Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
la tentation de l'IA

Sott : Sign of The TimesIA : la tentation transhumaniste

Sott : Sign of The Times - 26 fév 2024

Ce que l'on appelle l'intelligence artificielle (IA) commence à peine à envahir notre monde du travail, mais aussi tous les autres domaines de notre vie quotidienne.

   

Nous ne parlons encore que de programmes vocaux de plus en plus sophistiqués - c'est-à-dire de robots textuels comme ChatGPT ou "Alexa" d'Amazon - et de générateurs d'images comme Image Creator, Midjourney ou Leonardo. Mais comme le développement est exponentiel à l'ère du numérique, l'IA deviendra de plus en plus puissante dans un avenir proche, effectuera de plus en plus de tâches jusqu'ici réservées à l'intelligence humaine et se rapprochera encore plus de nous, au sens littéral du terme. L'assistant vocal d'Amazon, Alexa, et une foule d'appareils ménagers "intelligents" nous indiquent la direction à prendre. Nous nous entourons d'un cocon de plus en plus dense de vampires de données numériques qui ne font rien de moins que de s'emparer de notre identité.

Il ne faut pas oublier que tout cela n'a rien à voir avec "l'intelligence", c'est-à-dire la compréhension de relations complexes. En réalité, il ne s'agit que de processus complexes de calcul (algorithmes) qui reposent sur la probabilité avec laquelle, par exemple, un mot donné est suivi d'un autre dans le flux de texte, ou avec laquelle certains éléments structurels sont associés les uns aux autres dans la structure des graphiques ou des images. L'IA "apprend" ces probabilités mathématiques au fur et à mesure de son optimisation, pour finalement fournir, après un nombre infini d'heures de travail, des résultats qui doivent se rapprocher le plus possible des opérations du cerveau humain, c'est-à-dire de la pensée. On peut s'attendre à des améliorations drastiques des performances dans ce domaine à l'avenir.

Un autre aspect important, que l'on perd facilement de vue, est que tous les petits "bots", qu'il s'agisse de programmes de texte, de dialogue ou de graphisme, font partie de l'agenda transhumaniste. En fin de compte, il s'agit de rendre le cerveau humain "lisible" pour les ordinateurs et de pouvoir transférer des données dans les deux sens - du cerveau à l'ordinateur (ou aux supports de stockage), mais aussi de l'ordinateur au cerveau, par exemple au moyen d'une puce implantée. Des fichiers d'images et de textes calculés à grands frais pourraient un jour devenir le support intermédiaire décisif. L'objectif final est - outre la possibilité de contrôle total de l'humanité - la possibilité de mémoriser la conscience humaine, afin de la rendre indépendante de son existence physique et finalement immortelle. Hollywood en parle depuis de nombreuses années, et des intervenants tels que le journaliste israélien Yuval Harari ("Homo Deus", 2017), qui est également un invité apprécié du Forum économique mondial de Klaus Schwab, font des déclarations sans équivoque à ce sujet.

L'un des chercheurs les plus en vue dans la recherche de l'"interface homme-machine" est d'ailleurs Elon Musk. Depuis 2017 déjà, il fait étudier, sous l'égide d'une société spécialement créée à cet effet, Neuralink, les possibilités de relier le cerveau humain aux ordinateurs. Il s'agit d'une "interface directe avec le cortex cérébral". En 2020, en pleine année Corona, Musk a présenté au public le prototype de sa puce cérébrale : huit millimètres d'épaisseur, 23 millimètres de diamètre.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°174

StratpolPrise d'Avdeevka, chaudronophobie, excellence de l'armée russe

Stratpol - 25 fév 2024

STRATPOL : Bulletin n° 174 de Xavier Moreau

   

02:02 Economie
«Situation dramatique» en Allemagne
Bruno Lemaire : €10 milliards d’économie
Vol des actifs russes
Arctic LNG en force

06:10 Politico-diplomatique
13e paquet de sanctions anti-russes
Conférence de Munich sur la sécurité
Lavrov à Caracas

09:10 Empire du mensonge
Grand Continent vs BITD russe

14:05 Terrorisme
Mort de Kuzminov
Mort de Navalny
Vengeance contre Donetsk

19:00 Armement
Royal Navy en panne
US Navy au ralenti
Un Abrams détruit
Pas d’infrastructures pour le F-16
Poutine vole sur TU-160M

22:59 Considérations militaires générales
Généraux russes discrets et compétents
Partisans en Ukraine
Avdeevka : excellence de l’armée russe
Azov en dessous de tout
Zaloujny + OTAN : une guerre de retard
Adaptation du Pentagone

33:40 Carte des opérations militaires
Qui contrôle la mer Noire ?

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Viginum agence d'état

Echelle de JacobLa France devient la Chine de l’Europe !

Echelle de Jacob - 25 fév 2024

L'agence d'État Viginum, sous couvert de lutte contre les fake news et les ingérences numériques étrangères, surveille en France nos publications sur les réseaux sociaux.

   

Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel". Une mise sous surveillance de toute la population.

Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État, sans débat parlementaire, dont la mise en œuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).

Sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ?

Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.

La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle".
Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.

La preuve ?

On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB. D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers".

En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.

Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.

La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
nvidia - bourse

Le Media en 4-4-2NVIDIA gagne 277 milliards de dollars en une journée à Wall Street

Le Media en 4-4-2 - 24 fév 2024

Dans l'arène effervescente de la bourse, Nvidia s'impose comme la star du moment, propulsée par la fièvre des semi-conducteurs et les enjeux de l'intelligence artificielle.

   

Ah, la folie des grandeurs à la bourse ! Nvidia, le maître incontesté des puces d’intelligence artificielle, s’est lancé dans une course effrénée vers des sommets financiers jusqu’alors inexplorés. Hier, la frénésie a atteint son paroxysme alors que les cours ont littéralement explosé, propulsant Nvidia dans une sphère stratosphérique.

L’épopée de Nvidia, c’est celle d’un conquérant moderne, chevauchant les vagues tumultueuses de l’intelligence artificielle. Dans cette ruée vers l’or 2.0 Nvidia se taille la part du lion dans ce marché bouillonnant.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en à peine un an et demi, la valeur de Nvidia a été multipliée par six, hissant l’entreprise au pinacle de la bourse mondiale, devant même des géants comme Google et Amazon. Hier, l’ascension a atteint des hauteurs vertigineuses, avec une augmentation de la valorisation de l’ordre de 277 milliards de dollars en une seule journée. Un tour de force sans précédent qui a relégué au rang d’anecdote le précédent record établi par Meta quelques semaines auparavant.

Scott Rubner de la Goldman Sachs ne mâche pas ses mots en qualifiant Nvidia de « l’action la plus importante du monde ». Avec une capitalisation de près de 2 000 milliards de dollars, Nvidia se positionne désormais comme la troisième plus grande entreprise au monde, sur le point de défier le trône d’Apple, géant aux 2 850 milliards de dollars de capitalisation.

Dans cette course effrénée vers les sommets de la bourse, Nvidia surpasse toutes les attentes, offrant un spectacle captivant aux investisseurs du monde entier. Reste à voir si ce roi de l’IA parviendra à détrôner le titan Apple dans un futur proche. Le spectacle ne fait que commencer !

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Linky frais supplémentaires

Echelle de JacobVérifiez que votre compteur Linky calcule bien votre consommation

Echelle de Jacob - 24 fév 2024

Facture d'électricité trop élevée ? Vérifiez que votre compteur Linky calcule bien votre consommation.

   

Vous payez plus d'électricité que vous en consommez ? Votre compteur Linky est peut-être mal raccordé. Voici deux méthodes simples qui permettent d'identifier les anomalies potentielles.

La crise énergétique pousse les particuliers à être de plus en plus attentifs à leur facture d'électricité. Leur préoccupation majeure ? Déterminer comment baisser leurs consommations pour réduire le montant à payer. Mais attention, l'effort sera vain si le compteur est mal raccordé et que les consommations de votre voisin vous sont facturées.

L'origine de ce problème vient essentiellement de la pose du compteur par les techniciens d'Enedis ou leurs sous-traitants. En six ans, entre 2015 et 2021, ces derniers ont installé 35 millions de nouveaux compteurs communicants. Un déploiement massif qui a pu occasionner des erreurs. À la différence de ses aînés à disque, le nouveau compteur d'Enedis nécessite, une fois les câbles raccordés, d'être programmés avec le Point de Livraison (PDL) correspondant au bon logement. Il est arrivé que les techniciens inversent deux programmations en injectant le PDL du client sur le compteur du voisin. Si la plupart de ces erreurs d'installation ont pu être détectées et corrigées rapidement, il est possible de contrôler que l'électricité qui vous est facturée est bien celle consommée.

La première chose à faire pour s'assurer du bon raccordement est de prendre connaissance de votre PDL (aussi appelé PRM, pour Point de Référence Mesure) sur l'écran du Linky :

Sur votre compteur Linky, appuyez sur le bouton + et faites défiler les informations jusqu'à voir apparaître "numéro de PRM". Ce numéro à 14 chiffres est unique et identifie un point de livraison au réseau de distribution.

Ensuite, sur votre facture, cherchez ce numéro, en général dans l'encadré à gauche. Il doit être strictement identique à celui de votre compteur.

En plus du PDL/PRM, vous pouvez vérifier le numéro de série du compteur. Ce dernier, lui aussi à 14 chiffres, est physiquement imprimé sur le compteur au-dessus de l'écran.

Vous devez également pouvoir le retrouver sur votre facture. La cohérence de ces informations vous garantit d'être facturé sur la consommation enregistrée par l'appareil.

Une méthode complémentaire pour contrôler que Linky alimente bien votre logement et lui seul, consiste à couper l'alimentation et vérifier l'absence de puissance enregistrée par l'appareil de mesure. Pour ce faire, faites défiler les informations du Linky jusqu'à voir apparaître "PUIS APP SOUTIR" (pour puissance apparente soutirée). Si vous consommez de l'électricité au même moment, la valeur sur l'écran est non nulle et fluctue en fonction des appareils allumés. Coupez alors l'alimentation de votre logement en abaissant le levier de votre disjoncteur d'abonné. Sur l'écran du Linky, la puissance soutirée doit tomber à zéro. Si ce n'est pas le cas, c'est que votre compteur est mal raccordé.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
entrevue avec Alexandre Lebreton

Le Media en 4-4-2Dévoiler l’Inconcevable : Entretien exclusif avec Alexandre Lebreton

Le Media en 4-4-2 - 23 fév 2024

Dans cette interview réalisée par la Team Fsociety et le Média en 4-4-2, Alexandre Lebreton, figure éminente dans la lutte contre la pédocriminalité et les abus rituels, partage ses motivations, ses découvertes et les défis auxquels il fait face.

   

Depuis la création du site "MK POLIS" en 2013, Alexandre s'est imposé comme une référence dans ce domaine, transcendant les frontières linguistiques avec ses travaux traduits dans plusieurs langues.

En 2011, Alexandre Lebreton participe à la création du site « Pédopolis » consacré à la pédocriminalité, une banque de données sur toutes les affaires avec des mises à jour selon l’actualité. C’est aussi, une belle et importante initiative : une carte représentant les cas judiciaires connus d’inceste et de placement abusif, qui permet aux victimes de se réunir par départements pour se soutenir.

En 2013, il a fondé le site « MK Polis » puis la chaîne Youtube, qui porte son nom, sur laquelle il met à disposition ses recherches sur le sujet des abus rituels sataniques et ses origines, ainsi que sur le contrôle mental MK-Ultra, le trouble dissociatif de l’identité et l’amnésie traumatique, notamment dans l’industrie du divertissement. En 2014, il collabore avec Roch Sauquere qui lui demande de produire un dossier sur les abus rituels et le contrôle mental. Ce dossier sortira dans le magazine « Top secret » en octobre et décembre 2014. Il se verra par la suite grandement alimenté et retravaillé pour finalement aboutir, en 2016, à son premier livre de 700 pages : « MK- Abus rituels et contrôle mental » qui est le seul ouvrage francophone aussi fourni, en faisant une référence en la matière. Suivra, quelques années plus tard, en 2020, « Franc-maçonnerie et schizophrénie : Comprendre les arcanes du pouvoir » qui est un travail qui complète amplement le premier ouvrage.

En 2022, « MK- Abus rituels et contrôle mental » a été traduit en plusieurs langues.
D’ailleurs, en 2023, un exemplaire en anglais a été remis à Mike Smith le réalisateur de « Out of Shadow » et « Into the light » par Sylvia Miami.

Interview réalisée par la Team Fsociety en collaboration avec le Media en 4-4-2

Team Fsociety : Bonjour Alexandre, merci de prendre ce temps pour cet entretien et de répondre à quelques questions. Grâce à votre travail de recherche sur les abus rituels et les troubles liés à ces traumatismes, de nombreuses personnes connaissent le sujet. Vous êtes la référence sur ce thème en France et pour cela merci.
Comment vous êtes-vous intéressé à la pédocriminalité de réseau ? Est-ce par une affaire en particulier ?

Alexandre Lebreton : Bonjour et merci à la Team Fsociety et au Média en 4-4-2 pour l’invitation.
C’est en 2007 qu’ont commencé mes recherches sur ces dossiers particulièrement sensibles. C’est notamment par la découverte des travaux de Stan Maillaud et Janet Seemann, mais aussi de Paul-Emile Charlton, Serge Garde, Laurence Beneux, Alain Gossens ou encore Karl Zéro qu’a débuté ce processus de démêlage d’une pelote particulièrement embrouillée et dirons-nous « radioactive » ; tant ce sujet tabou peut mener vers des dossiers psychologiquement très perturbants, le tout baignant dans un panier de crabes aux multiples écrans de fumée.

Il fallait donc suivre le fil, faire preuve de discernement et bien s’accrocher pour entreprendre cette descente vers les arcanes, tout en s’assurant de pouvoir en remonter aisément sans y sombrer. C’est en 2009 que sortait le documentaire de Maillaud et Seemann « Les Réseaux de l’Horreur » traitant de l’affaire des CDroms de Zandvoort (divulgués par l’activiste belge Marcel Vervloesem), mais aussi le livre « Affaire Vincent : au cœur du terrorisme d’état » accompagné du témoignage vidéo du petit Vincent (toujours disponible sur YouTube), décrivant comment son géniteur était impliqué dans ce que j’apprendrai plus tard être des abus rituels (ou pédo-satanisme). Des pratiques extrêmement dépravées et criminelles, au premier abord incompréhensibles pour le quidam n’ayant jamais eu vent de telles exactions sous nos latitudes dites « modernes et civilisées ».

Bien évidemment la découverte du témoignage des enfants du juge Roche (affaire Alègre) ainsi que l’investigation de Pascale Justice intitulée « Viols d’enfants, la fin du silence ? » et le débat historique qui a suivi la diffusion de ce documentaire sur France 3, ont été un électrochoc pour moi, comme pour beaucoup ! Ce fut alors une motivation supplémentaire pour tenter de comprendre l’incompréhensible : horreurs et injustices semblant être systémiques dans mon pays, aujourd’hui tristement et honteusement surnommé « Pédoland »… La solution de facilité aurait été de considérer les désormais célèbres témoignages de Pierre et Marie comme des constructions imaginaires inspirées de bandes dessinées ; car voilà ce qu’affirmait alors avec culot maître Monique Smadja-Epstein, avocate du père des enfants, qui n’a pas hésité à se référer aux albums de Tintin pour ridiculiser et noyer la parole des enfants. Nous parlons là de descriptions d’activités sectaires avec viols en réunion et sacrifices rituels d’enfants relevant de la boucherie. La mère a dû fuir à l’étranger avec ses deux enfants faute de trouver justice au pays des droits de l’homme…

Petit à petit j’ai déroulé la pelote en faisant des recherches à l’international. C’est notamment la découverte du témoignage de Cathy O’Brien aux États-Unis qui a été pour moi un déclencheur ouvrant l’étude du sujet du contrôle mental basé sur les traumatismes et les états dissociatifs, ses sombres motivations, ses méthodes hautement coercitives et ses mécanismes psychologiques. Le choc est brutal : à la fois par la nature même des sévices poussés à l’extrême mais aussi par l’impunité crasse dont semblent bénéficier les membres de ces réseaux, ou devrait-on dire ce réseau, à priori intouchable. J’ai très vite compris que nous avions affaire ici à LA boîte de Pandore, le sujet ultime qui permet de comprendre beaucoup de choses en ce bas-monde.

Team Fsociety : Comment avez-vous fait le lien entre réseaux, abus rituels et la franc-maçonnerie ?

Alexandre Lebreton : La question des réseaux s’impose très vite comme une évidence, les nombreux dossiers démontrent qu’il existe généralement une organisation impliquant plusieurs individus solidaires car ayant un même centre d’intérêt : ici la pédocriminalité. À commencer par le dossier des « Ballets Roses », une affaire de mœurs qui défraya la chronique en 1959 de par l’implication de notables et de hautes personnalités politiques avec des mineures. Des « parties fines » étaient organisées par un policier notamment à l’intérieur même d’un pavillon de chasse (Pavillon du Butard) qui était à l’époque mis à la disposition du président de l’Assemblée Nationale André Le Troquer. Ce dernier profitait d’un réseau de prostitution impliquant des jeunes filles allant de 12 ans à 20 ans (à l’époque la majorité est à 21 ans). Je ne peux pas développer ici les nombreuses affaires impliquant un fonctionnement en réseau, mais voici les plus connues, même si pour certaines la doxa médiatique persiste, malgré les évidences, à parler de « prédateur isolé » : Coral, Kripten, Fourniret, Dutroux, Zandvoort, Louis/Dunand, ToroBravo, CasaPia, Alègre, Orphelinat de Jersey, Franklin, Rolodex, Waterhouse, etc.

C’est en creusant ces dossiers de réseaux pédocriminels, que l’on découvre certains témoignages troublants concernant des pratiques de viols en réunion avec tortures pouvant aller jusqu’au meurtre. Il semble s’agir de réunions très bien organisées et planifiées, lors desquelles toutes les lois morales seraient évacuées au profit d’une libération des pires pulsions qui soient ; tel un verrou qui saute durant une soirée, au grand détriment des victimes subissant les abominations. Au premier abord, ce sont des récits inimaginables et le déni prend rapidement le dessus : on referme le dossier. C’est la multiplication de ces témoignages et leur ressemblance, cela à l’échelle internationale, qui finit par interpeller… L’existence de ce que l’on nomme « abus rituels » ou « sévices rituels », parfois associés au satanisme de par le cadre et la forme des rites ou cérémonies, devient alors une triste évidence. L’étude de l’affaire Dutroux, notamment des dossiers X, permet d’avoir un aperçu de ce que sont ces pratiques hautement criminelles : les dépositions et procès-verbaux enregistrés et archivés par la police, rendus publics par Wikileaks, sont à faire vomir. Le journaliste belge Xavier Rossey ayant enquêté sur l’affaire Dutroux écrira : « On peut dire qu’il y a deux types de pédocriminalité : le « simple » pédophile et le pédocriminel pervers avec ce côté rituel. Lorsqu’on enquête dans ce genre de dossiers, il faut aussi voir le côté occulte des choses, les assassinats rituels. Il est clair que ce sont des dossiers souvent discrédités et qui sont tellement horribles qu’on ne veut pas aller plus loin. Pour beaucoup, ces abus rituels sont inconcevables (…) On a essayé de faire passer Dutroux pour un pédophile, ce qu’il n’est pas (…) on est ici dans le cadre des abus rituels pédophiles. »

L’horreur de ces dossiers est évidemment un frein pour le grand public, un repoussoir ne facilitant pas la reconnaissance des victimes. Le déni est massif, pourtant dans son guide national pour la protection de l’enfance, le site officiel du gouvernement Écossais diffuse de l’information concernant cette forme de pédocriminalité que sont les abus rituels. Nous pouvons y lire cette définition : « L’abus rituel peut être défini comme des agressions sexuelles, physiques et psychologiques, d’une manière organisée, systématique et durant une longue période de temps. Cela implique l’utilisation de rituels, avec ou sans système de croyance et généralement avec plusieurs agresseurs. Les abus rituels commencent généralement durant la petite enfance et impliquent l’utilisation de modèles d’apprentissage et de développement visant à renforcer les abus et à réduire au silence les victimes (ndlr: contrôle mental). »

Donc, pour répondre à votre question, nous pourrions dire qu’il y a trois phases de conscientisation permettant de relier trois points indissociables (sans mauvais jeu de mot).
• Premièrement la prise de conscience de l’existence de réseaux pédocriminels (et pas seulement virtuels) ;
• Deuxièmement le constat que certains membres de ces réseaux peuvent aller jusqu’aux pires pratiques protocolaires que sont les sévices rituels dits « sataniques » ;
• Troisièmement finir par saisir qu’un ciment lie entre eux ces criminels et recouvre d’une chape leurs abominations, dans une véritable protection institutionnelle ; et c’est là que le sujet des sociétés secrètes dites « initiatiques » arrive sur la table… notamment la franc-maçonnerie.

Le lien entre pédocriminalité de type abus rituels et franc-maçonnerie arrive donc dans un troisième temps après avoir d’abord « digéré » les deux premières phases puis persévéré dans l’étude. La franc-maçonnerie est en quelque sorte une maison mère ; subdivisée en une multitude d’écoles ésotériques, dites à « Mystères », dont certaines baignent dans l’occultisme le plus noir. C’est une sorte de poupée gigogne cloisonnant les adeptes dans diverses strates hermétiques, une imperméabilité stricte sauf affinités bien décelées….
Réseau maçonnique et pédocriminalité de réseau sembleraient effectivement intimement liés. De par mes recherches, j’ai pu au fil des années archiver de nombreux témoignages de victimes et de thérapeutes décrivant ce que l’on pourrait appeler des « sévices rituels maçonniques » visant à fractionner l’esprit de l’enfant ; c’est à dire à créer des états dissociatifs par la multiplication de traumatismes extrêmes. Beaucoup de survivants de ces réseaux ont en effet développé un trouble dissociatif de l’identité (une personnalité multiple).

Le sociologue canadien Stephen Kent, spécialiste des dérives sectaires, a personnellement recueilli un certain nombre de témoignages relatifs aux sévices rituels maçonniques. Tout en restant très prudent, il a déclaré lors d’une interview : « Dès le début de mes recherches, lorsque des personnes livraient leurs témoignages, certains ont fait apparaître des « déviances maçonniques ». Certains ont indiqué que leur père était franc-maçon et que les allégations de sévices rituels étaient liés à la loge maçonnique (…) Je sais que certaines personnes ayant fait ces accusations parlaient de francs-maçons de degré très élevé… Je sais aussi que lorsque des francs-maçons ordinaires entendent ce genre d’accusations, ils restent incrédules. Pour ces francs-maçons, ces accusations font partie d’une longue histoire de persécution à leur encontre en raison du secret, etc… Et ce n’est certainement pas mon intention, je n’ai aucune raison de les diaboliser (…) Parfois les récits d’abus rituels, même si je ne peux pas le certifier, semblaient avoir eu lieu à l’intérieur même de la loge. L’apparition de la franc-maçonnerie dans un nombre assez important de témoignages m’a laissé vraiment perplexe… Beaucoup parlent d’autels, de sols noirs et blancs, de colonnes, à l’endroit de la cérémonie (…) j’ai des récits récurrents, et ils sont similaires à tous ceux qu’on trouve en Amérique du Nord. »

Troublant n’est-ce pas ?

J’écris dans mon livre MK que « Ce principe « d’initiation » par les traumatismes et les états dissociatifs est le point commun de toutes les structures fraternelles lucifériennes ou satanistes, pour lesquelles l’initiation durant la petite enfance est le meilleur moyen d’obtenir un adulte loyal, fidèle, qui respectera parfaitement la loi du silence tout en perpétuant l’obscure tradition où toute notion de Bien ou de Mal a été gommée dans un relativisme absolu. Les rituels comprenant des actes pervers et immoraux, notamment pédocriminels, permettent également d’établir un chantage au silence sur les personnes qui y ont pris part. Cela permet de créer des liens « fraternels », d’autant plus forts lorsqu’un sacrifice humain, un crime rituel, a été commis en groupe. Les adeptes qui plongent dans cette violence addictive se sentent connectés entre eux par un secret qu’il est strictement impossible de révéler à l’extérieur, c’est un ciment malsain qui soude les membres entres eux et qui leur donne un sentiment de supériorité sur la masse humaine profane. »

Team Fsociety : Pouvez- vous parler des origines du pédo-satanisme, les différents cultes à mystères, etc… ? Est-ce que cela vous a apporté des pistes pour savoir quelles sont les motivations profondes des auteurs de ces rituels ?

Alexandre Lebreton : Après avoir cité précédemment les trois phases de prise de conscience, rechercher les origines du « pédo-satanisme » est je dirais la quatrième phase ; celle qui permettrait d’expliquer aux « profanes » que ces horreurs ont un sens pour ceux qui les perpétuent et qu’il pourrait s’agir de la continuité d’antiques pratiques basées sur ce que l’anthropologue Anthony Wallace décrit comme : un processus d’apprentissage rituel basé sur la « Loi de la Dissociation ».

Précisons bien qu’expliquer n’est pas excuser, ces abominations pédocriminelles relèvent de la peine capitale.

Lorsque l’on découvre et intègre le fait que le pédo-satanisme est une réalité de ce monde, il est dans l’ordre des choses de vouloir comprendre ces agissements, c’est à dire la psychodynamique qui pousse ces sombres individus à ritualiser les tortures et les viols de manière protocolaire… dans quels buts, quelles sont leurs obscures motivations ?
C’est, je pense, sous cet angle qu’il faut aborder le sujet pour parvenir à briser le déni massif auto-protecteur des masses. Il faut prendre du recul et analyser le phénomène au-delà de l’affect et des fortes émotions qu’il provoque naturellement.

Le psychanalyste américain Lloyd deMause s’est largement intéressé au sujet des dérives sectaires sur les enfants et notamment à la question du pédo-satanisme. Selon lui, la seule manière de donner un sens à certains éléments rapportés dans les témoignages d’abus rituels serait de considérer qu’il s’agit de faire revivre symboliquement et même physiquement le traumatisme de la naissance ; dans une sorte de « reconstitution traumatique ».
On y retrouve le confinement dans des ventres symbolique (cages, boîtes, cercueils, mais aussi des ventres organiques réels), la pendaison la tête en bas qui reproduit la sensation qu’éprouve le foetus dans le ventre de sa mère. La submersion de la tête dans l’eau lors des tortures reproduit l’expérience du liquide amniotique tandis que la suffocation reproduit l’anoxie que tous les bébés vivent lors de l’accouchement. La victime est forcée de boire du sang et de l’urine, tout comme le foetus boit du sang placentaire et baigne dans son urine. Les rituels sont souvent effectués dans des tunnels ou des caves, des lieux souterrains sombres et humides symbolisant le confinement du canal vaginal ou du ventre de la terre mère.

Certains de ces rituels semblent effectivement créer une sorte de « résurrection initiatique ». Le passage par une mort et une renaissance symbolique via des rites traumatiques est une constante dans les religions antiques dites à Mystères, mais aussi dans certaines traditions chamaniques. Ces cultes à Mystères étaient particulièrement présents dans le bassin Méditerranéen, les Mystères égyptiens d’Isis et Osiris, les Mystères d’Éleusis, de Mithras, d’Attis et Adonis, mais aussi le culte à Bacchus (Dionysos) étant les plus connus. Il ne fait aucun doute que certaines pratiques de ces cultes antiques se perpétuent encore de nos jours via des sociétés secrètes formant une sorte de religion ésotérique, gnostique, réservée au petit nombre.

Le fondateur de l’église de Satan, Anton Lavey, a affirmé que la cérémonie de la renaissance, qui se passe dans un grand cercueil, est une chose commune à la plupart des rituels de loges. Nous retrouvons cette cérémonie du cercueil dans les rites de la célèbre société secrète Skull & Bones où l’initié meurt au monde pour renaître dans l’Ordre… L’ultime « initiation » étant de provoquer chez le candidat une expérience de mort imminente avec une sortie astrale ; c’est à dire un état dissociatif extrême propulsant l’âme de l’initié dans une autre dimension et se terminant par la réintégration de celle-ci dans le corps physique, symbolisant une nouvelle naissance, ou renaissance initiatique.

Ce phénomène de décorporation est très souvent rapporté par les victimes de viols, elles affirment qu’elles n’étaient plus dans leur corps physique mais voyaient la scène de l’extérieur avec une totale anesthésie. Dans son livre « The Masonic Initiation », le franc-maçon Walter Leslie Wilmshurst décrit bien comment les états altérés de conscience, les profonds états dissociatifs, sont un point essentiel dans l’initiation maçonnique : « Certains états dissociatifs arrivent naturellement même chez les personnes les plus équilibrées et en parfaite santé (…) une « extase » complète, un état où la conscience se sépare alors de l’Ego et du corps physique. De tels phénomènes sont explicables par l’existence d’un véhicule plus subtil que le corps physique grossier, la conscience peut se transférer temporairement de l’un à l’autre. Ces deux corps sont capables de fonctionner conjointement dans une complète indépendance (…) Un Maître est quelqu’un qui a dépassé ces incapacités auxquelles sont soumis les hommes moyens sous-développés ; il a la pleine connaissance et le plein contrôle de toutes ses parties (…) L’initiation se produit toujours lorsque le corps physique est en état de transe ou de sommeil et lorsque la conscience, temporairement libérée, est transférée à un niveau supérieur. »

L’initiation d’enfants par des rituels hautement traumatiques semble quelque chose d’impensable, d’irréaliste, mais prenons conscience que pour certaines sectes, apprendre à souffrir mais aussi apprendre à faire souffrir fait partie des rites de passage. Le but est de provoquer une transcendance de la conscience, un état spirituel extatique reposant ni plus ni moins sur cette « Loi de la Dissociation », un profond état dissociatif déclenché par les drogues, la douleur et diverses privations. Les traumatismes ont toujours été considérés au cours de l’histoire comme un moyen de créer des états modifiés de conscience et d’ouvrir les portes vers le monde des esprits, les occultistes contemporains ne s’en privent évidemment pas… y compris sur leurs propres enfants.

Selon le psychologue américain James Randall Noblitt, les pratiques de contrôle de l’esprit ou programmation mentale ont anciennement débutées lorsque des groupes ont détecté que l’application de rituels traumatiques pouvaient produire ces états dissociatifs allant jusqu’à fractionner la personnalité de l’individu en plusieurs alter, isolés les uns des autres par des murs amnésiques. Ces personnalités alter pouvant former un véritable système hiérarchique interne programmable. C’est ce que l’on nomme aujourd’hui le contrôle mental basé sur les traumatismes, la programmation d’esclaves dissociés. Le MK-Ultra, aujourd’hui historiquement et médiatiquement bien référencé, n’est que la mise en application, de manière scientifique et militaire, d’antiques pratiques païennes et ésotériques. Notons ici qu’un certain nombre de médecins impliqués dans les expérimentations du MK-Ultra étaient des francs-maçons de haut degrés, citons le Dr Sydney Gottlieb, le Dr Georges Estabrooks ou encore le Dr Ewen Cameron.

Notre société occidentale moderne en grande partie coupée de ses racines spirituelles, biberonnée à la laïcité et au consumérisme, aura grand mal à comprendre et accepter la dure réalité de ces pratiques sectaires ultra violentes. D’autant plus lorsque le monde médiatique et politique use de la stratégie de l’édredon pour ne surtout pas alerter et informer à ce propos…

Pourtant les sectes initiatiques basées sur la loi du secret ne datent pas d’hier, l’anthropologue et universitaire américain Brian Hayden a étudié les sociétés secrètes primitives remontant aux temps préhistoriques. Dans son livre « The Power of Ritual in Prehistory », il décrit l’utilisation de techniques « psycho-spirituelles » lors de « rituels extatiques » (loi de la dissociation), permettant de forger de puissants liens entre les membres du culte. On y retrouve les sévères épreuves physiques, la privation sensorielle, le sacrifice humain mais aussi la notion de violation volontaire des tabous comme la consommation de chair humaine. Selon lui, ces sociétés secrètes primitives ont marqué un tournant décisif dans l’évolution des religions en provoquant une division entre culte populaire et culte élitiste, entre religion exotérique et religion ésotérique. L’égyptologue franc-maçon Jan Assmann parle également de « Religio Duplex », ou religion à deux visages, pour qualifier ces cultes à Mystères ayant une face exotérique destinée à la masse non-initiée et une face ésotérique destinée aux élites. Brian Hayden affirme que des enfants aussi jeunes que quatre à six ans, parfois même encore plus jeunes, pouvaient devenir membres de ces cultes et donc subir les rites initiatiques. Notons ici que le musicologue Carl de Nys affirme que Wolfgang Amadeus Mozart, dont la famille baignait dans les milieux maçonniques, a fréquenté les illuminés de Bavière (illuminati) dès son plus jeune âge. Se basant sur les correspondances de la famille, il rapporte que le petit Mozart participait à des réunions nocturnes organisées au fond d’une grotte nommée le « trou des sorcières », située dans le parc d’Aigen à Salzburg, et dont l’entrée était à l’époque flanquée de deux colonnes soutenant un Sphinx ailé, symbole des Mystères de Isis… Dès l’époque romaine, cette grotte aurait servi aux adeptes de Mithras et d’Astarte pour on ne sait trop quelles pratiques initiatiques. Que subissait le petit Mozart lors de ces cérémonies illuminati ?

La participation des enfants aux rituels initiatiques a également été rapportée par Ross Nichols (spécialiste du druidisme et de la mythologie celtique) dans son livre « The Book of Druidry », où il écrit que les druides « plongeaient ou cuisaient l’enfant dans le feu mystique ». Ce feu mystique, ou flamboiement de lumière, étant une métaphore symbolisant le profond état dissociatif résultant des épreuves initiatiques traumatiques. Les druides étaient effectivement adeptes des rituels visant à transcender la douleur et la peur pour en ressortir nés de nouveau.

Team Fsociety : En lisant la presse traditionnelle, on comprend que les réseaux pédocriminels ne sont pas pris au sérieux et sont évincés par la théorie du « prédateur isolé ». Selon vous, existe-il tout de même des journalistes d’investigation de terrain ?

Alexandre Lebreton : En réalité la question des réseaux pédocriminels est tellement prise au sérieux par les médias de masse qu’ils en sont terrifiés, à tel point qu’une véritable omerta est mise en place. Cette loi du silence passe effectivement par la sempiternelle théorie du « prédateur isolé »… Toute autre explication d’un dossier de pédocriminalité pouvant mener l’opinion publique à comprendre qu’il existe effectivement un fonctionnement en réseau, pire encore, une protection institutionnelle des abominations, est systématiquement ridiculisée et qualifiée de « théorie du complot »… d’extrême droite s’il vous plaît ! Cet épouvantail poussiéreux ne fait plus le poids face aux évidences et le public est aujourd’hui bien plus apte à comprendre la réalité des choses qu’il n’y a encore quelques années. Preuve en est, « l’expert en complotisme » Tristan Mendès France vient de valider publiquement l’existence des réseaux pédocriminels, déplaçant ainsi son curseur face à l’inexorable et triste réalité des choses.

Existe-t-il des journalistes d’investigation intègres enquêtant à l’heure actuelle sur ces réseaux de l’horreur ? Je n’en ai aucune idée. Il faut l’espérer mais la France est verrouillée, en particulier dans le domaine du journalisme. Cela dit, je ne désespère pas et suis intimement convaincu que cela finira par exploser ici-même en France. Continuons à travailler à notre petit niveau pour enquêter et informer avec ou sans carte de presse !

[...]

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
partager ses terres

BastamagPartager ses terres pour mieux en vivre

Bastamag - 23 fév 2024

Trois petites fermes valent mieux qu’une grande. Partager terres agricoles et bâtiments pour permettre à d’autres de s’installer, c’est le choix d’un couple de paysans dans la Loire. En 20 ans, sur leurs 70 hectares, ils sont passés de 1 à 3 fermes où huit personnes travaillent et vivent bien.

   

Nous sommes ici dans une ferme qui s’est démultipliée », lance Anne Déplaude, vigneronne à Tartaras, dans la Loire, devant des étudiants médusés [1]. « Il y a vingt ans, cette ferme était en lait et comptait deux associés sur 70 hectares. Aujourd’hui, sur une surface équivalente, on a désormais quatre fermes et huit personnes qui travaillent. »

Comment ont-ils réussi ce pari ? L’histoire commence en 2001. Anne arrive sur la ferme de son compagnon, Pierre-André. Il élève alors une quarantaine de vaches laitières en Gaec avec son cousin [2], et livre son lait à une laiterie détenue par Danone. « Ce qui a motivé la reconversion, c’est qu’on vendait le lait à la laiterie et que c’était elle qui fixait le prix. Notre envie, c’était de maîtriser le produit et d’aller jusqu’au produit fini », souligne Anne. Le projet mûrit tranquillement et tend vers la viticulture. À partir de 2003, de nouvelles vignes sont progressivement plantées. « Le vin permet d’optimiser la valeur ajoutée à l’hectare. On a pu faire ce changement car on avait fini d’amortir l’outil : on n’était plus pieds et poings liés avec les banques. »
Autonomie, un maître mot

« Cette autonomie financière a permis de préserver notre autonomie décisionnelle » poursuit Anne. Avec Pierre-André, ils font le choix d’un certain type de viticulture : ils décident de limiter la surface de plantations à 8 hectares, afin d’être sur une approche très qualitative avec d’anciens cépages locaux. « On a aussi fait le choix d’investissements progressifs et calibrés », poursuit la vigneronne. Ils construisent ainsi un bâtiment dédié à la vinification dix ans après la plantation des vignes.

L’autonomie, maître mot dans leur parcours, est aussi technique. « On s’est beaucoup formés, on s’est aussi équipés, mais on n’a jamais été dépendants d’un conseil extérieur. » Pierre-André précise : « Dans beaucoup de fermes, c’est le vendeur de phytos [pesticides de synthèse, ndlr] qui fait le calendrier de traitements ».

« Plutôt que de tout mécaniser, on a aussi fait le choix d’employer du monde » complète Anne. Deux salariés et demi travaillent aujourd’hui avec le couple. Ils vendent entre 30 000 et 35 000 bouteilles par an, dont la moitié en vente directe. « Notre reconversion a permis de libérer du foncier qu’on a décidé de partager pour favoriser la ’’multiplication de paysan·nes’’. » C’est là que Philippe Chorier, éleveur, entre en scène.

Mutualiser pour éviter l’endettement

« En 2007, j’avais un projet de porc plein air, avec un fort souci d’autonomie », confie Philippe. Sidéré par le coût de mécanisation qu’il a pu constater dans diverses exploitations agricoles, il envisage une structure à petite échelle dans laquelle il pourra minimiser au maximum ses investissements. Il contacte les Déplaude via l’Association départementale pour le développement de l’emploi agricole et rural (Adear). « Trente hectares se libéraient dont les Déplaude n’étaient pas forcément propriétaires. Pierre-André m’a accompagné pour se porter garant et j’ai pu récupérer 17 hectares », raconte Philippe.

L’essentiel du matériel que Philippe utilise est en Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole). « J’ai toujours eu des tracteurs collectifs. Pour 3000 euros de parts sociales à la Cuma, on peut avoir du matériel disponible et ça me convient très bien. » Le souci de la mutualisation pour être autonome le conduit à s’investir dans la création d’une boucherie en SARL, ainsi que dans un atelier de découpe collectif. « On partage l’outil. Ça permet de mutualiser et d’amortir les coûts sur 10 personnes. Quand on fait face à des factures d’électricité qui grimpent de 600 à 1000 euros, on répartit mieux à plusieurs. »

Au terme de quinze ans d’installation, il se réjouit : « je suis 100 % autonome sur les aliments, et en temps de travail. Mon bâtiment est payé, j’ai moins de pression. » Il y a quelques mois, Philippe a cédé à son tour 2,5 hectares à un jeune, ancien salarié des Déplaude, pour lui permettre de s’installer en viticulture. « Je suis heureux d’avoir contribué à ce qu’il puisse planter des vignes et se lancer. »

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
François Asselineau

Égalité et RéconciliationFrançois Asselineau : à qui profite la mort de Navalny ?

Égalité et Réconciliation - 22 fév 2024

Dans un long tweet diffusé le 17 février 2024, François Asselineau s’emporte contre les hommes politiques qui trahissent la France au profit des États-Unis.

   

Ce qui se joue en ce moment est très grave. Il apparaît clairement que l’État profond US cherche à entrer en guerre frontale avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, et à envoyer les peuples d’Europe au massacre contre l’armée russe, après avoir anéanti 500.000 Ukrainiens.

Dans ce contexte explosif, tout dirigeant politique ayant le sens des responsabilités doit faire preuve de la plus grande prudence face aux événements, notamment face à l’annonce de la mort subite de Navalny.

Car, que l’on aime Poutine ou pas, force est de constater qu’il n’avait surtout pas intérêt à la mort de cet agent US, perdu dans une prison de Sibérie et oublié de tous.

Poutine venait en effet de réussir un coup de maître avec l’entretien télévisée de Tucker Carlson, vu par 1 milliard de Terriens, dans lequel il apparaît – à la grande fureur de la CIA – comme un dirigeant raisonnable, ayant des arguments solides, avec lequel on devait pouvoir bâtir un plan de paix.

En revanche, s’il y a bien un camp qui trouve un grand intérêt dans la mort de Navalny, c’est l’État profond US et ses satellites de l’UE.

Car cette mort :

▪️ relance à point nommé le narratif US-EU sur la monstruosité de Poutine

▪️ ruine le bénéfice mondial tiré par Poutine de son interview de Tucker Carlson

▪️ rend politiquement et médiatiquement difficile aux parlementaires Républicains de continuer à refuser de voter une aide supplémentaire de 96 Mds $ à l’Ukraine

▪️ permet de faire silence sur le nouveau désastre militaire ukrainien : les forces russes ont remporté la ville stratégique et symbolique de Avdiivka.

Toutes ces raisons invitent donc à la plus grande prudence sur les causes exactes du décès de Navalny,si opportun pour l’OTAN.

En outre, les caractéristiques du défunt (néo-nazi, raciste, génocidaire, escroc patenté et arrêté pour cela, agent financé par la NED US) devraient inciter tous les dirigeants politiques à avoir la décence minimale de ne pas en faire un Saint de la démocratie et des libertés fondamentales !

Ce sont pourtant ces "éléments de langage" "made in CIA" que tous les faux "opposants" médiatisés ont entonnés à l’unisson, comme tous les dirigeants US-EU.

- Le Pen pleure le « militant politique engagé dans la défense de la démocratie »

- Bardella s’incline devant le « défenseur des droits humains et des libertés fondamentales »

- Zemmour affirme que Navalny « entre la tête haute dans l’histoire » pour être « tombé sur le champ de bataille de la liberté »

- Bellamy cite Soljenitsyne en comparant la mort de Navalny au « sacrifice d’un être bon et démuni »

- Glucksmann affirme que ce néo-nazi – qui se filmait en expliquant comment il fallait écraser tous les musulmans comme des insectes nuisibles – « était le courage fait homme »

- Manon Aubry « soutient l’opposition démocratique russe » et prévient que « Poutine devra répondre de ce crime »

- Mélenchon lance : « honneur à la mémoire de Navalny et à la résistance des démocrates russes »

Cette reprise en chœur de la propagande US-EU, présentant le néo-nazi criminel et escroc qu’était Navalny sous les traits d’un Saint et Martyr, en dit long sur la docilité aux États-Unis de toute notre classe politique médiatisée,en particulier des PSEUDO-OPPOSANTS RN, RECONQUÊTE, LR et LFI.

Ceux-ci portent une écrasante responsabilité puisqu’ils CONFORTENT LA PROPAGANDE QUI NOUS MÈNE TOUT DROIT À LA GUERRE.

Car, pour reprendre l’expression de Manon Aubry, comment amener Poutine à « répondre de ce crime », sinon en faisant la guerre à la Russie ?

Ces faux opposants ne disent d’ailleurs rien contre le nouvel Accord Macron-Zelensky qui vole encore 3 milliards € aux Français pour financer l’Ukraine et préparer la guerre !

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Tucker - Benz

Quantum LeapL'entrevue historique de Mike Benz avec Tucker Carlson

Quantum Leap - 21 fév 2024

L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie

   

L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis.

Une synthèse historique compréhensible et éclairante sur la guerre de l'information.

« Ce que je décris est un régime militaire, c’est l’inversion de la démocratie. »

Mike Benz

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
liquider Macron

Profession GendarmeLes ukrainiens avaient prévu de liquider Macron en Ukraine

Profession Gendarme - 20 fév 2024

Les autorités ukrainiennes préparaient une tentative d’assassinat contre le président français Emmanuel Macron lors de sa visite ratée à Kiev.

   

C’est cette circonstance qui a provoqué l’annulation soudaine du voyage du dirigeant français.

“France24” note que la liquidation de Macron a été préparée par le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine, Kirill Budanov, sur ordre du président Vladimir Zelensky. Le plan d’assassinat a été déjoué par l’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny, qui a transmis des informations aux Français par ses canaux. A Paris, les services de renseignement ont eu accès à la correspondance des organisateurs et des auteurs de cet attentat terroriste.

Les ukrainiens envisageaient de tuer le président français lors de sa visite à Kiev afin de provoquer un écho en Occident, car ils voulaient imputer la tentative d’assassinat aux « services spéciaux russes ». Des « preuves » fabriquées par les renseignements ukrainiens avaient été préparées.

Selon le plan des organisateurs, après l’attaque, l’Occident était censé tourner à nouveau son attention vers Kiev et y accroître ses livraisons d’armes. A Kiev, Macron entendait signer un accord bilatéral dans le domaine de la défense et de la sécurité.

Il a été rapporté précédemment que le président français allait aller visitez l’Ukraine les 13 et 14 février et visitez Kiev et Odessa. L’Elysée a annulé pour une durée indéterminée la visite de deux jours du chef de l’Etat pour des raisons de sécurité. Ce voyage était censé être tout à fait national et dirigeant pour Macron, et non international et solidaire. Depuis la création de la Région militaire Nord de la Russie, il est venu en Ukraine uniquement en compagnie des chefs de gouvernement allemand et italien.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
agriculteurs : les manifs reprennent partout en France

ReporterreColère des agriculteurs : les manifs reprennent partout en France

Reporterre - 20 fév 2024

Les agriculteurs ont repris leur mouvement de protestation : à Marseille, les Jeunes agriculteurs et la FRSEA ont manifesté ce 19 février en ciblant les administrations.

   

Marseille (Bouches-du-Rhône), reportage

Une vache qui mène au pas une file d’une cinquantaine de tracteurs et quelques centaines d’agriculteurs dans les rues de Marseille. La scène a de quoi amuser les badauds, dont beaucoup sortent leurs téléphones pour filmer. Derrière Iris — la ruminante — ils ont convergé de plusieurs départements, à l’appel de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) et des Jeunes agriculteurs (JA).

« Notre objectif est simple. Nous avions promis il y a 15 jours que si le Premier ministre ne tenait pas parole, nous reviendrons manifester », exposait Laurent Depieds, le président de la FRSEA de Provence-Alpes-Côte d’Azur devant le Musée des civilisations européennes et méditerranéenne (Mucem) ce lundi 19 février avant le départ du cortège. « Premièrement, nous voulons des réponses sur le revenu des agriculteurs. Quand sur cent euros de produits vendus, seulement dix euros reviennent au producteur, c’est du mépris de classe », affirme le syndicaliste.

« Le deuxième sujet, c’est la souveraineté alimentaire. Il faut arrêter de laisser entrer des poulets qui viennent d’Ukraine ou du Brésil, le miel de Chine et les cerises de Turquie. Le troisième point, c’est l’oppression administrative. Les paysans en travaillant risquent plus que les délinquants », poursuit Laurent Depieds, cultivateur de plantes aromatiques en bio dans les Alpes-Haute-Provence. « On veut que le Premier ministre sache que quand il ira au salon de l’agriculture [qui s’ouvre le 24 février], ce ne sera pas pour faire des belles photos et alimenter son Facebook, ce sera pour venir avec des propositions concrètes », conclut l’homme au micro.

« Au salon de l’agriculture, ce ne sera pas pour faire des belles photos »

La manifestation doit s’élancer, mais une trentenaire en habit de travail demande la parole. Amandine, « vigneronne dans le Var » se dit « pas d’accord avec les mesures annoncées. Ça ne changera rien. Ce ne sont que des broutilles. À la FNSEA, au sommet, c’est corrompu, il y a des conflits d’intérêt. Il faut que l’on se fédère par la base pour sortir de l’Union européenne. Il nous faut un Frexit, c’est le seul moyen de sortir du cercle infernal de cette Europe pourrie », exhorte-t-elle. Quelques voix s’élèvent pour désapprouver. « J’ai jamais entendu de conneries pareilles », beugle un homme.

Installé sur 100 hectares en polyculture à Velaux (Bouches-du-Rhône), Lionel Giordano est venu avec son fils. Il n’a pas l’intention de voir ce dernier prendre la suite. « Non, c’est trop dur. Mon père, je ne le vois jamais », confirme Mathieu, 19 ans.

Lionel Giordano a arrêté de faire des volailles, « la semaine dernière ». Trop compliqué avec la grippe aviaire, alors que son exploitation est à proximité des couloirs de migrations de l’avifaune sauvage. Il poursuit ses cultures de fruits et légumes bios vendus en Amap et pour la restauration collective, commencées en 2008, après une première carrière d’ouvrier qualifié dans la pétrochimie à Berre.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
la semaine de Naïm - la technologie

NaïmJusqu'ici tout va bien - La semaine de Naïm

Naïm - 20 fév 2024

Entre l'arrivée du casque de réalité virtuelle et l'omniprésence des écrans, Naïm nous livre sa vision de notre société où la dépendance aux nouvelles technologies devient une réalité préoccupante.

   

Et ça a le mérite de bien l'énerver et de le rendre encore plus drôle.

« Vous savez que les Steve Jobs et compagnie, ils interdisent les écrans à leurs gosses ? C’est comme si un vendeur de bagnoles te disait : « Oui, bien sûr, monsieur, vous pouvez aller l’essayer. » « Ouais, ah non, je pars avec vous, il est fou, je monte pas là-dedans moi ! Vous êtes malade ou quoi ? ». C’est comme si une ministre de l’éducation nationale mettait ses gosses dans le privé. »

Naïm