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argent espèces France

Égalité et RéconciliationLes espèces restent le premier mode de paiement en France

Égalité et Réconciliation - 22 avr 2023

Avec 50% du nombre de paiements réalisés en 2022, les espèces restent le mode privilégié par les Français mais leur part ont poursuivi leur déclin ces trois dernières années.

   

a crise sanitaire n’a pas tué les pièces et les billets mais leur utilisation continue de baisser. C’est la conclusion de la Banque de France qui dévoile ce jeudi sa nouvelle étude sur les modes de paiement des Français.

En 2022, le nombre de transactions réalisées en liquide représentait 50% du total des achats en France. Une part qui reste toujours plus importante que celles réalisés par carte bancaire qui était de 43% l’année dernière. Les petits dépenses du quotidien comme celles réalisées à la boulangerie, au bureau de tabac ou au kiosque à journaux.

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Des commerçants rappelés à l’ordre

Mais si l’évolution se poursuit à ce rythme, dans la prochaine étude de la Banque de France, la carte pourrait avoir supplanté les espèces. La France est d’ailleurs un des pays de la zone euro qui a le plus rapidement délaissé les espèces puisqu’en moyenne chez nos voisins les paiements en liquide sont 20 points supérieurs à leur proportion chez nous.

Pour autant les Français, notamment les plus de 55 ans et les ménages fragiles restent attachés aux espèces. D’une part parce que c’est un mode de paiement qui n’est pas traçable et surtout parce qu’il permet de mieux gérer son budget, surtout dans cette période d’inflation. On ne dépense en effet que ce que l’on a en poche.

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En fin d’année dernière la Banque de France avait rappelé à l’ordre les commerçants en France dont un certain nombre comme Carrefour ou Casino obligent de payer par carte, notamment aux caisses automatiques.

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Festival Oasis 2023

autre ...Université d'été : Festival Oasis 2023

Coopérative Oasis - 21 avr 2023

Le Festival Oasis est le grand évènement annuel des écolieux français.

   

Des centaines de personnes vivant déjà en oasis ou souhaitant y vivre s’y retrouvent pour partager leurs expériences, leurs réussites, leurs découragements, leurs rêves… C'est aussi l'occasion, pour un plus large public, de découvrir ce mode de vie.

Cette année, le Festival Oasis aura lieu du 23 au 27 août à l’écovillage de Sainte-Camelle (Ariège) et prendra la forme d'une université d'été.

L'objectif sera d'explorer les dimensions politiques, culturelles, sociales et économiques de la vie en écolieu, à travers des témoignages d'habitantes et d'habitants d'écolieux mais aussi de sociologues, philosophes, économistes et artistes à même de répondre à cette question :

Comment les oasis sont-elles des laboratoires pour expérimenter de nouvelles manières de faire société, ensemble ?

Durant cet événement, qui s'adresse à 500 participants, divers formats seront proposés : des conférences, des tables rondes, des ateliers, des mini-formations et des visites et présentations d'Oasis.

Tout ça dans une ambiance festive et familiale !

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usines à bébés

Profession GendarmeDes « usines à bébés » en Ukraine

Profession Gendarme - 21 avr 2023

Des soldats russes découvrent des « usines à bébés » en Ukraine où de jeunes enfants sont élevés pour des bordels sexuels et pour le prélèvement d’organes

   

Une vidéo a fait surface de soldats russes décrivant comment ils ont trouvé une « usine à bébés » en Ukraine où de jeunes enfants sont élevés pour les bordels d’enfants pédophiles, ou assassinés pour prélever leurs organes et les vendre au marché noir.

La vidéo a été publiée par The People’s Voice , et ils mentionnent comment d’autres sources en Russie ont couvert cette question, et que les médias occidentaux l’excusent simplement comme de la désinformation ou de la propagande.

Mais les Russes ne sont pas les seuls à avoir documenté cette horrible pratique de trafic de bébés et de jeunes enfants à des fins sexuelles, puis de les assassiner pour leurs parties du corps.

Il y a deux ans, nous avons publié le documentaire publié par le producteur de films polonais Patryk Vega , intitulé « Les yeux du diable ».

Dans ce documentaire, Vega est en mesure d’interviewer l’un des trafiquants d’enfants qui trafique des bébés de Pologne et d’Ukraine vers des bordels pour enfants en Allemagne, où les enfants, généralement âgés de 5 à 7 ans, travaillent pendant quelques années dans les bordels. jusqu’à ce que leurs minuscules corps commencent à se décomposer, puis ils sont assassinés pour prélever leurs organes qui sont vendus aux riches et aux puissants.

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Crime organisé en EU

Réseau InternationalUn spectre hante l’Europe : celui du crime organisé

Réseau International - 21 avr 2023

L’adage dit que dans certains cas un dessin vaut mieux qu’un long discours.

   

En voici une bonne illustration qui permettra aux lecteurs de mieux comprendre les tenants et aboutissants du système dans lequel les mafieux qui nous dirigent se gavent et participent à la curée sur notre dos contrairement à ce qu’ils nous serinent à longueurs d’ondes, rien de ce que nous voyons être mis en place par ces responsables politiques, n’est dicté par le souci d’un mieux-être social pour l’ensemble de la population.

Au contraire, à travers ce système de népotisme, tout est dicté par un appât du gain personnel, insatiable, contre le bien-être du plus grand nombre.

Ce genre de document devrait pouvoir servir à de futures poursuites s’il est avéré que ces sinistres individus n’aient agi que dans leurs intérêts particuliers au détriment du plus grand nombre (ce qui ne devrait pas être difficile à prouver si quelques cabinets d’avocats voulaient s’y atteler).

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banques et pétrole

InsolentiaeLes banques ont versé 673 milliards de dollars aux producteurs d’énergies fossiles !

Insolentiae - 20 avr 2023

En 2022, les grandes banques mondiales ont continué de verser des centaines de milliards de dollars aux producteurs d’énergies fossiles, principale cause du réchauffement climatique.

   

C’est ce que dénoncent, jeudi 13 avril, les ONG de la coalition Banking on Climate Chaos (« miser sur le chaos climatique »), qui regroupe des associations de lutte contre le changement climatique, dans un nouveau rapport.

Selon leurs calculs, effectués à partir des bases d’informations financières comme Bloomberg, les 60 principaux établissements bancaires mondiaux ont versé un total de 673 milliards de dollars (616 milliards d’euros) à des entreprises comme Saudi Aramco, ExxonMobil ou TotalEnergies, trois compagnies pétrolières. Une part significative de ces financements – 150 milliards de dollars (136 milliards d’euros) – sont même allés à des entreprises qui continuent de lancer de nouveaux projets d’exploitation de charbon, de pétrole ou de gaz.

« Notre objectif est d’alerter sur l’écart entre les promesses et les pratiques. Il n’y a rien de plus grave que de penser que la situation est entre de bonnes mains et que la finance va nous sauver », explique à franceinfo Lucie Pinson, directrice de l’ONG Reclaim Finance, membre de la coalition. En 2021, les grandes banques s’étaient engagées, via la « Net Zero Banking Alliance », à atteindre la neutralité carbone de leurs portefeuilles en 2050.

Ce chiffre de 673 milliards de dollars est toutefois en baisse par rapport à l’année dernière (801 milliards de dollars). « Il est trop tôt pour dire si c’est encourageant. Nous avons vu des effets yo-yo les années précédentes », estime Lucie Pinson. »

La transition c’est une transition… donc un processus !

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tyrannie intelligence artificielle

Le Saker FrancophoneLa gouvernance par l’intelligence artificielle

Le Saker Francophone - 20 avr 2023

La tyrannie ultime sans obligation de rendre des comptes.

   

Ce n’est un secret pour personne que les institutions globalistes sont obsédées par l’intelligence artificielle, qu’elles considèrent comme une sorte de prophétie technologique. Elles la traitent comme si son potentiel était presque surnaturel et affirment souvent que toute innovation industrielle et sociale significative dans un avenir proche devra son existence à l’IA. Le Forum économique global considère l’IA comme la clé singulière de l’essor de ce qu’il appelle la « quatrième révolution industrielle ». Selon lui, il ne peut y avoir de progrès humain sans l’influence des algorithmes de l’IA, qui rendent l’apport humain presque obsolète.

Cette illusion est souvent promue par les propagandistes globalistes. Par exemple, regardez la vision résumée de Yuval Harari, membre du WEF, qui croit réellement que l’IA a une capacité créative qui remplacera l’imagination et l’innovation humaines. De plus, Harari a toujours affirmé par le passé que l’IA dirigerait le monde bien mieux que les êtres humains ne pourraient jamais le faire.

Les exemples de créativité de l’IA cités par Harari peuvent sembler d’une extrême naïveté à beaucoup d’entre nous, mais il sait exactement ce qu’il fait en déformant les capacités des algorithmes. Les jeux comme les échecs et le go sont des jeux de modèles limités par des règles. Il n’existe qu’un nombre limité de permutations de ces modèles dans un scénario donné et l’IA est tout simplement plus rapide à les repérer que la plupart des humains parce que c’est ce pour quoi elle a été conçue par les créateurs de logiciels. Ce n’est pas différent de la résolution d’une équation mathématique ; ce n’est pas parce qu’une calculatrice est plus rapide que vous qu’elle est « créative ».

Il y a une grande différence entre l’automatisation cognitive et l’autonomie cognitive. L’IA est purement automatisée ; elle jouera aux jeux pour lesquels elle est programmée et apprendra à bien les jouer, mais elle n’aura jamais une révélation un jour et ne créera pas un jeu nouveau et unique à partir de rien, à moins qu’elle ne soit codée pour le faire. L’IA ne s’amusera jamais à jouer à ce nouveau jeu qu’elle a créé, ni ne ressentira la joie de partager ce jeu avec d’autres, alors pourquoi s’en préoccuperait-elle ? Elle ne cherchera jamais à contribuer au monde plus qu’elle n’est préprogrammée pour le faire.

La manière dont les globalistes vantent les mérites de l’IA est toutefois très tactique. Lorsque Harari affirme que de nombreuses personnes feront partie de la « classe inutile » une fois que l’IA aura pris le contrôle de l’économie, il fait allusion à une autre idéologie globaliste fondée sur l’élitisme : le transhumanisme. L’objectif du transhumanisme est de fusionner un jour les corps et les esprits humains avec la technologie et l’IA, et seul un groupe limité de personnes disposera des ressources nécessaires pour y parvenir (les globalistes).

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low-tech et avenir

ReporterreComment la low-tech peut échapper à la récupération capitaliste

Reporterre - 20 avr 2023

Dans « Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? » Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe s’interrogent : la low tech peut-elle conserver son potentiel émancipateur ou est-elle condamnée à être dévoyée.

   

Les high-tech polluent et nous aliènent ; face à elles se développent des alternatives plus sobres en énergie, appropriables par leurs utilisateurs et adaptées à nos besoins : les low-tech. Si cette idée est réconfortante, elle est trop simple pour être vraie. C’est souvent le cas lorsqu’une solution clé en main semble découverte. Dans un petit livre passionnant, Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? (éditions Divergences), Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe explorent les ambiguïtés de la low-tech et identifient les écueils dans lesquels le mouvement risque de tomber.

« Rien ne dit que la low-tech représente une solution miracle, mais elle nous aide à comprendre que nous traversons […] une crise technique », posent-ils d’emblée. Les auteurs, respectivement compagnon de route de longue date du Low-Tech Lab et chercheur indépendant spécialisé sur les conséquences environnementales du numérique, ont eu l’occasion d’observer des initiatives low-tech aux quatre coins de France et d’Europe, et proposent dans ce livre un point d’étape.

Cette réflexion est d’autant plus importante que le courant arrive à un point de bascule : maintenant que la myriade d’initiatives low-tech attire l’attention du public, cette voie technologique peut-elle conserver son potentiel émancipateur en se diffusant massivement, ou est-elle condamnée à être récupérée par le marché et dévoyée ?

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ARNm dans l'alimentation

Profession GendarmeL'ARNm se trouve dans l’approvisionnement alimentaire

Profession Gendarme - 19 avr 2023

« Nous avons confirmé que cet ARNm se trouve dans l’approvisionnement alimentaire », déclare l’avocat Tom Renz

   

L’établissement prévoit de vacciner les Américains par le biais de l’approvisionnement alimentaire depuis des décennies, explique Tom Renz.

« Pour tous ceux qui sont restés forts et ont dit non à ces vaccins à ARNm. Eh bien, vous les recevrez de toute façon directement par votre nourriture. »

Aux États-Unis, les porcs ont déjà reçu des injections de vaccins à ARNm depuis 2018 et les approvisionnements en bœuf et en poulet sont les prochains, prévient l’avocat et militant Thomas Renz.

Les sociétés pharmaceutiques Merck et Moderna ont déjà développé un vaccin à ARNm pour les porcs qui est utilisé depuis 2018, et la technologie expérimentale non réglementée pourrait bientôt s’étendre à l’ensemble de l’approvisionnement alimentaire pour vacciner en masse la population américaine.

« En ce moment, nous avons confirmé que ce truc d’ARNm est dans l’approvisionnement alimentaire. Nous savons que Merck propose un produit appelé Sequiivity. Ils injectent de l’ARNm à des porcs depuis 2018 », a déclaré Renz samedi à Real America’s Voice.

« Nous savons qu’ils peuvent réellement fabriquer ce qu’on appelle de l’ARNm transmissible. Et ce que cela signifie, c’est qu’ils peuvent mettre ce truc dans un animal pour qu’il transmette à quiconque ingère ce qu’il ingère et qu’il soit vacciné.

« Ainsi, ils pourraient transformer cela en plantes, en animaux, en diverses choses », a-t-il noté.

Renz a attiré l’attention sur le Missouri House Bill 1169, qui exigerait simplement l’étiquetage des produits alimentaires pouvant altérer vos gènes.

« Et si nous n’obtenons pas de divulgation, si nous n’adoptons pas de lois sur le consentement éclairé, ce qui va se passer, c’est que pour tous ceux qui ont résisté et ont dit non à ces vaccins à ARNm, eh bien, vous allez obtenir de toute façon à travers votre nourriture », a déclaré Renz.

La National Cattleman’s Beef Association, qui s’oppose au projet de loi sur la transparence de l’étiquetage des aliments, a confirmé que les vaccins à ARNm pourraient bientôt être utilisés sur l’ approvisionnement en bœuf des États-Unis .

Et en plus de l’injection d’ARN de la grippe aviaire pour les poulets autorisée en 2015, de nouvelles injections de nanoparticules d’ARNm et de lipides pour la grippe aviaire sont également en cours de développement.

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témoignage d'un médecin

Anguille sous rocheTémoignage : Un médecin s’exprime

Anguille sous roche - 19 avr 2023

Un médecin s’exprime : « Ils ont délibérément abaissé les normes de soins pour les personnes non vaccinées »

   

Je suis un médecin qui s’est opposé aux fausses histoires qui circulent autour du Covid et, pendant un certain temps, j’ai eu l’impression d’avoir perdu.

Avant que le Covid ne devienne une réalité publique, je travaillais avec succès comme chirurgien traumatologue et médecin de l’unité chirurgicale de soins intensifs dans l’hôpital qui avait diagnostiqué le premier cas de Covid en Amérique. J’étais l’un des chirurgiens les plus expérimentés d’une équipe de 12 chirurgiens. L’hôpital et la communauté médicale avaient déjà été confrontés, avant l’apparition du Covid, à divers écarts par rapport à la réalité, avec des récits tels que « le racisme partout » et « la diversité tant qu’elle soutient la déviance », mais cela ne semblait pas avoir d’incidence dramatique sur les soins prodigués aux patients.

En 2018-2019, je suis tombée sur un système de fraude perpétré par certains médecins administratifs de notre hôpital, qui a causé des dommages aux patients, et j’ai donc dénoncé l’administration de notre hôpital pour fraude. De la même manière, j’ai observé et découvert d’autres problèmes liés qui ont causé des dommages aux patients par divers autres fournisseurs que j’ai essayé de mettre en lumière dans notre hôpital. J’ai été « récompensé » par 12 plaintes déposées contre moi en l’espace de deux semaines, en guise de représailles. Ces plaintes m’accusaient d’avoir enfreint presque tous les aspects du comportement professionnel et de l’éthique. Elles faisaient suite à l’envoi par l’une des administratrices d’un courriel demandant à ses collègues de « se débarrasser du Dr Miller ». Aucune de ces allégations n’a été retenue (elles étaient toutes fausses au départ), et j’ai continué à faire mon travail au mieux de mes capacités dans cette situation hostile, mais cela devenait de plus en plus difficile. Finalement, chaque plainte a été rejetée parce qu’elle n’était pas fondée.

Puis, en février et mars 2020, notre hôpital a accueilli un grand nombre de patients Covid, avec une véritable recrudescence de patients malades au début du mois de mars. Quelques semaines plus tard, l’affaire a fait la une des journaux, mais seulement après que le virus eut dépassé son point d’inflexion dans notre hôpital et que notre système de santé n’ait pas été menacé d’insuffisance de ressources. Les choses sont alors devenues complètement folles avec le battage médiatique et la peur – encore une fois, c’était après que la véritable vague infectieuse ait été passée.

Soudain, les résultats et les données sur la qualité de notre hôpital nous sont devenus cachés et opaques. Auparavant, presque toutes les données étaient ouvertement partagées et discutées lors des réunions d’assurance qualité. L’hôpital nous a imposé un récit qui n’était que pure folie et qui allait à l’encontre de toutes les observations et de toutes les données disponibles auparavant. Voici un exemple qui fait froid dans le dos.

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la garrigue super-héroïne

ReporterreLa garrigue, super-héroïne contre la sécheresse

Reporterre - 19 avr 2023

Alors que les pénuries d’eau s’installent sur l’ensemble de la France, promenons-nous dans la garrigue. Ce milieu typique du pourtour méditerranéen foisonne de plantes adaptées à la sécheresse. Pour autant, il reste menacé.

   

Ça pique, ça griffe, ça gratte. Sous un soleil déjà vif, notre balade printanière prend vite des airs de parcours du combattant. Slalomer entre les chênes kermès aux feuilles dentelées et les genêts scorpions, veiller à ne pas trébucher sur les rocailles, guetter l’ombre bienfaisante d’un pin. « Bienvenue dans la garrigue ! » dit dans un sourire Thibault Suisse. Notre guide du jour est botaniste au sein des Écologistes de l’Euzière, une association héraultaise qui fait, entre autres, de l’éducation à l’environnement.

« La particularité de ce milieu, c’est qu’il est semi-aride », explique le naturaliste. Et c’est justement ce qui nous amène ici, dans ce massif buissonnant à quelques kilomètres de Montpellier : en ces temps de sécheresse chronique, la région méditerranéenne, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle. Demain peut-être, d’autres zones de France ressembleront à ces collines pelées et étonnantes. n ces temps de sécheresse chronique, la garrigue, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle en France.

L’habit ne fait pas le moine, dit l’adage. Et la garrigue, sous ses allures revêches, cache une multitude d’espèces aux super-pouvoirs. Pour survivre ici, la végétation a en effet dû s’adapter au manque d’eau, aux étés caniculaires, aux feux…
Petits, feuillus et luisants

Première singularité, « les plantes d’ici ne perdent pas leurs feuilles, explique Thibault Suisse. Elles les gardent toute l’année pour pouvoir faire de la photosynthèse et se développer dès que les conditions sont optimales ». Nombre de végétaux méditerranéens germent et fleurissent ainsi à l’automne, quand la plupart de leurs congénères continentaux préfèrent le printemps ou l’été. Autre originalité, leur taille : « Plus on est petits, moins a besoin d’eau », précise le naturaliste.

Face aux sécheresses, il s’agit aussi — et surtout — de garder son eau, autrement dit, de ne pas trop transpirer. « Beaucoup d’espèces ont développé la “technique du K-Way”, souligne notre guide. Leurs feuilles sont enduites d’une mince pellicule de cire, qu’on appelle une cuticule. » Avec leur feuillage luisant, le chêne kermès ou le chêne vert suent moins l’été.

Autre astuce imparable : « Le thym ou le romarin ont des feuilles toutes fines, le genévrier cade s’est plutôt doté d’aiguille, décrit le naturaliste. Le genévrier de Phénicie a opté pour des sortes d’écailles. » Différentes options pour un même résultat : réduire la surface d’évapotranspiration.

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Une bonne raison ?

Aube DigitaleIls doivent avoir une bonne raison

Aube Digitale - 18 avr 2023

Il existe une idée étrange selon laquelle si l’on ne connaît pas quelque chose, c’est que cela n’existe pas.

   

C’est un peu comme la métaphore de l’autruche qui se met la tête dans le sable. Mais cela va plus loin que le déni. L’ignorance, c’est quand on ne sait pas du tout quelque chose, le déni, c’est quand on le sait, mais qu’on l’ignore.

Ce dont je parle ici, c’est lorsque vous savez quelque chose et que vous ne le niez pas, mais que vous le rationalisez simplement en disant « ils doivent avoir une bonne raison de faire cela » ou « peut-être que nous ne savons pas tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet ». Ce qui est souvent suivi par « et je n’ai pas le temps (l’envie, l’attention, l’intérêt, la curiosité, la capacité, l’intelligence, etc.) d’aller plus loin ».

Cela m’a toujours dérangé dans une certaine mesure, mais je dois admettre que j’ai moi-même été légèrement coupable de ce genre de raisonnement. Je veux dire, avons-nous vraiment le temps de tout vérifier ? Eh bien, maintenant je pense que nous devons prendre le temps, et, bien sûr, tout n’est pas assez important pour nécessiter un contrôle de la vérité. C’est une chose terrible à dire, mais je crains que ce ne soit la vérité.

Une partie de cette « crédulité » qui pousse de nombreuses personnes à balayer les choses d’un revers de main en supposant que tout va bien provient de l’endoctrinement dont elles ont fait l’objet dès leur plus jeune âge. J’ai grandi dans une culture qui semblait vraiment obsédée par la sécurité des personnes, en particulier celle des enfants. Pensez à tous les rappels de jouets et autres. Dès qu’un jouet sort avec la moindre incertitude sur la façon dont il pourrait nuire à votre enfant, il est retiré du marché.

Je ne devrais pas dire que j’ai « grandi » avec cela, car la plupart des jouets de mon enfance seraient aujourd’hui considérés comme des armes mortelles – fléchettes à gazon, pistolets à billes et à plomb, Vac-U-Forms, kits de chimie, fours Easy Bake (c’était le jouet de ma sœur, elle était une petite fille, j’étais un petit garçon – je vous le dis par souci de clarté). La « folie de la sécurité » n’a vraiment commencé qu’une dizaine d’années plus tard. Je me souviens même qu’un enfant que je connaissais avait reçu un jouet « Laboratoire d’énergie atomique » dont le kit contenait du véritable minerai d’uranium.

Je serais mort (littéralement) pour mettre la main sur l’un de ces jouets.

C’était l’époque.

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eau - solidarité

L'Age de faire« L’eau vitale » ruisselle depuis Roquevaire

L'Age de faire - 18 avr 2023

La municipalité de Roquevaire a mis en place, il y a dix ans, une tarification sociale et solidaire de l’eau, permettant à chacun d’avoir accès, gratuitement, à un volume d’eau potable considéré comme un minimum vital.

   

Cela fait maintenant dix ans que la commune de Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône, a établi la gratuité de « l’eau vitale » pour ses habitant·es (lire L’âdf n° 102). Le principe : chaque humain a un besoin irrépressible en eau potable pour survivre, il convient donc de lui en donner libre accès. Et ainsi, chaque foyer a droit à 30 mètres cubes de flotte gratuits (1), le conseil municipal considérant, à travers une délibération prise en décembre 2011, que « l’eau potable ne doit pas être une marchandise source de profits injustifiés, mais qu’elle est un bien commun de l’humanité ».

Les 120 mètres cubes suivants, considérés comme de « l’eau utile », sont payants, à un tarif relativement classique. Et au-delà, arrive « l’eau de confort », pour remplir sa piscine par exemple, pour laquelle le prix est nettement plus élevé.

En une petite décennie, ce système, qui était géré jusqu’en 2019 en régie directe, a fait ses preuves. Il a permis de rémunérer les cinq agents qui s’occupaient de la gestion des 92 kilomètres du réseau de distribution. Ils en ont amélioré la qualité par rapport à l’époque où il était géré par le privé, diminuant sensiblement les pertes liées aux fuites : en quelques années, le rendement est passé de 60 % à 76 %. La consommation globale d’eau potable n’a pas augmenté, elle a même légèrement baissé. Loin d’être un gouffre financier, cette tarification sociale et solidaire a au contraire permis de dégager des bénéfices qui ont abondé les comptes de la commune.

Bref, pour les 9 000 Roquevairois·es, ce fonctionnement ne présentait à peu près que des avantages. À moins, peut-être, d’avoir une piscine olympique au fond du jardin, mais dans ce cas, il est plutôt logique et sans doute pas insoutenable de payer un peu pour les autres. C’est même le principe d’une tarification solidaire.

Et puis, des décisions venues de loin – de Paris, pour être exact – ont contraint la municipalité à dissoudre sa régie. Au 1er janvier 2018, c’est en effet la métropole d’Aix-Marseille-Provence nouvellement créée qui hérite de la compétence de l’eau. Roquevaire est alors obligée de rejoindre l’une des régies de la grande métropole. Yves Mesnard, le maire de la commune, se sent « dépossédé » : « avant, je faisais ce que je voulais. Nous avions des excédents et comme, nous étions en régie directe, je pouvais les réintégrer sur mon budget principal. Maintenant, c’est fini », regrette-t-il.

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