Membre du réseau France nature environnement (FNE), proche de La Salamandre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et autres associations de protection de la biodiversité, la Fédération Connaître et Protéger la Nature (FCPN) œuvre pour prendre soin de l’environnement. Elle rassemble plus de 700 clubs nature à travers le monde, près de 500 en France, également appelés clubs CPN, et popularisés par La Hulotte, le petit magazine naturaliste « le plus lu dans les terriers ».
Céline Urso, la quarantaine, institutrice, marche sur les sentiers des clubs CPN depuis dix ans et préside la fédération depuis trois ans. L’adepte des petites bêtes et du vivre-ensemble a bien voulu répondre à nos questions.
Mr Mondialisation : Comment La Hulotte, le petit magazine dont la réputation n’est plus à faire, a-t-elle abouti sur la FCPN ?
Céline Urso : La Hulotte, à l’origine, était un journal de liaison entre les clubs CPN, dont un réseau important s’est construit dans les Ardennes en 1972, à Boult-aux-Bois plus précisément. Ce petit village est le berceau de tout ce mouvement initié par Pierre Déom. À l’époque où il était instituteur, un de ses élèves s’est monté plus attiré par ce qu’il se passait à travers la fenêtre que par le cours en classe. Comme il était naturaliste et passionné de nature, Pierre Déom a décidé de créer un club nature pour emmener tous les gamins dehors. Très vite, ça a fait boule de neige.
Mr Mondialisation : Les clubs nature ont-ils connu le même engouement que celui de La Hulotte ?
Céline Urso : Tout à fait. Raison pour laquelle il y a eu la création de la fédération en tant que telle, puisque Pierre Déom ne pouvait plus porter seul à la fois l’édition du journal, victime de son succès, et la gestion des clubs nature. Un groupe de copains a proposé de monter une association pour fédérer tous ces clubs qui ont essaimé dans toute la France (10.000 adhérents aujourd’hui), en Belgique, un peu en Roumanie, et même en Afrique !
Mr Mondialisation : Quels genres de sorties et d’activités proposez-vous dans les clubs ?
Céline Urso : Aucune action collective ne se ressemble. Dans chaque club, les activités sont liées à un territoire. À la FCPN, on fournit des outils et des idées, mais chaque club a sa propre image. C’est de l’action collective spontanée où des amis, des familles, des associations se réunissent. Cela peut-être un groupe de collégiens qui impulse une action autour du crapaud duc, ou bien un passeur de nature spécialisé dans l’ornithologie qui propose une sortie familiale dans le village. Il n’y a qu’un pas à franchir pour inviter un bon copain à creuser une mare et observer les amphibiens !
Mr Mondialisation : Qui sont ces passeurs de nature que vous évoquez ?
Céline Urso : Un passeur de nature peut être enseignant, animateur nature professionnel ou bénévole, éducateur nature. En fait il s’agit de quelqu’un qui a une sensibilité de naturaliste. Les CPN, c’est une communauté de passeurs. Dedans, il y a ce qu’on appelle les « p’tits CPN », ceux qui vivent les activités. Ce sont surtout les enfants, mais les adultes en font également partie.
Mr Mondialisation : Ambiance familiale, donc, où l’adulte apprend autant que l’enfant ?
Céline Urso : C’est surtout de l’éducation populaire. Que l’on soit passeur de nature, parent ou enfant, on apprend en faisant ensemble, dans l’échange. Quand on monte un bivouac, une observation ou un affût avec ses enfants, il se passe quelque chose de fabuleux ! On s’émerveille ensemble.
Depuis cinq ans, à la FCPN, il y a aussi les « familles nature », une formule qui commence à prendre son élan, pour impliquer directement les parents sans forcément passer par un club. La fédération propose ainsi des outils clé en main : chaque famille reçoit tous les mois une fiche avec des trucs à faire avec les enfants.
Mr Mondialisation : Dans cette grande communauté, malgré la différence entre les clubs, retrouve-t-on une pédagogie ou des valeurs communes ?
Céline Urso : Il existe une charte des CPN, fondée sur le respect de l’autre et de la nature. « L’humain fait partie de la nature », c’est notre philosophie principale. Sans vouloir être dans le jugement, nous prenons conscience que l’humain veut maîtriser la nature et a un impact écologique fort dans ses activités. Les CPN sont convaincus qu’il est important de nous réintégrer à la nature, sans chercher à la contrôler, mais plutôt à vivre avec, en harmonie.
En ce qui concerne les valeurs, c’est le respect de l’autre et le partage. Quand on se rend compte qu’un lien fort unit l’humain à la nature, cela crée aussi du lien et des amitiés entre nous. À côté de ces valeurs, notre enjeu est l’éducation. Quand on commence à s’intéresser à la nature, à comprendre la p’tite bête et le végétal mal-aimé, à repérer l’utilité de chacun, à admettre que chacun a sa place dans un écosystème, ça change complètement le regard que l’on pose sur notre environnement.
Mr Mondialisation : Mais cette éducation à la nature, la retrouve-t-on sur les bancs de l’école ?
Céline Urso : Cela fait partie du programme. Il y a un grand pan « développement durable », obligatoire, où l’accent est mis sur le tri des déchets et toutes les autres interventions similaires. Elles sont nécessaires et nobles. Mais le pan éducation à la nature demeure une toute petite ligne. Si personne n’a envie de mettre en place des choses concrètes, ça passe à la trappe. Les CPN incitent vraiment les enseignants à sortir avec les élèves. Au lieu de faire le cours de biologie dans la classe, allons dehors sur le terrain ! L’enfant mémorise davantage quand il vit des sensations et des émotions.
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Pour les malheureux qui vivraient encore dans la presse-poubelle les Russes mènent des vagues humaines avec un fusil pour deux et volent les puces électroniques dans les machines à laver. Pourtant, la réalité est bien différente. Le complexe militaro-industriel russe a annoncé le développement du Mig-41, un intercepteur de sixième génération capable de voler à Mach 5 et de tirer des lasers. Cette avancée technologique soulève des questions sur l'origine de cette supériorité technologique et son impact géopolitique.
L’avancée technologique russe : entre réalité et propagande
La Russie a longtemps travaillé sur l’hypersonique, avec des avancées significatives dans les années 1960. Les travaux de Jean-Pierre Petit, astrophysicien et spécialiste de la Magnéto HydroDynamique (MHD), ont été largement étudiés par les Russes. Ces recherches ont conduit à des avancées notables, notamment dans le domaine des armes hypersoniques. Le Mig-41, avec ses capacités de vol à Mach 5 et de tir de lasers, est un exemple frappant de cette supériorité technologique.
Les défis de la mise au point technologique
La mise au point d’une technologie avancée comme le Mig-41 présente de nombreux défis. Jean-Pierre Petit souligne les obstacles liés à la tenue des matériaux, la création de champs magnétiques suffisants et la stabilisation des instabilités électrothermiques. Les Russes ont su surmonter ces défis grâce à une combinaison de rusticité et de haute technologie, une approche qui a fait ses preuves dans le passé.
Les implications géopolitiques
L’avancée technologique russe a des implications géopolitiques majeures. Le Mig-41, avec ses capacités de tir de lasers, pourrait être utilisé pour abattre des satellites, modifiant ainsi l’équilibre des forces au Moyen-Orient et ailleurs. Les États-Unis, tout en minimisant les déclarations russes, reconnaissent implicitement la menace potentielle posée par ces avancées technologiques.
L’enquête la plus récente de Statistics Sweden montre qu’il y a actuellement environ 780 000 personnes âgées de 16 à 65 ans qui sont analphabètes en Suède, mais ce chiffre est en train de monter en flèche.
« Chaque mois, huit à dix élèves analphabètes arrivent », a déclaré à SVT Rita Sommarkrans, enseignante au SFI de Västerås. Elle ajoute que si une personne ne sait ni lire ni écrire, il lui est difficile de trouver un logement, de payer ses factures ou même de prendre un rendez-vous chez le médecin.
« Si cette tendance se poursuit, nous risquons d’avoir une génération entière de jeunes gens qui sont effectivement analphabètes fonctionnels », ont écrit le ministre de l’éducation Johan Pehrson et la ministre des affaires scolaires Lotta Edholm dans un article introductif.
Toutefois, la publication suédoise Fria Tider note que les ministres n’expliquent pas la cause principale du problème massif d’analphabétisme dans le pays, à savoir l’immigration massive d’adultes analphabètes en provenance du tiers-monde, que le gouvernement au pouvoir, prétendument conservateur, ne parvient pas à stopper.
Cependant, nombre de ces étrangers amènent ou donnent naissance à des enfants qui intègrent le système scolaire suédois. Dans certaines villes, les enfants suédois sont déjà minoritaires dans le système scolaire, comme à Mälmo. En fait, la situation est devenue tellement extrême dans cette ville que les autorités municipales proposent d’enseigner en arabe plutôt qu’en suédois, comme Remix News l’a rapporté par le passé. Toutefois, une telle mesure ne fera qu’accélérer le problème de l’analphabétisme et entraînera des divisions encore plus profondes au sein de la société.
En raison de la baisse du taux d’alphabétisation, la Suède est en train de transformer l’ensemble de son système scolaire, en faisant passer la durée de la scolarité obligatoire de neuf à dix ans. En 2024, le nombre d’élèves capables de terminer avec succès l’école primaire obligatoire de neuf ans a continué à diminuer.
Sur un peu plus de 120 000 élèves suédois fréquentant l’école primaire, 20 000 termineront l’école obligatoire en 2024 sans avoir obtenu de diplôme de l’enseignement secondaire supérieur. Cette catégorie d’élèves aura peu de chances de trouver un emploi ou de faire carrière et, comme l’écrit le portail d’information suédois Samnytt, nombre d’entre eux se tourneront vers la criminalité ou l’aide sociale pour s’en sortir.
« Il est inquiétant de constater que les résultats des élèves de 9e année diminuent. Davantage d’élèves devraient terminer l’école primaire, pas moins. L’échec à l’école primaire est l’un des principaux facteurs de risque de chômage et d’exclusion sociale », a déclaré Anna Castberg, chef de service à l’Agence suédoise de l’éducation, dans un communiqué de presse officiel.
L’Office national suédois de l’éducation note que le niveau d’éducation des parents influence grandement les notes des enfants. Le niveau d’éducation le plus bas se trouve chez les migrants non occidentaux et, par conséquent, les élèves de ce groupe dominent parmi les plus mauvais élèves. En outre, l’écart d’éducation entre les Suédois et les migrants s’accroît au lieu de se réduire.
La plupart des nouveaux citoyens sont originaires de pays musulmans non membres de l’UE
En fait, un nouveau rapport de l’Agence suédoise des migrations montre que la Suède a accordé la citoyenneté suédoise à 660 362 migrants depuis 2015, la grande majorité d’entre eux provenant de pays musulmans non membres de l’UE.
L’un des principaux bénéficiaires de la citoyenneté suédoise est la Somalie, un pays dont le niveau d’éducation est l’un des plus bas au monde et dont le taux d’analphabétisme officiel s’élève à 62,2 %. Dans de nombreux cas, les personnes arrivant de ce pays ne savent même pas lire et écrire dans leur propre langue, et encore moins en suédois. Les données montrent que 53 543 Somaliens ont reçu la citoyenneté depuis 2015, soit le deuxième pays le plus important.
La première place revient à la Syrie, avec 147 579 Syriens ayant reçu la citoyenneté depuis 2015, soit 22 % du total.
Les résultats de la Suède au test PISA ont également chuté, ce qui aura des conséquences dramatiques pour l’économie suédoise dans les années à venir, car le pays s’appuie sur une main-d’œuvre hautement qualifiée et de haute technologie pour fournir des biens de grande valeur sur le marché mondial. En fait, le gouvernement s’est retrouvé au cœur d’un scandale en 2020 lorsque ses résultats élevés au test PISA se sont révélés être une fraude.
À l’époque, le journal suédois Expressen écrivait : « Les derniers résultats PISA ont montré une augmentation pour les étudiants suédois. Expressen peut maintenant révéler qu’un grand nombre d’élèves nés à l’étranger ont été retirés à tort de la sélection PISA et que la Suède a ainsi violé les règles officielles de l’OCDE. Les chiffres suggèrent également que des élèves nés en Suède et ayant de faibles compétences linguistiques ont également été écartés ».
Le journal ajoute que « si les règles avaient été respectées, les résultats suédois auraient été nettement moins bons et la Suède aurait probablement régressé dans les trois matières par rapport au dernier examen ».
À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.
Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.
Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».
En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.
Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »
« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.
« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »
L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.
Collaborer avec La Quinta Columna
Depuis La Quinta Columna, nous souhaitons demander la collaboration de tous ceux qui souhaitent lutter pour la vérité et mettre un terme à cette situation dystopique que nous vivons depuis 2019, à l'ère de ce qu'ils ont appelé la « nouvelle normalité ».
Notre travail est axé sur la recherche et le développement d'actions civiles pour lutter contre cette situation que nous avons malheureusement dû vivre.
Nous travaillons sans relâche, jour après jour, pour recueillir des informations, réaliser des études et développer des initiatives afin de mettre un terme à cette folie que l'on tente de nous faire vivre jusqu'à ce que nous atteignions ce qu'ils appellent la « quatrième révolution industrielle ». L'ère transhumaniste, l'ère de l'agenda 2030, l'ère de l'anormalité.
Nous créons un programme, pratiquement tous les jours, d'une durée de 4 heures et diffusé sur Twitch, informant la société de la réalité qui est en train de se produire, en nous consacrant pleinement à elle et à la recherche sur le terrain de ce qu'ils ont appelé les vaccins.
Pour cette raison, comme nous n'avons pas d'autres moyens de soutien économique et que nous pouvons nous consacrer pleinement à ce travail, le travail que tous les êtres humains conscients de la situation veulent arrêter, nous, à La Quinta Columna, demandons votre aide, afin que, grâce à vos dons ou souscriptions, nous puissions continuer à développer notre activité sans repos comme nous l'avons fait jusqu'à présent.
Merci beaucoup à vous tous pour votre collaboration.
Le Pr Raoult a raison, totale perte de confiance dans les autorités de santé, les médecins et la vraie science ! Tout ceci à cause d’une poignée d’incultes qui ne savent même pas lire les résultats d’un essai clinique et qui ont encouragé la population à s’injecter le vaccin Pfizer sur lequel on avait aucun résultat d’efficacité, de tolérance ou d’immunogénicité ! Tout ceci entretenu par une poignée de pseudo journalistes qui suivent et relaient une bande de dégénérés de fact-checkers et de trolls recrutés dans les poubelles payés pour harceler les gens !
« Je suis le microbiologiste le plus cité au monde, Véran, il n’a rien foutu dans la science de sa vie, il n’a fait que magouiller cet homme, son métier c’est de retourner à la magouille avec les labos, au bout d’un moment, il faut regarder les choses ».
De nombreux médecins et étudiants en biomédecine ont sans doute reçu le même enseignement sur la conscience. Cependant, les scientifiques débattent encore de la véracité de cette théorie.
Imaginez un enfant qui observe un éléphant pour la première fois. La lumière se reflète sur l’animal et pénètre dans les yeux de l’enfant. Les photorécepteurs de la rétine, situés à l’arrière des yeux, convertissent cette lumière en signaux électriques, qui transitent par le nerf optique jusqu’au cortex du cerveau. C’est ainsi que se forme la vision ou la conscience visuelle.
Comment ces signaux électriques se transforment-ils miraculeusement en une image mentale vivante ? Comment se transforment-ils en pensées de l’enfant, suivies d’une réaction émotionnelle – « Wow, l’éléphant est si gros ! ».
La question de savoir comment le cerveau génère des perceptions subjectives, y compris des images, des sentiments et des expériences, a été qualifiée de « problème difficile » par le chercheur australien en sciences cognitives David Chalmers en 1995.
Il s’avère que le fait d’avoir un cerveau n’est peut-être pas une condition préalable à la conscience.
« Sans cerveau, mais pas sans cervelle »
La revue The Lancet a recensé le cas d’un Français chez qui on a diagnostiqué une hydrocéphalie postnatale – un excès de liquide céphalo-rachidien sur ou autour du cerveau – à l’âge de 6 mois.
Malgré son état, il a grandi en bonne santé, s’est marié, a eu deux enfants et a travaillé comme fonctionnaire.
À l’âge de 44 ans, il s’est rendu chez le médecin en raison d’une légère faiblesse de la jambe gauche. Les médecins lui ont fait un scanner complet de la tête et ont découvert que le tissu cérébral avait presque entièrement disparu. La majeure partie de l’espace dans son crâne était remplie de liquide, et il ne restait qu’une fine couche de tissu cérébral.
« Le cerveau était pratiquement absent », a écrit l’auteur principal de l’étude de cas, le Dr Lionel Feuillet, du service de neurologie de l’hôpital de la Timone à Marseille, en France.
L’homme menait une vie normale et n’avait aucun problème pour voir, sentir ou percevoir les choses.
La revue The Lancet a recensé le cas d’un fonctionnaire français chez qui on a diagnostiqué une hydrocéphalie postnatale à l’âge de 6 mois. Plus tard, une IRM a révélé une hypertrophie massive des ventricules latéraux, du troisième et du quatrième ventricules, un manteau cortical très fin et un kyste de la fosse postérieure.
Le cortex cérébral normal est responsable des sens et des mouvements, et l’hippocampe est responsable de la mémoire. Les patients atteints d’hydrocéphalie perdent ces régions cérébrales ou en ont un volume nettement inférieur, mais ils peuvent encore exercer les fonctions correspondantes.
Même sans cerveau substantiel, ces personnes peuvent avoir des fonctions cognitives supérieures à la moyenne.
Le professeur John Lorber (1915-1996), neurologue à l’université de Sheffield, a analysé plus de 600 cas d’enfants atteints d’hydrocéphalie. Il a constaté que la moitié des quelque 60 enfants atteints du type le plus grave d’hydrocéphalie et d’atrophie cérébrale avaient un QI supérieur à 100 et menaient une vie normale.
Parmi eux, un étudiant universitaire avait d’excellentes notes, un diplôme de mathématiques avec mention, un QI de 126 et une vie sociale normale. Le cerveau de ce génie des mathématiques n’avait qu’un millimètre d’épaisseur, alors que celui d’une personne moyenne mesure généralement 4,5 centimètres d’épaisseur, soit 44 fois plus.
Une analyse de plus de 600 cas d’enfants atteints d’hydrocéphalie a révélé que sur les 60 cas où le liquide occupait 95 % du crâne, environ 30 avaient un QI supérieur à la moyenne. La partie droite de la figure illustre l’image cérébrale d’un étudiant universitaire dont le cerveau avait une épaisseur de 1 mm et qui avait un QI de 126, ce qui le plaçait dans les 5 % les plus élevés de la population. Epoch Times
Les conclusions de Lorber ont été publiées dans la revue Science en 1980 sous le titre « Is Your Brain Really Necessary ? » (Votre cerveau est-il vraiment nécessaire ?).
Le cerveau invisible
« Ce qui est important chez Lorber, c’est qu’il a effectué une longue série d’analyses systématiques au lieu de se contenter d’anecdotes. » Patrick Wall (1925-2001), professeur d’anatomie à l’University College de Londres, aurait déclaré dans un article de Roger Lewin publié dans Science en 1981 à propos de l’article de Lorber.
Les cas de personnes dépourvues de cerveau remettent en question les enseignements conventionnels selon lesquels la structure cérébrale est à l’origine de la conscience. Notre cerveau – qui pèse environ un kilo et compte environ deux milliards de neurones reliés par quelque 500 000 milliards de synapses – est-il la véritable source de la conscience ?
Certains scientifiques ont proposé que des structures profondes et invisibles dans le cerveau expliquent les fonctions cognitives normales, même en cas d’hydrocéphalie grave. Ces structures peuvent ne pas être facilement visibles sur les scanners cérébraux conventionnels ou à l’œil nu. Cependant, le fait qu’elles ne soient pas facilement visibles ne signifie pas qu’elles n’existent pas ou qu’elles ne sont pas importantes pour les fonctions cérébrales.
« Pendant des centaines d’années, les neurologues ont supposé que tout ce qui leur était cher était réalisé par le cortex, mais il se pourrait bien que les structures profondes du cerveau réalisent un grand nombre des fonctions supposées être du seul ressort du cortex », commente Wall dans l’article de 1981.
Ces structures profondes inconnues « sont sans aucun doute importantes pour de nombreuses fonctions », a déclaré le neurologue Norman Geschwind (1926-1984) de l’hôpital Beth Israel, affilié à l’université de Harvard, dans l’article de 1981.
En outre, les structures profondes « sont presque certainement plus importantes qu’on ne le pense actuellement », a déclaré David Bowsher, professeur de neurophysiologie à l’université de Liverpool, au Royaume-Uni, dans le même article.
La source de la conscience peut se trouver dans des domaines que nous n’avons pas encore explorés. Lorsque les théories médicales ne parviennent pas à résoudre un mystère, la physique peut intervenir pour donner un tour à l’intrigue, en particulier la physique quantique.
Au-delà des neurones
[...]
Au sommaire de ce deux cent sixième bulletin :
00:00 – Géopolitique profonde :
00:43 – Durov persiste et signe :
01:30 – G.-H. Soutou : La Grande Rupture :
09:50– Économie :
• Dette souveraine israélienne
• « Punishing Putin »
14:06 – Politico-diplomatique :
• Assassinat de Hassan Nasrallah
• Michoustine à Téhéran
• Rutte vs Russie
• Géorgie : Occident vs Europe
• Inde vs OTAN
• FPÖ über alles
• Varsovie vs Bandera
• Réunification : deux ans déjà
• « Le temps des héros »
25:02 – Empire du mensonge :
• Pas de cessez-le-feu pour Nasrallah
• Guterres : persona non grata
26:32 – Terrorisme :
• Attentat à Energodar
• Kiev : torture et extorsion
29:10 – Considérations militaires générales
• Talion vs charité chrétienne
• Dôme de carton
• Houthis en folie
• Front russe : accélération
36:50 – Carte des opérations militaires
par Pepe Escobar
On pourrait faire valoir que la Nuit de Représailles Balistiques de l’Iran, réponse mesurée aux provocations en série d’Israël, a moins de conséquences sur l’efficacité de l’Axe de la Résistance que la décapitation du commandement du Hezbollah.
Néanmoins, le message a suffi à faire frémir les psychopathologues talmudiques ; malgré leurs dénégations hystériques et leur propagande massive, le Papier Toilette en Fer et le système Arrow ont de facto été rendus inutiles.
Le CGRI a fait savoir que la volée de missiles avait été inaugurée par un seul Fatteh 2 hypersonique qui a détruit le radar du système de défense aérienne Arrow 3, capable d’intercepter les missiles dans l’atmosphère.
Et des sources militaires iraniennes bien informées ont indiqué que des pirates informatiques étaient passés en mode cyberattaque lourde pour perturber le système Dôme de fer juste avant le début de l’opération.
Le Corps des gardiens de la révolution iranienne a finalement confirmé qu’environ 90% des cibles prévues avaient été touchées, ce qui signifie que chaque cible était censée recevoir plusieurs missiles et que certains ont été interceptés.
Les spéculations vont bon train quant au nombre de F-35 et de F-15 détruits ou endommagés sur les deux bases aériennes, dont l’une, Nevatim, dans le Néguev, est devenue littéralement inopérante.
L’entente militaire entre l’Iran et la Russie – dans le cadre de leur partenariat stratégique global qui allait bientôt être signé – était en vigueur. Le CGRI a utilisé le brouilleur électromagnétique russe récemment fourni pour aveugler les systèmes GPS d’Israël-OTAN – notamment ceux des avions américains. C’est ce qui explique le Dôme de fer frappant au loin dans le ciel vide de la nuit.
Présenter les représailles de l’Iran comme un casus belli
Rien de tout cela n’a changé de manière substantielle l’équation de la dissuasion. Israël continue de bombarder le sud de Beyrouth. Le schéma reste le même : chaque fois qu’ils sont touchés, les génocidaires crient de douleur ou pleurnichent comme des bébés agaçants alors même que leur machine à tuer continue de tourner – avec des civils non armés comme cibles privilégiées.
Les bombardements ne s’arrêtent jamais – et ils ne s’arrêteront pas, de la Palestine au Liban et à la Syrie, en passant par l’Asie occidentale, et menant à la «réponse» de la Nuit Balistique de l’Iran.
L’Iran se trouve dans une position géopolitique et militaire extrêmement difficile, sans parler de la situation géoéconomique, toujours sous le coup d’un tsunami de sanctions. Il est évident que les dirigeants de Téhéran sont pleinement conscients du piège tendu par le combo talmudique-sioniste américain, qui veut entraîner l’Iran dans une guerre majeure.
Jake Sullivan, l’un des piliers du combo Biden qui dicte réellement la politique américaine (au nom de leurs sponsors), compte tenu de l’état pathétique du zombie à la Maison-Blanche, l’a pratiquement explicité :
«Nous avons clairement indiqué que cette attaque aurait des conséquences – de graves conséquences – et nous travaillerons avec Israël pour nous en assurer».
Traduction : La Nuit des Représailles est présentée comme un casus belli. Les États-Unis et Israël accusent déjà l’Iran d’être responsable de la méga-guerre qui pourrait éclater au Moyen-Orient.
Cette guerre est le Saint des Saints depuis au moins l’époque du régime Cheney – il y a deux décennies. Et pourtant, Téhéran, s’il le décidait, a déjà ce qu’il faut pour raser Israël. Ils ne le feront pas parce que le prix à payer serait insupportable.
Même si les psychopathes talmudiques et les Sio-cons obtenaient finalement ce qu’ils souhaitent, ce qui est peu probable, cette guerre, après une campagne de bombardements dévastatrice, ne pourrait être gagnée qu’avec l’envoi massif de troupes américaines sur le terrain. Peu importe la manière dont les médias/Think Tankland contrôlés par les zio-cons le présentent, cela n’arrivera pas.
Et la marche de la folie se poursuit sans interruption : le projet sioniste, une étreinte mortelle entre les États-Unis et Israël, contre l’Iran. Mais avec une différence de taille : le soutien de la Russie et, plus loin derrière, de la Chine. Ces trois pays forment la triade clé des BRICS. Ils sont à l’avant-garde de la construction d’un monde multinœudal nouveau et équitable. Et ce n’est pas un hasard s’il se trouve qu’ils sont les trois principales «menaces» existentielles pour l’Empire du Chaos, du Mensonge et du Pillage.
Alors que le projet Ukraine est en train de sombrer dans l’Histoire et que l’«ordre international fondé sur des règles» est définitivement enterré dans la terre noire de Novorossia, le véritable front de la Guerre Unique, la nouvelle incarnation des Guerres Éternelles, est l’Iran.
Parallèlement, Moscou et Pékin réalisent pleinement que plus l’Exceptionalistan s’enlisera au Moyen-Orient, plus ils disposeront d’une marge de manœuvre pour accélérer l’assèchement du Léviathan bancal.
Gaza-sur-le-Litani
Le Hezbollah a du pain sur la planche. Les ressources – en particulier l’approvisionnement en armes et en matériel militaire, via la Syrie et par voie aérienne de l’Iran vers le Liban – deviendront de plus en plus rares. À titre de comparaison, Israël dispose d’une chaîne d’approvisionnement illimitée à partir de l’Exceptionalistan, sans parler des tonnes d’argent.
Les renseignements israéliens sont loin d’être négligeables, puisque des commandos ont pénétré en profondeur et en secret dans le territoire du Hezbollah pour recueillir des informations sur le réseau de fortifications. Lorsqu’ils atteindront les zones peuplées du Sud-Liban – en fait, si ils atteignent -, il s’agira de bombardements démentiels et de tirs d’artillerie lourde contre des zones résidentielles.
Cette opération pourrait bien s’appeler «Gaza-sur-le-Litani». Elle n’aura lieu que si le réseau complexe du Hezbollah au Sud-Liban est démantelé – un «si» considérable.
Malgré toutes ses bonnes intentions, Jeffrey Sachs n’a pas hésité à qualifier les Israéliens de terroristes extrémistes judéo-suprémacistes. La quasi-totalité de la Majorité mondiale en est désormais consciente.
La suite de la planification talmudique-zio-con pourrait notamment inclure un horrible faux drapeau, peut-être après l’élection présidentielle américaine, par exemple sur un navire de l’OTAN ou sur des troupes américaines dans le golfe Persique, afin d’enfermer la nouvelle administration dans la guerre américaine contre l’Iran, prévue de longue date. Dick Cheney aura un orgasme – et crèvera.
Le sommet des BRICS, qui se tiendra à Kazan sous la présidence russe, aura lieu dans moins de trois semaines. En contraste frappant avec les génocides et les guerres en série au Moyen-Orient, Poutine et Xi se tiendront près de la porte – ouverte – au nom des BRICS+, accueillant des dizaines de pays qui fuient l’Occident collectif comme la peste.
La Russie est maintenant pleinement derrière l’Iran – et autant qu’en Ukraine qui bat de l’aile, cela signifie que la Russie est en guerre contre les États-Unis/Israël ; après tout, le Pentagone abat directement les missiles iraniens, alors qu’Israël est l’État prééminent de facto des États-Unis, entièrement, fiscalement soutenu par les contribuables américains.
La situation devient de plus en plus délicate. Immédiatement après une réunion très importante entre Alexander Lavrentiev, l’envoyé spécial de Poutine en Syrie, et Ali Akbar Ahmadian, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, Tel-Aviv est entré en pleine démence – quoi d’autre – et a pris pour cible des entrepôts des forces russes en Syrie.
Il y a eu une réponse conjointe de la Russie et de la Syrie en matière de défense aérienne. Ce que cela montre, c’est que les psychopathes talmudiques ne sont pas seulement obsédés par le déchaînement du feu contre l’Axe de la Résistance, mais qu’ils s’en prennent maintenant aussi aux intérêts nationaux russes. Cela peut devenir très moche pour eux en un clin d’œil – et c’est une illustration de plus que le nom du jeu (nouveau et mortel) est États-Unis/Israël contre Russie/Iran.
Nos « swipe » et nos « scroll » sur les écrans se transforment en rafales de kalachnikovs à 5 000 kilomètres de chez nous. On préférerait ne pas le savoir, fermer les yeux, se dire que cela nous dépasse. C’est pourtant bien l’envers de la révolution numérique vantée par tant de nos dirigeants, l’un de ses tabous les plus inavouables. En République démocratique du Congo (RDC), nos smartphones sont des armes de destruction massive. Nos gadgets numériques, toujours plus avides en métaux, sont la source de crimes contre l’humanité et de pollutions majeures.
Ce n’est pas le premier cri d’alarme sur le sujet. Déjà au début des années 2000, des journalistes dénonçaient le « sang dans nos téléphones portables ». Plus récemment, le journaliste Guillaume Pitron rappelait le poids réel de nos smartphones : non pas 150 grammes, mais 150 kilos de métaux rares extraits dans des conditions terribles. En début d’année, Reporterre alertait aussi sur « la nouvelle ruée minière » causée par la civilisation de l’écran.
Le numérique est né dans les entrailles de la RDC
Barbarie numérique (éd. L’Échappée), le nouveau livre de Fabien Lebrun, ajoute une pierre à l’édifice. Tout son mérite est de réinscrire ces faits dans une histoire plus globale, un contre-récit de notre modernité capitaliste et coloniale. Alors que la critique du monde connecté se cantonne trop souvent à une dénonciation de ses conséquences en aval, c’est-à-dire une fois les équipements informatiques dans nos mains — la perte d’attention, les troubles psychiques liés à l’addiction aux écrans, etc. —, le sociologue s’intéresse aux impacts géopolitiques et aux activités humaines opérées en amont, que l’on a tendance à marginaliser et qui pourtant dépassent l’entendement.
On parle de la souffrance de millions d’individus, de conflits armés, de « viols systématiques », d’une « violence inouïe » et d’une « barbarie structurelle » qui s’attaquent aux humains autant qu’aux écosystèmes. Pour dresser ce constat, fouillé et détaillé, l’auteur s’appuie sur moult rapports, livres, enquêtes journalistiques, augmentés de reportages qu’il a menés sur place pendant plusieurs semaines.
« Apple, Huawei, Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang »
En République démocratique du Congo, 6 millions de personnes ont été tuées depuis 1998 dans l’indifférence la plus totale — des conflits en partie liés à l’industrie extractive, selon l’auteur. Chaque année, 500 000 hectares de forêts sont ravagés au profit de mines qui viennent alimenter en grande partie l’industrie numérique. Cette dernière n’est pas née dans le ciel éthéré des idées, dans le garage de Steve Jobs en Californie ou dans les start-up de la Silicon Valley. Elle trouve son origine profonde dans la jungle inextricable de la RDC. Elle est liée à sa richesse qui est autant une malédiction. 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent dans ses entrailles. C’est un minerai indispensable à l’électronique et à la construction de nos tablettes et smartphones, sur lequel se ruent désormais multinationales sans scrupules, milices armées, mafias et dictateurs.
Le numérique est un « rapace géologique » : il nécessite 15 % des ressources mondiales de palladium, 23 % de l’argent et du cobalt, 41 % de l’antimoine, 63 % du dysprosium, 70 % du gallium, 87 % du germanium, etc. Le numérique ronge la terre et le sous-sol congolais.
« Le Congo est la pierre angulaire de l’édifice technologique qui caractérise la mondialisation, raconte Fabien Lebrun. L’Afrique représente un pan de la naissance d’internet, de la téléphonie mobile et de la révolution numérique occulté par les récits positivistes typiques de l’histoire des vainqueurs ».
« Le stade numérique du capitalisme »
« La sociogenèse du numérique » que retrace l’auteur n’a rien d’un joli conte. Elle rime avec pillages et ravages, s’enracine dans des siècles d’esclavage et de brutalisation des sociétés autochtones. La République démocratique du Congo en est une sorte de condensé, « d’un champ d’expérimentations les plus cruelles ».
Après l’« or noir » (comprendre ici les esclaves) extrait pendant des siècles pour alimenter les plantations du Nouveau Monde, le caoutchouc utilisé au XIXe siècle pour la voiture, voilà que la RDC est de nouveau embrigadée pour nourrir le « stade numérique du capitalisme ». L’extraction minière actuelle hérite de la violence coloniale et de ses procédés, elle bénéficie de la déstabilisation des régimes et du mode de développement inégal construit au fil du temps. L’industrie numérique reproduit ces logiques et les exacerbe.
« Au fond, il s’est toujours agi de faire produire le Congo, décrit Fabien Lebrun. De Léopold à Kabila en passant par Mobutu [des anciens dirigeants], des compagnies concessionnaires aux sociétés minières, des fonctionnaires belges à ceux du FMI [Fonds monétaire international] et de la Banque mondiale, de Michelin, Dunlop et Goodyear à Apple, Huawei et Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang. »
La violence sert la concurrence commerciale
Pour y arriver, son industrie profite du chaos politique. On présente souvent la haine ethnique comme une des justifications des agissements dans le Nord-Kivu, mais c’est en réalité une vitrine.
« Au Congo, la chute du mur de Berlin, l’affaiblissement concomitant de Joseph Mobutu et le déchaînement annoncé de la filière informatique ont été les déclencheurs d’une guerre de prédations des richesses minières motivées par des sociétés multinationales », résume Fabien Lebrun.
La violence sert ici la concurrence commerciale. L’économie se militarise pour faire face à l’insécurité de la région, des groupes armés deviennent mercenaires. La violence se commercialise et l’industrie numérique finance en grande partie les acteurs armés liés au conflit.
Le commerce et la guerre se prennent en tenaille. Les soldats deviennent entrepreneurs, les assassins négociants, tandis que les enfants travaillent dans les mines et que des femmes sont violées par milliers. En parallèle, les multinationales engendrent des bénéfices records.
« Les génies de la Silicon Valley offrent des dizaines de milliers d’enfants aux seigneurs de guerre et financent leur armement, au prix d’un massacre de masse commencé à la fin des années 1990, c’est-à-dire au moment même de l’essor du marché de la téléphonie mobile », raconte Fabien Lebrun, qui appelle au sursaut.
« Briser le fétichisme de la marchandise technologique »
Si nous sommes tous pris dans les rets de l’économie numérique, nous devons trouver des moyens collectifs de s’en échapper. Il faut penser au-delà du boycott des multinationales impliquées, plaide-t-il, et « poser la question de la suspension, voire de l’abandon de la production électronique pourtant si meurtrière ». Il est urgent de briser « le fétichisme de la marchandise technologique » et de « discuter de la limitation, voire de l’arrêt de la production d’écrans sur laquelle repose l’accumulation de la domination et la puissance des Big Tech ». « Un front contre ces multinationales est primordial afin de limiter leurs pouvoirs jusqu’à leur démantèlement. »
Ne reste plus qu’à le construire pas à pas. L’initiative lancée par l’association Génération lumière qui a traversé la France cet été et rassemblé des centaines de personnes pour sensibiliser la population aux massacres générés par l’extractivisme est une première esquisse de mobilisation collective. La lutte à Échassières dans l’Allier contre la mine de lithium avec le mot d’ordre « ni ici ni ailleurs » en est un autre exemple. Qu’il s’agit désormais d’intensifier et de démultiplier.
Barbarie numérique, de Fabien Lebrun, aux éditions L’Échappée, octobre 2024, 432 p., 22 euros.
Ses diatribes sont rythmées par des termes comme « CIA », « État profond », « Nouvel Ordre mondial », « complexe militaro-industriel », « Bilderberg » et autres mots-clés qui attirent l’attention exclusivement sur le rôle joué par les gentils Américains dans la trahison et la destruction de leur propre pays.
L’une des contributions célèbres d’Alex Jones est son documentaire Dark Secrets : Inside Bohemian Grove, réalisé en 2000, qui raconte son opération d’infiltration du Bohemian Grove. Je me propose ici d’analyser de manière critique ce film et sa thèse principale, qui a deux niveaux. D’une part, Jones prétend que le Bohemian Grove serait un des lieux où se trame dans le plus grand secret le projet du Nouvel Ordre mondial, expression qui désigne l’ennemi à combattre chez Jones et ses épigones. D’autre part, Jones prétend qu’au Bohemian Grove se pratique le culte millénaire et satanique du dieu sanguinaire Moloch, impliquant le sacrifice par le feu d’une effigie humaine, et « peut-être » de réels sacrifices humains. Cette thèse a fait le tour du monde et est aujourd’hui très répandue.
Mon analyse du dossier me conduit à conclure que le film de Jones est un grossier coup de bluff, qui aurait dû logiquement le classer définitivement comme un charlatan. La rumeur du satanisme (ou molochisme) du Bohemian Grove (quand ce n’est pas du pédo-satanisme) illustre tout simplement la pente glissante de notre tendance à considérer les super-riches et les super-puissants comme intrinsèquement méchants et pervers, et accepter sans réserve toutes les rumeurs à leur sujet. Plus ces rumeurs sont horribles, plus elles semblent crédibles, et l’on se dispense d’en chercher la moindre preuve.
Je vous invite évidemment à visionner le film pour vous faire votre propre idée (je n’ai pas trouvé de version française). Si vous ne voulez pas y passer une heure et demi, sauter les préparatifs de l’expédition (Jones prend sa voiture, Jones prend une chambre à l’hôtel, etc.), les interviews des locaux qui semblent ne pas comprendre de quoi il parle, son entrée décontractée par la navette du club, et ses errances dans le Grove pour éviter la sécurité, allez directement, à 1 heure environ de la vidéo, à la cérémonie Cremation of Care.
Voici maintenant quelques informations pour mettre un peu de contexte dans tout cela.
Le Bohemian Grove est une propriété de plus de mille hectares située au nord de San Francisco et appartenant au Bohemian Club of San Francisco, qui possède aussi un « clubhouse » de six étages au centre de San Francisco. C’est un cadre naturel réputé magnifique, boisé d’immense séquoias.
Chaque été, en juin puis en juillet, s’y réunissent pendant deux semaines, dans des « campements » aménagés, quelques centaines de membres (les « Bohémiens ») avec leurs invités, pour une retraite dans la nature agrémentée de banquets et de divertissements. C’est le 15 juillet 2000 qu’Alex Jones et son caméraman Mike Hanson s’y sont introduits pour filmer secrètement la cérémonie d’ouverture, nommée The Cremation of Care.
La thèse défendue par Alex Jones repose d’abord sur le caractère extrêmement flou des images filmées en caméra cachée par Hanson (qui empêche de voir que ce que Jones désigne comme « le dieu Moloch » est en fait une chouette), et surtout sur une exagération du « secret » qui entoure le Bohemian Grove.
Signalons pour commencer que les deux compères ont pénétré dans le Grove avec la navette du club, sans avoir eu à prouver leur identité et sans être fouillés, ce qui déjà témoigne du peu de sécurité qui entoure cette réunion.
Jones n’est pas le premier journaliste à s’être introduit par la ruse dans le Bohemian Grove. Philip Weiss l’a fait en 1989, et beaucoup mieux que lui, puisqu’il y est resté plusieurs jours et a pu s’entretenir avec de nombreux invités. Weiss en a tiré un article très intéressant, « Inside Bohemian Grove », publié par le magazine Spy en novembre 1989. Weiss n’a rien vu ni entendu qui puisse laisser penser que des pratiques occultes ou criminelles sont au programme des réjouissances. En terme de rituels, il évoque seulement un goût ludique (« for fun ») pour « le culte druidique des arbres », et le plaisir que semblent éprouver les membres à pisser sur les sycomores : « C’est le rituel le plus valorisé du campement, la liberté qu’ont les hommes puissants de pisser où bon leur semble. »
Loin d’être secrètes, les activités du Bohemian Club sont bien connues et sont décrites dans plusieurs ouvrages sérieux, comme celui du sociologue William Domhoff, Bohemian Grove and Other Retreats : A Study in Ruling-Class Cohesiveness (HarperCollins, 1975), qui décrit le Grove comme une occasion que se donne la classe sociale des hyper-riches de tisser sa cohésion.
La liste des membres et des invités est très facilement consultable.
Fondé en 1872, le club réunissait à ses débuts des journalistes, des intellectuels et des artistes qui aimaient s’y retrouver et pour camper en pleine nature. Mark Twain et Jack London y étaient souvent présents. Le second se trouve à droite sur la photo ci-dessous, prise vers 1905.
Au fil des années, victime de son succès, le club s’est progressivement transformé en country club pour personnalités très riches et influentes. La cotisation coûte environ 25 000 dollars et la liste d’attente est très longue. Ces hommes trouvent là l’occasion de se socialiser de manière décontractée, sans leurs femmes ni leurs maîtresses (quelques prostitués s’installent dans les hôtels de la ville voisine de Monte Rio, où les escapades sont toujours possibles). Dans le Grove, membres et invités sont répartis, par affinité, dans différents campements plus ou moins bien aménagés, chaque camp ayant sa propre identité, son nom, ses traditions, son histoire, et bien sûr son personnel.
Le Bohemian Club n’est pas fait pour parler politique, mais ses membres sont principalement républicains et conservateurs. La retraite au Bohemian Grove garde son caractère traditionnel, ponctuée par différentes représentations théâtrales, écrites spécialement pour l’occasion, souvent accompagnées par un orchestre, et mobilisant sur scène, en tant qu’acteurs ou figurants, de nombreux membres qui se sont préparés pour cela durant toute l’année. Il y a deux grandes représentations générales, et d’autres festivités réparties dans différentes scènes aménagées, ou bien dans les différents campements, chaque campement organisant ses propres festivités, ouvertes à tous. Des professionnels du spectacle sont souvent invités à faire profiter l’assemblée de leurs talents (gracieusement).
Le Grove a conservé de ses origines un certain goût pour les thématiques païennes, mais des légendes chrétiennes ont aussi été jouées.
Comme seuls les hommes sont acceptés dans le club, les rôles féminins sont joués par des hommes, ce qui peut être évidemment très amusant pour certains.
L’une des devises du club est une phrase empruntée au Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : « Weaving spiders come not here. » (« Araignées qui tissez, ne venez pas ici. ») Elle enjoint les Bohémiens à mettre de côtés leurs vies professionnelles ou politiques, et d’une manière générale à ne pas trop s’entretenir de sujets sérieux. La retraite se veut un cadre de détente, de distraction et de fraternisation.
Une autre règle, plus stricte, est que tout ce qui est dit au sein du club, et en particulier pendant les retraites au Bohemian Grove, ne doit pas être répété à l’extérieur. C’est évidemment tout l’intérêt de ce genre de réunion, qui permet de se laisser aller, avec éventuellement un verre dans le nez (les cocktails sont servis dès le petit déjeuner pour les amateurs). La presse est strictement tenue à l’écart.
De manière compréhensible, l’idée que des hommes publics puissent discuter en secret suscite la controverse, et, en 1971, la polémique a forcé le président Nixon, un habitué, à renoncer à participer à la retraite du Grove. On le voit ici en 1967, à la même table que Reagan.
La cérémonie d’ouverture, intitulée Cremation of Care, soit « crémation des soucis », est une pièce jouée depuis 1880 (mais plusieurs fois réécrite), dont le texte n’a rien de secret. Elle comporte un cortège auquel participent membres et invités. Dull Care, une expression empruntée à une vieille chanson anglaise (Begone Dull Care), symbolise « les soucis et les malheurs que les hommes importants sont censés supporter dans leur vie quotidienne ». Le temps de la retraite, les Bohémiens sont invités à « jeter leur chagrin au feu et à se fortifier avec les arbres sacrés et l’esprit du Bosquet (Grove) [1] », sachant que le très méchant Care, malheureusement, est immortel et les attend à la sortie. La représentation se fait autour de la « Grande Chouette de Bohême », une statue de douze mètres de haut grossièrement taillée dans la pierre, qui est en quelque sorte le totem du club. C’est à ses pieds qu’est brûlée dans un cercueil l’effigie de Dull Care, par la flamme éternelle de la camaraderie (the Eternal Flame of Fellowship).
On voit bien qu’il y a là une forme de paganisme un peu folklorique, un peu shakespearien dans l’expression, un peu wagnérien par la mise en scène, et surtout un peu désuet. Mais de satanisme, pas le bout de la queue, sauf à qualifier de satanique tout rituel peu catholique.
Je ne vois aucune raison de qualifier la Cremation of Care d’« ancienne cérémonie cananéenne, luciférienne, de la religion à mystères de Babylone », comme l’a fait Alex Jones, ou d’assimiler la Chouette au dieu Moloch. Quant aux sacrifices humains, tout ce que peut finalement dire Jones, c’est qu’« ils ne peuvent être exclus » [2] ; on peut évidemment en dire autant de l’existence des licornes. C’est toujours la même stratégie : propager une rumeur sans preuve, et mettre les sceptiques au défi de prouver qu’elle est fausse.
L’affirmation publiée par Hanson dans son livre Bohemian Grove : Cult of Conspiracy, selon laquelle « les hommes qui se réunissent ici au fond des bois sont impliqués dans une vaste conspiration qui n’a qu’un seul but ultime : la domination mondiale », ou sa suggestion que le Grove est « une sombre conspiration alimentée par le pouvoir et l’adoration d’un ancien et ténébreux dieu hibou », ne sont rien d’autre que des incantations visant à évoquer des images dans l’esprit des croyants [3].
Ma conclusion est donc que je ne sais pas très bien ce qui se passe dans le Bohemian Grove, mais que l’enquête d’Alex Jones n’a apporté aucun indice qu’il s’y passe quoi que ce soit qui ressemble à un culte de Moloch, et encore moins à un sacrifice humain.
Mais je sais par avance que cet article me vaudra d’être accusé de complicité avec les adorateurs de Moloch. Car comme disait ce Bohémien de Mark Twain, il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.
Laurent Guyénot
La parole de Julian Assange fut forte et précise lors de son audition par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 1er octobre à Strasbourg. Le journaliste australien est combatif, pleinement lucide, malgré les quatorze années de persécution et de privation de liberté qu’il vient de subir. Il n’est pas sorti indemne du martyre que lui a infligé Washington, mais il a tenu bon et semble sur la voie du rétablissement.
S’appuyant sur le très bon rapport de la représentante islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir (membre du Parti pirate), la commission avait émis un avis clair et pertinent sur le cas Assange, notamment quant à la nature politique de la persécution. Le texte accuse sans détour les États-Unis et le Royaume-Uni, demandant des actions, à la fois sur l’usage de l’Espionage Act et les pratiques en matière d’extradition.
Le 2 octobre, la résolution intitulée « La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits humains » a été débattue en séance plénière dans l’hémicycle et finalement adoptée par 88 voix pour, 13 contre et 20 abstentions (voir le détail du vote). C’est une avancée politique, diplomatique et symbolique importante. Le Conseil de l’Europe juge que Julian Assange était bel et bien un prisonnier politique au Royaume-Uni.
À noter que seuls trois des dix-huit représentants français ont participé au vote, ils ont tous voté en faveur de la résolution. Il s’agit des députés LFI Emmanuel Fernandes et Anne Stambach-Terrenoir, et du sénateur PS Didier Marie.
Le Royaume-Uni est membre du Conseil de l’Europe, qui est une institution réunissant 46 pays européens totalement distincte de l’Union européenne et donc non concernée par le Brexit. Les États-Unis y ont le statut de pays observateur. Il est peu probable que les deux États les plus impliqués dans la persécution de Julian Assange admettent sur le champ leur responsabilité et procèdent dans la foulée aux réformes recommandées par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, mais le rapport et le vote constituent une étape majeure.
Le combat de Julian Assange et de ses soutiens est reconnu comme légitime et salutaire par une institution internationale. Cela vient s’ajouter aux avis qui avaient été émis par différentes composantes de l’Organisation des Nations unies (ONU). C’est un travail pour l’histoire. Mais au-delà de la nécessité de faire reconnaître la réalité de la persécution politique qui a eu lieu, il faut empêcher que cela puisse se reproduire, contre un autre journaliste, un lanceur d’alerte, etc. Il est à craindre que l’intimidation que Washington cherchait à exercer sur la presse et les sources par la traque du fondateur de WikiLeaks ait déjà produit ses effets, mais il n’est pas trop tard pour protéger le droit d’informer (et donc d’être informé).
Lors de son audition, Julian Assange a clairement dit qu’il voulait, à travers le retour sur son cas, protéger les autres journalistes. Il a d’ailleurs mentionné à plusieurs reprises Gaza et le sort des journalistes palestiniens. Depuis le 7 octobre 2023, 174 d’entre eux ont été tués par l’armée israélienne, souvent ciblés délibérément.
Nous avons collectivement obtenu la libération de Julian Assange, il nous faut maintenant nous appuyer sur cette grande et belle victoire pour défendre et promouvoir le type de journalisme pratiqué par WikiLeaks, et ainsi lutter plus efficacement contre les injustices qu’il permet de dévoiler.
« Je veux être tout à fait clair. Je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné. Je suis libre aujourd’hui après des années d’incarcération parce que j’ai plaidé coupable d’avoir fait du journalisme. J’ai plaidé coupable d’avoir cherché à obtenir des informations auprès d’une source. J’ai plaidé coupable d’avoir obtenu des informations auprès d’une source. Et j’ai plaidé coupable d’avoir informé le public de la nature de ces informations. Je n’ai plaidé coupable d’aucun autre chef d’accusation. »
« La criminalisation des activités de collecte d’informations est une menace pour le journalisme d’investigation partout dans le monde. J’ai été formellement condamné par une puissance étrangère pour avoir demandé, reçu et publié des informations véridiques sur cette puissance alors que j’étais en Europe. »
« La question fondamentale est simple : les journalistes ne devraient pas être poursuivis pour avoir fait leur travail. Le journalisme n’est pas un crime ; c’est un des piliers d’une société libre et informée. »
« Dans mon travail, je me suis efforcé d’être rigoureusement exact. Je pense que l’exactitude est essentielle. Les sources primaires sont essentielles. Mais il y a un domaine dans lequel je suis un militant et où tous les journalistes doivent être des militants. Les journalistes doivent être des militants de la vérité. »
« Lorsque j’ai fondé WikiLeaks, j’étais animé par un rêve simple : éduquer les gens sur la façon dont le monde fonctionne afin que, par la compréhension, nous puissions faire advenir quelque chose de meilleur. »
« Je voudrais simplement remercier toutes les personnes qui se sont battues pour ma libération et qui ont compris, ce qui est important, que ma libération allait de pair avec leur propre libération. »