Les satellites d’ailleurs ont profondément changé cette guerre, où tous les mouvements de troupe sont devenus presque transparents, même de nuit, et où les défenseurs sont désormais largement favorisés. Pourquoi alors est-ce la Russie qui a adopté la tactique défensive que l’Ukraine aurait du déployer ? Cette guerre marquera-t-elle, comme l’espèrent certains analystes russes, l’implosion de l’OTAN ?
Idriss Aberkane fait le point avec Xavier Moreau.
« Etre l’ennemi des Etats-Unis est dangereux, mais être leur ami est fatal »
Avec ces temps modernes, les hommes n’aiment pas la liberté. Ils préfèrent le pain, la télé et la sécurité, et mourir à l’eau tiède.
« Sans nous, ils seront toujours affamés. Aucune science ne leur donnera du pain, tant qu’ils demeureront libres, mais ils finiront par la déposer à nos pieds, cette liberté, en disant : “Réduisez-nous plutôt en servitude, mais nourrissez-nous.” Ils comprendront enfin que la liberté est inconciliable avec le pain de la terre à discrétion, parce que jamais ils ne sauront le répartir entre eux ! Ils se convaincront aussi de leur impuissance à se faire libres, étant faibles, dépravés, nuls et révoltés. »
Comme l’expose le Monde Diplomatique, une quarantaine de grands groupes, familles ou individus disposent de la quasi-intégralité des médias de la France. On retrouve parmi eux un certain nombre de milliardaires et de riches industriels. À partir de ce constat, il existe donc de clairs conflits d’intérêts.
Aujourd’hui, selon Média Crash d’Oxfam qui cite Julia Cagé : 9 milliardaires possèdent plus de 80 % des médias en France. Ces 9 milliardaires sont :
- Bernard Arnault : Les Echos, L’Opinion, Le Parisien, une partie du Groupe Perdriel (Challenges, Sciences et Avenir)
- Patrick Drahi : BFMTV, RMC, L’Express, Libération i24
- Xavier Niel : Le Monde SA (Le Monde, Télérama, Courrier International, L’OBS, Le Monde Diplomatique, Huffpost), NJJ (Paris Turf, Nice Matin, Var Matin, Monaco Matin)
- Daniel Kretinsky : Le Monde SA (Le Monde, Télérama, Courrier International, L’OBS, Le Monde Diplomatique, Huffpost), Elle, Marianne, Télé 7 Jours
- La famille Dassault : Le Figaro, Le Figaro Magazine
- François Pinault : Le Point
- La famille Bouygues : Groupe TF1 (TF1, LCI, TMC, TFX)
- Arnaud Lagardère : Paris Match, Hachette Livre, le JDD, Europe 1
- Vincent Bolloré : Groupe Canal + (Canal +, C8, CNews), Prisma Media (Capital, Femme Actuelle, Télé Loisirs, GEO, Voici, Gala), une partie de Lagardère(Paris Match, Hachette Livre, le JDD, Europe 1), France Catholique
En effet, parmi les 6 principaux quotidiens nationaux généralistes vendus en France, 4 sont contrôlés par des milliardaires. La dynastie Dassault, spécialisée dans l’aviation d’armement, possède donc le Figaro. Les échos sont détenus par Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France. Et malgré des fonds d’indépendance pour la presse, les richissimes Xavier Niel et Patrick Drahi gardent respectivement la main sur le Monde et Libération. Seuls donc l’Humanité et la Croix conservent une relative autonomie.
Il s’agit du septième coup d’État dans la région depuis 2020, sans compter une précédente tentative au Niger en 2021 qui a été réprimée par la même garde présidentielle.
Coup d'état au Niger
Le coup d’État a été condamné par les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, de nombreux gouvernements africains et la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Les généraux n’ont pas respecté le délai fixé par la CEDEAO pour rétablir le président Bazoum, et les nouveaux dirigeants du Niger ont fermé l’espace aérien du pays et accusé des puissances étrangères de se préparer à une attaque. Les dirigeants de la CEDEAO se sont réunis ce jeudi 10 août au Nigeria pour discuter des prochaines étapes.
La semaine dernière, les chefs militaires de la CEDEAO ont préparé un plan pour rétablir le président Bazoum, qui a été probablement discuté lors de la réunion du 10 août.
Cependant, le Sénat nigérian a rejeté l’intervention militaire au Niger et sans le Nigeria, qui a une frontière de 1 600 kilomètres et l’armée la plus importante de la région, rien ne se passera.
La semaine dernière, le chef adjoint du gouvernement militaire a visité le Mali pour demander le « déploiement rapide des forces Wagner au [Niger] » afin d’aider le régime militaire.
Et le chef de Wagner, Evgueni Prigozhin, a déclaré que ses troupes seraient en mesure d’aider le Niger : ce qu’un chercheur a qualifié de « scénario cauchemardesque » pour les États-Unis dans la région du Sahel en Afrique.
Le gouvernement militaire de Niamey a reçu des promesses de soutien de ses voisins du Burkina Faso, du Mali et de Guinée. L’Algérie a condamné le coup d’État, et la Libye a déclaré que la prise de pouvoir n’était « pas acceptable ».
Cependant, la semaine dernière, le chef d’état-major de l’armée algérienne a visité Moscou pour une réunion avec le ministre russe de la Défense Sergey Shoigu et la question du Niger a sûrement été discutée.
Wikipédia, l’une des nombreuses ressources utilisées par l’État profond américain et ses alliés au sein de la communauté du renseignement, serait devenue un instrument de « contrôle », selon Larry Sanger, co-fondateur du site, dans une entrevue avec le journaliste Glenn Greenwald.
S’exprimant sur le podcast « System Update » de Glenn Greenwald, Sanger déplore comment le site qu’il a contribué à créer en 2001 est devenu un instrument de manipulation entre les mains de l’establishment libéral de gauche, parmi lesquels il compte la CIA, le FBI et d’autres agences de renseignement américaines.
« Nous avons des preuves qu’aussi tôt qu’en 2008, les ordinateurs de la CIA et du FBI étaient utilisés pour modifier Wikipédia », a-t-il déclaré. « Pensez-vous qu’ils ont arrêté de le faire à cette époque ? »
L’activité de la CIA et du FBI sur Wikipédia a été rendue publique pour la première fois en 2007 par un étudiant en programmation du nom de Virgil Griffith. Griffith a développé un programme appelé WikiScanner qui pouvait retracer l’emplacement des ordinateurs utilisés pour modifier les articles de Wikipédia, et a découvert que la CIA, le FBI, ainsi que de nombreuses grandes entreprises et agences gouvernementales nettoyaient l’encyclopédie en ligne d’informations compromettantes.
Les ordinateurs de la CIA étaient utilisés pour supprimer les comptes de victimes de la guerre en Irak, tandis qu’un ordinateur du FBI était utilisé pour supprimer des images aériennes et satellitaires de la prison américaine de Guantanamo Bay à Cuba. Les ordinateurs de la CIA étaient utilisés pour modifier des centaines d’articles, dont ceux sur l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le programme nucléaire chinois et la marine argentine.
Certaines modifications étaient plus futiles, l’ancien chef de la CIA, William Colby, aurait apparemment modifié sa propre entrée pour élargir sa liste de réalisations.
L’affaire du compteur Linky géré par Enedis refait surface avec un jugement sans précédent. La justice a ordonné le démantèlement du dispositif, une décision qui réjouit les opposants au compteur Linky. En effet, ce dernier est à l’origine de vives inquiétudes. Depuis des années, son installation a été vivement critiquée, certains consommateurs pointant du doigt des hausses significatives de leurs factures d’électricité. Malgré son efficacité à transmettre automatiquement les données de consommation, ce dispositif n’a pas convaincu tous les utilisateurs. Le problème majeur réside dans les ondes électromagnétiques qu’il émet. En effet, elles sont potentiellement néfastes pour la santé de nombreux individus. Et ceux qui souffrent d’électrohypersensibilité ne peuvent même pas avoir le compteur Linky chez eux.
Bien que l’Agence nationale de sécurité sanitaire ait publié en 2016 un rapport atténuant les risques, les doutes persistent. Certains signalent des symptômes tels que maux de tête, nausées, vertiges et douleurs musculaires. Le 10 juillet dernier, un verdict est tombé : une femme poursuivant Enedis a obtenu gain de cause. Ainsi, l’entreprise a l’obligation de le remplacer par un modèle non communicant. Cette décision pourrait inciter les autorités à approfondir l’examen des risques associés à ce dispositif. Une victoire pour les opposants, mais quel impact cela aura-t-il sur l’avenir du compteur Linky, reste à voir.
Pour un client fiché, dans le meilleur cas, sa banque, celle à l’origine de la sanction peut seulement se contenter de restreindre ses services bancaires. De cette manière, il aura toujours son compte bancaire actif, mais il n’aura accès qu’aux services basiques. Toujours est-il que pour certaines raisons ou dans certains cas précis, il arrive que la banque préfère clôturer le compte du client en faute. Heureusement, le fichage n’implique pas que vous êtes exclu bancaire. Vous pouvez très bien ouvrir un nouveau compte auprès d’une autre structure. Voici justement des conseils à ce propos.
Faire valoir son droit au compte pour se doter d’un nouveau compte bancaire...
02:50 : De Gaulle, un homme à abattre
05:30 : Économie
L’homme malade de l’Europe
Marc Touati et l’économie mondiale
Baisse du rouble et parité de pouvoir d’achat
18:10 : Terrorisme
Adolescents russes et terrorisme ukrainien
Navalny +19 ans de prison
Libérez Julian Assange
21:00 : Armement
ORSIS T5000 vs OTAN. Erratum portée de 1500 mètres.
Véhicules OTAN inadaptés
Nouvelles tactiques ukrainiennes
34:10 : Carte des opérations militaires
Offensives Tik Tok
Trou à $1 million
42:10 : Célébrations
Solution croate
Bon anniversaire à Nikolai Kulpov
Thierry Meyssan raconte les diverses tentatives d’assassinat auxquelles il a échappé. La réalité dépasse la fiction…
En 2002, je publiais L’Effroyable imposture, un ouvrage de sciences politiques qui dénonçait la version officielle des attentats de New York, de Washington et de Pennsylvanie, et anticipait la nouvelle politique US : une surveillance généralisée des citoyens et la domination du Moyen-Orient élargi. Après un article du New York Times qui s’étonnait de mon impact en France, le département US de la Défense chargeait le Mossad israélien de m’éliminer.
Chirac offre une protection contre le Mossad
Le président Jacques Chirac, qui avait demandé à ses propres services de Renseignement de vérifier ma thèse, prit alors ma défense. Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre Ariel Sharon, il l’informa que toute action contre moi, non seulement en France, mais sur tout le territoire de l’Union européenne, serait interprétée comme un acte hostile contre la France. Il chargea également un de ses collaborateurs de veiller sur moi et d’informer les États non-européens qui m’inviteraient de leur responsabilité pour assurer ma sécurité. Effectivement, dans tous les pays où je fus invité, on me fournit une escorte armée.
Sarkozy obéit à la CI
Cependant, en 2007, le président Chirac fut remplacé par Nicolas Sarkozy. Selon le haut fonctionnaire que Jacques Chirac avait chargé de ma sécurité, le nouveau président accepta à la demande de Washington d’ordonner à la DGSE de m’éliminer. Ainsi prévenu, je faisais ma valise sans attendre et je m’exilais. Deux jours plus tard, j’arrivais à Damas où l’on m’accorda la protection de l’État.
Celle-ci est l’œuvre d’un polytechnicien de formation, devenu entrepreneur et pilote, David van Hemelryck. Ce dernier a choisi ce mode d’action pour simplement sensibiliser les Français à propos de l'existence d'un processus de destitution du président de la République. Une destitution qu'il appelle de ses vœux, peu satisfait de l'état du système politique et démocratique de la France à l'heure actuelle. Une action qu'il aimerait voir se déclencher au-delà des chapelles politiques, des querelles partisanes ou des idéologies divergentes et dont il explique la nécessité à ses yeux au sein d'un site internet.
(voir la suite de l'article après la vidéo)
La sortie de la Russie a coûté cher aux groupes européens. Selon le Financial Times, qui a décortiqué les rapports annuels et bilans financiers de quelques 600 groupes européens, 176 entreprises ont d’ores et déjà engrangées des pertes pour un montant total de plus de 100 milliards d’euros. Et il ne s’agit là que des pertes directes, les charges ou dépréciations liées à la vente, la fermeture ou la réduction de l’activité en Russie. Ces chiffres ne tiennent ainsi pas compte de tous les effets macro-économiques comme la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières.