«À Gaza même, les militaires sont stupéfaits par l’ampleur de la force du Hamas dans la région, qui a construit une armée terroriste de facto stationnée à 50 minutes de Tel-Aviv au cours des 14 dernières années, possédant des centaines de milliers d’armes allant de divers types de RPG qui constituent l’arme principale pour cibler les soldats, des lance-roquettes avancés, des drones de frappe et des drones de frappe modélisés pour contrer ceux des Israéliens.
Cela comprend notamment des obus de mortier, des fusils AK-47, des fusils de sniper Dragunov, des dispositifs de communication, des lignes téléphoniques opérationnelles et des charges explosives de différentes tailles».
La résistance est obstinée. Elle n’abandonne pas, même dans les zones que les forces d’occupation israéliennes prétendent avoir nettoyées :
«À Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, situé à quelques mètres de Sderot, les FDI ont opéré dès les premiers jours de l’opération, remportant des succès tactiques. Toutefois, les risques demeurent. La semaine dernière, des terroristes du Hamas sont sortis d’une mosquée de la ville et de nouvelles caches d’armes ont été découvertes.
Les FDI ciblent les commandants du Hamas, et la plupart de ces cellules terroristes sont locales et de petite taille, mais comme Beit Hanoun peut en témoigner, il faudra des mois pour la débarrasser complètement des forces ennemies – et ce n’est pas l’endroit où le Hamas est le plus fort».
Les forces d’occupation ont des pertes relativement élevées, bien plus élevées qu’elles ne l’admettent. Via Haaretz :
«Les FDI font état de 1593 blessés depuis le 7 octobre, mais les données des hôpitaux sont bien plus élevées (archivé)
Pour la première fois depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, Israël a déclaré dimanche que 1593 soldats israéliens avaient été blessés au cours de cette période.
L’armée a précisé que 255 soldats avaient subi des blessures graves, 446 des blessures modérées et 892 des blessures légères. L’armée a publié ces informations sur le nombre de soldats blessés et leur état de santé après que Haaretz ait rapporté il y a deux semaines qu’elle refusait de le faire. (…)
Dans cette nouvelle interview exclusive sur Le Média en 4-4-2, nous avons le plaisir d’accueillir Alexandra Henrion-Caude, chercheuse franco-britannique et docteure en génétique. Pionnière dans l’étude de l’ARN dans les maladies génétiques infantiles, elle a reçu de nombreuses distinctions, dont la Bourse Eisenhower en 2013, et a été directrice de recherche à l’Inserm de 2012 à 2018.
Fondatrice du laboratoire SimplissimA à l’île Maurice, Alexandra Henrion-Caude est une scientifique engagée. Malgré ses réalisations, elle a souvent été confrontée à des critiques la qualifiant de complotiste et de charlatan. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité d’entendre directement son point de vue sur ces questions et bien d’autres.
Alexandra Henrion-Caude aborde les défis scientifiques et les critiques qui l’ont qualifié de complotiste.
Jean-François Fallacher, directeur général d’Orange France, avait prédit que « plus on va vers la fin, plus ça va être compliqué ». Les difficultés concernent les malfaçons, les raccordements complexes, le ralentissement dans les zones
denses. Le remplacement du réseau cuivre ce n’est pas pour demain.
A qui la faute ?
Le ministre Jean-Noël Barrot rappelle que apporter la fibre à des millions de Français ce n’est pas de la magie, « Il n’est pas acceptable que les élus se retrouvent en première ligne pour trouver des solutions à des problèmes que les acteurs de la filière ne résolvent pas toujours suffisamment à temps ».
Jean-François Fallacher constate que quand « On arrive sur les raccordements les plus complexes et les plus coûteux », « la situation est bloquée sur le domaine privé » notamment sur les « derniers mètres ».
La filière a besoin de moyens financiers. « Les Français souffrent avec l’inflation mais nous (Orange) avons augmenté nos tarifs au début de l’année pour compenser la moitié de l’inflation. Il faudra trouver plus de marges de manœuvre pour travailler davantage la qualité à l’avenir ». Une hausse du prix des abonnements doit financer le génie civil.
Le responsable investissements de la Caisse des dépôts admet que « Soit on attend que l’État fasse quelque chose soit on prend en main le problème ». Un système de financement doit intervenir où « tout le monde met la main à la poche ».
Un tel projet dans une crise économique et un tel manque de financement ne va pas aider pour que la fibre puisse être accessible partout. Une des solution reste le satellite mais la concurrence est très importante surtout avec le service d’Elon Musk, qui propose cette alternative depuis un bon moment avec une facilité d’installation et un cout accessible.
Comme le 100 % fibre ne verra pas le jour les opérateurs envisagent le 100 % très haut débit.
L’exploitation du réseau cuivre pose problème puisque les sous traitants ont fermé boutique et que Orange peine à réparer les infrastructures. L’ARCEP indique que ceux qui sont concernés depuis le début et inclus dans la fermeture du réseau cuivre n’auront pas d’alternative ni de dérogation.
On risque d’avoir des déserts numériques, laissant les français se débrouiller dans leurs démarches administratives ou dans la prise de rendez vous avec le médecin.
Pourquoi l’Etat panique devant l’enjeu de son projet de transition écologique et de la cohésion territoriale ?
[...]
taux du crédit qui augmentent, pouvoir d’achat immobilier en régression, prêts bancaires à l’accession en baisse, inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, surcoût de construction du neuf estimé à +7 % avec la norme RE 2020, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif (nouveau dispositif Pinel), prix élevés faiblement en repli, construction en recul... Autant d’éléments qui font craindre une crise profonde.
La Première ministre dans sa feuille de route des 100 jours a d’ores et déjà annoncé un certain nombre de mesures pour aider les collectivités à construire en zone tendue. Elle souhaite aussi mobiliser la Caisse des dépôts.
Dans le cadre du Conseil national de la refondation, le ministre du Logement doit livrer ses recommandations issues des propositions des groupes de travail. La plupart des préconisations relèvent de la simplification et de l’amélioration des aides et dispositifs fiscaux. D’autres propositions introduiraient des changements majeurs, comme l’encadrement des prix du foncier, l’instauration dans certaines zones d’une densité minimale pour les nouvelles constructions, afin de limiter l’étalement urbain, ou encore des incitations financières pour les maires bâtisseurs, ou la création d’un statut du bailleur privé. La Fondation IFRAP suggère de ne pas en rajouter avec des réglementations qui contribuent déjà à paralyser le marché du logement.
Interrogé récemment, le Président du Medef déclarait « ce que je vois, c’est des entreprises qui fonctionnent, une économie qui tient plutôt bien. À l’exception d’un problème de logement. La construction neuve est en train de ralentir à toute vitesse. L’année 2023 ne va pas être bonne et l’année 2024 va être catastrophique », évoquant même « une bombe à retardement ». Il faut rappeler que le BTP emploie 1,592 million de salariés en France au quatrième trimestre 2022. Comme en écho au patron du Medef, le ministre du Logement, Olivier Klein, récemment auditionné au Sénat, annonçait « la situation n’est pas bonne », n’hésitant pas à parler de « bombe sociale de demain ! » Véronique Bédague, PDG de Nexity, premier groupe de promotion immobilière français parle elle d’un « choc d’une violence folle ». Il faut dire qu’en moins d’un an de nombreux nuages se sont amoncelés sur le secteur du logement, frappant autant l’offre que la demande. Un sujet d’inquiétude, car selon l’INSEE, le logement représentait en moyenne 22 % des dépenses des 20 % des ménages les plus modestes devant l’alimentation (18 %), les transports (14 %).
01:35 Économie
Automobile russe
Aéronautique russe
Washington Post : stratpolisation
Pas d’argent US pour Kiev
08:20 Politico-diplomatique
Lecornu et l’intimité stratégique
Poutine au Moyen-Orient
Pistorius : Berlin vs Kiev
13:40 Terrorisme
Milley et l’égorgement
Assassinat de Ilia Kiva
Tunnel de Severomouisk
20:35 Armement
Sous-estimation de la Russie
Robots russes sur le front
Escorte des SU-35
22:25 Considérations militaires générales
OTAN : mes nouveaux narratifs
Mensonges sur LCI
Gamelin nouveau : Lieutenant-colonel Vincent Arbaretier
Sauver l’OTAN !
33:30 Carte des opérations militaires
Notre média a eu le plaisir de recevoir Véronique Lévy à l’occasion de la sortie de son livre intitulé Chœur de chair : Le cœur de l’Eglise est une femme, publié aux éditions Artège. Dans cet interview, Véronique relate son histoire peu commune, depuis son enfance jusqu’à sa rencontre avec le Christ et son baptême. Alors qu’elle craint viscéralement la mort qui guette chacun d’entre nous. Pour conjurer cette peur, elle s’est jetée à corps perdu dans les plaisirs du monde dès l’âge de douze ans, multipliant les petits copains et prenant des risques inconsidérés. Mais sa rencontre avec le Seigneur va tout changer jusqu’à changer son cœur de pierre en cœur de chair.
Dans cette passionnante interview, Véronique Lévy évoque également son engagement contre l’injustice envers les non-vaccinés et le confinement, ainsi que la question délicate de l’avortement.
Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être vivant ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j’envoie la pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis tout !!!
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu’une ébauche de construction navale ?!
Mais, Noé, tu n’as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir !
Pardonne-moi, Tout Puissant, j’ai fait tout mon possible mais les temps ont changé
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The Guardian se dit «inquiet concernant un système basé sur les données qui augmente considérablement le nombre de cibles de frappes dans le territoire palestinien» : l ‘intelligence artificielle (IA). L’armée israélienne n’a pas caché l’intensité de ses bombardements sur la bande de Gaza. Au début de l’offensive, le chef de l’armée de l’air parlait de frappes aériennes incessantes, 24 heures sur 24 qui ne frappaient que des cibles militaires. Mais, il a ajouté : «Nous ne sommes pas chirurgicaux», continue le média britannique.
Cette approche ciblée des bombardements avec l’AI suscite des inquiétudes. «L’approche ciblée de Tsahal dans une guerre contre le Hamas, qui, selon le ministère de la Santé de Gaza – dirigé par le Hamas – a jusqu’à présent tué plus de 15 000 personnes dans le territoire, suscite de plus en plus d’inquiétudes», souligne The Guardian. C’est qu’après la guerre de 11 jours à Gaza en mai 2021, les responsables ont déclaré qu’Israël avait mené sa «première guerre avec l’AI» en utilisant l’apprentissage automatique et l’informatique avancée.
La dernière guerre entre Israël et le Hamas a fourni une opportunité sans précédent à Tsahal d’utiliser de tels outils sur un théâtre d’opérations beaucoup plus large et, en particulier, de déployer une plateforme de création de cibles via AI appelée «révélation du Christ» (Gospel), qui a considérablement accéléré les attaques mortelles au point où cette technique est comparée à «une usine à bombardements».
L’emploi de Tsahal de l’AI fait poser des questions sur cette utilisation aussi dans d’autres armées. «L’Unité de renseignement militaire israélien est facilitée par l’AI qui joue un rôle important dans la réponse israélienne au Hamas dans le sud d’Israël depuis 7 octobre», martèle The Guardian et «cet emploi de l’AI pour bombarder s’inscrit dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant les risques posés aux civils alors que les armées avancées du monde entier étendent l’utilisation de systèmes automatisés complexes et opaques sur le champ de bataille».
L’unité la «révélation du Christ» bombarde peu importe l’endroit
Cher Monsieur le Tribunal,
J’ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d’interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.
Quelle mouche vous a donc piqué ?
Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin « Natalis » qui veut dire Naissance.
Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous.
La naissance dont-il est question est celle d’un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu’étant donné que vous n’avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail.
Voyez-vous, Noël n’est pas l’anniversaire de la naissance du Père Noël ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l’andouillette tout en interdisant la consommation d’andouillette le jour de la fête de l’andouillette.
La crèche c’est ce qu’on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n’est parce qu’il est le fruit d’une tradition ?
[...]
Dans son nouveau livre, “Controligarcs: Exposing the Billionaire Class, their Secret Deals, and the Globalist Plot to Dominate Your Life,” (La classe des milliardaires, leurs accords secrets et le complot mondialiste pour dominer votre vie), l’auteur Seamus Bruner explore la longue histoire des eugénistes, des technocrates et des ingénieurs sociaux, des Rockefeller et du Club de Rome à Bill Gates, Jeffrey Epstein, Mark Zuckerberg, Klaus Schwab et autres membres du Forum économique mondial, (WEF) – qui utilisent leur fortune, souvent sous l’apparence de la philanthropiepour s’enrichir tout en promouvant un avenir antidémocratique et dystopique pour le reste d’entre nous.
“Imaginez un monde où vous ne possédez rien et où vous louez tout”, prévient M. Bruner dans les notes du livre. “La plupart des protéines de votre alimentation proviennent d’insectes. Vous n’avez pas le droit d’avoir plus d’un enfant et vos données financières et médicales sont instantanément transférées à une base de données gouvernementale centralisée au moyen d’une puce sous-cutanée“.
Seamus Bruner s’est entretenu avec The Defender pour discuter de son livre, de l’état du monde et de sa vision de l’humanité.
M. Bruner, directeur de recherche à l’Institut pour la responsabilté gouvernementale Government Accountability Institute (GAI), a déclaré qu’il avait perfectionné son art du journalisme d’investigation en aidant le fondateur du GAI, Peter Schweizer, à rédiger son livre de 2011,Throw Them All Out: How Politicians and Their Friends Get Rich Off Insider Stock Tips, Land Deals, and Cronyism That Would Send the Rest of Us to Prison.” (Jetez-les tous dehors: comment les hommes politiques et leurs amis s’enrichissent grâce à des conseils d’initiés, des transactions foncières et des pratiques de copinage qui enverraient le reste d’entre nous en prison”.
Ce projet a donné lieu à deux exposés dans le cadre de l’émission “60 Minutes” et, en fin de compte, à l’adoption de la loi “Stop Trading on Congressional Knowledge Act” ( STOCK Act), votée en 2012, selon M. Bruner. “Cette expérience m’a également dissuadé de me lancer dans la politique”, a-t-il déclaré.
“Suivre l’argent est notre devise ici [at GAI]”, a déclaré M. Bruner, dont les enquêtes ultérieures sont documentées dans ses livres “Compromised: How Money and Politics Drive FBI Corruption” (2018) et “Fallout: Nuclear Bribes, Russian Spies, and the Washington Lies That Enriched the Clinton and Biden Dynasties” (2020, avec John Solomon).
M. Bruner, qui étudie pour devenir un spécialiste certifié de la lutte contre le blanchiment d’argent, a déclaré : “Nous ne sommes pas contre les milliardaires sur le plan conceptuel, mais contre ceux qui veulent utiliser leur argent, leur pouvoir et leur influence pour exercer un contrôle sur votre vie”.
“Les dix hommes les plus riches de la planète – dont Gates, [Jeff] Bezos, Zuckerberg et [Elon] Musc – ont doublé leur valeur nette personnelle combinée au cours de pandémie Covid-19 “, écrit Seamus Bruner dans “Controligarchs”, “alors que la classe moyenne en déclin a souffert et que plus de 160 millions de personnes à travers le monde [worldwide] ont été poussées dans la pauvreté”.
“Controligarchs” retrace l’histoire de certaines des familles les plus riches de la planète et explique comment elles ont utilisé leur richesse et leur influence pour mettre en place des projets tels que Agenda 2030, l’Open Society, La grande remise à zéro ainsi qu’un mouvement transhumaniste – et des organisations telles que la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies et le Wellcome Trust, – qui se traduisent par une guerre virtuelle contre les agriculteurs et l’alimentation, contre le consentement éclairé et les options de guérison naturelle, contre l’énergie et l’emploi, contre la liberté d’expression et d’autres droits inaliénables.
Les Rockefeller et la prise de contrôle de la santé publique...
Avec le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates, les Nations unies ont lancé ce mois-ci une “campagne ambitieuse menée par les pays” afin de promouvoir et d’accélérer le développement d’une infrastructure publique numérique (IPN) mondiale.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a déclaré que sa campagne “50 en 5” encouragera la construction d’un “réseau sous-jacent de composants” comprenant des “paiements numériques, des systèmes d’identification et d’échange de données”, qui servira d'”accélérateur critique des objectifs de développement durable (ODD)”.
“L’objectif de la campagne est que 50 pays aient conçu, mis en œuvre et étendu au moins une composante du IPN d’une manière sûre, inclusive et interopérable dans cinq ans”, a déclaré le PNUD.
Les critiques de la campagne sont les suivantes Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, qui a déclaré à The Defender que l’ IPN “est un mécanisme de surveillance et de contrôle qui combine l’identification numérique, les monnaies numériques de banques centrales, [CBDC], les passeports des vaccins et des données de suivi de l’empreinte carbone, ce qui ouvre la voie aux villes intelligentes de 15 minutes, à de futures fermetures et systèmes de crédit social“.
Le PNUD mène la campagne “50-in-5” avec le Centre pour l’infrastructure publique numérique, Co-Develop et l’Alliance pour les biens publics numériques. GovStack, la Banque interaméricaine de développement et l’UNICEF, ainsi que la Fondation Gates, comptent parmi les soutiens de l’initiative.
En septembre 2022, la Fondation Gates a alloué 200 millions de dollars “pour développer l’infrastructure publique numérique mondiale”, dans le cadre d’un plan plus large visant à financer 1,27 milliard de dollars d'”engagements en matière de santé et de développement” dans le but d’atteindre les ODD d’ici 2030.
La Fondation Gates a déclaré à l’époque que le financement était destiné à promouvoir l’expansion de “l’infrastructure que les pays à revenu faible et moyen peuvent utiliser pour devenir plus résistants aux crises telles que les pénuries alimentaires, les menaces pour la santé publique et le changement climatique, ainsi que pour aider à la reprise économique et à la lutte contre les pandémies”.
Greg Glaser, avocat californien spécialisé dans la protection de la vie privée, a qualifié la campagne “50-in-5” de “cauchemar totalitaire” et d’initiative “dystopique” visant les petits pays “pour les embarquer dans l’identification numérique, les portefeuilles numériques, la législation numérique, le vote numérique et bien plus encore”.
“Pour des raisons politiques, les types de l’ONU comme Gates ne peuvent pas planifier ouvertement un ‘gouvernement mondial’, alors ils utilisent des expressions différentes comme ‘partenariat mondial’ et ‘Agenda 2030′”, a déclaré M. Glaser à The Defender. Les gens peuvent ajouter “50 en 5” à la liste croissante des expressions dystopiques.
Un autre avocat californien spécialisé dans la protection de la vie privée, Richard Jaffe, a exprimé des sentiments similaires, déclarant à The Defender que l’initiative “50-in-5” “met l’accent sur la question beaucoup plus importante de la mondialisation, de la centralisation et de la numérisation des données personnelles dans le monde”.
“Mon inquiétude à court terme concerne les mauvais acteurs, c’est-à-dire les individus et les petits groupes, ainsi que les acteurs étatiques malveillants, qui disposeront désormais d’une nouvelle cible ou d’un nouvel outil fantastique pour menacer le fonctionnement normal des pays moins sophistiqués sur le plan technologique”, a-t-il déclaré.
M. Jaffe a déclaré que le fait que M. Gates soit impliqué l’effrayait au plus haut point. Derrick Broze, rédacteur en chef du Conscious Resistance Network, a déclaré à The Defender qu’il s’agissait d’un “autre signe que cette nouvelle poussée en faveur de l’infrastructure d’identification numérique ne profitera pas à l’individu moyen”.
“Les projets de ce type ne profitent qu’aux gouvernements qui veulent suivre leurs populations et aux entreprises qui veulent étudier nos habitudes et nos mouvements quotidiens pour nous vendre des produits”, a déclaré M. Broze.
Les initiatives visant à promouvoir l’IPN au niveau mondial bénéficient également du soutien du G20. Selon The Economist, lors du sommet du G20 qui s’est tenu en septembre à New Delhi sous le slogan “Une terre, une famille, un avenir”, l’Inde a obtenu le soutien de la Fondation Gates, du PNUD et de la Banque mondiale en faveur d’un plan visant à développer un référentiel mondial des technologies IPN.