. En pollinisant les plantes, en soutenant la biodiversité et en produisant du miel, les abeilles urbaines contribuent de manière significative au bien-être de nos environnements urbains. Dans cet article, nous allons explorer la vie fascinante de ces abeilles citadines, les défis auxquels elles sont confrontées et la manière dont elles contribuent à l’écologisation de nos villes.
L’importance des abeilles urbaines
Les abeilles urbaines sont des pollinisateurs essentiels pour les jardins, les parcs et les espaces verts des villes. Elles aident les plantes à se reproduire en transférant le pollen d’une fleur à l’autre, assurant ainsi la survie et la propagation de diverses espèces végétales. Ce n’est pas seulement vital pour la biodiversité, mais aussi pour l’agriculture urbaine, car les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des fruits, des légumes et d’autres cultures. En outre, les abeilles urbaines produisent du miel, une denrée précieuse qui peut être récoltée et appréciée par les citadins.
L’importance des abeilles urbaines va bien au-delà de ce que l’on pourrait penser de prime abord. En tant que pollinisateurs principaux dans les environnements urbains, ces petits insectes ont un impact profond sur les jardins urbains, les parcs et les espaces verts. Elles facilitent la reproduction des plantes en transférant le pollen d’une fleur à l’autre, assurant ainsi la survie et la propagation d’un large éventail d’espèces végétales. Cela favorise non seulement la biodiversité dans les zones urbaines, mais aussi l’agriculture urbaine, car les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des fruits, des légumes et d’autres cultures essentielles.
En outre, la présence d’abeilles urbaines contribue à la santé générale des écosystèmes urbains en soutenant un réseau de vie complexe. En pollinisant les fleurs, les abeilles contribuent à créer des habitats et des sources de nourriture pour d’autres insectes, oiseaux et petits mammifères, ce qui permet de maintenir une riche communauté d’animaux sauvages en milieu urbain. En outre, les abeilles urbaines produisent du miel, une denrée précieuse qui peut être récoltée et appréciée par les habitants de la ville. Ce produit durable et d’origine locale peut favoriser un sentiment de communauté et de connexion avec la nature, même dans les limites d’un paysage urbain animé.
On ne saurait trop insister sur l’importance des abeilles urbaines. Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité, au soutien de l’agriculture urbaine, à l’amélioration de la santé des écosystèmes et à la fourniture d’une source durable de miel pour les citadins.
Cette Suisso-camerounaise est l’une des influenceuses les plus suivies en Afrique francophone. Native de La Chaux-de-Fonds, elle attire l’attention de Washington et de Paris depuis quelques mois. Ses contenus se rapprochent en effet de plus en plus de la propagande prorusse, comme le montre un article publié ce mercredi dans la Tribune de Genève.
Son discours fait froid dans le dos. Elle qualifie l’invasion russe de « guerre OTAN-Russie », déclenchée par « les agressions répétées des Américains et des Européens […] contre le peuple russe ». En mai 2022, elle a aussi traité les Ukrainiens de « gangrenés par les néonazis ». Deux affirmations fausses. Enfin, elle a loué pas plus tard que cette semaine « la mort inéluctable de l’hégémonie occidentale » sur un plateau moscovite.
D’après les informations de la Tribune de Genève, la France serait « intervenue formellement auprès de Berne pour s’émouvoir de son militantisme ». Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre sa propagande depuis la Suisse. Elle réside désormais à Zoug. Après avoir été expulsée de Côte d’Ivoire en 2020, elle affirme toutefois qu’elle n’a « pas du tout l’intention de [s]’éterniser » dans notre pays. Elle y a co-fondé un parti d’opposition en 2011.
À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d’habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse. Grâce à une majorité totalement désinvestie et au soutien total de l’extrême droite, la VSA a donc pu être légalisée sur la base de mensonges sapant toujours un peu plus le jeu démocratique.
Bloomberg est l’un des porte-parole du capital financier américain et occidental. En tant que tel, il définit la direction et diffuse le récit, qui est ensuite fidèlement propagé par les soi-disant médias grand public aux États-Unis et les médias des vassaux américains, l’UE et l’OTAN. Mais il y a aussi des appels ponctuels au réalisme, en dehors de ce que l’on voudrait se faire croire.
Sous le titre « L’Occident ne peut pas se permettre l’orgueil de la guerre russe en Ukraine », il y a quelques réflexions sur ce à quoi ressemble le monde en dehors de sa propre bulle de propagande. Mais bien sûr, tout simplement pour gagner la guerre et promouvoir leur propre ordre mondial fasciste. Par conséquent, la ligne est spécifiée en premier :
« Les nations occidentales pourraient faire mieux en matière de politique étrangère si nous nous efforcions davantage de comprendre pourquoi beaucoup ne soutiennent pas notre campagne pour la liberté de l’Ukraine ».
L’article cite l’exemple de la Malaisie, où l’achat de gaz et de pétrole est devenu moins cher parce que des sanctions anti-russes n’ont pas été imposées.
« Nous avons demandé au responsable : ses dépenses énergétiques n’ont-elles pas explosé ? » Il répondit qu’ils avaient bien coulé. « La Malaisie n’impose pas de sanctions, donc nous achetons du pétrole et du gaz moins cher que l’année dernière ».
De plus, les pays du Sud ne veulent pas que les États-Unis dominent à nouveau la planète, car nous avons déjà vécu cela auparavant et ce n’est pas agréable.
« La plupart des gens sur la planète veulent vivre dans un monde multipolaire qui ne soit pas dominé par les États-Unis, la Russie ou la Chine ». C’est pourquoi de nombreux pays n’appliquent pas de sanctions contre l’Ukraine. « Une défaite russe ne serait pas dans l’intérêt du Sud global ». « De nombreux pays du Sud qui ont encore des souvenirs de l’Occident autrefois dominant savent que si l’Occident bat complètement la Russie, il redeviendra arrogant et intolérable », a déclaré le diplomate singapourien Kishore Mahbubani, ancien président du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’eNaira est la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC) d’Afrique.
Des banquiers centraux, des universitaires, des politiciens et un assortiment d’élites de plus de 100 pays espérant lancer leur propre CBDC ont suivi de près l’évolution de l’eNaira.
Ils ont utilisé le Nigeria – le plus grand pays d’Afrique par sa population et la taille de son économie – comme ballon d’essai pour tester leurs plans infâmes visant à éliminer l’argent liquide en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs.
Les CBDC vous préoccupent-elles ?
Alors vous devriez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria.
En effet, il y a de fortes chances que votre gouvernement utilise le même manuel lorsqu’il décidera d’imposer les CBDC dans votre région, ce qui pourrait se produire bientôt.
Émission officielle de la revue Faits & Documents, lettre bimensuelle de 12 pages fondée par Emmanuel Ratier, qui traite essentiellement de l’actualité politique, économique et culturelle, française et internationale.
Au sommaire de cet épisode qui donne la parole à Xavier Poussard, rédacteur en chef de F&D :
- 01:17 Qu’est-ce que l’opposition contrôlée ?
- 02:24 L’exemple de l’écologie politique
- 08:26 L’opposition contrôlée et le pouvoir
- 12:26 Le principe du candidat Mandchou
- 16:40 Deux cas d’opposition incontrôlée : Gaël Giraud et Jean-Philippe Tanguy
- 41:10 Autres figures
- 46:19 Le non-dit du pouvoir macronien
- 01h07:13 L’opposition politique du RN et de La France insoumise
- 01h20:23 Prospective
- 01h28:32 Conclusion
Il est néanmoins d’ores et déjà certain que c’est un événement majeur qui aura des implications bien au-delà du Moyen-Orient. En quelques mois, la « méthode » chinoise aura réussi là où celle des Américains et des Européens a échoué pendant dix ans avec l’accord sur le nucléaire iranien. Cela augure peut-être une nouvelle ère de la résolution des conflits avec comme mots clés : non-ingérence, respect de la souveraineté et des cultures, prises en compte des intérêts économiques, versus, « nos valeurs », carotte et bâton des sanctions.
Un accord en béton
Alors que sans nul doute, cet accord signe la marginalisation de Washington dans tout le Moyen-Orient, les experts américains ont accueilli la nouvelle de manière étonnament magnanime. « Ce n’est pas un revers pour les États-Unis » ; « Le fait que Téhéran et Riyad aient en quelque sorte décidé d’enterrer la hache de guerre est bon pour tout le monde ». Ils illustrent ainsi la maxime : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »
Dans le New-York Times, Yun Sun, une experte de la Chine au Stimson center, un think tank situé à Washington DC, en minimise néanmoins la portée : « Les divergences entre l’Arabie saoudite et l’Iran sont profondes et sectaires, et il faudra plus qu’une reprise des relations diplomatiques pour rétablir les liens. Le rôle de la Chine dans la conclusion de l’accord n’est peut-être pas aussi déterminant qu’il n’y paraît, étant donné que l’Iran et l’Arabie Saoudite étaient déjà motivés par la conclusion d’un accord. »
Pourtant, cet accord apparaît extrêmement solide et le rôle central de la Chine y est difficilement contestable.
Le roi Salmane vient d’inviter le président iranien à Ryad pour sceller leur alliance. Le communiqué officialisant la reprise des relations a été rendu public à Pékin, le 10 mars, le jour où Xi Jinping a été solennellement investi, après le vote du parlement, pour un troisième mandat. Cette date n’a bien évidemment pas été choisie au hasard. C’est un symbole fort qui montre l’implication personnelle du chef de l’État chinois qui ne peut pas avoir pris le risque de perdre la face en parrainant un pacte boiteux. Par ailleurs, même si des discussions entre les deux parties avaient déjà eu lieu en 2021 et 2022 à Oman et en Irak, la Chine a largement participé à leurs concrétisations. Avec notamment les trois sommets organisés lors de la visite de Xi Jinping à Ryad en décembre 2022 : « Chine/pays du Golfe » « Chine/pays arabes » « Chine/Arabie saoudite » et la visite du président iranien à Pékin en février dernier.
Ce que vient de dire Charles Wyplosz, a été dit dans le quotidien de référence suisse Le Temps.
Bien évidemment que les banques sont fragiles, structurellement en réalité.
C’est le modèle économique même des banques qui les rend fragiles et pas uniquement la cupidité des méchants banquiers ou des vilains capitalistes !
Par définition, génétiquement, une banque de dépôts récupère et collecte les dépôts des uns pour faire des crédits aux autres. Voilà le métier, particulièrement passionnant au demeurant, du banquier et à titre personnel j’ai pris beaucoup de plaisir comme banquier à financer des entreprises, de l’activité, des investissements et de l’activité profitable au plus grand nombre.
Par définition, la banque n’a jamais, jamais tout l’argent correspondant aux dépôts de ses clients. Elle utilise presque tout… moins les 10 à 12 % de réserves !
Par définition si tous les clients veulent récupérer leur argent en même temps, aucune banque, aucune n’a les moyens de répondre à ce besoin de liquidités immédiat. AUCUNE.
Par définition, quelle que soit la régulation mise en place aucune banque ne peut rembourser la totalité des dépôts en quelques jours et JAMAIS une banque ne sera en mesure de le faire.
Alors quand on vous dit que les banques sont solides, on raconte n’importe quoi, parce que la vérité, la réalité, le modèle économique lui-même des banques signifie qu’elles sont génétiquement fragiles.
Ce n’est ni bien, ni mal.