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plus de vie privée en Allemagne

Aube DigitaleAllemagne : projet de loi sur la surveillance à grande échelle

Aube Digitale - 07 août 2025

L’Allemagne tourne le dos à des décennies de protection de la vie privée avec un projet de loi sur la surveillance à grande échelle

   

Le pays qui était autrefois à la pointe en matière de protection de la vie privée est en train de rédiger un manuel expliquant comment faciliter la surveillance.

Pendant un demi-siècle, les lois allemandes sur la protection de la vie privée ont été considérées comme des textes sacrés. Les politiciens les ont respectées à la lettre, les tribunaux les ont renforcées et les bureaucrates en ont fait un produit d’exportation national. D’autres pays ont mis en place des programmes de surveillance ; l’Allemagne a donné des conférences pour expliquer pourquoi c’était une très mauvaise idée. Tout cela trouvait son origine dans une leçon d’histoire déplaisante : si vous fournissez à l’État suffisamment d’informations sur vous-même, tôt ou tard, vous finirez par y figurer.

Ce souvenir était profondément ancré. Le régime nazi utilisait les dossiers personnels comme des munitions, et la Stasi est-allemande avait mis en place un système de surveillance interne si tentaculaire qu’il aurait pu prétendre à un financement de l’UE.

L’Allemagne d’après-guerre a réagi en faisant de la vie privée un pilier central de son identité démocratique. La Cour constitutionnelle fédérale a même inventé un « droit à l’autodétermination informationnelle », qui semblait académique mais qui se traduisait en gros par : « Le gouvernement n’a pas le droit de fouiller dans votre vie simplement parce qu’il s’ennuie. »

Les commissaires à la protection de la vie privée sont devenus des gardiens redoutés, capables de sanctionner aussi bien les ministères que les entreprises. Chaque fois que les politiciens tentaient de faire passer en catimini une nouvelle loi sur la sécurité, ils se heurtaient à des poursuites judiciaires, à l’indignation du public et à des années de guerre des tranchées procédurale. C’était fastidieux, mais c’était le but recherché : la démocratie est censée rendre l’espionnage difficile.

Voici maintenant la spécialité estivale du ministère de l’Intérieur : un projet de loi qui permettrait aux autorités de pirater des appareils sans soupçon, de suivre automatiquement tous les passagers aériens et de supprimer tout contrôle indépendant.

Nous avons obtenu une copie du projet de loi pour vous ici.

Le public a eu deux semaines pour réagir, en pleine période de vacances.

L’ironie est difficile à manquer. Le pays qui considérait autrefois la surveillance comme un contaminant démocratique rédige aujourd’hui un règlement sur la manière de la rendre plus efficace. Si elle est adoptée, cette loi enterrera l’un des derniers héritages politiques dont l’Allemagne pouvait encore être fière.

Le ministère fédéral de l’Intérieur a produit un projet de loi de 170 pages, intitulé « Projet de loi visant à moderniser la loi sur la police fédérale », qui semble avoir été rédigé par quelqu’un qui en veut aux libertés civiles. Il circule actuellement parmi les gouvernements des États et quelques associations bienveillantes, comme si le rôle du public dans tout cela était d’en entendre parler une fois que la décision est déjà inévitable.

En tête de liste des souhaits de la proposition : le piratage d’appareils sans suspicion. La police fédérale aurait le feu vert pour installer des « chevaux de Troie d’État », leur charmant terme pour désigner les logiciels malveillants créés par le gouvernement, dans votre téléphone ou votre ordinateur.

Une fois installés, ils pourraient enregistrer silencieusement des conversations cryptées, copier des fichiers stockés et observer votre vie numérique en temps réel.

Dans d’autres démocraties, pirater l’appareil personnel d’une personne sans motif valable est considéré comme illégal. Ici, cela est rebaptisé « prévention ». Prévention de quoi ?

C’est classé secret, mais vous pouvez supposer que cela implique que le gouvernement vous empêche d’avoir une vie privée.

Il y a ensuite la mise à niveau du suivi des passagers aériens. À l’heure actuelle, les autorités doivent identifier un « itinéraire à risque » et demander la liste des passagers.

Dans le cadre du nouveau plan, tous les vols internationaux à destination ou en provenance de l’espace Schengen deviennent par défaut des « itinéraires à risque ». Les données des passagers seraient automatiquement transmises à la police, sans aucune question ni mandat signé.

Le ministère insiste sur le fait qu’il s’agit simplement de « supprimer des procédures administratives fastidieuses ».

L’une des rares entraves significatives à la surveillance de masse, l’exigence d’un « ordre de construction », est également sur le point d’être supprimée.

Actuellement, avant que la police puisse créer des bases de données automatisées sur les personnes, elle doit obtenir une autorisation officielle et consulter le commissaire fédéral à la protection des données. Le projet de loi supprimerait complètement cette étape. L’ancien commissaire Ulrich Kelber estime que cela signifierait « la suppression d’un important instrument de contrôle de la protection des données ».

Et ce projet de loi ne se prive pas de multiplier les gadgets. Les drones, les systèmes anti-drones, le suivi silencieux par SMS, les IMSI catchers pour localiser les téléphones portables, le prélèvement d’ADN à plus grande échelle, les scanners de plaques d’immatriculation, les opérations d’infiltration et les caméras portées sur le corps voient tous leur champ d’application élargi.

Les interdictions de déplacement et les contrôles obligatoires font également leur apparition.

Dans les précédentes versions du projet de réforme, il y avait des gestes timides en faveur de la transparence : des pseudonymes pour les agents afin de suivre les cas de mauvaise conduite, des reçus pour documenter les raisons pour lesquelles vous avez été interrogé. Ces deux idées ont été discrètement supprimées.

Techniquement, les citoyens ont la possibilité de réagir. Dans la pratique, la « période de consultation » est de deux semaines au milieu des vacances d’été.

Au moment où la plupart des gens en entendront parler, l’encre sera déjà sèche.

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Proton investi en Norvège et en Allemagne

Revolution 2030 : autre sourcePourquoi Proton quitte la Suisse ?

Revolution 2030 : autre source - 25 juil 2025

Proton, pionnier du mail chiffré né au CERN, refuse de livrer vos métadonnées : 100 millions CHF d’infrastructures partent vers l’Allemagne et la Norvège. Proton prépare son exil.

   

La Confédération, autrefois symbole de la « Swiss Privacy », veut brancher un tuyau de surveillance en temps réel (OSCPT 2025) sur tous les services de plus de 5 000 utilisateurs, avec l'ambition d'aspirer toutes les métadonnées.

La société tech genevoise Proton, forte de 100 millions d’utilisateurs sur la planète, se retrouve aujourd’hui doublement sous les feux de l’actualité. Il y a d’abord le lancement de sa propre intelligence artificielle générative, appelée «Lumo», assurant aux internautes une confidentialité absolue. Mais ce n’est pas tout. Dans une interview accordée au Temps, Andy Yen, directeur de Proton, annonce que sa société gèle les investissements en Suisse. A cause des risques engendrés par une révision d’ordonnances sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication, lafirme n'investit plus en Suisse. A l'inverse, elle dépensera 100 millions de francs dans les centres de données en Allemagne et en Norvège.

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vivre sans internet

Revolution 2030 : autre source47% des jeunes britaniques préfèreraient vivre sans Internet

Revolution 2030 : autre source - 21 juil 2025

La jeunesse d'un des pays les plus développés en matière numérique pose un regard sans illusion sur les conséquences de cette technologie sur leur vie.

   

Face à Internet comme face aux réseaux sociaux

Selon une étude de la British Standards Institution (BSI) relayée par The Guardian, sur 1 293 jeunes britanniques de 16 à 21 ans, 47% ont affirmé préférer vivre leur jeunesse dans un monde où Internet n’existe pas.

Par ailleurs, 68% d'entre eux se sentent moins bien dans leur peau après avoir passé du temps sur les réseaux sociaux.

Les données mettent également en évidence des expériences en ligne distinctes selon le sexe :

  • 52% des jeunes femmes préfèreraient vivre dans un monde sans Internet.
  • Les jeunes femmes se déclarent plus exposées au harcèlement (37 % contre 28 % des jeunes hommes).
  • Elles sont plus susceptibles de comparer leur apparence ou leur mode de vie à ceux des autres, 85 % le faisant au moins parfois et près de la moitié (49 %) le faisant souvent ou très souvent.
  • 79 % ont été influencées pour effectuer un achat grâce aux réseaux sociaux (par exemple, TikTok), contre 59 % des hommes.

L'enquête révèle aussi que les parents sont laissés dans l'ignorance quant aux activités en ligne de leurs enfants :

  • 42 % d'entre eux admettent avoir menti à leurs parents ou tuteurs sur leurs activités en ligne.
  • 43 % admettent avoir commencé à utiliser les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans (l'âge légal) en mentant sur leur âge.
  • Plus d'un quart (27 %) déclarent s'être fait passer pour une autre personne en ligne.
  • 40 % admettent avoir créé un faux compte ou un compte leurre (cela concerne plus les jeunes femmes, à 43 % contre 36 % pour les hommes).

En France le débat, dominé par une frange très réactionnaire et se situant uniquement dans la com, propose des mesures qui apparaissent à coté de la plaque au vu de ces réponses :

  • Le 13 mai sur TF1, E. Macron a affirmé sa volonté d'imposer une vérification de l'âge sur les réseaux sociaux.
  • Dans Le Figaro en avril, G. Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont proné l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, un couvre-feu numérique pour les jeunes de 15 à 18 ans entre 22 heures et 8 heures du matin et une limitation à une heure par jour d'accès aux réseaux sociaux. Des mesures qui se heurtent à de nombreux obstacles, notamment juridiques...

A priori, le travail engagé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, sur les effets psychologiques de Tiktok sur les enfants et les adolescents, parait plus pertinent car la commission se donne le temps de l'analyse et envisage des mesures gouvernementales engageant la responsabilité des plateformes, quand les précédemment cités ne pensent qu'à impliquer la responsabilité individuelle des jeunes et de leurs parents, et surtout pas celle du pouvoir face aux industriels.

Ainsi, les 30 députés membres de cette commission devront étudier les dispositifs de captation de l’attention, leurs effets psychologiques (notamment en termes de pensées suicidaires) et sur les relations sociales... Et donc proposer des mesures concrètes de protection des mineurs, notamment en matière de régulation des contenus, de sécurité numérique et de modération des pratiques de la plateforme.

Le constat d'une forte hausse de la consommation numérique

Or, les trois quarts (74 %) estiment passer plus de temps en ligne depuis la pandémie de Covid 19, les deux tiers passant plus de deux heures par jour sur les réseaux sociaux.

Plus d'un quart (26 %) passent quatre heures ou plus sur les réseaux sociaux, tandis qu'un cinquième passe trois heures ou plus à jouer à des jeux vidéo.

Vers un couvre-feu numérique ?

La moitié des participants souhaitent un "couvre-feu" numérique pour limiter leur temps passé sur ces plateformes. Son objectif serait de restreindre l’accès à certaines applications mobiles après 22 heures. Il faut dire que cette idée est dans le débat public en Grande Bretagne, portée par le gouvernement.

"Nous devons clarifier qu'un couvre-feu numérique seul ne protégera pas les enfants des risques qu'ils affrontent en ligne", prévient Rani Govender, responsable politique pour la sécurité des enfants en ligne à la National Society for the Prevention of Cruelty to Children, interrogée par The Guardian. "Ils pourront avoir tous ces risques à d'autres moments de la journée et ils auront toujours le même impact."

Par ailleurs, un tiers d'entre eux souhaite l'interdiction des téléphones dans les écoles.

"Un signal d'alarme pour tous"

"Que près de la moitié des jeunes préféreraient grandir sans internet devrait être un signal d'alarme pour nous tous", déclare Daisy Greenwell, cofondatrice de Smart Phone Free Childhood. "Nous avons construit un monde où il est normal pour les enfants de passer des heures chaque jour dans des espaces numériques conçus pour les maintenir accrochés."

"La jeune génération s’est vu promettre une technologie qui créerait des opportunités, améliorerait l’accès à l’information et rapprocherait les gens de leurs amis. Pourtant, nos recherches montrent qu’en parallèle, elle expose les jeunes à des risques et, dans bien des cas, nuit à leur qualité de vie", a déclaré Susan Taylor Martin, directrice générale du BSI.

Pour Andy Burrows, directeur général de la Fondation Molly Rose, une organisation caritative de prévention du suicide, "il est clair que les jeunes sont conscients des risques en ligne. (...) Ils souhaitent que les entreprises technologiques agissent pour les protéger", explique-t-il au Guardian.

L’essor de l’IA ajoute une préoccupation supplémentaire alors que, selon Sam Altman, beaucoup utilisent ChatGPT pour prendre des décisions importantes de leur vie.

Pour Susan Taylor Martin, "la technologie ne peut être une force positive que si elle repose sur la confiance que la vie privée, la sécurité, la sûreté et le bien-être des personnes ne seront pas compromis. Les entreprises qui créent ces services doivent donner la priorité aux besoins des utilisateurs finaux de tous âges, en particulier des adolescents, afin de garantir la protection de leur santé et de leur vie privée".

Pour Daisy Greenwell, "Pendant trop longtemps, les intérêts des puissantes entreprises technologiques ont été prioritaires sur le bien-être de la prochaine génération. Nous avons l'occasion de repenser le monde numérique dans lequel nos enfants grandissent. Leur santé mentale et leur droit à une enfance saine et en sécurité doivent primer sur le profit."

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Solari Report - annonce le documentaire Cognitive Liberty

Revolution 2030 : autre sourceLes armes neurologiques et la vie privée de nos cerveaux

Revolution 2030 : autre source - 17 juil 2025

Cognitive Liberty : Exploration de l'avenir des neurotechnologies, de la protection de la vie privée et de la guerre cognitive.

   

Plongez dans le monde effrayant des neuroarmes et dans la bataille pour protéger notre frontière la plus sacrée : l'esprit. Ce documentaire examine la montée des droits des neurones, les batailles juridiques pour préserver la confidentialité de la pensée et le dilemme éthique de la surveillance cognitive sur le lieu de travail. Rejoignez le combat pour la sauvegarde de la liberté cognitive.

Si vous recherchez une vidéo qui, en 90 minutes, rassemble bon nombre des thèmes abordés plus en détail dans ces documents, vous pouvez regarder le nouveau documentaire Cognitive Liberty: Neuroweapons and the Fight for Brain Privacy, produit au Royaume-Uni par Dominic Halpin, fondateur de la société de technologie, d'information et de médias TechNative.
Ce film présente des entretiens avec des experts critiques à l'égard d'une « oligarchie technopolitique » montante, qui craignent que le public ne soit réduit à « des nœuds dans un réseau intelligent technofasciste ». Alors que les promoteurs des neurotechnologies les décrivent comme « la prochaine frontière de l'innovation » et que le cabinet d'études de marché Mordor Intelligence, dont le nom est particulièrement bien choisi, prévoit un marché de 32 milliards de dollars d'ici 2030, ces détracteurs avertissent que les neurotechnologies menacent d'envahir et de marchandiser notre « dernier refuge de vie privée » : nos pensées, y compris notre façon de penser et ce à quoi nous pensons. Ils s'interrogent également sur ce qui se passera lorsque :

  • Votre employeur aura accès à votre activité cérébrale (en référence à la tendance croissante de la « surveillance cognitive sur le lieu de travail », présentée comme un moyen d'améliorer la productivité)
  • Les algorithmes ne se contenteront pas de « murmurer » à vos neurones, mais les détourneront
  • Vos pensées ne vous appartiendront plus

Pour rendre la menace plus tangible, le film inclut également des images provenant de lanceurs d'alerte inquiets ainsi que d'enthousiastes effrayants des neuroarmes, dont les noms sont probablement familiers à de nombreux abonnés de Solari. Parmi eux, on trouve notamment Ray Kurzweil, de Google, qui rassure le public en promettant que des nanorobots de la taille d'une cellule sanguine « nous maintiendront en bonne santé de l'intérieur » ; Yuval Noah Harari, qui s'enthousiasme à l'idée que les humains soient des « animaux piratables » ; Steve Hoffman, PDG de Founders Space, qui s'exprime avec éloquence sur la technologie permettant de lire les rêves des gens ; Obama et son initiative Brain Initiative menée par la DARPA ; et James Giordano (décrit comme l'un des principaux successeurs de figures historiques telles que Jose Delgado et Allan Frey), qui vante fièrement une boîte à outils de neuroarmes - comprenant des matériaux nano-conçus inhalés, injectés ou ingérés - ayant le potentiel de modifier intentionnellement non seulement les pensées et les sentiments, mais aussi les actions.
Tout en discutant des implants et des appareils portables (ces derniers prennent tout leur sens lorsque l'on considère la vision déclarée de RFK Jr. selon laquelle chaque Américain en portera un), le film montre que ni les uns ni les autres ne sont nécessaires : des technologies sophistiquées de micro-ondes pulsées permettent de lire et d'écrire dans le cerveau en manipulant simplement l'énergie.
Bien que les technologies de guerre neurologique abordées dans Cognitive Liberty puissent mettre les spectateurs mal à l'aise, le film montre très bien que nous devons faire face à cette menace : « C'est un problème actuel, et il est sur le point d'exploser. »

Solari Report
https://solari.com/movie-of-the-week-july-14-2025-cognitive-liberty-neuroweapons-and-the-fight-for-brain-privacy/

Note : vidéo en langue anglaise

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Afrique - continent

Réseau InternationalL’Afrique se déchire… et un nouvel océan pourrait naître

Réseau International - 16 juil 2025

Dans les profondeurs de la Corne de l’Afrique, des forces tectoniques titanesques sont à l’œuvre.

   

Dans la région de l’Afar – là où se rencontrent l’Éthiopie, Djibouti et l’Érythrée – trois plaques tectoniques s’écartent lentement les unes des autres, à un rythme pouvant atteindre 8 mm par an.

Cette lente divergence, alimentée par la remontée de magma depuis le manteau terrestre, déchire littéralement le continent. Elle provoque fissures, affaissements, soulèvements… et selon les scientifiques, elle pourrait, à terme, donner naissance à un nouvel océan.

Si cette expansion continue, la portion orientale de l’Afrique pourrait finir par se détacher entièrement, formant une vaste île, comparable à la péninsule Arabique.

Grâce à l’imagerie satellitaire et à la cartographie GPS, les chercheurs suivent en temps réel cette transformation géologique majeure. La dépression de l’Afar, située entre la mer Rouge et le golfe d’Aden, est aujourd’hui considérée comme la dernière étape avant une véritable ouverture océanique.

Un jour, les eaux de l’océan Indien pourraient s’y engouffrer, remodelant profondément la surface de la Terre. Ce serait l’un des événements géologiques les plus spectaculaires depuis des millions d’années.

Et ce «jour» pourrait arriver d’ici 1 à 20 millions d’années – un clin d’œil à l’échelle de la planète, une éternité à notre échelle.

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La liste Epstein ?!

GéopolintelLa liste d’Epstein est elle vraie ou fausse ?

Géopolintel - 15 juil 2025

Et si la liste Epstein était fausse ? Voilà un postulat qui va faire rugir les haineux contre Trump, alors qu’il existe une collusion entre l’ancien directeur du FBI, James Comey et sa fille Maurene qui était procureur de l’affaire Epstein en 2019, de Maxwell en 2021 et de P. Diddy en 2025.

   

Devant l’empressement des démocrates pour divulguer la liste Epstein pourtant susceptible de les accuser, il faut se poser la question de savoir si cette liste est vraie ou fausse. Ceux qui ont pu la parcourir sur le net ont pu voir que deux noms importants y figurent, à savoir Ivanna Trump, ex femme de Trump et sa fille Ivanka.
Cette liste peut avoir des répercussions sur les élections de mi-mandat l’an prochain en redonnant le congrès aux démocrates. La falsification de cette liste procède du même mode opératoire que dans le dossier Crossfire Hurricane, qui accusait Trump de collaboration avec la Russie pour interférer dans les élections de 2016.
Et pour tout comprendre, Jeffrey Epstein a un jour affirmé qu’il a cofondé la Fondation Clinton. Les avocats de Jeffrey Epstein ont vanté son amitié étroite avec Bill Clinton et ont même affirmé que le milliardaire avait aidé à créer la fondation familiale des Clinton dans une lettre de 2007 visant à redorer son image lors des négociations de plaidoyer.

Le dossier Crossfire Hurricane a été examiné pendant l’enquête de destitution de Trump en 2018 qui lui a valu de perdre les élections de mi-mandat et de placer le congrès sous contrôle du Parti démocrate. Maintenant, que cette affaire est close et qu’il a été démontré qu’il n’y avait aucune preuve pour destituer Trump, il faut aller voir du côté des démocrates pour comprendre la portée de la liste Epstein.
Brennan et Comey, tous deux anciens directeur de la CIA et du FBI, ont couvert les agissements d’Epstein pendant que la propre fille de Comey, Maurene instruisait l’affaire Epstein.

Remontons le temps et voyons dans quelles circonstances Epstein a été arrêté.

Jeffrey Epstein inculpé par le tribunal fédéral de Manhattan pour trafic sexuel de mineurs
Lundi 8 juillet 2019
Pour publication immédiate
U.S. Attorney’s Office, Southern District of New York
Le comportement présumé s’est produit à la fois à New York et en Floride sur plusieurs années, impliquant des dizaines de victimes.

Geoffrey S. Berman, procureur du district sud de New York, William F. Sweeney Jr, directeur adjoint chargé du bureau local de New York du Federal Bureau of Investigation (« FBI »), et James P. O’Neill, commissaire du New York City Police Department (« NYPD »), ont annoncé que JEFFREY EPSTEIN a été arrêté samedi et inculpé de trafic sexuel de mineurs et d’association de malfaiteurs en vue de commettre un trafic sexuel de mineurs. L’acte d’accusation dévoilé aujourd’hui affirme qu’entre 2002 et 2005, EPSTEIN a exploité sexuellement et abusé de dizaines de jeunes filles mineures en les incitant à se livrer à des actes sexuels avec lui en échange d’argent. Epstein aurait travaillé avec plusieurs employés et associés pour s’assurer qu’il disposait d’un stock régulier de victimes mineures à abuser, et aurait payé plusieurs de ces victimes pour qu’elles recrutent elles-mêmes d’autres jeunes filles mineures afin qu’elles se livrent à des actes sexuels similaires contre de l’argent. Il a commis ces infractions notamment à New York, dans l’État de New York, et à Palm Beach, en Floride.

En novembre 2021, La fille de Comey fait partie des procureurs de Ghislaine Maxwell.

La fille de l’ancien directeur du FBI, James Comey, est l’un des procureurs fédéraux chargés de l’affaire Ghislaine Maxwell, dont le procès doit avoir lieu lundi.
Maurene Comey, assistante du procureur du district sud de New York (SDNY), est l’un des principaux procureurs dans l’affaire criminelle contre Ghislaine Maxwell. Elle avait été choisie pour jouer un rôle similaire dans l’affaire du délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein avant son décès en août 2019.
Alors que le procès pour trafic sexuel d’enfants de Maxwell, associé à Epstein, doit débuter le 29 novembre, l’attention se porte désormais sur les procureurs de l’affaire, qui comprennent Comey et les procureurs adjoints, Alex Rossmiller et Alison Gainfort Moe.
Maxwell est accusée de six délits de trafic sexuel. Elle a plaidé non coupable dans cette affaire et, si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation, elle risque une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 50 ans.

Et ce n’est pas fini.

La procureure de New York, Maurene Comey, s’y est fermement opposée à la libération de P Diddy, annonçant que le gouvernement demanderait une peine d’emprisonnement pouvant atteindre vingt ans pour les deux chefs d’accusation retenus. Elle a ajouté que l’accusé ne respectait pas la loi et risquait de récidiver s’il était libéré.
Au terme d’un procès de plusieurs semaines, les jurés du tribunal pénal de Manhattan ne retiennent qu’une charge contre le rappeur Sean Combs, celle de transport de personnes à des fins de prostitution.
P. Diddy a été reconnu non coupable de trafic sexuel.

Maurene Comey est assistante du procureur des États-Unis qui travaille dans le district sud de New York depuis 2015. Avec une décennie d’expérience en matière de poursuites, elle se concentre sur les affaires pénales fédérales complexes, notamment la criminalité en col blanc, la corruption publique, le crime organisé et les affaires de sécurité nationale.
Le tout avec son père qui a été directeur du FBI de 2013 à 2017.

Il faut comprendre que cette liste doit détourner l’attention devant le procès qui arrive de l’ancien directeur de la CIA John Brennan et de l’ancien directeur du FBI James Comey, lesquels font l’objet d’une enquête criminelle pour des actes répréhensibles liés à l’enquête Trump-Russie, et pour fausses déclarations au Congrès.

Au mois de mai dernier, James Comey a été pris en flagrant délit d’avoir encouragé la haine contre le président Donald Trump en mettant en ligne une photo de coquillages assemblés pour dessiner les chiffres 8-6-4-7 sur une plage.

Trump est le 47e président américain, et l’expression « to 86 » est un terme couramment utilisé dans l’industrie de la restauration et dans la mafia, qui signifie « enlever ou éjecter ». M. Comey a supprimé son message et affirme qu’il n’était pas au courant de cette signification. Trump a balayé son interprétation, affirmant que M. Comey appelait à son assassinat « haut et fort ».

Les rebondissements sur ces affaires ne font que commencer.

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Interview de Xavier Ayral sur les prophéties de Marie-Julie Jahenny pour notre époque !

La Fins des TempsSur les prophéties de Marie-Julie Jahenny pour notre époque

La Fins des Temps - 14 juil 2025

Interview de Xavier Ayral

   

0:00 intro
0:30 qui est Xavier Ayral ?
5:00 Marie Julie Jahenny
16:58 L'actualité selon les prophéties de Marie Julie
25:45 Le déclin à venir des États Unis
29:45 Les évènements à venir en France
40:00 Léon XIV
46:04 Le futur Roi de France et ère de paix
51:05 L'Antéchrist / l'Arche de la Torre
1:00:26 Prière

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Une interview qui sort du lot par la qualification de son protagoniste, la franchise de son langage et la portée de ses réflexions.

Réseau InternationalGénocide intentionnel, fausse grippe aviaire, mensonges sur la contagion

Réseau International - 13 juil 2025

Vous avez besoin d'être courageux maintenant. L’ancien vice-président de la recherche sur les maladies respiratoires chez Pfizer s’avance là où les autres s’arrêtent.

   

Le Dr Mike Yeadon se distingue par 32 ans de carrière dans l’industrie pharmaceutique où il a notamment dirigé le département de recherche et développement dans le domaine des maladies respiratoires chez Pfizer, et cela au niveau mondial. Avec les Doctors for Covid Ethics, dont les professeurs Wolfgang Wodarg et Sucharit Bhakdi, il a été parmi les premiers à interpeller les autorités sanitaires nationales et européennes quant à l’arnaque de «la pandémie» et la toxicité des vaccins.

Mike Yeadon fait partie des scientifiques dont le job a consisté à superviser l’élaboration de thérapeutiques (médicaments ou vaccins), de l’idée initiale au produit fini. Et pour lui, il n’y a pas de doute: les vaccins Covid ont été conçus avec l’intention de nuire, blesser et tuer la population.

Dans l’épisode «Cette fois nous sommes tous juifs» de la série «Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial» qui a été réalisée par Vera Sharav, une rescapée des camps, Mike Yeadon avait accusé nommément ses anciens collègues, directeurs scientifiques des producteurs de vaccins Covid, d’être complices de crimes.

«Pourquoi tous les fabricants de vaccins Covid ont-ils choisi d’utiliser la protéine Spike pour leur vaccin, la protéine qui est l’agent toxique dans la maladie, alors que d’autres protéines de Coronavirus (inoffensives) auraient pu être utilisées?»

Quatre entreprises, à mon avis, ont choisi la mauvaise réponse, la réponse contraire à la sécurité, à chaque fois! Et je crains, mesdames et messieurs, que ce ne soit pas un hasard. Vous n’êtes pas stupides. C’est délibéré. Je pense que c’est coordonné et qu’il s’agit d’une malversation.

Contrairement à bien d’autres, Mike Yeadon ne fait pas dans les précautions oratoires, le bénéfice du doute, le politiquement correct. À présent que le crime et l’agenda sont mis à nu, il s’enfonce toujours plus loin dans la remise en question.

La présente interview, réalisée par le duo d’Oracle Films (auteurs des documentaires L’Agenda et Safe and effective soit Sûr et efficace), aborde plusieurs thèmes essentiels.

Dans une 1ère partie, Mike Yeadon répète sa conviction absolue du fait que les vaccins Covid ont été conçus pour blesser, tuer et réduire la fertilité et qu’une forme de génocide mondial est en cours via le Grand Reset de l’Agenda 2030.

Ce projet totalitaire forcera les individus à se laisser injecter, par la prise de contrôle de toutes leurs activités économiques et sociales et de leurs moyens de subsistance.

Yeadon insiste sur l’importance de refuser l’identité numérique, une étape qui pourrait entamer le dernier bastion de nos libertés. Associée à la monnaie numérique programmable et au certificat de vaccination européen (EUVABECO), elle imposera alors de facto une mort économique et administrative à tout citoyen refusant de se faire vacciner sur une base continue.

À partir des travaux de David Webb, Yeadon décrit aussi comment, sous prétexte de crise financière, les gouvernements saisiront l’épargne privée et les propriétés immobilières et introduiront le revenu de base universel, mais celui-ci sera soumis à des conditions (carnet de vaccination, crédit social à la chinoise).

Une deuxième partie de l’interview a pour objectif de dénoncer des faux postulats sur lesquels s’appuie ce projet meurtrier de vaccination universelle:

  • La vaccination ne protège personne et n’empêche pas la transmission.
  • Les poulets et les oiseaux n’ont pas la grippe. C’est une farce. Ils ne peuvent pas non plus la transmettre.
  • Les tests PCR n’ont aucune valeur.
  • Durant sa carrière, il est parti du postulat que la grippe était transmise par des virus et par ceux qui en étaient les porteurs. En réalité, les études existantes montrent que les personnes mises en contact avec des sujets malades n’ont pas plus de chance de contracter une infection respiratoire que les personnes mises en présence de sujets sains.
  • En tant qu’expert en maladies respiratoires, Yeadon croit aujourd’hui que les rhumes et les grippes sont le résultat d’un déséquilibre intérieur, plutôt que du concept désigné comme «la contagion».
  • Pour avoir travaillé longtemps dans le domaine des aérosols, il pense que les maladies respiratoires sont probablement dûes à des difficultés de réguler la muqueuse, le liquide qui tapisse la surface intérieure des poumons. Il s’agit d’un mécanisme similaire à celui qui est observé dans la mucoviscidose.
  • Les défauts de conception des vaccins «classiques» et les maladies qu’ils provoquent ainsi soulèvent aussi la question de savoir s’ils ont été conçus pour nuire. En particulier, ils sont liés à des problèmes d’auto-immunité et d’allergies.


In fine, Mike Yeadon conclut qu’il n’est pas nécessaire de connaître tous les motifs pour lesquels cet agenda est en cours. Le principal est de s’y opposer. Le crime est là, il faut y mettre fin, avec courage et désobéissance.

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Tucker Carlson interview le président iranien

Le Libre PenseurMasoud Pezeshkian, président iranien, interviewé par Tucker Carlson

Le Libre Penseur - 08 juil 2025

Massoud Pezeshkian, président réformateur de l’Iran, a accordé sa première interview à un média occidental depuis la guerre de 12 jours contre l’israël en juin 2025.

   

Conduite à distance via un interprète, l’interview visait à clarifier les intentions de l’Iran vis-à-vis des États-Unis et d’Israël. Pezeshkian a accusé Tel-Aviv d’avoir tenté de l’assassiner lors d’une réunion, sans préciser la date, affirmant que l’attaque a échoué grâce à une intervention divine. Il a déclaré ne pas craindre pour sa vie, mais a questionné l’impact de telles actions sur la paix régionale.

Le président iranien commence par affirmer que son pays ne cherche pas à avoir la bombe nucléaire conformément à la fetwa de l’Ayatollah car cette dernière contredit la morale religieuse islamique. Il rappelle aussi que les pays étaient en train de négocier cependant l’Iran a été attaqué, ce qui est une lourde trahison et preuve de manque de morale. Il a critiqué les États-Unis pour leur soutien à l’israël, accusé de commettre des crimes dans la région.

Masoud Pezeshkian accuse également l’AIEA de donner des informations à l’entité sioniste pour préparer leurs attaques. Il affirme vouloir reprendre les négociations mais ne veut pas oublier les crimes du régime sioniste bombardant les hauts gradés de l’armée avec leurs familles, massacrant tout le monde ! Comment faire confiance à Trump qui n’a aucune morale ? Il a également répondu aux accusations selon lesquelles l’Iran aurait tenté d’assassiner des figures américaines, comme Donald Trump, en les rejetant fermement.

Il reste à rappeler qu’aucun média parisien n’a estimé nécessaire d’interviewer le président iranien depuis la fin de la guerre de 12 jours, ce qui est la démonstration de l’arrogance folle de l’Occident ! Ils sont déshumanisés, diabolisés, ce sont des barbares avec qui on ne peut donc pas parler. Au même moment les sionistes gentils, démocrates et humanistes ont un accès continu et illimité aux médias…

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la nature nous veut du bien

Réseau InternationalÀ votre santé - Quand les plantes chantent

Réseau International - 08 juil 2025

Invitée : Anne-Marie Nageleisen, écrivain, créatrice et lanceuse d'alerte

   

Une émission du Dr Eric Loridan

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fake climate change

RT FranceCanicule : comment ils vous manipulent

RT France - 02 juil 2025

Si vous avez si chaud, ce n’est pas seulement à cause de la météo, mais aussi… du gouvernement ! Cela vous paraît tiré par les cheveux ? Lisez donc l’analyse d’Alexandre Regnaud.

   

La machine médiatique, fidèle usine à panique largement appuyée par le gouvernement, tourne à plein depuis plusieurs jours parce que le thermomètre est au-dessus des normales saisonnières. Tout cela, bien sûr, à cause du « réchauffement climatique », contre lequel il faut donc lutter absolument en mettant en place de nouvelles interdictions, de nouvelles taxes et en maintenant les ZFE bien entendu !

Cela s’appelle le déplacement de la « fenêtre d’Overton ». Métaphoriquement, si une idée rentre dans la fenêtre, c’est qu’elle est politiquement acceptée par la majorité de la société. Les politiques doivent donc déplacer la fenêtre, en utilisant la propagande principalement, pour que leurs idées finissent par rentrer dans le cadre. En gros, si, à force de bourrage de crâne médiatique, on vous persuade que la chaleur n’est pas un phénomène normal en été, vous serez prêt à accepter des sacrifices pour lutter contre ce qui est pourtant une évidence.

Une propagande savamment organisée, à coup de cartes météo rouge vif, de témoignages affolés et de conseils évidents. Ce que l’on appelle le « bruit médiatique », c’est-à-dire l’emprise d’un sujet sur la population par l’intermédiaire des médias, est entièrement centré sur ce sujet. On ne parle que de ça, et donc vous ne pensez qu’à ça.

En un sens, on peut dire que la propagande donne plus chaud que les masses d’air. Et c’est un fait psychologiquement établi !

Alors que les températures sont en partie basées sur un ressenti, créer la psychose aggrave la sensation de chaleur ! C’est ce que l’on appelle l’heuristique (ou biais) de disponibilité. Plus une information est disponible (et donc répétée), plus votre cerveau va l’utiliser et la considérer comme une vérité.

les travaux de Vestergaard & Carta (Nature, 2023) montrent que les alertes médiatiques activent le cortex insulaire postérieur (zone cérébrale liée à la perception thermique), augmentant la sensibilité aux stimuli de chaleur même en conditions neutres.

Une analyse de Santé Canada (2025) révèle qu’à température identique, les individus exposés à des reportages sur les canicules rapportent une gêne thermique de 15 % supérieure à ceux non exposés.

En Espagne, les médias utilisant un vocabulaire catastrophiste ont entraîné une hausse de la température perçue de 2 °C lors des vagues de chaleur, selon une étude citée dans Ambient. soc. CQFD.

En parallèle des manipulations de psychologie cognitive que nous venons d’aborder, c’est aussi oublier un peu vite que le phénomène n’est pas nouveau. 70 jours de canicule, jusqu’à 40 °C à Paris, en 1911. Mais aussi de mai à août 1947. En 1976, en 1983, et bien sûr en 2003, avec encore 40 °C en moyenne pendant deux semaines.

Mais aussi que ces températures sont absolument habituelles pour une large partie de la planète. On ne parle même pas ici de Dubaï (en moyenne 35 à 40 °C l’été), ou même du Maroc ou de la Tunisie (entre 30 et 35 °C l’été), mais simplement du sud de l’Europe : Grèce (35-40 °C), Malte, Espagne ou Turquie, tous entre 30 et 35 °C en moyenne estivale. C’est-à-dire précisément là où les Français vont volontairement, de leur plein gré, en payant même, passer leurs vacances.

On me répondra que ces pays sont habitués à la chaleur, qu’ils sont climatisés. C’est globalement vrai. À Dubaï, même les rues sont rafraîchies. Alors pourquoi pas en France ? Pourquoi doit-on fermer 1 896 écoles parce qu’il y fait trop chaud ?

D’abord parce que notre société s’est affaiblie, et que ce qui était perçu comme normal et enduré avec résignation il y a encore quelques années est maintenant monté en épingle et donne lieu à d’interminables lamentations. Ce qui nous renvoie bien sûr aux manipulations médiatiques évoquées précédemment.

Mais surtout parce qu’en France, des décisions politiques ont tout fait, et continuent de tout faire, pour lutter contre… la climatisation.

Me revient ici le souvenir personnel d’une assemblée locale il y a quelques années, où les élus de gauche au pouvoir se vantaient d’avoir commandé pour plusieurs millions d’euros de nouveaux bus, volontairement sans climatisation à cause de leurs croyances environnementalistes.

Le très officiel site (payé par vos impôts) de Santé publique France, « Vivre avec la chaleur » (ça ne s’invente pas), contient une page entière pour vous expliquer que les climatiseurs, c’est mal.

Et bien sûr ce 1er juillet, la ministre de la « Transition écologique », Agnès Pannier-Runacher, vous explique au côté de François Bayrou sur France Info TV que le climatiseur est une « maladaptation » (sic), elle-même sous un énorme climatiseur bien visible au plafond, bien entendu.

Si l’on résume : oui, il fait chaud en ce début juillet, mais ce n’est ni la première fois, ni la dernière. Et c’est par ailleurs la gamme de températures que vous rechercherez sans doute dans quelques semaines sur la plage et où vivent quotidiennement des millions d’êtres humains.

Qui plus est, si vous avez aussi chaud, c’est également parce qu’une propagande gouvernementalo-médiatique plus sophistiquée qu’il n’y paraît joue sur les mécanismes de votre cerveau pour aggraver volontairement cette sensation.

Et que les mêmes responsables, en parallèle, font tout pour vous empêcher de trouver refuge dans un endroit frais climatisé.

L’objectif de tout cela : vous faire « psychoter », déplacer la fenêtre d’Overton, et vous faire avaler plus facilement les prochaines restrictions de liberté et les augmentations de prélèvements fiscaux qu’ils entendent vous imposer sous prétexte d’environnement.

Soyez-en sûrs : le même cirque recommencera cet hiver, quand – ô surprise – il fera un peu froid.

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la maison prison

RT FranceQuand l’IA dérègle l’esprit humain : la « psychose ChatGPT »

RT France - 01 juil 2025

Certains utilisateurs de ChatGPT développent une obsession menant à des troubles psychiatriques graves, selon Futurism.com. L’IA, en validant leurs délires, aggrave leur état.

   

Des études et des témoignages révèlent un risque réel, appelant à une vigilance accrue sur l’usage émotionnel des chatbots. L’intelligence artificielle, vantée pour ses usages professionnels et éducatifs, s’immisce de plus en plus dans la sphère intime. Selon Futurism.com, un phénomène préoccupant commence à émerger : certaines personnes développent une dépendance psychologique sévère à des outils comme ChatGPT, allant jusqu’à des crises graves de santé mentale.

Mariages détruits, ruptures familiales, pertes d’emploi, voire hospitalisations psychiatriques ou incarcérations : les conséquences peuvent être dramatiques. Le terme de « psychose ChatGPT » est désormais utilisé pour désigner ces situations où le lien à l’IA prend une tournure délirante. Le problème de fond ? Le modèle linguistique sur lequel repose ChatGPT a tendance à approuver l’utilisateur et à valider ses propos sans esprit critique. Selon le journal, ce comportement, perçu comme une forme de soutien, peut malheureusement renforcer les croyances délirantes de certains individus vulnérables. Parmi les cas recensés cités par Futurism.com, un homme a développé des délires mystiques après de longues discussions avec ChatGPT, se persuadant d’avoir donné naissance à une IA consciente. Un autre, initialement à la recherche d’un soulagement face au stress professionnel, s’est enfoncé dans des fantasmes paranoïaques de voyages dans le temps et de télépathie, avant d’être admis de son plein gré en psychiatrie. Une étude menée par des chercheurs de Stanford a mis en lumière les limites des chatbots, y compris ChatGPT, face aux troubles psychiques. Aucun ne s’est montré capable de distinguer de manière fiable les idées délirantes de la réalité ou de détecter les signes évidents de risque suicidaire. Pire encore, dans certains cas, les réponses fournies validaient les croyances pathologiques : face à un utilisateur affirmant être mort (syndrome de Cotard), ChatGPT a réagi avec empathie mais sans corriger l’illusion, se contentant de rappeler que la conversation était un « espace sûr ».

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