Tout commence pour Elizaveta et sa mère Anastasia, par une longue attente angoissante. Après un appel du père d’Elizaveta (qui sert dans l’armée russe) le 8 mars, elle et sa mère se retrouvent sans nouvelles de lui, malgré les mots rassurants du commandant, qui assure que tout va bien. Puis le 26 mars 2024 c’est l’horreur. Elizaveta est appelée par un inconnu, dénommé Andreï, qui dit faire partie des Forces Armées Ukrainiennes.
L’homme explique à la jeune fille que son père a été fait prisonnier, qu’il est vivant et en bonne santé, en tout cas pour l’instant… Car si la jeune fille veut que la situation de son père ne s’aggrave pas, elle doit fournir au soldat ukrainien un certain nombre d’informations : une photo de son passeport, son adresse, les lieux qu’elle fréquente, les organisations dont elle fait partie, la liste des activistes qui en font partie, etc.
Au départ totalement paniquée par la situation, et paralysée par la peur la jeune fille comprend que les informations que les Ukrainiens lui demandent serviront ensuite à pouvoir la menacer, ainsi que ses proches, pour qu’elle travaille dans l’intérêt de Kiev et trahisse sa patrie et les siens.
Les activistes de l’organisation dont elle fait partie pourraient devenir des cibles d’assassinat comme ceux qui ont frappé Daria Douguina, ou Vladlen Tatarski si les Ukrainiens en obtenaient la liste. Ils demandent aussi si elle a d’autres proches que son père qui servent dans l’armée. Il n’est pas difficile de comprendre que ses proches pourraient devenir des cibles pour Kiev, ou Elizaveta pourrait être poussée à les espionner, ou les questionner pour obtenir des informations militaires secrètes qu’elle transmettra à l’Ukraine. Ce qui pourrait mener à des bombardements d’installation militaires, et la mort de soldats russes.
Et l’horreur nous gagne lorsque Elizaveta révèle qu’à un moment son interlocuteur lui a demandé où elle va travailler l’été dans des camps de vacances pour enfants. Une semaine après l’attentat terroriste du Crocus City Hall (lors duquel 144 personnes ont trouvé la mort, dont cinq enfants), organisé avec l’aide de l’Ukraine (le comité d’enquête a trouvé les preuves des liens entre les terroristes et les nationalistes ukrainiens), on ne peut que frissonner d’effroi à l’idée de ce que les services secrets ukrainiens prévoyaient de faire dans les camps de pionniers où Elizaveta prévoit de travailler l’été, une fois qu’ils l’auraient prise sous leur contrôle.
Mais heureusement, Elizaveta, une fois la panique initiale passée va prendre, avec l’aide de sa mère, la bonne décision : ne surtout pas leur donner d’informations qui leur permettrait de la faire chanter et de lui faire commettre des crimes, et contacter les autorités, en espérant que la médiatisation de son histoire permettra de protéger son père et accélérer son retour à la maison.
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Dans un précédent article intitulé « A quoi servent les gesticulations bellicistes et élucubrations guerrières de Macron ?« , après avoir souligné que l’armée française ne disposait pas de moyens humains et militaires pour mener une offensive militaire de haute intensité contre la Russie, encore moins de légitimité juridique internationale, j’avais conclu mon analyse par ces mots : «En réalité, Poutine est devenu le meilleur allié de Macron. Il lui sert de rempart pour mener sa guerre de classes contre le prolétariat français, d’épouvantail pour justifier et légitimer le durcissement autoritaire de la gouvernance. Pour assurer la transition militariste et fasciste de la France.»
Pendant que Macron fanfaronne en menaçant d’envoyer des troupes en Ukraine pour combattre le grand capital Russe, la France continue d’ouvrir grandement les frontières françaises aux entreprises russes, de faire du business avec la Russie. On se souvient que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait déclaré : «Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe», à travers les sanctions économiques occidentales. Si effondrement économique il y a eu, c’est celui de l’économie française.
Pour un ministre déterminé à torpiller l’économie de la Russie, il est étonnant d’apprendre de sources sûres qu’il autorise plusieurs entreprises à poursuivre leurs échanges commerciaux avec les entreprises russes. La bourgeoisie française n’en est pas à une hypocrisie près. N’en est pas à une imposture près.
Il en est ainsi des usines agrochimiques du groupe Boréalis, qui possède des sites de production en Autriche et en Allemagne, mais surtout trois usines en France : près de Rouen, près de Melun et en Alsace. Des milliers de tonnes d’ammoniac russe continuent de débarquer dans les usines françaises de Boréalis, notamment celle de Rouen. Pour rappel, la Russie est le premier exportateur mondial d’ammoniac, qui, curieusement, ne semble pas être soumis aux paquets de sanctions européennes. Car, selon les spécialistes, cette matière première constitue un enjeu important pour l’Europe, donc pour la France.
Dans un récent rapport, Greenpeace a révélé comment l’entreprise française Framatome, filiale d’EDF, et l’entreprise allemande Siemens Energy continuent leur business avec l’entreprise publique nucléaire russe Rosatom. «La France mène un lobby acharné au niveau européen afin de protéger les intérêts de la filière nucléaire et continuer son commerce nucléaire avec Rosatom», souligne Greenpeace.
Pendant que, sur le front diplomatique, Macron agite théâtralement la menace de la guerre contre la Russie, sur le front économique, le vrai nerf de la guerre, c’est-à-dire de la valorisation du capital, l’entreprise française Framatome, signe pacifiquement une joint-venture avec le géant russe Rosatom pour fabriquer, en Allemagne, du combustible nucléaire. Cette coopération entre les deux géants soulève indignation et protestation en Allemagne. En effet, l’accord conclu entre le français Framatome et le russe Rosatom alimente la controverse en Allemagne, où est installée l’usine dans laquelle Framatome assemblera, sous licence russe, le combustible destiné à alimenter les réacteurs nucléaires. Des milliers d’opposants allemands ont manifesté leur colère contre cette coopération franco-russe, vécue comme une trahison, voire un poignard planté dans le dos de l’Allemagne par la France.
Outre les secteurs agrochimiques et nucléaires, la France et la Russie poursuivent leur idylle économique dans le domaine du vin, en particulier celui des grands crus. D’après des documents douaniers exclusifs publiés par le site économique Challenges, le 16 mars 2024, de grands crus de Bourgogne ont été livrés au cours des années 2022 et 2023 à Moscou, en contournant l’embargo européen. En matière économique, le credo du régime de Macron est : qu’importe le flacon (l’État, pseudo-démocratique ou dictatorial), pourvu qu’on ait l’ivresse (de l’argent) !
«Je ne vais pas approfondir l'histoire sanglante de l'OTAN mais il faut la connaître pour comprendre que l'Alliance est depuis de nombreuses années une source constante de dangers, de crises et de conflits», a déclaré Nikolaï Patrouchev dans une interview au journal Argoumenty i Fakty parue ce 2 avril. Il s'exprimait en amont du 4 avril, date marquant les 75 ans de la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord.
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe a souligné le rôle de l'OTAN pour contraindre ses membres à «se plier de manière obéissante à la mise en place de sanctions économiques, au "gel" d'actifs financiers, à pratiquer l'espionnage, des opérations psychologiques, des cyberattaques et à s'associer à des actions qui compromettent les systèmes de gouvernement des États en désaccord avec la politique des Anglo-Saxons».
«Toutes les politiques de l'OTAN sont basées sur les instructions de Washington», a-t-il poursuivi. Avant d'ajouter : «[Washington] utilise l'Alliance pour maintenir sa présence armée en Europe et démontrer à ses satellites son caractère indispensable, pour assurer la sécurité de ce continent.»
L’Alliance «est de facto partie prenante au conflit ukrainien et participe activement à l’organisation des bombardements néo-nazis sur les territoires russes», a encore dénoncé Nikolaï Patrouchev. L'Ukraine a en effet tenté plusieurs incursions dans les régions russes de Koursk et Belgorod au mois d'avril. Ces régions sont aussi quasi-quotidiennement bombardées par les forces ukrainiennes.
Le dirigeant russe a ajouté que l'Alliance ne «dédaignait pas d'utiliser à son profit des organisations terroristes». Des propos lourds de sens alors que Moscou a subi un attentat terroriste ayant fait 144 morts le 22 mars dernier.
Nikolaï Patrouchev, lors de la même interview, a estimé que la chute de l'Union soviétique n'avait été pour les Occidentaux qu'une «étape» sur la voie de l'«affaiblissement politique et économique de la Russie». Un affaiblissement déclaré explicitement par les dirigeants de l'OTAN.
L'affaiblissement de la Russie comme but de l'Alliance
«L'OTAN renforce de manière systématique son potentiel militaire à nos frontières», a noté Nikolaï Patrouchev. Selon le secrétaire du Conseil de sécurité, le but ultime de l'Alliance serait de «supprimer la Russie de la carte politique du monde en la démembrant». Il a noté que les dépenses militaires des membres de l'OTAN atteignaient 50% des dépenses mondiales dans ce domaine, en augmentation pour la neuvième année consécutive et dépassant en 2023 1 100 milliards de dollars.
Il a également affirmé que la technique consistant à encourager la russophobie et à faire peur aux citoyens européens «avec une fausse "menace russe"» était une tentative de leurs dirigeants de leur faire oublier les problèmes internes et économiques croissants auxquels ils étaient confrontés.
Je lui laisse cette appréciation, en notant toutefois que ses arguments sont diablement convaincants, et qu’il suffit d’avoir fait un peu de géostratégie pour arriver à la même conclusion qu’elle.
Contrairement au 11 septembre, ce n’est pas l’État profond, US, israélien ou britannique, qui eux, finalement, ne savent faire que dans l’hémoglobine en masse, et les multiples attentats causés par leurs faux nez ne sont que de meurtres à grande échelle. Mais dans quel but ? Finalement aucun, les victimes sont enterrées, au mieux, ce sont des justifications de choses déjà décidées.
Ici, n’importe quelle personne un peu informée peut voir une onde de choc tout à fait importante.
«Ne vous y trompez pas : il s’agissait d’une attaque extraordinaire en termes de planification, de timing et d’exécution».
«Le pont a été construit spécifiquement pour transporter des matières dangereuses – carburant, diesel, gaz propane, azote, matériaux hautement inflammables, produits chimiques et cargaisons surdimensionnées qui ne peuvent pas entrer dans les tunnels – que la chaîne d’approvisionnement est maintenant paralysée».
«La destruction structurelle est probablement absolue».
Visiblement, c’est autre chose que l’attaque de Crocus, qui, elle, en termes d’impact économique, est quasi nulle, mais en termes de remobilisation des Russes, totalement contre-productive. De fait, c’est une attaque bête et méchante. Sans parler d’être stupide. Si un Russe doutait de la nécessité d’écraser l’Ukraine et l’OTAN, il n’en doute plus.
Donc, dans le post complet, on voit une analyse dont on ne peut finalement, rien contester. Le port est bloqué, pour longtemps, il est stratégique et le pont l’est par lui-même. Les USA sont aussi, diablement dépendant de leurs ports, avec une économie largement recentrée par la globalisation sur les imports (beaucoup) et les exports (nettement moins), mais devenus totalement indispensables, et les villes centre et ports (aéroportuaires aussi), sont les seuls points d’ancrage du système et financier et politique, totalement gouvernés par le parti démocrate. L’intérieur, lui, est devenu trumpiste par nécessité et laissé à l’abandon.
Le message peut être finalement très clair. «On peut vous paralyser totalement en quelques accidents», dont il n’y a aucune trace, et il faut le reconnaitre beaucoup plus habile que les attentats à la kalach. Ici, le pouvoir politique s’empresse de dire que ce n’est pas un attentat, dans la précipitation, et même s’il n’en sait rien. Cette vitesse est ce qui m’a fait douter en premier du caractère fortuit.
En face, qu’est-ce qu’on a ? On veut livrer «des centaines de VAB», véhicules militaires vieux de 40 ans, et qui sont, au mieux, totalement inadaptés au champ de bataille… De fait, ces VAB, n’auraient jamais dus être construits, ni livrés. Construits à l’économie, ils ne sont pas aptes à combattre. Des véhicules 6 roues, mais plus chers, auraient été plus indiqués.
Visiblement, on balaie les fonds de stocks, et on livre de la ferraille. De fait, vue la réduction des tailles des armées, ces vieux véhicules obsolètes à la naissance, n’ont plus d’utilité. Si c’est comme ça qu’on veut faire gagner les Ukrainiens…
Côté infrastructures, en France, on n’est pas tellement mieux qu’aux USA. Tous ceux qui ont été en région parisienne, ont pu constater que le RER C, c’était pas tout à fait ça. Et ça empire. Mais c’est pas sur la route des JO.
Côté débilité mentale profonde, on est aussi pas mal doté avec certains «humoristes» dont le caractère humoristique m’échappe un peu. Comme ils sont vraiment cons, ils viennent de se mettre une cible sur le dos.
Côté économie réelle, on voit l’UE s’effondrer : «Les importations européennes de gaz et de pétrole en forte baisse». Les Zécolos vont être contents. On voit d’ailleurs, que l’indispensable pétrole, pour les transports, baisse nettement moins (en volume) que le gaz.
L’indispensable en Europistan, d’ailleurs, révèle des divergences à l’américaine, entre des métropoles démocrates et un reste du pays, de plus en plus opposé. La valeur des passoires thermiques chute (crise en «tâche de léopard»), qui touche tout le monde, et j’ai vu aussi, des personnes très bien portant économiquement, arrêter de se chauffer pour limiter les factures. Et qui se demandent quand c’est que ça va s’arrêter.
Pas besoin, finalement d’envoyer un Kinzal sur une cible. Une équipe chinoise-russe-iranienne-yémenite-etc., bien formée, peut très bien prendre le contrôle d’un navire et l’envoyer dans le décor. Cerise sur le gâteau, les gouvernements occis-dentés, ne peuvent même plus crier au loup ou plutôt, «à l’attentat».
Après, les forces de déclin internes prennent le relais.
«L’effondrement du pont de Baltimore était une «attaque stratégique absolument brillante» contre les infrastructures critiques américaines – très probablement cybernétique – et nos agences de renseignement le savent. En termes de guerre de l’information, ils ont simplement divisé les États-Unis le long de la ligne Mason Dixon, exactement comme pendant la guerre civile».
La machine, le Grand collisionneur de hadrons (LHC), fait exploser des protons les uns contre les autres pour les ouvrir et étudier les particules subatomiques qu’ils contiennent.
Au cours de l’éclipse du mois prochain, l’équipe de scientifiques tentera de prouver l’existence de la matière noire, dont on estime qu’elle constitue environ 28 % de l’univers, bien qu’on ne l’ait jamais vue.
Alors que le LHC fonctionne généralement pendant un mois chaque année, cela fait deux ans qu’il a été remis en service après avoir été arrêté pendant la crise énergétique européenne de 2022.
La semaine dernière, des scientifiques ont révélé qu’une structure « fantôme » avait été découverte à l’intérieur du collisionneur de particules.
Le compte X populaire « Concerned Citizen » a commenté les tests du CERN sur l’éclipse solaire et a également noté que la NASA lancera des fusées portant le nom d’une divinité serpentine égyptienne pendant l’événement.
La mission de la NASA, connue sous le nom de Perturbations atmosphériques autour de la trajectoire de l’éclipse (APEP), a été baptisée en l’honneur de la « divinité serpent de l’ancienne mythologie égyptienne », qui était une « némésis de la divinité du Soleil, Râ ».
« On dit qu’Apep poursuivait Râ et que, de temps à autre, il le consumait presque, ce qui provoquait une éclipse », peut-on lire sur le site web de la NASA.
Selon Ancient Egypt Online, « Apep était l’ancien esprit égyptien du mal, de l’obscurité et de la destruction. En tant qu’ennemi juré du dieu du soleil, Râ, il était une force malveillante qui ne pouvait jamais être entièrement vaincue. Chaque nuit, lorsque le soleil traversait le monde souterrain (ou le ciel), son rugissement emplissait l’air et il lançait son attaque ».
Le projet de la NASA a pour but d’étudier comment l’éclipse solaire, en provoquant une baisse soudaine de la lumière du soleil, affecte la haute atmosphère de la Terre.
Les Guignols de l'info avaient une liberté de parole qu'on ne retrouve plus de nos jours en macronie... La bande à Bruno Gaccio en profitait pour franchir les lignes rouges qui commençaient à peine à se dessiner. En 2003, ils mettaient en lumière la stratégie de communication de l'armée américaine pour rendre sexy la seconde guerre en Irak. Toute ressemblance avec les évènements actuels autour de la guerre en Ukraine serait purement fortuite.
Pour faire accepter cette guerre au monde entier, l’armée américaine avait mené une campagne classique de marketing. Tout d’abord, ils ont créé le besoin, puis ils ont fait connaître le produit (la guerre) qui correspond à ce besoin, et enfin, ils ont matraqué la publicité. La campagne s’adressait à toute la famille, avec « une implication ludique et informative ».
La réalité de la guerre est évidemment bien différente de ce qui est montré dans les « publicité »s. Le responsable de la communication admet que « la guerre, c’est du sang, des larmes, de la merde, des gosses égorgés, des mères qui pleurent, de la viande partout, des femmes violées, des chiens qui bouffent les cadavres ». Mais il insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas communiquer là-dessus.
Yoann
« Vendre une bagnole et vendre la guerre, c’est pareil »
Plus de 100 anciens dirigeants mondiaux et personnalités publiques exhortent les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à finaliser un nouvel “accord sur les pandémies” à temps pour la 77e Assemblée mondiale de la santé, qui se tiendra à Genève, en Suisse, du 27 mai au 1er juin.
Dans une lettre ouverte datée du 20 mars, les dirigeants ont écrit :
“Un accord sur la pandémie est essentiel pour préserver notre avenir collectif. Seul un pacte mondial solide sur les pandémies peut protéger les générations futures d’une répétition de la crise du Covid-19, qui a fait des millions de morts et causé une dévastation sociale et économique généralisée”.
Les détracteurs du projet d’accord sur la pandémie ont déclaré au Défenseur que la lettre est trompeuse car elle traite du projet d’accord, ou “traité sur la pandémie”, mais ne fait pas référence aux amendements au Règlement sanitaire international (2005 ) (RSI).
Les modifications du RSI, proposées en 2023, sont négociées en même temps que l’accord. Les détracteurs de la lettre ont déclaré qu’elle visait à détourner l’attention de ce qu’ils considèrent comme les propositions les plus onéreuses contenues dans les amendements au RSI.
Le Dr David Bell, médecin de santé publique, consultant en biotechnologie et ancien directeur des technologies de santé mondiale chez Intellectual Ventures Global Good Fund, a déclaré au Défenseur que la lettre était “tout à fait honteuse” et “trompeuse”.
M. Bell a déclaré :
“La lettre suit l’exemple du directeur général qui trompe le public en affirmant, à juste titre, que l’accord sur la pandémie ne comprend pas de dispositions qui transfèrent l’autorité des pays à l’OMS, alors que ces dispositions figurent dans les amendements proposés au RSI qui accompagnent l’accord sur la pandémie.
“Les amendements proposés au RSI mentionnent spécifiquement la fermeture des frontières, la vaccination obligatoire et d’autres mesures aujourd’hui associées à l’enfermement. Ils mentionnent expressément que des documents sont nécessaires pour franchir les frontières et citent les passeports numériques comme l’une des solutions possibles.
L’avocate néerlandaise Meike Terhorst a déclaré au Defender que la lettre ouverte “ne fait référence à l’accord sur la pandémie que pour semer la confusion”.
“Le véritable enjeu se trouve dans les amendements au RSI, car sur la base de ces amendements, le directeur général de l’OMS devrait obtenir des pouvoirs législatifs et exécutifs indépendants, alors que tout contrôle juridique est rendu impossible”, a déclaré Mme Terhorst. “Le secret qui entoure les projets laisse penser qu’il s’agit d’un coup d’État.
Les négociations sont-elles en difficulté ?
Certains critiques ont suggéré que la lettre ouverte pourrait être un signe que les négociations pour l’accord sur la pandémie sont en train d’échouer.
“Aucun des deux documents ne fait l’objet d’un consensus entre les États membres”, a déclaré Shabnam Palesa Mohamed, directrice exécutive de Children’s Health Defense (CHD) Africa et fondatrice de Transformative Health Justice. “À huit semaines de l’Assemblée mondiale de la santé, l’OMS craint manifestement que l’accord ne déraille.
Le BMJ rapporte que “peu de progrès” ont été réalisés sur le projet d’accord sur la pandémie, et que la renonciation à la propriété intellectuelle “reste un point d’achoppement pour les nations membres qui sont à couteaux tirés dans les discussions”.
“Les partisans de l’accord craignent que le projet final ne soit édulcoré lors des négociations et qu’une formulation plus faible n’aboutisse à recommander aux pays de prendre certaines mesures plutôt qu’à les y contraindre en vertu du droit international”, selon The BMJ.
D’autres ont fait état d’une opposition mondiale croissante à l’accord proposé et aux modifications du RSI. L’Iran, la Nouvelle-Zélande, la Slovaquie et les Pays-Bas ont récemment rejeté les amendements au RSI proposés en 2022, tandis qu’en Afrique du Sud, un “projet de loi de retrait de l’OMS” a été proposé.
Aux États-Unis, le Sénat de Louisiane a voté à l’unanimité, le 26 mars, contre l’idée de permettre à l’OMS, aux Nations unies et au Forum économique mondial d’exercer une quelconque influence sur l’État de Louisiane.
“Le fait que tous les démocrates aient voté en sa faveur montre à quel point ce sentiment est populaire auprès de leurs électeurs”, a déclaré le président de la Commission européenne. Le Dr Meryl Nass, interniste et fondatrice de l’association Door to Freedom, “je pense que cela envoie un message aux politiciens du monde entier : favoriser l’OMS s’accompagnera d’un coût politique important”.
L’accord sur les pandémies ne menace pas la souveraineté, mais les amendements au RSI la menacent
Le journaliste indépendant James Roguski a déclaré à The Defender que la lettre des dirigeants mondiaux à l’OMS est “en grande partie correcte”, car l’accord proposé sur la pandémie n’est pas une “attaque contre la souveraineté nationale”.
Cependant, M. Roguski et le Dr Kat Lindley, présidente du Global Health Project et directrice du Global COVID Summit, ont souligné que les amendements au RSI constituent une menace pour la souveraineté des nations.
Selon Mme Lindley, les amendements au RSI feront de l’OMS “l’autorité mondiale en matière de santé dans l’éventualité de nouvelles pandémies, dont ils pensent clairement qu’elles se produiront encore et encore” et pourraient ouvrir la voie à “de futurs mandats de vaccination et à l’imposition de laissez-passer numériques pour la santé“.
Cela fait plus de 50 ans que le budget de la France n’est plus à l’équilibre :
À la fin du dernier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se montait à 3.088,2 milliards d’euros selon l’INSEE, soit une augmentation de 41,3 milliards d’euros (après une augmentation de 34,5 milliards d’euros au trimestre précédent).
La loi de finances 2024 passée grâce au 49.3 et donc sous la seule responsabilité de la majorité actuelle prévoyait que le besoin prévisionnel de financement de l’État atteindrait 295,8 milliards d’euros, du fait principalement d’un déficit budgétaire de 144,4 milliards d’euros et de 156,4 milliards d’euros d’amortissement de dette à moyen et long terme venant à échéance en 2024.
Et l’UE dans tout cela
La France est également bien au-dessus de la moyenne des déficits des vingt-sept (82,6%) de l’UE, avec une dette qui atteint 111,9% de son PIB, soit plus de 3 000 milliards d’euros. À l’inverse, l’Estonie (18,2%) et la Bulgarie (21%) présentent actuellement les taux d’endettement les plus faibles au sein de l’UE.
Pourtant certains me diront que tout cela est lié à une gestion de la droite ou de la gauche. En êtes-vous bien sûr ? ce diagramme montre le contraire :
Aujourd’hui, fin mars 2024, Bercy avoue que pour 2024 le déficit sera à 5,6% du PIB au lieu de 4,9%, donc alourdi de quelques 20 milliards d’euros, remettant en cause sa trajectoire de réduction.
Comparer des choux à des carottes
Alors si la dette de la France est égale à la différence cumulée des budgets de l’État et donc une différence entre les dépenses et les recettes perçues grâce aux impôts et taxes, pourquoi alors comparer notre déficit ou notre dette au PIB de la nation.
N’est-il pas stupide d’ainsi mettre dans l’équation des choux face à des carottes ?
En effet, le PIB, soit le produit intérieur brut aux prix du marché, vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Il représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. En deux mots l’état français n’en dispose pas à son gré. Soyons donc plus rigoureux et comparons le déficit et la dette à nos recettes fiscales.
Les recettes fiscales
Voici les chiffres des recettes de l’État par type d’impôts en France pour l’année 2023 :
Recettes fiscales brutes : 470,6 milliards d’euros
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 176,3 milliards d’euros
Impôt sur le revenu : 113,4 milliards d’euros
Impôt sur les sociétés : 86,8 milliards d’euros
Enregistrements, timbres, autres contributions et taxes indirectes : 40,2 milliards d’euros
Autres impôts directs et taxes assimilées : 31,4 milliards d’euros
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques : 18,3 milliards d’euros
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles : 2,4 milliards d’euros
Contribution sociale sur les bénéfices : 1,6 milliard d’euros
En somme, les recettes totales nettes du budget général (après déduction des remboursements et dégrèvements) sont projetées à 349,4 milliards d’euros en 2023, avec une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente.
Il est important de noter que ces chiffres sont des évaluations révisées pour l’année 2023 (source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381416)
Tout ceci signifie donc que si nous consacrions la totalité de nos recettes fiscales au remboursement de la dette il nous faudrait : 3088,2 milliards € / 349,4 milliards € = 8 ans et 10 mois pour la rembourser en nous privant de tous les services de l’état.
01:00 – Économie
Le lent déclin du charbon (Bloomberg)
Micro-électronique russe
Mark Rutte en Chine
Alliance Framatom – Rusatom
Social ou militaire (Wall Street Journal) ?
06:45 – Politico-diplomatique
Il y a 25 ans, victoire de la Serbie contre l’OTAN
08:45 – Terrorisme
Ukraine : repaire de terroristes
Attentat du Crocus City Hall
18:10 – Empire du mensonge
Jubilation gaucho-terroriste
Guerre de religions
20:05 – Armement
Patriot pour tous
Challenger II
12 000 FAB/mois
22:07 – Considérations militaires générales
Pas de guerre contre l’OTAN
La chute de Kiev
Offensive d’été russe
Conscription générale
29:09 – Carte des opérations militaires
Le problème est que si les juifs veulent être craints, ils doivent aussi accepter d’être haïs. La «peur des juifs» peut être traduite littéralement par «judéophobie» (du grec phobos, craindre). Pour être craint, il faut avoir le pouvoir de nuire, et il faut le prouver. Donc, si les juifs veulent être craints afin de combattre l’antisémitisme, alors l’antisémitisme a un brillant avenir devant lui.
Tout cela n’a pas beaucoup de sens. Mais c’est très biblique. À ma connaissance, la Bible hébraïque ne recommande pas aux juifs de s’efforcer d’être aimés des non-juifs. Au contraire, Yahvé dit à son peuple dans Deutéronome 2 :25 :
«Aujourd’hui et désormais, je remplirai les peuples sous tous les cieux de crainte et de terreur à votre égard ; quiconque entendra parler de ton approche tremblera et se tordra d’angoisse à cause de toi».
Si Yahweh veut semer la terreur parmi les non-juifs, cela ne fait-il pas de lui un terroriste, ou le dieu des terroristes ?
C’est le cas, et cela fait des sionistes de bons Yahvistes. Dans ses mémoires de 1951, «La Révolte», Menachem Begin se vantait de «la victoire militaire à Deir Yassin», car la nouvelle de ce massacre de 254 villageois (pour la plupart des hommes, des femmes et des enfants non armés) a immédiatement conduit à la «bousculade folle et incontrôlable de 635 000 Arabes. (…) L’importance politique et économique de cette évolution ne peut guère être surestimée»1. Begin n’était-il pas un digne serviteur de son dieu national ?
Ce que Netanyahou fait aujourd’hui, c’est plus de 130 fois Deir Yassin. Et l’objectif, encore une fois, n’est pas seulement de tuer sans discernement, mais, ce faisant, de terroriser des millions de Palestiniens pour qu’ils partent «volontairement». Cela explique pourquoi ils laissent filtrer tant d’images du martyre de Gaza : c’est une crucifixion publique, destinée à tous. (Andrew Anglin a suggéré une autre raison, non contradictoire avec celle-ci).
L’une des histoires bibliques préférées de Netanyahou est le Livre d’Esther. Il l’a mentionné en 2015 devant le Congrès américain, comme argument pour justifier que l’Amérique devrait bombarder l’Iran2. Le livre d’Esther est important pour comprendre comment les juifs veulent être craints. Sous l’influence de son ministre Haman, le roi perse Assuérus publia un décret de solution définitive concernant les juifs de son royaume, car «ce peuple, et lui seul, s’oppose constamment à toute nation, suivant perversement une manière de vivre étrange et lois, et est mal disposé à l’égard de notre gouvernement, faisant tout le mal qu’il peut pour que notre royaume ne parvienne pas à la stabilité» (3 : 13). Mais grâce à Esther, l’épouse secrètement juive d’Assuérus, les juifs renversent la situation et obtiennent du roi qu’Haman soit pendu avec ces dix fils, et qu’un nouveau décret royal soit promulgué, qui donne aux juifs «la permission de détruire, massacrer et anéantir toute force armée de tout peuple ou province qui pourrait les attaquer, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, et piller leurs biens» (8.11). C’est ainsi que les juifs massacrèrent soixante-quinze mille personnes. Dans tout le pays, conclut le livre, «il y avait de la joie et de l’allégresse parmi les juifs, avec des festins et des fêtes. Beaucoup de la population du pays est devenue juive, car désormais les juifs étaient craints» (8.17).
Cette histoire est très importante pour les juifs, car chaque année, à Pourim, ils célèbrent la pendaison d’Haman avec ses douze fils, et le massacre de 75 000 personnes, dont des femmes et des enfants.
Selon la conclusion de cette histoire, la peur des juifs produit de nouveaux juifs, c’est-à-dire des Gentils qui deviennent juifs par peur des juifs : «beaucoup sont devenus juifs, puisque maintenant les juifs étaient craints». Ou, dans une traduction plus littérale : «beaucoup de gens sont devenus juifs parce que la peur des juifs a fondu sur eux». Comme je l’ai dit, la peur des juifs est plus susceptible de produire des antisémites que de nouveaux juifs. Pourtant, il existe de nombreux exemples de personnes qui se font juives par peur des juifs : tout homme politique non juif qui s’est un jour coiffé d’une kippa sur la tête et a juré fidélité éternelle à Israël correspond à ce profil.
Il y a une autre histoire dans le livre de Josué qui va dans le même sens. Au début du chapitre 2, Josué, qui reçoit ses ordres directement de Yahvé dans le Tabernacle, envoie deux espions dans la ville de Jéricho. Ayant été repérés, ils se cachent chez une prostituée nommée Rahab. Elle les aide à s’échapper en échange d’être épargnés avec sa famille lorsqu’Israël attaque la ville, car, dit-elle, «nous avons peur de vous et tous les habitants de ce pays ont été saisis de terreur à votre approche» (2 :9).. Parce qu’Israël est si terrifiant, elle suppose que «Yahweh, votre Dieu, est Dieu».
La Bible catholique française de Jérusalem ajoute une note en bas de page disant que «la profession de foi de Rahab au dieu d’Israël a fait d’elle, aux yeux de plus d’un Père de l’Église, une figure de l’Église des Gentils, sauvée par sa foi». Je trouve perplexe l’idée de faire de la putain de Jéricho un symbole de l’Église car, par peur d’Israël, elle s’est convertie au dieu d’Israël et a aidé Israël à commettre le génocide dans sa propre ville («hommes et femmes, jeunes et vieux, y compris les bœufs, les moutons et les ânes, tous ont été égorgés», Josué 6 :21).
En revanche, c’est une bonne métaphore de la complicité du monde chrétien dans le génocide israélien des Gazaouis. Il ne fait aucun doute que chez la plupart des chrétiens d’aujourd’hui, la peur des juifs est bien plus forte que la pitié pour les habitants de Gaza. Et les chefs d’État de la plupart des nations chrétiennes préféreraient déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie plutôt que de critiquer Israël. La Russie est, après tout, un ennemi rationnel, alors que personne ne sait de quoi un Israël psychopathe est capable.
Israël est le seul pays qui menace ouvertement de faire exploser la planète. Ils appellent cela l’option Samson. L’option Samson est la combinaison de la capacité nucléaire d’Israël et de la réputation d’Israël de dangereux paranoïaque. Tout le monde sait qu’Israël possède une centaine de têtes nucléaires (80 selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). Et tout le monde sait qu’Israël est biblique, désireux d’accomplir des prophéties, comme Zacharie 14 : 12 :
«Et voici le fléau dont Yahweh frappera toutes les nations qui auront combattu contre Jérusalem ; leur chair pourrira alors qu’ils seront encore debout ; leurs yeux pourriront dans leurs orbites ; leur langue pourrira dans leur bouche».
Martin van Creveld, professeur d’histoire militaire à l’Université de Jérusalem, expliquait au journal britannique The Gardian en 2003 que les Intifadas palestiniennes récurrentes ne trouveraient qu’une seule solution : le «transfert» de tous les Palestiniens hors de Palestine. Sur le risque d’une opposition de la communauté internationale à un tel projet, il a ajouté :
«Nous possédons plusieurs centaines d’ogives et de roquettes atomiques et pouvons les lancer sur des cibles dans toutes les directions… Nous avons la capacité d’emporter le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela se produira avant qu’Israël ne sombre».3
C’est en un mot l’option Samson. Son essence est le terrorisme nucléaire.
La France connaît une hausse significative des baptêmes chez les jeunes, avec une augmentation de 31% des catéchumènes par rapport à l'an dernier. Découvrez comment l'Église catholique répond à cette soif spirituelle chez les jeunes français.
L’Église catholique en France connaît une hausse significative des baptêmes chez les adultes et les adolescents. Selon une enquête de la Conférence des évêques de France (CEF), le nombre de catéchumènes a augmenté de 31 % par rapport à l’an dernier, avec 7 135 postulants au baptême. Cette tendance n’est pas un simple effet rebond après le Covid, mais plutôt une soif spirituelle chez les jeunes.
Les jeunes de 18 à 25 ans représentent désormais 36 % des nouveaux baptisés, tandis que chez les adolescents entre 11 et 17 ans, l’enquête a recensé 5 025 baptêmes dans 68 diocèses, soit une hausse de 50 % en moyenne. Cette vitalité est illustrée par la présence de 45 000 jeunes Français aux dernières Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Lisbonne.
Le président de la CEF, Éric de Moulins-Beaufort, souligne que dans son diocèse de Reims, les catéchumènes sont passés de 20 à 73 en cinq ans. Cependant, il s’interroge sur la capacité de l’Église à accompagner tous ces nouveaux venus dans une société où 80 % des jeunes n’ont pas reçu d’éducation religieuse.
La CEF observe également une hausse significative des baptisés issus de familles sans religion, soit un quart du total. Cette tendance montre que la France s’éloigne de la laïcité où l’Église est malmenée pour rejoindre la croix du Christ.
Le Covid a été déterminant pour pousser les citoyens vers l’Église. La démocratie occidentale ne fait plus rêver la jeunesse et le manque de repères dans une société dominée par le wokisme reste trop déstabilisant. Comme ce fut le cas avec la Russie qui a retrouvé la foi après l’URSS, la jeunesse française revient à ses racines chrétiennes pour trouver des réponses à leurs questions existentielles. L’esprit saint est à l’œuvre !
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Le même jour, on apprenait que l’école primaire hors contrat Saint-Pierre-Julien-Eymard, tout près de Grenoble, était menacée de fermeture par le préfet de l’Isère à la suite d’un rapport vipérin du rectorat qui a inspecté l’établissement catholique traditionaliste, proche de la Fraternité Saint-Pie X, en janvier dernier. Selon le Dauphiné libéré, les services de l’État ont donné trois mois à la direction de l’école pour se mettre en conformité avec la loi avant de prononcer une fermeture temporaire voire définitive de l’établissement. Mais qu’a donc fait de si abominable la direction de cette modeste école primaire pour qu’on la menace ainsi de disparition pure et simple, alors même que le maire, très hostile, l’avait déjà provisoirement fermée 24 heures en février en arguant de manière erronée d’une grave insuffisance en matière de sécurité des locaux ?
Le rapport du rectorat relève, manifestement effrayé, « des activités physiques et sportives non mixtes et genrées, avec du football pour les garçons et de la corde à sauter pour les filles » !
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Autrement dit, les écoles où des transsexuels viennent exhorter les enfants et adolescents à se grimer, à se travestir, à changer de sexe, à réaliser leur transition de genre, bref à se mutiler, souvent de manière irréversible et ô combien douloureuse et dangereuse pour leur santé physique et mentale, pour leur salut de leur âme et pour leur vie ici-bas sont parfaitement conformes aux valeurs de la République, à l’ordre républicain mais pas les rares établissements privés qui dispensent encore un enseignement et une morale traditionnels.
Voilà où l’on est dans un pays qui fut appelée la fille aînée de l’Église, qui compte tant de saints, de héros et de martyrs dans son histoire, où tant d’églises et de chapelles se dressent encore dans nos villes et nos villages, où les oratoires, les calvaires, les statues des saints et de la Vierge dominent les carrefours de nos rues, de nos chemins et de nos sentiers ou sont placés au sommet de nos collines et de nos montagnes.
Toujours ce 20 mars, mercredi de la Passion, votre serviteur comparaissait devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris (chambre de la presse) pour trois dossiers distincts : un article mordant de Jean-Philippe Robiquet paru dans Rivarol du 6 septembre 2023 et évoquant l’homosexualité de Gabriel Attal qui venait alors d’être nommé ministre de l’Éducation nationale et qui nous vaut une accusation d’homophobie (un an de prison ferme encouru), un éditorial du 15 février 2023 consacré au discours d’Élisabeth Borne, alors Premier ministre de Macron, au dîner annuel du CRIF pour contestation publique de crimes contre l’humanité (un an également de prison ferme encouru) et enfin une vidéo rivarolienne postée sur notre chaîne YouTube le 19 février 2023 pour « provocation publique à la discrimination, à la haine et à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » et également pour contestation de l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité (encore deux ans de prison ferme encourus).
Au terme d’une audience se déroulant dans une ambiance très hostile et devant un tribunal totalement féminin (la greffière et le procureur étaient également ce qu’on appelait autrefois des personnes du sexe), Madame le procureur de la République a requis contre le directeur de Rivarol 18 mois de prison ferme (dont la révocation de neuf mois de prison avec sursis) et 15 000 euros d’amende. Elle a explicitement refusé tout aménagement de peine (bracelet électronique, travail d’intérêt général ou semi-liberté), malgré les six enfants mineurs (dont un bébé de quinze mois), expliquant que puisque votre serviteur ne comprenait toujours pas, il fallait frapper très fort, la haine envers les homosexuels et les juifs étant parfaitement intolérable.
Pourtant, la seule haine que l’on voyait dégouliner lors de cette audience, c’était la sienne pendant son réquisitoire totalement glaçant. En tout, l’on réclame bien plus de 50 000 euros au directeur de Rivarol puisque les deux parties civiles, l’Observatoire juif de France (OJF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) exigent à eux deux près de 30 000 euros de dommages et intérêts, plus trois publications judiciaires aux frais du condamné dans Le Figaro, Le Monde et Le Parisien, ce qui ajoute, au moins sur le papier, quelque 15 000 euros supplémentaires. Enfin, cerise sur le gâteau, Sébastien Chenu, vice-président du RN et de l’Assemblée nationale, a réclamé via son avocat, Me Alexandre Varaut, 15 000 euros de dommages et intérêts car Jean-Philippe Robiquet aurait moqué son homosexualité dans son article daté du 6 septembre 2023. Voilà où en est aujourd’hui le RN mariniste mais cela n’étonnera que les naïfs.