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Dragons

Nouveau MondeIl y a des dragons

Nouveau Monde - 23 sep 2024

J’ai passé la plus grande partie de ma longue vie à dormir.

   

J’avais 8 ans lorsque JFK a été assassiné. Ce n’est que vers la trentaine que j’y ai réfléchi (enfin, peut-être une « première réflexion » une dizaine d’années avant toute considération sérieuse). J’avais 9 jours avant d’avoir 14 ans lorsque l’homme a prétendument fait un pas de géant sur la Lune — je n’y ai pas réfléchi une seconde — c’était vrai, bien sûr.

J’ai failli être appelé sous les drapeaux pour participer à la « juste » guerre du Viêt Nam et j’ai vécu d’innombrables événements mondiaux dont je n’étais même pas conscient. Des événements qui impliquaient des faux drapeaux, des manipulations de la CIA et Dieu sait quoi d’autre. J’ai vécu tout cela sans même y prêter attention : c’était tout ce qu’on m’avait dit, rien de plus. C’était comme d’habitude. La plupart des choses, sinon toutes, ne m’affectaient pas directement, ni ma capacité à manger, à travailler, à jouer et à vivre ma vie dans un confort relatif.

J’ai finalement reçu le grand coup de pied aux fesses lorsque le Covid est arrivé, et alors que je me réveillais lentement, j’ai réalisé que tout ce qui m’avait échappé dans ma vie et que j’avais tenté de croire normal était tout sauf normal. Ne vous méprenez pas, je pense que j’ai toujours été un tout petit peu éveillé. Je me suis souvent gratté la tête et j’ai toujours été intéressée par la vision alternative des choses.

Mais ces compréhensions ont toujours été périphériques pour moi. L’essentiel de la vie était généralement bon, les gens étaient dignes de confiance, le gouvernement était parfois loufoque, mais il était en général bienveillant et s’efforçait d’être décent. Les choses hideuses, bizarres ou trompeuses étaient des anomalies, pas la norme.

Je pense que le 11 septembre m’a fait toucher le fond, mais je n’avais pas encore perdu la foi dans les fondements de la « justesse » du monde. Mais tout s’est effondré lorsque le Covid a commencé son déchaînement de rhétorique fallacieuse et de mensonges trompeurs. Aujourd’hui, j’ai bouclé la boucle et je n’ai plus confiance en rien, tout est mauvais, laid et maléfique. Il est difficile de me convaincre qu’il y a ne serait-ce qu’une seule personne décente au pouvoir dans le monde.

Où cela me (nous) mène-t-il ? Il est difficile de répondre à cette question. Je sais que nous sommes plutôt bien lotis dans l’opulent Occident, l’Amérique du Nord « libre et courageuse ». C’est ainsi depuis un certain temps, et si vous n’êtes pas trop regardant, vous pouvez vivre une vie assez insouciante même si les asticots sont juste en dessous de la surface en train de ronger.

Bien sûr, vous serez confronté aux problèmes habituels (perte d’emploi, maladie, enfants turbulents), c’est une évidence, mais pour l’essentiel, si vous jouez bien vos cartes et suivez les règles, vous pouvez vous en sortir. À moins, bien sûr, d’être socialement marginalisé. Mais même dans ce cas, la situation est bien meilleure que par le passé et certainement meilleure que dans la plupart des autres régions du monde.

L’essentiel est donc d’ignorer les zones d’ombre (voir mon article « It’s All About the Story »), de se conformer à tout ce que « l’Homme » vous demande, et vous serez en sécurité. Lorsque vous aurez traversé la tempête (quelle qu’elle soit), vous pourrez reprendre votre vie agréable. Du plaisir, des jeux, de la nourriture, des voitures, des choses — beaucoup de choses. Le bonheur. Jusqu’à ce que, bien sûr, vous réalisiez que vous n’êtes pas vraiment heureux. Vous savez que vous devriez être heureux, mais vous ne l’êtes pas.

Inutile de dire que la vie heureuse est éphémère. Beaucoup d’entre nous ne le savent pas, pas encore, mais cela ne va pas durer longtemps. Il y a des dragons sur les bords, et nous nous dirigeons lentement vers le bord. Bien sûr, les dragons dont on nous dit qu’ils sont là (comme le changement climatique, la surpopulation, les pénuries de carburant, les pandémies, les vaches en trop grand nombre, etc.) ne sont pas les vrais dragons. Ce sont les dragons que l’agenda nous présente, et ils présentent ces dragons particuliers parce qu’ils les ont créés, et qu’ils ont donc une solution pour y faire face. Très fondamentalement, toutes les solutions qu’ils proposent se résument à créer un monde avec « moins de nous ».

Lorsque nous commencerons à mourir en masse (déjà des millions de morts en trop depuis 2020, et ce n’est pas à cause de la maladie qu’ils appellent Covid), ils nous diront qu’il y a une lueur d’espoir : moins de gens, c’est moins de dragons. Nous avons déjà été convaincus que nous sommes un cancer pour la planète. Et que nous devrions vraiment être éradiqués. Seuls les plus méritants devraient vivre. Ceux qui sont suffisamment riches pour obtenir les implants, les organes artificiels, la vie prolongée — les riches sont l’élite, la classe dirigeante. Les autres sont des mangeurs inutiles. Ils garderont quelques-uns d’entre nous pendant un certain temps parce que c’est probablement plus avantageux pour eux. Mais ceux d’entre nous qu’ils garderont seront au mieux des serfs, au pire des esclaves. Mais ces personnes seront prises en charge et seront heureuses.

La seule chose, c’est qu’elles ne seront pas heureuses. Les forces d’élite qui sont derrière tout cela ont avalé leur propre pilule. Elles pensent que tout ce qui rend un être humain heureux, c’est la richesse matérielle, la nourriture, le sexe, le divertissement, des objets, la santé et l’absence de souffrance. Elles ne pensent pas à l’âme et à ce dont l’âme a besoin pour être satisfaite et épanouie. Cela ne leur vient jamais à l’esprit. Selon eux, nous sommes des machines, et nous sommes des machines qui ne font l’expérience de la vie qu’à travers les sens. L’idée d’une âme est un mythe (voir les travaux de Noah Harari). Si nous gardons nos sens heureux et satisfaits, rien d’autre n’a vraiment d’importance. Lisez Le meilleur des mondes de Huxley pour en savoir plus à ce sujet… une vision brillante datant d’il y a près de 100 ans.

Ils vont donc nous installer dans des villes intelligentes, limiter nos déplacements, nos libertés et nos ressources, nous interdire de posséder quoi que ce soit et nous inonder de « choses » qu’ils nous loueront. Jeux, holodecks, drogues, sexe (porno — pas de sexe avec de vraies personnes, bien sûr, car nous pourrions confondre le sexe avec l’amour, et nous ne pouvons pas avoir cela, bien sûr) — tout cela sera abondant. Ils diront : « Vivez pleinement votre vie », « Soyez heureux ». Mais ils limiteront nos contacts avec les autres humains que nous aimons, ils limiteront nos sources de vénération, ils limiteront ou détruiront notre communauté, ils tenteront de détruire la nature. Mais ils penseront que rien de tout cela n’a d’importance.

Je suis presque certain que leur plan échouera. Qu’en pensez-vous ? Nous (ou je devrais dire beaucoup d’entre nous, si ce n’est la plupart — à l’exception de la plupart d’entre vous qui lisez ceci) jouerons le jeu pendant très longtemps. Comme nous le faisons manifestement en ce moment. Titiller les sens fonctionne toujours pendant un certain temps.

Les toxicomanes sont heureux au début, puis ils se ratatinent et meurent. Inévitablement, la satisfaction des sens matériels finit par se retourner contre eux. Mais malheureusement, beaucoup de gens souffriront avant de se rendre compte qu’ils se sont fait avoir. C’est alors qu’ils s’en rendront compte. Et lorsqu’ils le feront, la grande expérience de Dieu reprendra, cette fois avec une compréhension plus claire de ce qui donne un sens à la vie.

Todd Hayen PhD

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reconnaissance faciale obligatoire dans les voitures neuves

Géopolitique profondeVers une surveillance totale de vos déplacements ?

Géopolitique profonde - 22 sep 2024

Depuis le 7 juillet 2024, la reconnaissance faciale est obligatoire dans les véhicules neufs.

   

Si cette nouvelle technologie nous est présentée comme un moyen de lutter contre le fléau des morts sur la route, la réalité semble toute autre. Imposée par les institutions européennes, cette nouvelle mesure semble être une volonté bien éloignée des simples questions sécuritaires.

Surveillance et contrôles renforcés

L’intégration de la reconnaissance faciale dans les véhicules ouvre la porte à une surveillance accrue des conducteurs. En reliant cette technologie aux systèmes de contrôle routier, l’État ou les entreprises privées pourraient avoir accès à des informations précises sur les déplacements de chaque individu.

Ce système pourrait être utilisé pour :

Traquer les habitudes de conduite : Chaque fois que vous montez dans votre véhicule, vos trajets seraient potentiellement suivis, enregistrés et analysés, créant un profil de vos comportements. Cette collecte de données soulève des questions sur leur exploitation à des fins commerciales ou gouvernementales.

Amendes automatiques : Si la reconnaissance faciale est couplée à un système de contrôle automatisé des infractions, cela pourrait mener à une gestion stricte et inflexible des infractions (excès de vitesse, utilisation du téléphone, etc.). Chaque comportement répréhensible pourrait être immédiatement enregistré et sanctionné, sans intervention humaine.

Criminalisation des comportements : Certains comportements bénins ou les oublis mineurs, comme le fait de ne pas attacher sa ceinture immédiatement, pourraient entraîner des amendes automatiques, exacerbant une logique de « zéro tolérance ». Ce type de contrôle rigide limite la flexibilité des interactions humaines.

Quel impact sur vos assurances ?

L’obligation de reconnaissance faciale pourrait transformer radicalement le secteur des assurances automobiles.

En effet, cette technologie permettrait aux compagnies d’assurance d’accéder à des données très fines sur votre conduite, modifiant ainsi la manière dont les contrats sont établis et les primes calculées.

Les conséquences possibles incluent :

- Tarification en fonction du comportement : En analysant en temps réel votre manière de conduire (vitesse, vigilance, respect du code de la route), les assureurs pourraient ajuster vos primes en fonction de votre « risque » estimé. Cela créerait une forme de discrimination algorithmique, où les conducteurs seraient pénalisés financièrement pour des comportements jugés « à risque ».

- Exclusions ou restrictions de couverture : Si le système identifie des comportements dangereux ou des infractions récurrentes, l’assureur pourrait choisir de restreindre votre couverture ou même de refuser de vous assurer. Les conducteurs n’auraient plus seulement à répondre de leurs accidents, mais également de leurs habitudes quotidiennes de conduite.

- Délégitimation de la vie privée : En collectant des données personnelles, comme l’état de fatigue ou la fréquence d’utilisation du véhicule, les compagnies d’assurance pourraient évaluer des éléments qui relèvent normalement de la sphère privée. Cela soulève des questions éthiques quant à la légitimité de cette intrusion dans la vie des assurés.

Risque de dérives autoritaires

En reliant cette technologie à d’autres bases de données (étatiques, fiscales, médicales), il deviendrait possible de croiser les informations sur les citoyens, facilitant le contrôle social.

Par exemple, des citoyens déjà fichés pour des opinions dissidentes ou critiques envers le gouvernement pourraient être davantage surveillés.

Les implications politiques incluent :

- Limitation des déplacements : En cas de non-respect de certaines réglementations (impôts, comportements « déviants », etc.), les autorités pourraient restreindre ou surveiller vos déplacements. Un système pourrait être mis en place pour vous empêcher de conduire (empêcher le véhicule de démarrer) ou limiter l’accès à certaines zones.

- Répression des opinions dissidentes : Tout comme pour les réseaux sociaux, où les comportements « non conformes » peuvent entraîner des sanctions (comme la suppression de comptes), la reconnaissance faciale dans les véhicules pourrait servir à réprimer les citoyens jugés indésirables, en leur imposant des restrictions de déplacement ou en multipliant les amendes pour des infractions mineures.

Conclusion

La reconnaissance faciale obligatoire dans les véhicules neufs pose donc des problèmes majeurs en termes de libertés individuelles.

Si elle continue à évoluer, cette technologie pourrait instaurer une forme de contrôle social sur le même modèle que la Chine, et une surveillance massive, bien au-delà de la simple sécurité routière. Étant donné que les médias nous vendent cette technologie comme quelque chose de bien, permettant d’éviter des morts sur les routes, beaucoup n’y voient aucun mal et sont même d’accord.

Mais comme on a pu le voir durant la crise sanitaire, notre santé est le cadet de leurs soucis !

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Résurrection par Mel Gibson

Égalité et RéconciliationMel Gibson provoque Hollywood avec La Passion du Christ 2 : Résurrection

Égalité et Réconciliation - 22 sep 2024

Mel Gibson a eu beaucoup d’ennuis avec le lobby juif d’Hollywood car il a osé coproduire et réaliser un film sur le Christ qui montre la vraie souffrance infligée au fils de Dieu par la dominance de l’époque, à savoir le Sanhédrin, les tenants de la loi.

   

L’acteur populaire de la série des L’Arme fatale aura beaucoup de mal à boucler son budget (30 millions de dollars), et les grands pontes d’Hollywood – dont le puissant Harvey Weinstein – lui firent des misères : il a été accusé d’antisémitisme – alors que Mel adore Jésus, un juif –, d’alcoolisme et autres fadaises. C’est vrai que Mel picole un peu, et quand il est pété, raconte des méchancetés sur les magnats du cinoche, ce qui n’arrange pas les choses. Mais c’est un cœur pur, et surtout il a les moyens de dire shit à ceux qui veulent le censurer.

Comme le héros de Braveheart est têtu, et combatif, il remet une pièce dans la machine et prépare la suite de la Passion, qui avait été un succès planétaire (le film rapportera vingt fois son budget : les magnats des studios auraient dû miser dessus !). Ce sera Résurrection et le tournage commencera en 2025. Connaissant un peu Gibson et son cinéma, Jésus ne va pas revenir pour buter un à un ceux qui l’ont persécuté et mis en croix. Ce ne serait pas fidèle aux Évangiles, et puis le Dieu du Christ est un Dieu de pardon, pas comme l’autre. Ah, Mel est un catho tradi, plus ou moins pratiquant.

On ne verra donc pas Jésus éliminer un à un tous les salauds, comme Mel dans Payback (1999), ou comme Rudy Youngblood dans le magnifique Apocalypto, un film plein de sous-entendus sorti deux ans après La Passion, à lire bien entre les images.

2004, le dernier sursaut catho à la télé

La polémique autour de la sortie du film en France avait donné lieu à des séquences savoureuses. Ardisson avait donc balancé Weinstein, ce chantre de toutes les libertés qui voulait censurer Gibson, mais sur les autres plateaux, c’est la tendance antichrétienne qui l’emportait. Les envoyés de l’Église ne faisaient pas le poids face à des médiateurs bien en place, et très solidaires...

Dans Culture et Dépendances, Franz-Olivier Giesbert résumait le Gibson : « Ce film est l’histoire de quelqu’un qui se fait tabasser pendant deux heures, c’est du Tarantino quoi, c’est du Tarantino sans le sourire. »

Dans la même émission, le père Jean Charles-Roux, qui a fait la messe à Mel, envoyait une pique à Éliette Abécassis : « Vous prenez la communion souvent ? »

Dans Piques et polémiques, l’abbé de La Morandais tentait une révolte molle : « Cathophobe c’est à la mode, alors les cathos, ils commencent à en avoir marre. »

Vingt ans plus tard, il n’y a plus trace de catholicisme à la télé, hormis Le Jour du Seigneur, l’émission du dimanche matin, suivie de la messe sur France 2. Elle rassemble 600 000 téléspectateurs, et quatre fois plus le dimanche de Pâques. Un léger remords ?

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science - religion

Aube DigitaleAugmentation des prescriptions de médicaments contre la démence

Aube Digitale - 21 sep 2024

Les prescriptions de médicaments contre la démence ont augmenté de 46 % en dix ans en Australie

   

Les cas de démence enregistrés, ainsi que les décès et les prescriptions pour cette maladie, sont en augmentation dans toute l’Australie, qui doit faire face aux effets du vieillissement de sa population.

Le rapport Dementia in Australia de l’Institut australien de la santé et du bien-être, publié le 13 septembre, estime que sur 1 000 Australiens, 15 souffrent de cette maladie neurodégénérative.

Au total, 688 000 ordonnances de médicaments contre la démence ont été délivrées à environ 72 400 Australiens âgés de 30 ans et plus en 2022-23, contre 472 000 ordonnances délivrées en 2013-14.

Selon Dementia Australia, plus de 100 maladies différentes peuvent entraîner une démence, la maladie étant généralement associée à la maladie d’Alzheimer.

Si elle touche principalement les personnes âgées, diverses formes de démence peuvent également affecter les enfants et les personnes plus jeunes, en fonction de la cause.

La démence est actuellement la deuxième cause de décès en Australie, derrière les maladies cardiaques, et les décès déclarés dus à la démence augmentent régulièrement, passant de 8 500 en 2009 à 17 899 en 2022.

Selon l’AIHW, l’amélioration des systèmes de déclaration et une plus grande sensibilisation à la démence pourraient influer sur ces chiffres. Néanmoins, le nombre de décès dus à la démence reste élevé en Australie.

Selon le rapport, la pandémie de COVID a également joué un rôle important dans les décès dus à la démence, les malades étant plus susceptibles de souffrir d’une réaction fatale au virus.
Demande de soins pour les personnes âgées

Les conclusions du rapport donnent du poids à un système de prise en charge des personnes âgées déjà en plein essor en Australie, le Premier ministre Anthony Albanese ayant récemment dévoilé une réforme du système de prise en charge des personnes âgées d’un montant de 10 milliards de dollars (6,7 milliards de dollars américains).

Les chiffres publiés par le Bureau australien des statistiques en juillet ont montré que 17,1 % des Australiens étaient âgés de plus de 65 ans.

Le nombre d’Australiens âgés de plus de 85 ans triplera au cours des quatre prochaines décennies.

La prise en charge des personnes âgées est l’une des principales pressions sur le budget et, si aucune mesure n’est prise, les dépenses devraient plus que doubler en pourcentage du PIB au cours des 40 prochaines années.

Les réformes, annoncées le 13 septembre, investiront davantage dans l’aide aux soins à domicile afin de permettre aux personnes âgées de rester chez elles plus longtemps.

Cette mesure pourrait profiter aux établissements de soins pour personnes âgées en libérant des soins pour les personnes souffrant de démence, qui doivent souvent déménager dans des établissements surveillés.

En 2021-22, plus de 242 000 personnes vivaient dans des établissements permanents de soins pour personnes âgées, dont plus de la moitié (54 %, soit environ 131 000) étaient atteintes de démence.

Les réformes, qui bénéficient d’un soutien bipartisan de la part de la coalition libérale-nationale, comprennent de nouvelles normes pour améliorer la qualité des services, de nouvelles protections pour les dénonciateurs et un nouveau commissaire indépendant chargé des plaintes.

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combien de planètes ?

Aube DigitaleLe nombre de « Terres » nécessaires aux modes de vie des différents pays

Aube Digitale - 20 sep 2024

De combien de Terres aurions-nous besoin si l’ensemble de la population mondiale vivait comme un seul pays ?

   

Dans ce graphique, Marcus Lu, de Visual Capitalist, a visualisé les données du Global Footprint Network pour voir le nombre de Terres nécessaires pour soutenir une population mondiale qui vivrait comme les Américains, les Allemands, etc.

Données et méthodologie

Les données utilisées pour créer ce graphique sont énumérées dans le tableau ci-dessous. Les chiffres ont été publiés en 2022 (avec les données de 2018).

Ces estimations sont basées sur l’empreinte écologique de chaque pays, qui est mesurée en hectares globaux (gha).

Elle représente la quantité de terres et d’eau biologiquement productives dont une population a besoin pour produire toutes les ressources qu’elle consomme et pour absorber les déchets qu’elle génère, en utilisant les technologies courantes.
Principaux enseignements de ces données

Les données présentées dans ce graphique mettent en lumière l’impact des différents pays sur la planète.

Les pays qui dépassent leur biocapacité respective sont appelés « débiteurs de biocapacité« . Cela signifie que le pays importe de la biocapacité nette par le biais du commerce, qu’il liquide des actifs écologiques nationaux ou qu’il émet plus de déchets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère que ses propres écosystèmes n’en absorbent.

Les pays qui ont un excédent écologique, en revanche, sont appelés « créanciers de biocapacité ». Si tous les habitants de la planète vivaient comme ces pays, nous aurions besoin de moins de Terres et non de plus de Terres.
Jour du dépassement de la Terre

Un autre concept intéressant est le « Jour du dépassement de la Terre » (Earth Overshoot Day), qui marque le moment où la demande de l’humanité en ressources écologiques au cours d’une année donnée dépasse ce que la planète peut régénérer au cours de cette même année. En 2024, le jour du dépassement tombera le 1er août.

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transfusion à risque

Réseau InternationalLes transfusions sanguines à partir de personnes vaccinées sont risque

Réseau International - 19 sep 2024

Les scientifiques mettent en garde contre les risques de transfusions sanguines à partir de personnes vaccinées contre le COVID-19.

   

Des chercheurs japonais ont publié un article en pré-impression qui met en garde contre les risques associés à l’utilisation de sang provenant de personnes vaccinées contre COVID-19 pour des transfusions sanguines et appellent les professionnels de la santé à être conscients de ces risques.

En outre, pour éviter ces risques et prévenir toute nouvelle contamination des produits sanguins et les complications qui en découlent, ils demandent la suspension des programmes de vaccination contre le COVID-19.

«Les dommages sanitaires causés par la vaccination génétique sont déjà extrêmement graves, et il est grand temps que les pays et les organisations concernées prennent ensemble des mesures concrètes pour identifier les risques, les contrôler et les résoudre», ont-ils déclaré.

De nombreux pays dans le monde ont signalé que les vaccins dits génétiques – tels que ceux qui utilisent un ARNm modifié codant pour la protéine spike et des nanoparticules lipidiques comme système d’administration du médicament – ont entraîné des thromboses post-vaccinales et des lésions cardiovasculaires ultérieures, ainsi qu’une grande variété de maladies touchant tous les organes et systèmes, y compris le système nerveux.

Sur la base de ces rapports et du volume de preuves qui a été mis en lumière, les chercheurs attirent l’attention des professionnels de la santé sur les divers risques associés aux transfusions sanguines utilisant des produits sanguins provenant de personnes ayant souffert d’une longue covidie et de personnes ayant reçu des vaccins génétiques, y compris des vaccins à ARNm.

Toutefois, «il convient également de souligner que les questions abordées ici concernent toutes les greffes d’organes, y compris les greffes de moelle osseuse, et pas seulement les produits sanguins», écrivent les chercheurs.

Le tableau 1 de l’article résume les six principales préoccupations identifiées par les chercheurs en ce qui concerne l’utilisation de produits sanguins provenant de receveurs de vaccins génétiques. Nous avons reproduit le contenu du tableau 1 ci-dessous.

1. Contamination par la protéine spike

La protéine spike, qui est l’antigène du SARS-CoV-2 et des vaccins génétiques, s’est déjà révélée présenter diverses toxicités, notamment des effets sur les globules rouges et l’agrégation plaquettaire, la formation d’amyloïdes et la neurotoxicité. Il est essentiel de reconnaître que la protéine spike elle-même est toxique pour l’homme. Il a également été rapporté que la protéine spike peut traverser la barrière hémato-encéphalique. Il est donc essentiel d’éliminer des produits sanguins la protéine spike dérivée du vaccin génétique lui-même.

2. Contamination par les agrégats amyloïdes et les microthrombi formés par les protéines spike

On ne sait pas encore exactement comment les agrégats amyloïdes et les microthrombi formés par les protéines spike se transforment en thrombus visibles. Cependant, une fois formés, les agrégats amyloïdes peuvent ne pas être facilement éliminés et doivent donc être retirés des produits sanguins. Il a également été démontré que ces agrégats amyloïdes sont toxiques.

3. Événements attribuables à une diminution du système immunitaire du donneur et à des anomalies immunitaires dues à l’imprégnation immunitaire ou au passage à la classe IgG4, etc. résultant de doses multiples de vaccins génétiques

Lorsque la fonction immunitaire d’un donneur est altérée par la vaccination génétique, il existe un risque que le donneur soit atteint d’une maladie infectieuse (subclinique) ou qu’il soit infecté par un virus pathogène et qu’il ait développé une virémie ou d’autres conditions, même si le donneur ne présente aucun symptôme subjectif. C’est pourquoi les professionnels de la santé qui pratiquent des interventions chirurgicales, y compris des prélèvements sanguins et des transplantations d’organes, et qui utilisent des produits sanguins, doivent manipuler avec soin le sang des receveurs de vaccins génétiques afin d’éviter toute infection par voie sanguine. Il sera également nécessaire d’informer tous les professionnels de la santé de ces risques.

4. Nanoparticules lipidiques («LNP») et ARNm pseudo-uridiné (vaccins ARNm uniquement)

Dans le cas des vaccins ARNm, les LNP et l’ARNm pseudo-uridiné peuvent rester dans le sang des receveurs si le sang est prélevé sans une période d’exclusion suffisante après la vaccination génique. Les LNP sont très inflammatoires et se sont révélés thrombogènes, ce qui présente un risque pour les transfusés. Les LNP eux-mêmes ont une puissante activité adjuvante et risquent d’induire un syndrome auto-immun induit par l’adjuvant («syndrome ASIA»). Un risque supplémentaire est que si l’ARNm pseudo-uridiné est incorporé dans le sang du receveur alors qu’il est encore emballé dans des LNP, une protéine de pointe supplémentaire peut être produite dans l’organisme du receveur.

5. Contamination par des globules rouges ou des plaquettes agrégés

La protéine spike provoque l’agrégation des globules rouges et des plaquettes et, par conséquent, ces agrégats seront transportés dans le sang du receveur à moins qu’ils ne soient éliminés du produit sanguin.

6. Cellules B à mémoire produisant des IgG4 et IgG4 produites à partir d’elles

De grandes quantités (concentration sérique généralement supérieure à 1,25-1,4 g/L) de plasmocytes IgG4 positifs non inflammatoires peuvent provoquer une inflammation chronique telle qu’une maladie fibro-inflammatoire.

IgG4 est un anticorps et l’acronyme de l’immunoglobuline G4. Plus haut dans l’article, les auteurs ont écrit que «l’exposition à long terme à un antigène identique spécifique (dans ce cas, la protéine spike) provoque la transformation des immunoglobulines en IgG4 et que certaines des cellules B [ou lymphocytes] qui les produisent sont susceptibles de se différencier en cellules B mémoires qui survivent dans le corps pendant une période prolongée, le dysfonctionnement immunitaire des receveurs de vaccins génétiques devrait être prolongé (tableau 1, points 3 et 6). De plus amples détails sur ces points devraient être révélés à l’avenir».

Les chercheurs suggèrent également des tests spécifiques, des méthodes de test et des réglementations pour faire face à ces risques.
Dans leur conclusion, les auteurs écrivent

L’impact de ces vaccins génétiques sur les produits sanguins et les dommages réels qu’ils causent sont inconnus à l’heure actuelle. Par conséquent, afin d’éviter ces risques et d’empêcher l’expansion de la contamination du sang et la complication de la situation, nous demandons instamment que la campagne de vaccination utilisant des vaccins génétiques soit suspendue et qu’une évaluation des dommages et des bénéfices soit effectuée le plus tôt possible.

Comme nous l’avons répété à maintes reprises, les dommages sanitaires causés par la vaccination génétique sont déjà extrêmement graves, et il est grand temps que les pays et les organisations concernées prennent ensemble des mesures concrètes pour identifier les risques, les contrôler et les résoudre.

Concerns regarding Transfusions of Blood Products Derived from Genetic Vaccine Recipients and Proposals for Specific Measures, Jun Ueda, Hideyuki Motohashi, Yuriko Hirai, Kenji Yamamoto, Yasufumi Murakami, Masanori Fukushima, Akinori Fujisawa, Version non revue par les pairs publiée le 15 mars 2024.

Les sources de cet article comprennent :

• Japanese Researchers Warn About Risks Associated with Blood Transfusions From Covid-19 mRNA Vaccinated Individuals, Thailand Medical News, 16 March 2024

• Ueda, J.; Motohashi, H.; Hirai, Y.; Yamamoto, K.; Murakami, Y.; Fukushima, M.; Fujisawa, A. Concerns regarding Transfusions of Blood Products Derived from Genetic Vaccine Recipients and Proposals for Specific Measures. Preprints 2024, 2024030881. https://doi.org/10.20944/preprints202403.0881.v1

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ondes brevets

NexusComment vivre avec les ondes ?

Nexus - 18 sep 2024

Danger et solutions avec P. Jaulent et N. M.-Bouzeroura

   

Nexus reçoit Patrick Jaulent, docteur en électronique, et Nacima Mdhafar-Bouzeroura, médecin.

Leur livre 31 octobre 2023 est disponible. Les ondes sont peu évoquées, quels sont les problèmes et quelles solutions ?

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FMI back in the USSR

Le FMI veut faire son retour en Russie

Echelle de Jacob - 17 sep 2024

Le FMI a annoncé reprendre ses contacts avec la Russie à compter d'aujourd'hui, 16 septembre.

   

ous me direz : mais quel est le rapport avec la guerre en Ukraine ? Il est direct. Comme la Russie ne s'est pas effondrée suite aux sanctions, qu'elle n'est pas isolée sur la scène internationale et qu'une victoire militaire rapide contre elle est désormais inenvisageable, alors il faut réinvestir le territoire perdu du soft power atlantiste. Et le FMI est très doué pour détruire les pays de l'intérieur et faire ainsi tomber les élites dirigeantes nationales, il a une longue expérience en la matière.

Le FMI a annoncé que la situation économique en Russie s'étant stabilisée, il y a un sens à reprendre les consultations, tant on-line qu'en se déplaçant dans le pays. Dès aujourd'hui, le soft power atlantiste se réactive à distance, mais une visite est déjà prévue pour le 1er octobre. Les médias n'ont pas pu préciser un aspect important de cette étrange nouvelle : qui de la Russie ou du FMI est à l'origine de cette initiative, pour le moins surprenante à la troisième année de guerre conduite par l'Axe atlantiste, dont le FMI est un instrument, contre la Russie ?

Il semblerait, selon le discours officiel, que cela soit une obligation découlant du 4 art. du statut de cette organisation, obligation pour les deux parties. Le formalisme, rien de tel. Surtout qu'il est toujours d'interpréter les textes selon les besoins du moment et de se couvrir ainsi derrière une fausse objectivité.

« L'article 4 [implique] non pas un choix, mais une obligation institutionnelle du Fond, qui est exécutée dans l'intérêt de tous les membres », a déclaré l'organisation.

« Nous pensons que nous sommes désormais dans une situation, où nous pouvons mener une analyse économique [dans la Fédération de Russie] », a déclaré Alfred Kammer, directeur du département européen du FMI, à Bloomberg.

Selon Julie Kozack, la porte-parole officielle du FMI, la situation économique russe s'étant stabilisée, le FMI se doit de réintervenir et la Russie de s'exécuter :

"Tous nos pays membres ont l'obligation mutuelle de se consulter conformément à l'article 4", a-t-elle déclaré. Kozack a ajouté que cela est précisé dans les articles de l'accord, mais qu'après le début de l'OMS en 2022, « la situation économique [dans la Fédération de Russie] était extrêmement instable, ce qui a rendu difficile la conduite de consultations sur l'article 4, en particulier concernant les perspectives et le cadre politique à la fois dans l'immédiat et à moyen terme. "Maintenant que la situation économique est plus stable, les consultations avec la Russie sur l'article 4 reprennent"

Non seulement la situation économique s'est stabilisée en Russie, mais les prévisions de croissance sont revues à la hausse, comme cela fut publié en avril par le FMI. Evidemment, il faut faire quelque chose, cela ne peut pas durer ...

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé mardi à la hausse ses prévisions de croissance pour la Russie en 2024, anticipant désormais une hausse du PIB de 3,2%, mieux que les 2,6% prévus jusque-là, sur fond de résilience de l'économie tirée par l'explosion des commandes militaires.

En passant, le FMI continuait bien le monitoring de la situation économique en Russie. Mais n'ayant plus de contacts directs avec les responsables russes, il ne pouvait plus influencer la politique économique du pays. Et c'est bien ici que le bât blesse.

Le signal de la réactivation du FMI à l'égard de la Russie a été donné par le Département des finances américain, qui "ne s'y est pas opposé" tant que la Russie ne perçoit pas d'aide financière de cette institution. De toute manière, la Russie ne demande plus d'aide du FMI depuis l'année 2000. Pour la forme, neuf pays européens s'y sont opposés.

Manifestement, ni eux, ni les médias français ne sont au courant des motivations avancées par le FMI : ils n'ont certainement pas compris que l'interruption était "technique", comme le prétend sans sourciller cette institution, dont la liste des dégâts commis dans les pays en difficulté est particulièrement longue.

Comme on peut le lire :

Neuf pays européens ont protesté vendredi contre le projet du Fonds monétaire international de reprendre ses missions en Russie, estimant qu'il serait préjudiciable à la réputation du Fonds de renouer le dialogue avec un pays qui en a envahi un autre. (...) "Nous souhaitons exprimer notre profond mécontentement à l'égard de ces projets du FMI", ont déclaré les ministres des finances de Lituanie, Lettonie, Estonie, Finlande, Suède, Islande, Danemark, Norvège et Pologne dans une lettre adressée à la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, dont Reuters a pris connaissance.

Et d'insister :

"Quelles recommandations le FMI souhaite-t-il donner à la Russie à l'issue de la consultation ? Comment mieux gérer une économie de guerre ?", a déclaré un haut fonctionnaire de la zone euro.

En effet, quelles recommandations peut bien donner le FMI ? Bonne question.

Le FMI est une institution idéologiquement marquée, issue et portant le monde global atlantiste néolibéral. Ces pays n'ont pas compris, ou font semblant de ne pas comprendre, le jeu qui se joue. La Russie ne s'étant pas effondrée, il faut l'y aider. Et pour cela, les instances internationales devenues globales comptent sur l'aide précieuse et indéfectible à ce jour de cette partie des élites russes, qui leur est dévouée.

A la troisième année de guerre, il est surprenant de voir la Russie jouer à ce jeu-là et n'avoir toujours pas le courage de sortir des institutions, qui soutiennent son ennemi. Celui, qui fournit le front ukrainien en chars ou avions, en armes et missiles, en hommes, qui tirent sur la terre russe, sur ces hommes, qui ne veulent pas vivre selon les normes globalistes.

Certains manifestement espèrent toujours trouver la justice, dans un absolu fantasmé et infantile, en ces instances délétères. C'est un jeu, qui peut coûter très cher au pays - et à ces élites. Comme l'écrivait Cioran dans Histoire et Utopie :

"L'homme escomptera toujours l'avènement de la justice ; pour qu'elle triomphe, il renoncera à la liberté, qu'il regrettera ensuite."

Karine Bechet-Golovko

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Dernière modification par Nathan - 56 ans il y a
Juan Branco - sortez la guillotine

Revolution 2030 : autre sourceComment préparer une guillotine ? Juan Branco

Revolution 2030 : autre source - 17 sep 2024

Diffusée en direct le 10 sept. 2024

   

Juan Branco, avocat.

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la démocratie n'existe pas

Echelle de JacobLes effets de l’opinion publique et des élections sur la politique publique sont nuls

Echelle de Jacob - 15 sep 2024

Au cas où cela vous aurait échappé, les États-Unis ne sont pas une démocratie.

   

Une étude de l’université de Princeton menée par Gilens et Page a effectué une analyse de régression sur plus d’un millier de décisions de politique publique, et a déterminé que l’effet de l’opinion publique sur la politique publique est nul. C’est exact, nul. La façon dont vous votez n’a pas d’importance, elle n’affecte pas le résultat de façon mesurable. Par extension, cela vaut également pour les manifestations, l’organisation, le fait de s’asperger d’essence et de s’immoler par le feu sur les marches du Sénat américain, ou toute autre activité que vous pourriez entreprendre. Cela n’influencera en rien les détenteurs du pouvoir.

Mon billet précédent a donné lieu à plusieurs versions de la même question : Mais qui est vraiment aux commandes ? Qui sont les marionnettistes ? Ce billet a été publié pour la première fois le mardi 13 mai 2014 sur https://cluborlov.blogspot.com. Il devrait répondre à cette question. Les marionnettistes ne sont pas des humains mais des sacs d’argent.

Voici le graphique qui illustre cette relation : le soutien du public à une question donnée peut varier de 0 % à 100 % ; la probabilité que la politique publique suive reste bloquée à 30 %. Peu importe que vous votiez ou non, vous gaspillez votre vote de toute façon. Ou, si cela vous rassure, il est gaspillé pour vous.

Et qui sont les personnes au pouvoir ? Ce sont les oligarques, bien sûr, ceux qui possèdent à peu près tout, y compris votre bonne personne. Gilens et Page ont déterminé que les opinions de l’élite économique et des groupes d’entreprises ont un effet profond sur les politiques publiques. Si ce groupe est fermement opposé à une politique, celle-ci ne sera pas adoptée : 0 % de soutien de la part de ce groupe signifie qu’il n’y a aucune chance que la politique soit adoptée. En revanche, si ce groupe soutient une politique à 100 %, les chances qu’elle soit adoptée montent en flèche, jusqu’à 70 %. En résumé, si le fait de voter pour ou contre une question n’a pas la moindre importance, le fait de consacrer beaucoup d’argent à l’un ou l’autre côté d’une question en a beaucoup. Les partis politiques, les campagnes, les élections et toutes ces absurdités ne sont qu’un spectacle. Le véritable pouvoir réside ailleurs.

Alors, que faites-vous lorsque, le jour des élections, vous entrez fièrement dans l’isoloir et tirez sur un levier ou touchez l’écran tactile d’une machine à voter ? Vous ne prenez certainement pas de décision, cela a déjà été prouvé. Mais vous faites tout de même quelque chose : vous votez pour soutenir vos propriétaires, ceux qui prennent les décisions de politique publique en votre nom. Si vous votez, c’est que vous approuvez ce qu’ils font.

Et que font-ils ? Pour eux, la première chose à faire semble être de s’assurer que les riches continuent à s’enrichir tandis que les pauvres s’appauvrissent et que la classe moyenne soit… eh bien… renvoyée de sa classe. Si ce type de politique publique vous semble autodestructeur, c’est probablement parce qu’il l’est. Chaque fois qu’on la laisse suivre son cours, les résultats sont épouvantables – surtout pour les riches qui ont continué à s’enrichir, dont les cadavres finissent par festonner les lampadaires et dont le jet artériel ajoute une touche de couleur aux places de la ville.

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Dernière modification par Nathan - 56 ans il y a
l'identité numérique revient en Suisse

Le Media en 4-4-2Suisse : L’Identité numérique rejetée par référendum revient par la fenêtre

Le Media en 4-4-2 - 14 sep 2024

L’Identité numérique rejetée en mars 2021 lors d’un référendum revient par la fenêtre

   

Après le National, le Conseil des États a approuvé à son tour un projet de e-ID du Conseil fédéral. La nouvelle e-ID sera entièrement aux mains de l'État et "permettra aux titulaires de garder le contrôle de leurs données". Cependant, il est à noter que ces données pourraient être partagées avec des partenaires américains et chinois, tels qu'Alibaba, Amazon, IBM, Microsoft, et Oracle, qui gèrent déjà les données publiques depuis 2021. Cela signifie que ces entreprises pourraient avoir accès à vos activités en ligne et potentiellement vous bloquer si nécessaire.

Pour obtenir cette e-ID, il suffira de scanner sa carte d’identité dans une application de la Confédération. Les Suisses auront accès dès 2026 à une e-ID émise par la Confédération. Au début, l’e-ID sera facultative.

Après le National, le Conseil des États a approuvé quasi à l’unanimité le projet d’identité numérique du Conseil fédéral. La e-ID permettra de prouver son identité dans le monde virtuel, de manière similaire à la carte d’identité ou au passeport dans le monde physique, sans toutefois les remplacer.

L’objectif du projet est « de permettre aux citoyens de s’identifier de manière sûre et simple dans le monde virtuel dès 2026 ». Par exemple, lors de la demande d’une attestation de domicile à la commune, de l’achat d’un permis de conduire électronique, ou lors d’un achat sur Internet exigeant une limite d’âge.

Le ministre de la Justice, Beat Jans, a plaidé que l’e-ID doit « faciliter » la vie et faire gagner du temps et de l’argent. Cependant, cela pourrait également faciliter le travail des forces armées de l’État pour identifier les citoyens dont les activités en ligne vont à l’encontre des souhaits du gouvernement.

L’Office fédéral de l’informatique se chargera de l’infrastructure nécessaire à l’e-ID, tandis que l’Office fédéral de la police (Fedpol) sera responsable de l’émission de l’identité numérique. Concrètement, il suffira de scanner sa carte d’identité, son passeport ou son titre de séjour dans une application dédiée, suivi d’une vérification filmée via un selfie. Fedpol émettra ensuite l’e-ID en quelques minutes.

Les fournisseurs privés de telles applications seront en principe admis pour la conservation et la présentation de l’e-ID à l’avenir, mais ils devront respecter les règles strictes du Conseil fédéral. Cela signifie que les fournisseurs privés pourraient potentiellement avoir accès à toutes nos données.

Pour rappel, un précédent projet de e-ID avait été rejeté à 64% par le peuple en mars 2021. La mise en place et la gestion de l’identité numérique par des privés avaient largement cristallisé la fronde contre cette réforme.

Cette fois, la sécurité des données est garantie, selon le rapporteur de commission Matthias Michel (PLR/ZG). La nouvelle e-ID sera entièrement en mains publiques et permettra aux titulaires de « garder le contrôle de leurs données ». Les coûts de mise en œuvre jusqu’en 2028 seront de 182 millions de francs suisses. Les frais d’exploitation, à partir de 2029, sont estimés à 25 millions.

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L'iode - ses pouvoirs

Nouveau MondeLes pouvoirs de l’iode

Nouveau Monde - 14 sep 2024

La rentrée n’est plus une menace, c’est devenu du réel. Le temps de s’alanguir est terminé, tout le monde a besoin de retrouver un niveau de forme optimal et surtout de ne pas tomber malade, que ce soit de pathologies vénielles ou catastrophiques. Le Dr Vincent Reliquet fomentait un livre de longue date, il voulait explorer les tréfonds désastreux des carences en iode, il l’a réalisé avec Alix Lefief-Delcourt (*). Il fallait un grand homéopathe très au fait de la cancérologie pour pouvoir disséquer ce livre afin de tenter d’en coincer l’auteur : le Dr Éric Ménat s’est prêté à l’exercice, les jeux de questions-réponses font depuis longtemps tout le support des belles controverses. Rangez vos claquettes devenues inutiles depuis la semaine dernière et bonne lecture.

1 – Comment expliques-tu qu’il y ait autant de carences en iode actuellement dans la population ? Est-ce que ça pourrait être en lien avec des erreurs de dosages ou des critères de « normalité » à revoir ?

Ta question a l’air de sous-entendre que les critères de normalité seraient trop élevés, ce qui expliquerait que nous soyons à un niveau facticement trop bas, mais c’est exactement le contraire, je prétends depuis que j’ai terminé mon livre que les préconisations OMS ne nous proposent que de couvrir le centième de nos besoins, et nous ne les atteignons même pas ! Il faut cesser d’attendre une explosion de goitres ou de crétins au sens historique du mot pour réveiller nos élites à ce sujet, cancers, maladies infectieuses et dysimmunitaires, cardio-vasculaires, explosion de l’obésité, des dépressions, effondrement des QI, il y a vraiment le feu au lac et tout le monde s’en fiche !

2 – Les carences en iode peuvent-elles être expliquées par d’autres facteurs que la nutrition et lesquels ?

La question est compliquée, je vais essayer d’apporter une réponse simple. Nous avons barre sur un élément fondamental du problème, ce sont bien nos carences abyssales d’apport en iode. Ensuite le problème posé par les perturbateurs endocriniens halogénés (chlorures, fluor et brome) demeure manifeste, mais il ne sera résolu qu’aux échelles supranationales, on peut toujours rêver pour voir arriver une interdiction du fluor et du brome dans l’espace public. À nos niveaux individuels, nous devons nous appliquer à consommer des doses adéquates d’iode, on sait que cet élément peut reprendre sa place dans les molécules polluées par les halogénés et que ceux-ci peuvent être excrétés par voie urinaire. Pas d’iode, toujours plus de perturbateurs endocriniens à sa place dans les cellules.

3 – Tu parles des relations entre iode et développement cérébral de l’enfant et les chiffres semblent inquiétants. Peut-il y avoir un biais avec l’évolution du système éducatif qui peut aussi impacter le QI des enfants ?

Cette histoire du recul du QI de nos enfants actuels par rapport à ceux de 1889 dans une Angleterre victorienne malnutrie, c’est une bombe1. Elle frappe les esprits, évidemment elle ne permet absolument pas de désigner l’iode comme seul responsable de ce phénomène, mais d’autres travaux australiens2 ou encore de l’ALSPAC3 ont permis de tirer ces conclusions. Pas assez d’iode pendant la grossesse et les lésions fœtales se fixeront définitivement par défaut des migrations neuronales4. Pas assez d’iode pendant l’enfance et les lésions continuent de s’aggraver, je veux surtout tirer la sonnette d’alarme en direction de cette immense population d’enfants soumise au biberon, déclarée intolérante au lait de vache et qui du coup n’a absolument plus accès à l’iode, pendant des mois, voire des années…

4 – Est-ce qu’une supplémentation en iode devrait être systématique chez les enfants (elle l’est déjà chez les femmes enceintes en théorie) ?

Il faut changer de paradigme, oublier cet effet Wolff-Chaikoff totalement imaginaire (c’est dur à croire, je l’explique dans ce livre) et ioder sérieusement toute la population, pense donc que dans les années 1950 les Américains iodaient leurs pains et recevaient 150 µg d’iode dans un seul toast, soit tout l’apport quotidien recommandé actuel ! Étaient-ils devenus tous phosphorescents ? Pas du tout, quand on leur a facticement expliqué que leurs sels d’iode étaient dangereux, ils l’ont remplacé par du bromure de potassium, interdit en Europe, car cancérigène notoire, on délire… Donc pour te répondre, oui il faut édicter des apports minimums journaliers pour tous les âges, mais sans les calculer avec les connaissances de 1950, aujourd’hui on sait que de très nombreux organes, peut-être même tous, sont authentiquement iodo-nécessitants, et pas seulement la thyroïde comme on le croyait alors.

5 – Quelle est, pour toi, la bonne supplémentation en iode pour un adulte ? Les AQR5 actuels semblent bien bas par rapport aux carences constatées ?

J’explique en fin d’ouvrage que mon statut de modeste médecin généraliste ne me permet pas de répondre à cette question, l’empirisme le plus absolu règne partout à ce sujet et la réponse doit se trouver comme pour le taux idéal de cholestérol sanguin : elle n’existe pas, car ici trop de paramètres rentrent dans l’équation : poids, sexe et cancers iodo-dépendants intercurrents, état infectieux, certainement. Mais imagine, probablement que le volume mammaire influe énormément et devrait être pris en compte dans le calcul des AQR, car ce tissu se comporte comme un véritable piège à iode, comme à brome ou à fluor d’ailleurs, ce qui peut expliquer la fréquence déraisonnable des cancers du sein en présence de brome6. Attention de plus à un point capital que j’ai abondamment souligné dans ce livre, certains tissus nécessitent de l’iode moléculaire, d’autres de l’iodate de potassium, et la protection anticancéreuse semble essentiellement conférée par cet iode moléculaire I2, totalement absent de l’écrasante majorité des compléments alimentaires mis sur le marché à ce jour ! Inutile donc de se supplémenter avec un mauvais produit, de plus insuffisamment dosé, il n’y aura aucune chance que l’état de santé de nos populations s’améliore drastiquement dans ce cas.

6 – L’importance des carences en iode est connue depuis des décennies. Elle avait été pointée du doigt par l’Institut Français de Nutrition il y a plus de 20 ans. Comment expliques-tu que des recommandations claires sur la supplémentation en iode tardent à venir de la part des agences de santé, du ministère ou de l’académie de médecine ?

Je l’explique par la trouille atavique qui saisit chaque expert de se retrouver en butte avec ce fameux effet Wolff-Chaikoff qui n’existe pas, mais qu’on leur a inculqué quand ils étaient jeunes et crédules, ça aussi j’en parle dans mon livre. L’iode 131 (radioactif) est toxique, les iodes organiques peuvent devenir toxiques aussi (amiodarone, produits de contrastes iodés, etc.), mais l’iode inorganique minéral alimentaire, l’iode 127, jamais. Et comme jamais n’existe pas, quand une fois on soupçonne une hyperthyroïdie de provenir d’une supplémentation alimentaire, ce fait demeure si rare qu’on en fait même un (très mauvais) article, qu’on le publie, et on décore même l’auteure pour son remarquable travail !7

7 – Tu dis que l’iode contenu dans le sel marin ou le sel iodé « s’évapore » et que ces sels ne sont donc pas efficaces pour participer à l’apport quotidien. Pourtant, il semble que c’est l’ajout d’iode dans le sel qui a permis de faire reculer le crétinisme des Alpes. Comment expliques-tu ce paradoxe ?

Je vois que la fin de l’interview approche alors tu cherches à me coincer avec tes questions vicieuses, mais toujours intelligentes… Je vais te répondre sans détour : au XIXe siècle, la Santé Publique naissante avait compris que la fréquence des goitres et des crétins augmentait de manière parfaitement proportionnelle avec le niveau des carences en iode, donc par une politique adroite de microsupplémentation en iode, on a réussi à effacer les deux problèmes, mais ces deux problèmes-là seulement. En 1840 l’espérance de vie des Françaises culminait à 40 ans, un peu tôt pour voir apparaître la multiplication des cancers du sein qui frappent nos compatriotes aujourd’hui. Je l’explique dans mon livre, j’ai retrouvé le premier penseur qui a pondu ce dramatique taux d’apport idéal en iode à 150 µg/j : lui aussi ne se référait qu’à la peur de l’effet Wolf-Chaikoff et il convint que pour ces faibles apports on voyait juste disparaître les goitres, mais sans réveiller le monstre WC. Ces apports sont des cache-misère propres à faire taire toute manifestation thyroïdienne liée à un manque en iode, mais ouvrent la porte à toutes les pathologies iodo-carentielles extra-thyroïdiennes, qui du coup explosent.

La médecine moderne nous fait sempiternellement vivre sous l’ère de la misère physiologique, 150 µg d’iode par jour au lieu de 10 à 50 mg, 400 UI de D3 pour éloigner l’ostéomalacie quand certains en consomment 20 000 UI sans souci et effacent de nombreuses pathologies dysimmunitaires, 300 mg de vitamine C pour éviter le scorbut alors qu’avec 100 g/j en intraveineuse, on a largement documenté la guérison de certains cancers, de certaines maladies infectieuses, de certains empoisonnements… Personne ne s’occupe de notre statut en chrome, pas beaucoup plus de celui lié au sélénium, nous sommes tous carencés en magnésium et pourtant aucune campagne de supplémentation ne se fait jour. Médecine, population, réveillez-vous !

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