Après la consécration de Didier Raoult qui fut propulsé par toute la dissidence sans que l’on ne saisisse la raison de cet engouement (incompréhension totale devant le soutien d’une minorité politique peu réputée pour son amour de la science et des disciplines médicales envers un bonhomme franc-maçon arborant ses attributs et marié à une femme explicitement kabbaliste), pour ce défenseur de la discrimination positive connu pour sa haine des frontières, pour ce communiquant hors-pair minimisant la dangerosité des maladies respiratoires issues des dernières vagues migratoires, on nous a sorti d’un chapeau noir une généticienne aux dents splendides mais qui rayent le parquet, la super catholique Alexandra Henrion-Caude.
Pas sûr du tout que Jésus souhaite lui apporter sa caution …
Là on a affaire à un cas rare. Même le pauvre Axel Kahn, sur son lit de mort, qui l’a bien connue au sein de l’INSERM, n’en revenait pas. Il fit part de son incompréhension quant au comportement bizarre de son ancienne disciple. Evidemment a-t-il usé du terme de complotiste à son endroit, ce que l’épouse du très riche Alexis Caude n’a pas digéré, au point qu’elle ait porté plainte contre le mourant bien que l’avocat d’Alexandra Henrion-Caude a fait part ensuite de leur intention de se désister de la plainte contre Axel Kahn, « compte tenu des circonstances ».
Pourquoi nous intéressons-nous à ce personnage très peu connu il y a encore deux ans (comme Raoult l’était très peu également avant la crise covidesque quoi qu’en disent les uns et les autres) ? Tout simplement parce qu’elle apparait comme une animatrice jouant à fond le rôle de l’opposante au vaccin aux côtés de Francis Lalanne et de Jean-Marie Bigard à une époque où des milliards de doses ont déjà été injectées dans le monde entier. Et de nous demander si cette fronde anti-vaccinale, telle qu’elle est orchestrée, est sincère et utile.
Il existe de nombreuses écoles de pensée sur le pourquoi et le comment de l’émergence de la tyrannie dans une société donnée et toutes ratent la cible en termes d’explications, principalement parce qu’elles laissent toutes leurs préjugés gouverner leurs conclusions et les aveugler sur les aspects plus profonds du pouvoir et de la conspiration.
En d’autres termes, ils ne sont prêts à descendre dans le terrier du lapin que jusqu’à un certain point, puis ils nient l’existence même de ce terrier.
L’hypothèse commune en matière d’autocratie ou d’oligarchie est que les gens sont « stupides » et facilement manipulés pour suivre des personnalités convaincantes qui font des promesses qu’elles n’ont pas l’intention de tenir. Il s’agit d’une simplification excessive et stupide. En vérité, le niveau de manipulation nécessaire pour attirer une majorité de personnes dans une dictature est si complexe qu’il requiert une compréhension avancée de la psychologie humaine.
Dans notre ère moderne, on ne peut pas simplement ordonner aux gens de se soumettre sous la menace d’une arme, du moins pas tout de suite. Il faut les inciter à se conformer, et non seulement cela, mais il faut aussi leur faire croire que c’était LEUR idée depuis le début. Sans cette dynamique d’autocensure et d’auto-asservissement, la population finira par se rebeller, quelle que soit l’oppression du régime. Une tyrannie de mille ans ne peut exister que si un certain nombre de personnes sont amenées à l’applaudir, ou si elles en bénéficient directement.
Et c’est là que se trouve la véritable clé du totalitarisme : il ne prospère que parce qu’une partie inhérente de toute société donnée l’aime secrètement et souhaite qu’il existe. Nous pourrions appeler ces gens des idiots utiles, mais c’est bien plus que cela. Ils ne sont pas nécessairement inconscients de ce qu’ils font ; ils comprennent dans une certaine mesure qu’ils contribuent à la destruction des libertés d’autrui… et ils s’en délectent. Bien sûr, il y a des élitistes et des globalistes qui lancent des conspirations de base et cherchent à exercer de plus en plus de contrôle, mais ils ne pourraient pas accomplir grand-chose sans l’aide de l’armée d’aberrations sociopathes qui vivent parmi nous.
Cette caractéristique étrange et destructrice est toujours visible aujourd’hui à la lumière des confinements covid et de la pression pour les vaccinations forcées. Il est clair que certaines personnes sont trop préoccupées par les décisions de santé personnelle des autres. La science et les statistiques prouvent que le virus ne devrait pas être une crainte pour eux, mais ils ignorent la science. Ils ont soif du goût du pouvoir. Ils sont devenus un culte qui ignore toute logique et exige la fidélité à leur récit frauduleux. Ils ne se soucient pas des faits, ils se soucient seulement que nous nous conformions.
Eh bien, comme je l’ai dit maintes et maintes fois : nous ne nous plierons pas !
par Guillaume Girard
1. Les précédents du Sars et le détournement de la recherche virologique
Les coronavirus sont étudiés de longue date
Les coronavirus (virus à « couronne ») sont une grande famille connue depuis les années 301, commune aux hommes et aux animaux2, tels ceux de la bronchite humaine ou l’hépatite de la souris par exemple. Les études dédiées se sont multipliées à partir de la première épidémie de Sars en 2002.
Les plus jeunes ne sont pas concernés par le syndrome respiratoire, seuls les très âgés décèdent
Les létalités du Sars-Cov-1 (2002) et du Mers (2012) sont limitées aux personnes âgées ou immunodéprimées, et cela vaut aussi pour le Sars-Cov-2, en dépit de mutations particulières lui conférant une plus grande contagiosité. Le taux d’infection en population générale est faible3 et la létalité est du niveau de la grippe saisonnière.4
La protéine de pointe est bien connue
La « spike », en français protéine de pointe, est une protéine commune à de nombreux virus. C’est une protéine infectieuse et inflammatoire, une virotoxine. Celle des coronavirus est très documentée5 ; elle a fait l’objet de nombreuses publications, voire de brevets6,7, parfois déposés explicitement à des finbiblioomss vaccinales8, et portant éventuellement sur un coronavirus dans leur entier9. Trois chercheurs américains, dont Ralph Baric, encore régulièrement sous contrat avec le National Institutes of Health (NIH), déposent dès début 2002 un brevet10 sur des méthodes de production de coronavirus recombinants, à l’aube de la première épidémie de Sars. En 2004 c’est au tour de l’Institut Pasteur et du CNRS de déposer un brevet sur une souche de coronavirus du Sars.11
Le « gain de fonction » est une pratique éprouvée et censée être encadrée
Les pratiques de biotechnologie consistant à insérer une ou des portions de génome dans un génome existant sont pratiquées, secrètement ou officiellement, dans tous les pays disposant de laboratoires et de scientifiques qualifiés, en particulier aux USA, mais aussi au Canada, en Chine. Étant donnés les risques sanitaires encourus un moratoire a imposé la suspension de ces pratiques sur le sol américain en 201412 ; partiellement levé en 201713, il est proposé de le renouveler en 202114. Entre 2015 et 2017, Ralph Baric et son collègue Boyd Yount déposent plusieurs versions successives d’un brevet portant sur des protéines « spike » chimériques.15
La recherche militaire est sous-traitée
De nombreux établissements effectuent des recherches autour des virus, dont les coronavirus, en particulier à l’initiative des États-Unis ou de la Chine. La DARPA16 est l’agence américaine de recherche militaire qui dispose de financements pour des programmes de recherche sur les agents biologiques depuis de nombreuses années. Un de ses principaux sous-traitants est la société Moderna, dont Stéphane Bancel l’actuel PDG est co-titulaire d’un brevet de 2017 sur un ARNm à destination oncologique17. En plus, EcoHealth Alliance, officiellement non gouvernementale, est une organisation qui bénéficie de plusieurs millions de dollars du gouvernement américain. Dirigée par Peter Daszack elle a entre autres financé le laboratoire de Wuhan pour ses recherches sur le gain de fonction, en partenariat avec l’université de Caroline du Nord (USA). Les circuits de financements de ces travaux externalisés sont détaillés dans l’ouvrage de Michel Cucchi, « Influences et pandémies »18. Parmi ces financements certains sont issus du « Pentagone », le département de la Défense19, qui soutient également diverses structures de recherche privée via des consortiums20,21 au sein desquels on retrouve nombre d’entreprises pharmaceutiques.22
L’OMS est infiltrée par le « philantro-capitalisme »
Albert sera le pseudo de mon correspondant. Sans évoquer son âge, son grade ni la région où il travaille. Mais certaines informations qu’il révèle pourraient être validées par les gradés mutiques de la « Grande Maison » qui nous lisent.
Moi : On va démarrer sans les salamalecs habituels. Le temps de VPN renforcé n’est pas donné. Alors de suite, un flic qui se dit prêt à désobéir si l’État lui ordonne de chasser les gens de chez eux, pour faire de la place aux allogènes, n’est-ce pas exceptionnel ?
Albert : Il y a des limites à l’obéissance. Déjà pendant la crise des Gilets Jaunes puis la dictature sanitaire, tu n’imagines pas le nombre de collègues qui se sont faits porter pâle, certificat médical à l’appui. C’est pour ça que le préfet de police a fait appel à des débutants ou à des éléments extérieurs, motivés par des primes généreuses… Sans formation. Inaptes à manier des lacrymos et des LBD. Ou trouvant très amusant de terroriser les kouffars avec ces trucs-là, en toute impunité. Pourquoi crois-tu que ceux qui attaquent au mortier les commissariats, on ne les poursuit quasiment jamais ? Tout simplement parce que c’est une réserve de nervis dans laquelle l’État peut puiser en cas de besoin !
Moi : Comme avec les black blocs ?
Albert : Non, ceux-là ont une finalité différente. Si la hiérarchie nous ordonne de les ignorer, c’est parce qu’ils font triple emploi : envenimer une manif pour en discréditer les organisateurs, justifier des rétentions d’otages innocents, et faire porter le chapeau de la violence à une « extrême droite » fantasmée.
Mais les États sont raisonnables et, dans les faits, envisagent plutôt une séparation à l’amiable, une division du monde en deux mondes différents, l’un unipolaire et l’autre multipolaire. Peut-être assistons-nous en réalité à un troisième scénario : l’« Empire américain » ne se débat pas dans le piège de Thucydide, il s’effondre comme son ex-rival soviétique est mort.
Les « straussiens » états-uniens, les « nationalistes intégraux » ukrainiens, les « sionistes révisionnistes » israéliens et les « militaristes » japonais appellent de leurs vœux une guerre généralisée. Ils sont bien seuls et ce ne sont pas des mouvements de masse. Aucun État ne s’engage pour le moment sur cette voie.
L’Allemagne avec 100 milliards d’euros et la Pologne avec beaucoup moins d’argent se réarment massivement. Mais aucun des deux ne semble impatient de se mesurer à la Russie.
L’Australie et le Japon investissent aussi dans l’armement, mais aucun d’eux n’a d’armée autonome.
Les États-Unis ne parviennent plus à renouveler les effectifs de leurs armées et ne sont plus capables de créer d’armes nouvelles. Ils se contentent de reproduire à la chaîne celles des années 80. Ils entretiennent cependant l’arme nucléaire.
La Russie a déjà modernisé ses armées et s’organise pour renouveler les munitions qu’elle utilise en Ukraine et produire en série ses nouvelles armes que nul ne peut concurrencer. La Chine, quant à elle, se réarme pour contrôler l’Extrême-Orient et, à terme, pour protéger ses routes commerciales. L’Inde se pense en puissance maritime.
On ne voit donc pas qui, à la fois, souhaiterait et pourrait déclencher une Guerre Mondiale.
Contrairement à leurs discours, les dirigeants français ne se préparent pas du tout à une guerre de haute intensité [1]. La loi de programmation militaire, établie pour dix ans, prévoit de construire un porte-avion nucléaire, mais réduit l’armée de Terre. Il s’agit de se donner des moyens de projection, mais pas de défendre le territoire. Paris continue à raisonner en puissance coloniale alors que le monde devient multipolaire. C’est un classique : les généraux se préparent à la guerre précédente et ignorent la réalité de demain.
L’Union européenne met en œuvre sa « Boussole stratégique ». La Commission coordonne les investissements militaire de ses États-membres. Dans la pratique, ils jouent tous le jeu, mais poursuivent des buts différents. La Commission, quant à elle, tente de prendre le contrôle des décisions de financement des armées qui jusqu’ici dépendent de leurs parlements nationaux. Cela permettrait d’édifier un Empire, mais pas de déclarer une guerre généralisée.
De quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agit de mettre en place des « traitements algorithmiques sur les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection et de caméras installées sur des aéronefs (1) ». Si le projet de loi se défend de vouloir mettre en place de la reconnaissance faciale, il reconnaît cependant vouloir procéder, via son système de camera-protection, à un « signalement d’attention, strictement limité à l’indication du ou des événements prédéterminés qu’ils ont été programmés pour détecter ».
Faut-il s’inquiéter ou se réjouir de l’implémentation de cet outil à notre besace sécuritaire ?
De fait, depuis quelques années, chaque événement exceptionnel est prétexte à la mise en place de nouvelles mesures de contrôle qui conduisent à la construction progressive d’une société de surveillance.
Tout le monde se rappelle l’impact liberticide qu’a eu le 11 septembre 2001 sur la vie des Occidentaux. À l’époque déjà, nombreux étaient les membres de la société civile à s’inquiéter d’une dérive dont on ne voyait pas l’efficacité (les menaces terroristes n’ont pas cessé avec la mise en place de mesures de surveillance globale), et dont on ne souhaitait pas non plus la pérennité.
Ce climat a tenu pendant trente ans avec, en France, près de quarante lois contre le terrorisme. Puis il y a eu l’épisode du Covid-19 avec son cortège de passes, de QR codes, de gestion des foules par la peur et la délation, de confinements obligatoires…
Plus récemment encore, c’est avec le conflit ukrainien que le monde de la surveillance généralisée a franchi un nouveau cap. En effet, le logiciel de reconnaissance biométrique faciale américain Clearview, a été offert gratuitement aux autorités ukrainiennes afin de pouvoir identifier les soldats russes décédés sur le front et en informer leur famille dans un but de guerre psychologique.
Ce projet de restauration a récemment franchi une nouvelle étape importante. Selon un message posté sur Twitter, l’organisation à but non lucratif a retiré jusqu’à 200 000 kilogrammes de débris plastiques de l’océan Pacifique Nord. Cette zone, connue sous le nom de « Great Pacific Garbage Patch » (GPGP) (vortex de déchets du Pacifique nord), est située entre la Californie et Hawaï.
Cet exploit a été accompli lors du Trip 13, au cours du premier déploiement de nettoyage de 2023.
Lors de la première campagne d’extraction de déchets de l’année, l’organisation a pu extraire 6 260 kilogrammes de déchets d’un grand amas de plastiques flottants, qui comprenaient tout, des grands filets de pêche aux minuscules microplastiques. Selon une étude, plus de 75 % de la plaque de déchets est constituée de déchets plastiques liés à la pêche.
L’enlèvement des déchets a été rendu possible grâce à des systèmes de nettoyage spécialement conçus, appelés System 002, ainsi qu’à d’autres équipements. Le système comprend également des caméras dotées d’une intelligence artificielle qui balayent en permanence la surface de l’océan à la recherche de déchets plastiques.
Pour collecter les déchets, ils utilisent une longue barrière en forme de U. Pour protéger la faune marine, le système se déplace lentement sous l’océan et minimise le bruit. Les données de surveillance fournies par l’entreprise ont révélé un « faible impact négatif du système 002 sur la vie marine au cours des 12 premières sorties ».
Mais que se passe-t-il une fois les déchets collectés ? L’entreprise a répondu dans un message sur Twitter : « Nous voulons donner une nouvelle vie au plastique océanique en travaillant avec des partenaires pour le recycler et le transformer en produits plastiques durables. » L’organisation a d’ailleurs lancé « The Ocean Cleanup Sunglasses », son premier produit fabriqué à partir de déchets plastiques en octobre 2020.
Boyan Slat, un inventeur néerlandais, a lancé ce projet unique en son genre en 2013. L’océan Pacifique Nord a été choisi spécifiquement parce qu’il reçoit une grande quantité de déchets plastiques en provenance d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord.
Il s’agit d’une prouesse technique qui pourrait trouver des applications dans le domaine de la médecine et de la purification de l’air.
Il est important de noter que la machine peut être contrôlée à la fois par des champs électriques et par des champs magnétiques, ce qui sera vital si le robot microscopique doit être déployé dans le corps humain, ce qui est l’intention de ses inventeurs.
Le robot mesure de 5 à 27 micromètres de diamètre et est fabriqué à partir d’une sphère de polystyrène spécialement conçue et recouverte de matériaux conducteurs tels que le chrome, le nickel et l’or.
« Le développement de la capacité du micro-robot à se déplacer de manière autonome a été inspiré par les micro-nageurs biologiques, tels que les bactéries et les spermatozoïdes », explique l’ingénieur en mécanique Gilad Yossifon de l’université de Tel-Aviv en Israël. « Il s’agit d’un domaine de recherche innovant qui se développe rapidement et dont les applications sont très variées. »
Ce micromoteur possède une liste impressionnante de capacités. Il peut se déplacer d’une cellule à l’autre, identifier différents types de cellules, reconnaître si les cellules sont saines ou mourantes, transporter des cellules et appliquer des médicaments ou un gène spécifique à une cellule.
Les chercheurs ont utilisé le robot pour capturer des cellules sanguines, des cellules cancéreuses et une bactérie. Le robot n’a pas encore été testé à l’intérieur du corps humain, mais c’est l’un des domaines où il pourrait être efficace.
Une autre excuse pour introduire l’identification numérique.
Après avoir créé une technologie – utilisée pendant des années, voire des décennies dans l’industrie du divertissement – pour produire des contrefaçons profondes, pourquoi cette même industrie ne nous mettrait-elle pas en garde contre tous les dangers de cette technologie – et ne proposerait-elle pas de toutes nouvelles solutions à ce problème, que certaines d’entre elles auraient ostensiblement créées en premier lieu ?
Il pourrait y avoir un public pour cela.
En particulier celui qui croit à l’idée que la plupart des gens, de nos jours, « vivent leur vie en ligne » – ce qui n’est pas vrai, en ce qui concerne la plupart des gens. Certes, les services en ligne tels que la banque et le chat sont pratiques, mais « vivre » une vie en ligne est une proposition tout à fait différente.
Ensuite, il y a le terme « intelligence artificielle » (IA), alors que toute personne ayant une connaissance, même superficielle, de cette technologie sait que nous sommes aujourd’hui TRÈS loin de ce que les médias grand public font croire, ou de ce qu’ils sont susceptibles de réaliser (le mieux que l' »IA » puisse offrir aujourd’hui est un faible sous-ensemble appelé « apprentissage automatique », ML).
Cela mis à part, le Times of London semble vous demander de mettre de côté toutes vos connaissances, votre scepticisme et votre expérience, et de suivre l’histoire – comme dans « ne jamais laisser la vérité se mettre en travers d’une bonne histoire ».
C’est ainsi que nous apprenons que des « entrepreneurs inventent des défenses d’identité numérique ».
Signe des temps, le microbiologiste et infectiologue a présenté son ouvrage sur le réseau social Twitter, où il compte près d'un million d’abonnés.
Pour l’occasion, Didier Raoult cite la philosophe américaine d’origine russe Ayn Rand : "Vous pouvez ignorer la réalité, mais vous ne pouvez pas ignorer les conséquences d'ignorer la réalité".
Quelle est la réalité ? Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire, elle n’est pas celle du politique et de son narratif. Cette réalité, celle du story-telling et de l’instant, le professeur Raoult ne s’en est jamais préoccupé.
Il claque la porte du conseil scientifique au début de la crise sanitaire. Il défie les autorités sanitaires (et une ministre), lorsqu’il leur démontre la possibilité de mettre rapidement en place, avec ses équipes et les moyens du bord, un système de testing à grande échelle. Il accueille au sein de l’IHU Méditerranée les malades de tous horizons au lieu de les laisser seuls, confinés, sans solution et dans la peur.
Dans l'urgence, il élabore un protocole de soin, en recourant notamment au repositionnement thérapeutique de molécules bien connues et libres de tout brevet. Et ce n’est aucunement à cause de ce fait d’armes dans la guerre contre la Covid que Raoult recevra un blâme de la part du Conseil National de l’Ordre des Médecins.
Selon l’Ordre, le professeur aurait été peu confraternel dans ses déclarations à l’encontre de certains de ses chers collègues…