"Cash Services, la nouvelle offre de services bancaires de proximité commune aux quatre enseignes bancaires BNP Paribas, Crédit Mutuel, CIC et SG, démarre le déploiement d'une soixantaine de sites à travers toute la France", annonce leur coentreprise 2SF dans un communiqué.
Le premier distributeur automatique de billets (DAB), habillé de noir et arborant le logo Cash Services, est en test depuis le 22 novembre dernier au parc des expositions à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Il a depuis été rejoint par six autres sites, tous hors agences bancaires.
Les clients concernés sont ceux de BNP Paribas, de SG, fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord, des 14 caisses régionales (sur 18) du Crédit Mutuel Alliance fédérale ainsi que deux caisses indépendantes du groupe Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Océan et Crédit Mutuel de Maine-Anjou et de Basse-Normandie.
Concrètement, un client Société Générale sera par exemple invité à retirer de l'argent dans un distributeur Cash Services attaché à une agence BNP Paribas, et vice-versa.
Après reconnaissance de la carte, chaque client de ces réseaux retrouvera l’interface propre de sa banque sur l'écran du DAB. Tout autre client, de Crédit Agricole par exemple, évoluera à travers une interface Cash Services.
Les automates seront en mesure de proposer un large panel de services, comme les dépôts de chèques ou de monnaie.
5.000 DAB en moins
"Les banques françaises évoluent pour répondre aux besoins de leurs clients. Aussi, si l’utilisation des espèces diminue, elles restent vigilantes à ce que tous les Français y aient accès sans difficulté", souligne la Fédération bancaire française (FBF).
Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu pour 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites actuels, environ 10.000.
Alors que le Yémen a ébranlé les bases du commerce international en mer Rouge par le biais d'attaques ciblées contre des navires israéliens, ceux faisant escalade en Israël, et même contre des navires de nations soutenant le massacre à Gaza. Pourtant, un événement historique qui est passé totalement inaperçu s'est déroulé sous nos yeux.
Cette analyse approfondie par Thierry Meyssan, réalisée au cours d’une interview, fait le point sur la situation à Gaza et explore la réaction surprenante de l’état-major du ministère des Armées français qui devient officiellement antisioniste.
Le refus historique de l’état-major
Stupéfaction et désapprobation ont secoué les cercles militaires français lorsque l’état-major du ministère des Armées a catégoriquement refusé de participer à l’opération « Gardien de la prospérité » contre le Yémen. Cette action, légalement permise par une clause post-guerre d’Algérie, soulève des questions importantes. Ce refus est simplement présenté comme un exercice du droit des militaires sans être remis en question.
« Jamais auparavant, l’état-major militaire français n’avait refusé de participer à une opération. C’est un moment décisif qui dévoile un désaccord profond envers la politique étrangère actuelle. »
Une explosion s’est déclenchée début janvier 2024 à la suite de la parution d’un livre de Mehdi Belhaj Kacem intitulé Nietzsche et la psychose occidentale. Du nazisme au transhumanisme, que les éditions Fiat Lux ont récemment publié le 11 décembre 2023.
Ce livre a fait l’objet de tweets extrêmement élogieux de la part de M. Bertrand Scholler, de M. Vincent Pavan, de Mme Emmanuelle Darles, et a été annoncé pour une présentation prochaine au CSI (Conseil Scientifique Indépendant), annonce que M. Louis Fouché a likée sur tweeter. Des captures vidéo et photos ont été prises par de nombreux témoins.
Le problème, et non des moindres, est que ce livre contient non seulement des jugements outrageants et méprisants sur ma personne, de nature à porter atteinte à mon honneur et à ma considération, entre autres, un diagnostic psychiatrique (à l’image de ce que pratiquent les systèmes totalitaires), des propos dénigrants, injurieux ou diffamatoires, une atteinte à ma réputation, mais encore, et là est à mon sens le point le plus grave : des contre-vérités historiques sur l’année 2023.
Je constate aussi, et ce n’est pas la première fois, qu’il s’agit encore d’attaques sur des personnes de la résistance, dans la droite ligne de tous les obstacles rencontrés en 2023 pour défendre la protection de l’enfance, comme, par exemple, des menaces d’annulation du colloque du 13 mai 2023 sur « La dérive totalitaire sur les enfants ».
J’ai écrit le 04 janvier 2024 à l’éditeur, M. Salim Laibi et Mme Asma Messid, sans avoir, à ce jour, obtenu de réponse. Le lecteur trouvera infra des extraits du livre.
Le cas échéant, la justice sera saisie de ces faits.
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L’intrigue tourne autour d’un effondrement catastrophique aux États-Unis déclenché par une cyberattaque (et une attaque massive de drones) qui coupe l’internet et perturbe l’économie mondiale, ce qui amène à se demander qui pourrait être à l’origine de ce sabotage.
L’aspect le plus intéressant du film n’est pas tant l’histoire (qui est au mieux terne) que le fait que Barack Obama ait été si profondément impliqué dans la réalisation du film en tant que producteur exécutif et conseiller sur le scénario. Cela a conduit de nombreuses personnes à suggérer que le film est en fait une programmation prédictive – de la propagande conçue pour acclimater les masses à l’idée d’un événement qui devrait se produire dans un avenir proche.
Des inquiétudes similaires ont été soulevées en 2021 lorsque le Forum économique mondial a supervisé un “jeu de guerre” appelé Cyber-polygon, un événement destiné à simuler une cyberattaque massive sur les fonctions vulnérables du web mondial. La raison pour laquelle Cyber-polygon a tant fait sourciller est parfaitement compréhensible : le WEF avait également organisé une autre simulation à la fin de l’année 2019, appelée Event 201. Ce jeu, auquel participaient les PDG de certaines des plus puissantes entreprises de santé et de médias du monde, ainsi que de nombreux responsables gouvernementaux, portait “par coïncidence” sur l’apparition d’une pandémie mondiale de coronavirus, et il s’est déroulé quelques mois seulement avant que la réalité ne se produise.
En d’autres termes, c’est comme si les globalistes du WEF savaient que le coronavirus allait frapper.
La réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) débutera la semaine prochaine à Davos, où leurs homologues non élus du secteur de la santé occuperont le devant de la scène pour mettre en garde contre un virus inexistant qui, selon eux, pourrait être vingt fois plus grave que le COVID. Les représentants non élus du WEF et de l’OMS préparent la «maladie X» en vue de la conclusion d’un traité sur les pandémies et unissent leurs forces pour persuader les dirigeants mondiaux de renoncer à leur souveraineté en prévision d’un virus inexistant qui, selon eux, «pourrait entraîner vingt fois plus de décès que la pandémie de coronavirus».
Serait-ce la «pandémie qui attirera l’attention de tout le monde» dont Bill Gates nous a joyeusement prévenus et le moment où la «solution finale» de Bill Gates sera mise en place ?
Se préparer à la maladie X, une fois de plus
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Ghebreyesus, partagera la scène le 17 janvier avec Shyam Bishen, membre du comité exécutif du Forum économique mondial (WEF), qui se préparent à participer à un forum intitulé «Se préparer à la maladie X».
Cependant, nous savons que l’équipe du NWO se prépare à terroriser les masses avec la «maladie X» depuis un certain temps et l’Expose a rapporté au début du mois d’août 2023 que les scientifiques britanniques avaient déjà commencé à développer des vaccins comme «assurance» contre une nouvelle pandémie causée par une «maladie X» inconnue.
La maladie X est un nom générique utilisé par l’OMS pour décrire une maladie qui est encore «inconnue de la science médicale en tant que cause d’infections humaines» et qui n’est même pas sûre d’être présentée comme un virus, une bactérie, un champignon ou un autre agent. Néanmoins, l’OMS a essayé de nous alerter sur une «épidémie surprise et inconnue» qui, selon elle, «pourrait se propager dans le monde entier en seulement 36 heures, tuant jusqu’à 80 millions de personnes».
Le centre de recherche sur les vaccins
La maladie X, bien qu’elle soit «non identifiée», aurait été préparée par une équipe de plus de 200 scientifiques du centre gouvernemental de haute sécurité de Porton Down, au Royaume-Uni. Ce centre est géré par l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni, qui a «établi» ce qu’elle appelle «une liste de menaces de virus animaux capables d’infecter l’homme». (source).
Selon l’Independent, les scientifiques travaillent pour «s’assurer que les futures pandémies soient stoppées dans leur élan et ne provoquent pas les mêmes perturbations dans la vie quotidienne que le «Covid-19»». On espère que l’installation aidera le Royaume-Uni à s’attaquer à la «maladie X» en améliorant la préparation aux agents pathogènes à potentiel pandémique qui n’ont pas encore été identifiés.
La plaquette d’ARNm
D’autres préparatifs en vue de la «maladie X» ont également eu lieu grâce au financement de la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a aidé la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) à investir 1,2 million de dollars dans une entreprise en démarrage avec Jurata Thin Film Inc. pour créer des plaquettes de vaccin sous la langue pour des vaccins sans aiguille. La mission du CEPI est de financer le développement de «plates-formes de réponse rapide pour développer des vaccins contre la «maladie X»».
Face à cela, on mesure toute la duplicité de l’oligarchie politico-sanitaire, qui a laissé le champ libre à un Big Pharma meurtrier – c’est prouvé – et qui traite un spécialiste du bien-être en quasi-assassin.
On ne parlera donc pas d’exercice illégal de la médecine, de mouvement sectaire et autres salades, mais bien de concurrence dévastatrice pour l’industrie pharmaceutique et la hiérarchie allopathique, qui ne sont jamais poursuivies pour leurs exactions ! Et quand elle le sont, grâce à la corruption de nos politiques, ça finit en eau de boudin.
Ce résistant à l’ordre sanitaire est traité comme un dissident en Union soviétique. La démocratie française ne vaut pas mieux.
« J’ai une force de coercition très importante face à moi... Il y a un prix à payer qui est gigantesque. »
Au début, seuls les navires transportant des marchandises israéliennes ou faisant escale en Israël l’ont été. Puis, lorsque les Occidentaux ont couvert Israël, tous les navires des nations soutenant le massacre à Gaza ont été frappés. Jamais les navires russes ou chinois n’ont été inquiétés.
Les transporteurs maritimes occidentaux et les transnationales pétrolières occidentales ont progressivement détourné leurs navires de la mer Rouge par laquelle transitait un tiers du trafic occidental. Ils font désormais le tour de l’Afrique plutôt que d’emprunter le canal de Suez.
Les États-Unis ont constitué une coalition internationale pour protéger le trafic maritime occidental en mer Rouge, l’opération « Gardien de la Prospérité ». Après que le président Emmanuel Macron ait décidé de s’y joindre, l’état-major des armées française a refusé de participer à une opération visant à permettre au massacre de Gaza de se poursuivre. Identiquement, l’Espagne s’est retirée.
Dans un entretien de 2010, le regretté Ray Peat, biologiste et physiologiste spécialisé dans la théorie bioénergétique de la santé, passe en revue certains des principaux avantages du CO2 et son mode d'action dans le corps humain. Cet article est un résumé des principaux points abordés dans cet entretien.
Je m'excuse pour la qualité de la vidéo. Elle a été enregistrée il y a 13 ans et semble avoir été filmée avec un téléphone portable. En 2010, les caméras n'étaient pas très performantes. Cependant, l'audio est correct et, plus important encore, cette information est vraiment difficile à obtenir depuis que Ray Peat n'est plus parmi nous. Seules 2 000 personnes l'avaient visionnée lorsque je l'ai regardée la première fois.
Elle est tellement intéressante que je l'ai visionnée quatre fois. Je suis convaincu que l'optimisation de votre taux de dioxyde de carbone (CO2) est l'une des stratégies les plus importantes que vous puissiez mettre en œuvre pour ralentir la dégénérescence due au vieillissement.
À ce sujet, je vais m'entretenir avec l'un des plus grands experts en respiration au monde, Peter Litchfield, Ph.D., qui nous expliquera pourquoi la plupart des techniques de respiration ne fonctionnent pas, car elles ne s'attaquent pas aux habitudes respiratoires sous-jacentes qui font baisser le taux de CO2.
Le CO2 est essentiel pour une santé optimale
Le CO2 est généralement considéré comme un simple déchet nocif issu de la respiration et comme un « polluant » qui met la Terre en danger en augmentant les températures mondiales.
En réalité, le CO2 est un moteur de la production d'énergie mitochondriale et il améliore l'apport d'oxygène dans les cellules. Il est également essentiel à la plupart des formes de vie sur Terre, en particulier aux plantes. En fait, le CO2 semble être un composant plus fondamental de la matière vivante que l'oxygène. Tout cela était bien connu dans les décennies passées, mais les connaissances sur les effets bénéfiques du CO2 sont éradiquées au fil du temps.
Il est important de noter que le CO2 permet une production d'énergie plus efficace dans les mitochondries, ce qui explique pourquoi les personnes qui vivent ou passent du temps en altitude ont tendance à être en meilleure santé et à avoir moins de problèmes de santé chroniques tels que l'asthme. La raison en est que la pression du CO2 par rapport à l'oxygène est plus élevée en altitude.
Une méthode simple pour augmenter le CO2
Selon Forbes Health, le biohacking est « un terme utilisé pour décrire divers conseils et astuces visant à améliorer la capacité du corps à fonctionner de manière optimale, et peut-être même à prolonger la durée de vie ».
Pour imiter l'altitude afin d'augmenter le taux de CO2, il suffit de respirer dans un sac en papier pendant une minute ou deux. Le sac ne doit être ni trop petit ni trop grand (la taille idéale est de 15 centimètres sur 38 centimètres). Respirez dans le sac en couvrant votre bouche et votre nez jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux.
À chaque expiration, vous expulsez du dioxyde de carbone. En réinhalant le dioxyde de carbone à l'intérieur du sac en papier, vous augmentez effectivement votre taux de dioxyde de carbone. Selon Ray Peat, il est démontré que le fait de respirer dans un sac en papier plusieurs fois par jour pouvait faire baisser la pression artérielle de 30 points et la stabiliser après quelques jours de répétition.
Le CO2 et le lactate ont des effets opposés
Comme l'explique Ray Peat, le CO2 et le lactate ont des effets opposés. Ainsi, là où le lactate cause des problèmes, le CO2 a des effets bénéfiques.
Par exemple, la production élevée de lactate est un thème commun au diabète, à la maladie d'Alzheimer, à l'insuffisance cardiaque, à l'état de choc et au vieillissement général. Il favorise l'inflammation et dégrade la fonction mitochondriale. À l'inverse, de faibles concentrations de CO2 sont associées à des crises d'épilepsie, des spasmes musculaires, des inflammations, l'hypothyroïdie, des accidents vasculaires cérébraux et des troubles de la coagulation.
Selon Ray Peat, tous ces problèmes, qu'ils soient causés par un taux élevé de lactate ou une faible concentration de CO2, peuvent être traités avec succès grâce à diverses thérapies au CO2, telles que les bains au CO2 (où le CO2 est pompé dans la baignoire, un peu comme un bain dans de l'eau minérale gazeuse) ou l'ajout de CO2 dans un traitement hyperbare standard.
Des moyens plus simples d'augmenter la teneur en CO2 de vos tissus consistent à respirer dans un petit sac en papier plusieurs fois par jour, comme indiqué ci-dessus, à avoir un apport suffisant en calcium et à compléter avec du sel, du bicarbonate de soude ou des boissons gazeuses.
Ray Peat raconte comment il a dit à une personne souffrant d'accidents ischémiques transitoires, qui s'était rendue aux urgences à plusieurs reprises pour des symptômes d'AVC et de paralysie, de boire un soda ou de l'eau gazeuse lorsque les attaques se produisaient, car les bulles dans les boissons gazeuses sont du gaz CO2. « Cela a fonctionné pour lui », a-t-il déclaré.
Le CO2 favorise une production d'énergie efficace
Le lactate est le sous-produit de la glycolyse, ou respiration non aérobie. Il apparaît lorsque les mitochondries sont compromises et incapables de métaboliser le glucose. Au lieu d'être brûlé dans les mitochondries, le pyruvate est oxydé en lactate dans le cytoplasme de la cellule. Lorsque ce phénomène se produit en présence d'oxygène, il s'agit de l'effet Warburg, qui est la principale voie utilisée par les cellules cancéreuses.
CO2 Mercola
Comme le montre le graphique ci-dessous, le glucose peut être métabolisé de deux manières différentes. Lorsque l'apport en matières grasses est trop élevé, le glucose est brûlé par la glycolyse, qui n'utilise pas d'oxygène et produit du lactate. Cette méthode de production d'énergie est très inefficace, car elle ne génère que 2 ATP par molécule de glucose. Et, dans le contexte de cet article, pas de CO2.
CO2 Mercola
Lorsque l'apport en matières grasses se situe entre 15 et 40 % et que l'apport en glucose est suffisamment élevé, les graisses peuvent être brûlées comme carburant dans les mitochondries. Cela génère jusqu'à 38 ATP par molécule de glucose. Au cours de ce processus, du NADH et du CO2 sont également produits.
Si l'apport en matières grasses est supérieur à 40 % et que l'apport en glucides est inférieur à 200 grammes par jour, le glucose est brûlé lors de la glycolyse dans le cytoplasme de la cellule, ce qui produit du lactate qui supprime l'oxydation du glucose et déplace le métabolisme vers la combustion des graisses.
Le lactate favorise également l'inflammation et la fibrose. Le CO2, quant à lui, limite la formation de lactate, augmente l'oxydation du glucose, aide à déclencher la formation de mitochondries (c'est-à-dire qu'il augmente le nombre de mitochondries dans vos cellules) et augmente les concentrations d'ATP cellulaire.
Comme l'explique Ray Peat, les produits de la glycolyse (pyruvate et lactate) sont en concurrence avec le CO2 pour les sites de liaison à l'intérieur de la mitochondrie. La glycolyse diminue la production d'énergie en réduisant le CO2.
Résumé de la production d'énergie
En résumé, les deux points clés de tout ceci sont les suivants :
1. La manière la plus efficace de générer de l'énergie cellulaire est de brûler du glucose dans la chaîne de transport d'électrons de vos mitochondries (respiration aérobie). Outre le fait qu'elle génère jusqu'à 38 molécules d'ATP par molécule de glucose (contre deux pour la glycolyse), cette méthode génère environ 50 % de CO2 en plus que l'oxydation des graisses.
Pour que le glucose soit métabolisé dans vos mitochondries, votre apport en matières grasses alimentaires doit être suffisamment faible pour ne pas inhiber l'oxydation du glucose. Bien qu'il n'y ait pas de preuves tangibles sur la quantité de matières grasses à ne pas dépasser, je pense que vous devez limiter votre consommation de matières grasses à 30 ou 40 %, en fonction de vos besoins individuels, afin d'optimiser votre métabolisme du glucose.
2. Il existe deux états d'énergie possibles :
i. Un état de stress glycolytique dans lequel la production d'énergie est réduite par l'inhibition du CO2.
ii. Un état d'efficacité énergétique dans lequel le CO2 est produit et le lactate est supprimé.
Le CO2 protège contre la peroxydation des lipides
Le CO2 contribue également à la protection contre les effets néfastes de la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est un processus au cours duquel des radicaux libres et d'autres oxydants nocifs attaquent les lipides (graisses) qui ont des doubles liaisons carbone-carbone. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) telles que l'acide linoléique (AL) sont particulièrement sujettes à ce phénomène.
La clé que beaucoup ne reconnaissent pas est que la peroxydation des lipides augmente lorsque les taux de CO2 sont bas, car le CO2 protège les graisses contre les dommages. Comme l'explique Ray Peat, lorsque le CO2 est faible, les AGPI augmentent leur production de peroxydes lipidiques (produits d'oxydation des phospholipides).
Les peroxydes lipidiques se dégradent en aldéhydes réactifs tels que le malondialdéhyde et le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE), qui endommagent l'ADN et les protéines, provoquant leur dysfonctionnement. On sait que la peroxydation des lipides contribue à des affections telles que le cancer, l'athérosclérose et les maladies neurodégénératives, pour n'en citer que quelques-unes.
Ray Peat cite une expérience au cours de laquelle il a été démontré qu'en augmentant le taux de CO2 dans les tissus humains à trois fois la normale, la quantité de peroxydes lipidiques est tombée à zéro. Le CO2 a donc un puissant effet anti-inflammatoire et protège efficacement contre la peroxydation des lipides.
Il s'agit d'une information importante, car la plupart des gens consomment aujourd'hui des quantités extrêmement excessives d'huiles de grains chargées en AGPI, et ont donc des taux très élevés d'AL stocké dans leurs cellules.
L'augmentation du CO2 dans vos tissus peut être un moyen efficace de limiter les dommages induits par les AL pendant que vous vous efforcez d'éliminer l'excès d'AL de vos tissus et de le remplacer par des matières grasses saines (ce qui peut prendre six ou sept ans).
Comment le lactate et le CO2 influencent le stress
Ray Peat s'étend également sur une discussion approfondie comprenant de nombreux éléments distincts pour expliquer comment le lactate et le CO2 influencent la réponse au stress et d'autres parties de la biologie humaine qui ont un impact sur la maladie, dont le cancer.
Pour commencer, l'enzyme cytochrome oxydase (également connue sous le nom de complexe IV dans la chaîne de transport d'électrons mitochondriale, qui utilise l'oxygène) régit votre taux de consommation d'oxygène.
Ainsi, plus la quantité de cytochrome oxydase est importante et plus elle est active, plus la consommation d'oxygène est élevée. La cytochrome oxydase est également responsable de l'augmentation du nombre total de mitochondries dans la cellule, en fonction de la consommation d'oxygène.
Lorsque vous saturez une cellule avec une très grande quantité de CO2, vous augmentez rapidement la quantité de cytochrome oxydase dans la cellule et vous stimulez son activité presque instantanément. Cela modifie l'équilibre oxydatif de la cellule en faveur de l'état oxydé, car les électrons sont retirés du système. Cela réduit le stress réducteur dans la cellule, ce qui est l'objectif recherché.
Dans les cellules saines, il existe un équilibre entre le NAD+ et le NADH qui est essentiel pour la production d'énergie. Des maladies comme le cancer ou le diabète perturbent cet équilibre, entraînant un excès de lactate et une diminution du NAD+. Le dioxyde de carbone est essentiel car il empêche la production excessive de lactate et maintient un rapport NAD+/NADH sain.
Le CO2 influe également sur l'équilibre hydrique des cellules, favorisant un état cellulaire oxydé avec un stress réducteur réduit qui permet une bonne utilisation de l'oxygène. L'hyperventilation, ou respiration excessive, qui réduit le CO2, entraîne généralement une surproduction de lactate, ce qui contribue au stress et perturbe l'équilibre cellulaire.
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Selon le regretté Freeman Dyson, les modèles informatiques vous aident à comprendre le climat, mais ils font du très mauvais travail pour le prédire.
Freeman Dyson (1923-2020) était un physicien théoricien et mathématicien américain d'origine britannique, connu pour ses travaux sur la théorie quantique des champs, l'astrophysique, les matrices aléatoires, la formulation mathématique de la mécanique quantique, la physique de la matière. condensée, la physique nucléaire et l'ingénierie. Il était l'une des figures les plus célèbres de la physique du XXe siècle.
En 2006, Dyson a publié « The Scientist as Rebel », dans lequel il remettait en question le rôle de l'activité humaine dans le générateur climatique. Dans une interview accordée à Physics World en 2008, il a déclaré que l'argent dépensé pour lutter contre le changement climatique devrait plutôt être ciblé sur « d'autres problèmes plus urgents et plus importants, tels que la pauvreté, les maladies infectieuses, l « éducation publique et santé ». Il a également déclaré que réfléchir aux avantages potentiels du changement climatique « ne nous fera aucun mal ».
En 2015, il rejoint Stuart McNish, animateur de Conversations that Matter . « Il y a un changement climatique provoqué par l'homme », a-t-il déclaré. "La question est de savoir combien et si c'est bon ou mauvais."
« Tout d'abord, nous ne comprenons pas les détails. C'est probablement beaucoup moins qu'on le prétend généralement et le plus important est que le dioxyde de carbone a d'énormes effets non climatiques qui sont extrêmement favorables [et] qui ne sont pas pris en compte », a-t-il déclaré. Comme mesurée par les satellites, « la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère ».
Dyson a commencé à étudier les effets du dioxyde de carbone (CO2 ) présents dans l'atmosphère sur la végétation « il y a 37 ans », c'est-à-dire vers 1978.
Il a expliqué que l'augmentation du CO2 entraîne une augmentation des rendements agricoles, des forêts et de toutes sortes de croissance dans le monde biologique. « Et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat », a-t-il déclaré.
Lorsqu'il a commencé à étudier les effets du CO2 sur les plantes, il a pensé que cet effet pourrait être d'environ 10 %. Mais 35 ans plus tard, il a découvert que ce chiffre était d'environ 25 %. Le CO2 a augmenté d'environ 40 % et « environ la moitié de cette somme a été consacrée à la végétation », a-t-il déclaré. "C'est extrêmement bénéfique à la fois pour la production alimentaire, mais aussi pour la biodiversité, la préservation des espèces et tout ce qui est bon." Cela vient de preuves observables, a-t-il ajouté.
Concernant l'idée selon laquelle les modèles sont de bons prédicteurs, il a rappelé ce que l'expert climatique japonais Suki Manabe, qui a développé le premier modèle climatique dans les années 1960, liant le réchauffement du climat de la Terre à l'augmentation du dioxyde de carbone, a toujours dit et dit toujours : « Ces modèles climatiques sont d'excellents outils pour comprendre le climat, mais ce sont de très mauvais outils pour prédire le climat.
La raison pour laquelle ils ne parviennent pas à prédire le climat est simple, a expliqué Dyson. "Ce sont des modèles qui ne contiennent que quelques facteurs, mais il y a beaucoup de choses qu'ils oublient : Le monde réel est bien plus compliqué que les modèles."
« Je ne pense pas qu'aucun de ces modèles puisse réellement être prédictif », a-t-il ajouté, car le changement climatique est trop complexe et implique trop de facteurs. "Vous ne pouvez tout simplement pas tout modéliser, c'est vraiment hors de porté", a-t-il déclaré.
Certains climatologues affirment que le Soleil n'a aucun effet parce que sa température ne change pas. "Il est vrai que la température du Soleil ne change pas", a déclaré Dyson. "Mais son activité change."
Par activité, Dyson fait référence aux taches solaires et aux orages magnétiques. "Ils fluctuent très fortement avec le cycle de 11 ans et nous constatons un effet sur le climat", a-t-il déclaré.
Nir Shaviv a étudié les effets de l'activité du Soleil : « Il découvre un effet direct de ce cycle solaire, ce cycle des taches solaires, sur le climat », a déclaré Dyson. "Il est clair que cette activité du Soleil a un effet."
"Il y avait un élément de preuve supplémentaire important, à savoir le Petit Âge Glaciaire, qui s'est produit au 17ème siècle, et qui a également coïncidé avec le moment où le Soleil s'est endormi pendant environ 70 ans", a déclaré Dyson. « Il existait une chose appelée le Minimum de Maunder, lorsque les taches solaires n'apparaissaient tout simplement pas et qu'en même temps il y avait un climat très froid en Europe. C'est donc une preuve assez solide de corrélation. Mais il existe désormais des preuves et des enjeux directs des observations modernes.
L'autre truc des alarmistes du climat est de retirer la vapeur d'eau « de l'équation ». La vapeur d'eau représente environ 90% de l'atmosphère. Donc, vous ne pouvez pas retirer la vapeur d'eau de l'équation, a déclaré Dyson. "C'est bien [de négliger la vapeur d'eau] si vous voulez parler de Mars", a déclaré Dyson en riant, car il n'y a pas de vapeur d'eau sur Mars.
"Le CO2 est tellement bénéfique à d'autres égards qu'il serait insensé d'essayer de le réduire", a déclaré Dyson. « Le fait est que le dioxyde de carbone va augmenter, nous continuerons à brûler du pétrole et du charbon et cela nous fera probablement du bien – la Terre deviendra ainsi plus verte. »
« Comme mesurée depuis l'espace, la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone, donc cela augmente les rendements agricoles, les forêts et augmente la croissance du monde biologique, et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat. »
Aujourd’hui c’est Nicolas Doze sur BFM (source ici avec la vidéo de Nicolas Doze) qui s’y est collé en relayant la dernière étude du CAE le conseil d’analyse économique, qui a étudié le DPE d’une manière fort pertinente.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie, il n’y a aucune différence de consommation entre un logement classé G et… D.
Toute l’étude du CAE se trouve ici.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie la consommation moyenne d’un logement A n’est que de 86 % inférieure à un logement classé G alors qu’en théorie cette différence est de 560 % !!
Comment ont-ils fait ?
Simple.
Ils ont fait une étude sur les dépenses réellement réalisées en partant… des données bancaires des gens et de la classification du bien.
Comment expliquer ce désastre du DPE ?
Là encore c’est assez facile à comprendre.
Plusieurs éléments.
Le DPE est un outil purement théorique avec des clefs de calculs automatiques qui devraient être remises en cause bien évidemment et qui devraient pouvoir se discuter ! Par exemple un radiateur électrique qui ne fait pas de CO2 est décoté en DPE (et de plusieurs classes sur un logement) par rapport à une chaudière au gaz… qui produit du CO2… Je rappelle qu’on nous explique que l’ennemi est le CO2 !
Le DPE ne tient pas compte des évidents usages des gens ! Quand on n’a pas de sous on chauffe peu. Quand on a beaucoup de sous, on se chauffe plus parce que « il n’y a pas de raison de se priver ». Ce n’est ni bien ni mal, c’est juste du comportemental.
Dans mon petit coin de Normandie, je connais un paquet de papas ou de mamans divorcés qui ne chauffent que… la semaine où ils ont leurs enfants. La semaine sans enfants, c’est pull et couette et pas de chauffage ! Quand on n’a pas de sous, on ne chauffe pas, que ce soit A, B ou G peut importe la lettre.
Enfin, il s’agit de consommation purement théorique. On fait isoler des maisons par la façade ce qui coûte une fortune pour laisser des trous dans les fenêtres « double-vitrage » pour ventiler et faire rentrer 150m3 d’air froid par heure !
Tout ceci est totalement ridicule...
J’ai lu ou relu plus d’une douzaine de livres pour mon long article de synthèse, et j’en ai également mentionné un autre en passant, que j’ai maintenant également digéré. Je m’étais principalement concentré sur le conflit israélo-palestinien, et «Le septième million» de Tom Segev n’a fait qu’effleurer ce sujet. Mais son sous-titre descriptif «Les Israéliens et l’Holocauste» suggérait un sujet d’enquête connexe qui s’est avéré très fructueux.
Né en 1945, Tom Segev est généralement considéré comme l’un des plus grands journalistes israéliens, auteur de nombreuses histoires très appréciées sur les origines d’Israël et ses différentes guerres. Bien que son best-seller de 1991 ait été controversé, la quatrième de couverture contenait des éloges de personnalités israéliennes de premier plan telles qu’Abba Eban et Amos Elon, ainsi que d’importants spécialistes de l’Holocauste tels que le professeur George L. Mosse et des dirigeants de la diaspora juive tels que le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel. J’ai trouvé ce livre très instructif, même si ce n’est peut-être pas tout à fait dans le sens voulu par l’auteur.
Même en dehors de son thème principal, le premier chapitre fournit des informations extrêmement utiles. En 2018, je m’étais déjà inspiré des recherches choquantes trouvées dans les livres du franc-tireur de gauche Lenni Brenner pour publier un long article sur la relation surprenante entre les différentes factions sionistes et l’Allemagne nazie, qui ont passé la majeure partie des années 1930 à travailler ensemble dans le cadre d’un partenariat économique étroit qui a jeté les bases de la création de l’État d’Israël.2
Bien que les recherches documentaires de Brenner semblaient solides comme le roc et n’avaient jamais été sérieusement remises en question, j’avais toujours eu quelques légers doutes au fond de mon esprit. Je m’étais demandé si des faits aussi étonnants pouvaient vraiment être vrais et demeurer totalement dissimulés pendant des générations par la quasi-totalité de nos journalistes et universitaires, mais la brève discussion de Segev a complètement mis fin à ces doutes. Segev est un écrivain israélien pro-sioniste très classique et il méprisait probablement Brenner, un trotskiste antisioniste radical, ne mentionnant jamais le nom de ce dernier dans les quelque 600 pages de son texte. Mais Segev a puisé dans les mêmes sources d’archives sous-jacentes pour confirmer pleinement toutes les affirmations historiques les plus incendiaires de Brenner et en a même ajouté quelques-unes, bien que tout ce matériel similaire soit évidemment présenté d’une manière très différente.
Dans les années 1920, le mouvement sioniste de gauche était fortement influencé par le marxisme et dirigé par David Ben Gourion, né en Russie, qui s’inspirait de Lénine, mais ces sionistes ont tout de même formé avec enthousiasme un partenariat économique avec l’Allemagne nazie dans les années 1930, sur la base d’une communauté d’intérêts évidente. Hitler était impatient d’encourager le départ de la minorité juive problématique de 1% de l’Allemagne, tandis que les sionistes étaient tout aussi impatients de les accueillir, ainsi que l’énorme infusion de capital financier et industriel qu’ils pouvaient fournir. Au cours de cette période, d’importants dirigeants SS, notamment Adolf Eichmann, ont été invités en Palestine en tant qu’hôtes sionistes d’honneur et ont ensuite publié leurs comptes rendus flatteurs des activités de développement réussies de leurs partenaires sionistes dans le principal journal nazi berlinois de Joseph Goebbels. Certains dirigeants sionistes leur ont rendu la pareille en se rendant en Allemagne pour des réunions très amicales avec leurs homologues nazis, et ils ont rapporté à quel point les juifs de ce pays semblaient se porter bien malgré le nouveau régime prétendument sévère d’Hitler.
En effet, les chiffres de Segev démontrent l’énorme prospérité des juifs allemands, ce qui explique pourquoi les sionistes étaient si désireux d’organiser leur réinstallation dans la Palestine appauvrie. Les nazis ont accepté que chaque émigrant juif emporte avec lui l’équivalent actuel de 200 000 dollars en devises étrangères, plus 250 000 dollars ou plus en marchandises allemandes. Il s’agit là de sommes considérables pour la société désespérément pauvre de l’Allemagne de Weimar, et cette richesse juive a manifestement été l’une des principales sources de ressentiment antisémite dans ce pays.
Si les principaux groupes sionistes ont coopéré avec l’Allemagne nazie pour des raisons purement utilitaires, leurs rivaux sionistes de droite avaient des motivations plus idéologiques puisqu’ils avaient modelé leur mouvement sur celui de Mussolini et se sont toujours considérés comme des fascistes, à l’instar de leurs adversaires acharnés. Nombre de ces sionistes considéraient même l’antisémitisme notoire d’Hitler comme une simple tache politique plutôt que comme un obstacle insupportable à leur admiration. En 1933, un écrivain sioniste de premier plan classait le dictateur allemand parmi les «noms brillants» du monde, aux côtés de Mussolini, d’Atatürk et des divers autres héros de droite de son mouvement, tandis qu’une autre personnalité sioniste déclarait haut et fort que «Hitler a sauvé l’Allemagne». Même après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’une de ces factions sionistes, dirigée par un futur Premier ministre d’Israël, a cherché à plusieurs reprises à s’enrôler dans les puissances de l’Axe, dans l’espoir de rejoindre l’alliance militaire dirigée par Hitler et Mussolini.
L’un des points intéressants soulevés par Segev est que, bien qu’une grande majorité des juifs ordinaires du monde entier aient été intensément hostiles au régime d’Hitler, les dirigeants de la plupart des différentes factions sionistes sont discrètement devenus des concurrents féroces pour le patronage allemand, ceux qui ont perdu dénonçant parfois hypocritement les affiliations nazies de leurs rivaux les plus prospères. Ces propos amers ont conduit à l’assassinat, en 1933, de l’un des principaux dirigeants sionistes en Palestine par ses détracteurs de droite.
Bien que ce partenariat nazi-sioniste ait été controversé à l’époque, il l’est devenu encore plus après la défaite de l’Axe et l’effort concerté des Alliés pour diaboliser les nazis par le biais des procès de Nuremberg et d’autres spectacles de propagande, de sorte que le nouvel État d’Israël s’est efforcé de dissimuler ce sombre secret de son passé récent. Lorsque ces faits historiques des années 1930 ont menacé de s’ébruiter au milieu des années 1950 en raison des problèmes juridiques d’une importante personnalité politique israélienne, l’homme a été assassiné, et Segev a suggéré que le gouvernement israélien avait probablement organisé le meurtre afin de lui fermer définitivement la bouche.
Après ce premier chapitre plutôt surprenant, l’essentiel du récit de Segev passe à un sujet très différent, à savoir la relation enchevêtrée d’Israël avec l’Holocauste, l’extermination délibérée de quelque six millions de civils juifs sans défense par l’Allemagne nazie, principalement dans les chambres à gaz de divers camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. Sur ces faits de base, le point de vue de l’auteur semble tout à fait conventionnel et, à plusieurs reprises, il souligne la cruauté bestiale du plan diabolique des nazis visant à éliminer tous les juifs du monde. Mais bien que les références à l’Holocauste, aux chambres à gaz ou aux camps de concentration les plus célèbres tels qu’Auschwitz, Treblinka, Sobibor et Dachau soient parsemées sur une grande partie de toutes ces pages, Segev évite largement de discuter des détails de ce massacre industriel, supposant apparemment que tous ses lecteurs sont parfaitement familiarisés avec le récit standard produit par la recherche moderne sur l’Holocauste, qui a commencé dans le sillage de l’ouvrage fondateur de Raul Hilberg en 1961. Ironiquement, Segev note qu’à la date de sa rédaction, l’ouvrage classique de Hilberg n’était toujours pas traduit en hébreu, probablement parce qu’il indiquait que tous ces millions de juifs étaient allés de leur plein gré à la mort, guidés par les dirigeants de leur propre communauté et sans jamais montrer de signes de résistance active.
Cependant, la société israélienne est inhabituelle en ce sens qu’une fraction importante de sa population fondatrice était constituée de survivants de l’Holocauste d’après-guerre, «le septième million» du titre de Segev, des individus qui étaient eux-mêmes passés par les différents camps de la mort nazis. Par conséquent, leurs récits personnels saisissants semblent avoir permis au public israélien, dont Segev lui-même, né quelques semaines avant le suicide d’Hitler et l’effondrement de son régime allemand, de comprendre en grande partie ces événements capitaux.
Peut-être parce que le premier chapitre de Segev documente l’étroite collaboration entre les nazis et les sionistes dans les années 1930, ce qui pourrait déconcerter ses lecteurs, il fait précéder cette discussion d’un prologue qui relate les horreurs de l’Holocauste qui ont suivi peu après dans l’ordre chronologique. Il s’est concentré sur les livres d’un survivant d’Auschwitz nommé Yehiel De-Nur, qui avait passé deux ans dans ce tristement célèbre camp de la mort, et bien que le nom de cet écrivain ne signifie pas grand-chose aux États-Unis de nos jours, il est devenu un auteur célèbre d’après-guerre en Israël.
Bien que tous les volumes autobiographiques de De-Nur aient été publiés sous un pseudonyme et que sa véritable identité soit restée cachée pendant de nombreuses années, ses œuvres font partie de la première littérature sur l’Holocauste en Israël et ont eu une influence considérable en attirant l’attention du public israélien sur les détails horribles de cette catastrophe, avec un prix littéraire spécial créé en son honneur, décerné tous les deux ans par le président israélien.
En effet, Segev a expliqué que lui et la plupart des adolescents israéliens de sa génération ont appris les détails extrêmement troublants de l’Holocauste dans les livres de De-Nur, de sorte que lorsqu’il a réussi à organiser une interview personnelle avec l’auteur, il l’a fait avec beaucoup d’appréhension. Les écrits de De-Nur ont toujours mis l’accent sur les actes sadiques qui faisaient partie de la vie quotidienne à Auschwitz, notamment les abus sexuels généralisés de jeunes garçons et filles juifs par leurs geôliers nazis, et Segev décrit les ouvrages comme étant considérablement pornographiques.
Selon Segev, De-Nur était un jeune étudiant de Yeshiva dans la Pologne d’avant-guerre, avec de grandes prétentions littéraires, qui essayait désespérément de faire publier ses écrits lorsque la guerre est arrivée et qu’il s’est retrouvé à Auschwitz. Plus tard, De-Nur a affirmé qu’Eichmann l’avait personnellement condamné à ce destin. Il a donc été l’un des principaux témoins du procès d’Eichmann en 1961, et son témoignage s’est terminé par un évanouissement, censé refléter les souvenirs personnels indicibles qui le hantaient encore, même des décennies plus tard.
Il se trouve que j’ai également lu récemment le classique d’Hannah Arendt de 1963, «Eichmann à Jérusalem», et De-Nur était l’un des quelques témoins sur lesquels elle s’est également concentrée, traitant son témoignage avec beaucoup moins de gentillesse que Segev. Selon son récit, le monologue bizarre et décousu de De-Nur portait notamment sur l’astrologie et toutes sortes d’autres choses étranges, ce qui a considérablement embarrassé la sérieuse procédure judiciaire. Lorsque le procureur l’a finalement interrompu pour lui poser quelques questions factuelles de base, De-Nur s’est immédiatement effondré dans une crise d’hystérie, ce qui a permis au juge de sauver la situation en ordonnant que le témoin soit définitivement écarté de la barre. Arendt a suggéré que le témoignage de De-Nur démontrait l’énorme difficulté qu’ont parfois les témoins oculaires émotifs à faire la distinction entre leurs souvenirs réels d’événements survenus de nombreuses années auparavant et les produits de leur propre imagination débordante.
En effet, Segev semble confirmer l’observation d’Arendt en expliquant que De-Nur a été tellement brisé émotionnellement par ses expériences à Auschwitz qu’il a eu besoin de nombreuses années de suivi psychiatrique et a également commencé une série de séances de traitement au LSD, au cours desquelles il s’est remémoré des visions de ses jours dans le camp. Il finit par produire un nouveau manuscrit sur l’Holocauste, qui comprend notamment des scènes vraisemblablement imaginaires d’événements brutaux tels qu’un garde SS assassinant le garçon juif qui avait été victime de ses perversions sexuelles, puis faisant griller le corps du garçon sur une broche et dévorant la chair morceau par morceau.
Ces pages bizarres du prologue représentent apparemment une grande partie du récit de l’Holocauste tel qu’il est compris par la plupart des Israéliens et j’ai trouvé plutôt déconcertant qu’elles soient immédiatement suivies par le chapitre décrivant les détails banals du partenariat nazi-sioniste quelques années auparavant, une juxtaposition extrêmement étrange de situations si radicalement différentes. Ainsi, selon l’apparente reconstruction de Segev, les accords commerciaux amicaux et respectueux entre les nazis allemands et les juifs sionistes de la fin des années 1930 ont été soudainement remplacés au début des années 1940 par un effort diabolique et sadomasochiste des nazis visant à exterminer totalement tous les juifs du monde, une transformation extrêmement étrange qui a soulevé de sérieuses questions dans mon esprit.
[...]
Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.
Un certain Gabriel Attal.
Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait.
J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.
Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.
La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent.
Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.
Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s’étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument.
La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.
Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés. Gabriel, qui n’était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.
Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.
Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.
Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.
Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.
Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé.
Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget.
Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.
Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions : l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.
De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation : préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.